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École : 191 millions d’euros pour le plan numérique en 2017

Les comptes de Perrault

École : 191 millions d’euros pour le plan numérique en 2017

Le 01 octobre 2016 à 08h00

Au titre de l'année 2017, l’exécutif veut allouer un peu plus de 190 millions d’euros au plan pour le numérique à l’école, soit quasiment la même chose qu’en 2016. Il ne faut cependant pas oublier que d’autres acteurs sont appelés à mettre la main à la poche, et notamment les départements, qui financent une partie des tablettes mises à disposition des élèves.

Le gouvernement, qui a présenté cette semaine son projet de loi de finances pour 2017, a annoncé que 191 millions d’euros de crédits seraient consacrés l’année prochaine au plan pour le numérique à l’école. « Cette enveloppe budgétaire permettra de poursuivre le plan de formation au numérique, la mise en place de la banque nationale de ressources pédagogiques numériques ainsi que le développement d’un environnement sûr d’accès aux ressources » explique-t-on Rue de Grenelle.

Au sein de cette enveloppe, 18 millions d’euros seront alloués à la formation des professeurs (contre 24 millions d’euros l’année dernière). Les 173 millions d’euros restants proviendront du programme des investissements d’avenir.

Quant aux 25 millions d’euros d’aides aux collèges ruraux récemment débloqués, ainsi que les 15 millions d’euros destinés à « soutenir un ensemble coordonné d’expérimentations dans l’enseignement professionnel », ils ont vocation à s’ajouter aux 191 millions d’euros prévus pour l’année prochaine.

Éparpillement des financements

Pour mémoire, le ministère paie la formation des professeurs, les ressources pédagogiques numériques, ainsi que la moitié des équipements mobiles (tablettes ou ordinateurs portables) fournis en principe aux élèves de cinquième des établissements participants – soit aujourd’hui environ 25 % des collèges. Les départements financent la moitié restante, mais aussi – et surtout – la maintenance des appareils, ainsi que la mise à niveau des infrastructures : Wi-Fi, fibre optique, etc.

Le problème est que pour l’instant, il est très difficile (pour ne pas dire impossible) d’avoir ne serait-ce qu’un aperçu des dépenses engagées par les collectivités territoriales... On peut simplement imaginer qu’au regard des sommes budgétées par l’État, la facture pourrait aisément dépasser les 100 millions d’euros par an. Cela ferait donc, pour 2016 et 2017, près de 200 millions d’euros, en plus des quelques 400 millions mis sur la table par le gouvernement pour ces deux mêmes années.

Toute la question sera désormais de savoir si ce plan restera sous la barre du milliard d’euros sur trois ans (2016, 2017 et 2018), fixée par François Hollande. Le tout en sachant que l’effort pour 2018 pourrait être encore plus conséquent qu'auparavant, dans la mesure où le projet de loi de finances pour 2017 est basé sur une hypothèse de 50 % de collèges participants. Or, pour la rentrée 2018, c’est un objectif de 100 % qui est visé par le président de la République...

Commentaires (91)

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Dans la guerre moderne, le vainqueur est celui qui consent à jeter l’argent par les fenêtres.




  • Lao She

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Ca m’impressionne de voir tout cet argent dépensé. A croire qu’ils ont un arbre qui en fait pousser (ah mais non que je suis bete c’est nous qui leur donnons)

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Dans le monde moderne, le vainqueur est celui qui fait jeter l’argent dans les fenêtres.





  • Tryba

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Les impôts locaux et les intérêts de la dette vont encore explosés alors que les salaires baissent, au final les seuls gagnants seront les marchands de PC chinois déjà milliardaires <img data-src=" />

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Cartmaninpact a écrit :



Les impôts locaux et les intérêts de la dette vont encore explosés alors que les salaires baissent, au final les seuls gagnants seront les marchands de PC chinois déjà milliardaires <img data-src=" />





tu veux dire que les chinois sont lenovo vainqueurs


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Si c’est pour installer la fibre et le wifi dans toutes les écoles, pourquoi pas…

Si c’est pour acheter des tablettes aux élèves, non…

Si c’est pour acheter des ordinateurs (fixes ou portables) pour l’école, pourquoi pas.

Si c’est pour former des enseignants, oui.

Si c’est pour moderniser les systèmes d’information des écoles, aussi:

-&nbsp;un système centralisé de notation normée des conditions de travail, du niveau des élèves etc, afin d’attribuer les aides aux bons endroits,

-&nbsp;suivi du carnet scolaire en cas de changement d’établissement,

-&nbsp;inventaire des besoins en professeurs (oui, il y a des académies où il manque des profs par endroits et où il y en a trop à d’autres, ça permettrait aux profs qui veulent bouger de savoir ça beaucoup plus facilement)




  • bilan des absences (élèves ET profs)

  • évaluation des profs (ben oui, ça a du bon et du moins bon, mais ça pourrait permettre de repérer des profs qui auraient besoin de formation, notamment sur le plan de la pédagogie!)



    Mais je doute que les réponses soient les bonnes <img data-src=" />

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jinge a écrit :



Mais je doute que les réponses soient les bonnes <img data-src=" />





En prenant “r” comme une des réponses précédemment données, alors les bonnes réponses sont “!r”. <img data-src=" />

Depuis quand le gouvernement Français a un projet de modernisation de l’éducation ? <img data-src=" />


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Je pense plutôt que ce sont les fraudeurs fiscaux, autrement dit des voleurs, comme Google, Microsoft ou Apple qui sont les bénéficiaires.

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Le problème est que pour l’instant, il est très difficile (pour ne pas dire impossible) d’avoir ne serait-ce qu’un aperçu des dépenses engagées par les collectivités territoriales.

c’est rassurant pour le bon usage des impôts …

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Un certain nombre de choses à savoir sur les absences de profs : entre les absences classiques ( maladie, événement familiaux ), on trouve aussi tout ce qui a trait à la formation ( et non, ne ce fait pas pendant les vacances ) les réunions pédagogiques, les convocations (bac, préparation des sujets, test des sujets), les sorties pédagogiques (rarement remplacées et assez nombreuses ), … toutes des périodes ont les profs bossent, mais ne sont pas forcément devant les élèves.





Le bilan des absences des élèves, cela existe déjà tout comme le carnet scolaire, ou le besoin en prof.



Quant aux évaluation des profs, les inspections sont là pour cela. I serait possible de les faire évaluer plus souvent, mais il faut vraiment éviter la pression que peut mettre un chef d’établissement (ou ses adjoints).

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Perso, c’est pas des tablettes que je fournirai mais des liseuses.

Elles servent réellement qu’à lire et non à jouer aux jeux et celles permettant un accès au net sont assez rare.



Du coup, les jeunes pourraient étudier sans se péter le dos avec leurs 10 bouquins de la journée parce que “oui, amenez quand même votre livre demain, on risque de l’utiliser”.

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Eored a écrit :



Un certain nombre de choses à savoir sur les absences de profs : entre les absences classiques ( maladie, événement familiaux ), on trouve aussi tout ce qui a trait à la formation ( et non, ne ce fait pas pendant les vacances ) les réunions pédagogiques, les convocations (bac, préparation des sujets, test des sujets), les sorties pédagogiques (rarement remplacées et assez nombreuses ), … toutes des périodes ont les profs bossent, mais ne sont pas forcément devant les élèves.





Le bilan des absences des élèves, cela existe déjà tout comme le carnet scolaire, ou le besoin en prof.



Quant aux évaluation des profs, les inspections sont là pour cela. I serait possible de les faire évaluer plus souvent, mais il faut vraiment éviter la pression que peut mettre un chef d’établissement (ou ses adjoints).





Je n’ai rien contre les absences liées aux&nbsp;aux obligations professionnelles ou&nbsp;à la formation (et oui, il serait beaucoup plus logique de les faire&nbsp;pendant les vacances scolaires, ou au moins hors des heures de cours. Même si c’est une période où les gens n’aiment pas travailler, je trouve que les vacances d’été seraient assez appropriées: bilan de l’année, et préparation pour l’année à venir). Cependant il y a des établissements où ça n’est pas du tout ce type d’absences qui est majoritaire (avoir un bon suivi permet de détecter si ça provient de la personne ou de l’environnement, dans les deux cas il y a des mesures à prendre pour améliorer la situation).



Le bilan des absences des élèves je parlais pour un suivi au niveau national. Au niveau local il est toujours difficile de voir si la situation est “normale”. A un niveau national ça permettrait de mettre ça en rapport avec la “santé” des ménages dans les différentes régions, et éventuellement de faire des statistiques d’évolution de carrière en fonction de ce critère (ce qui permettrait de sensibiliser une partie des élèves).



Pour l’évaluation des profs, les inspections c’est bien sympa, mais c’est ponctuel et les profs sont prévenus…

De plus il est très possible de faire un système d’évaluation qui reste confidentiel, et qui soit géré par un cabinet plus haut dans la hiérarchie. Il pourrait détecter les problèmes et aller directement discuter avec le prof concerné, sans qu’il y ait d’impact sur sa notoriété locale. Ca marche dans les deux sens d’ailleurs: détecter les meilleurs profs et se service de cet atout pour former les autres aux meilleures pratiques.

&nbsp;



Arcy a écrit :



Perso, c’est pas des tablettes que je fournirai mais des liseuses.

Elles servent réellement qu’à lire et non à jouer aux jeux et celles permettant un accès au net sont assez rare.



Du coup, les jeunes pourraient étudier sans se péter le dos avec leurs 10 bouquins de la journée parce que “oui, amenez quand même votre livre demain, on risque de l’utiliser”.



Pour ça je suis beaucoup plus d’accord :)&nbsp;

Le coût est moins élevé, l’autonomie est importante, ça peut rester interactif (prise de notes, réponse à des QCM, etc) tout en étant moins distrayant qu’une tablette qui aurait des notifications dans tous les sens.



Cependant dans la mesure où les élèves payent déjà leurs livres, je ne vois pas pourquoi au lieu de dépenser 150€ dans des livres ils ne pourraient pas dépenser 100€ dans une liseuse + 50€ dans les livres, moins cher puisque numériques (lol)…


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jinge a écrit :



&nbsp;je trouve que les vacances d’été seraient assez appropriées: bilan de l’année, et préparation pour l’année à venir).





Je suis prof de maths en lycée général. Pour avoir des semaines raisonnables pendant l’année scolaire, je bosse en août, surtout le matin, ainsi que pendant les autres (prétendues) “vacances”, et je ne pense pas être le seul. Deux ou trois semaines de (vraies) vacances à partir de la mi-juillet, après le bac, et c’est tout.

&nbsp;

Les nouveaux collègues, en lycée général surtout, sont souvent surpris de la quantité de travail à fournir (notamment, préparation de un ou plusieurs devoirs par semaine, corrections, rédaction des corrigés…) et ils se laissent parfois déborder ! Nous avons toujours des classes de 35, y compris en seconde générale.

Et comme le redoublement n’existe plus du CP à la Terminale (sauf circonstances exceptionnelles comme une longue maladie, et encore), nous avons des élèves qui ne comprennent rien en 2de, et qui se retrouvent en Terminale, S notamment, car ils croient échapper à la rédaction.

&nbsp;

J’ai toujours refusé de me former pendant le temps scolaire. Au lycée général, chaque heure est précieuse. Nous avons tellement d’élèves en difficultés fondamentales (hier en 2de, un élève ne connaissait absolument pas le résultat de 6:3 ; il a fini par dire 3, ayant confondu avec 6 -3… C’est quotidien…)

&nbsp;

Enfin, les profs ne sont pas spécialement absentéistes (combien viennent travailler un peu malades…) mais la moindre absence, non remplacée, est vue par 100 ou 200 élèves et leurs familles.


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jinge a écrit :



Si c’est pour installer la fibre et le wifi dans toutes les écoles, pourquoi pas…

Si c’est pour acheter des tablettes aux élèves, non…

Si c’est pour acheter des ordinateurs (fixes ou portables) pour l’école, pourquoi pas.

Si c’est pour former des enseignants, oui.

Si c’est pour moderniser les systèmes d’information des écoles, aussi:

-&nbsp;un système centralisé de notation normée des conditions de travail, du niveau des élèves etc, afin d’attribuer les aides aux bons endroits,

-&nbsp;suivi du carnet scolaire en cas de changement d’établissement,

-&nbsp;inventaire des besoins en professeurs (oui, il y a des académies où il manque des profs par endroits et où il y en a trop à d’autres, ça permettrait aux profs qui veulent bouger de savoir ça beaucoup plus facilement)




  • bilan des absences (élèves ET profs)

  • évaluation des profs (ben oui, ça a du bon et du moins bon, mais ça pourrait permettre de repérer des profs qui auraient besoin de formation, notamment sur le plan de la pédagogie!)



    Mais je doute que les réponses soient les bonnes <img data-src=" />





    Evaluer, quantifier, hiérarchiser, défier…. ce n’est plus une école ça. Appliquer une logique de mécano à un domaine humain n’a pas plus de sens qu’une logique humaine à des rouages techniques, sauf à vouloir distribuer des tablettes aux élèves pour faire moderne aux élections. S’il y a des coins où les profs sont plus en congés maladie, c’est que les conditions de travail y sont particulièrement médiocres pour eux aussi, et ce n’est pas en les forçant à faire acte de présence plutôt que de suivre l’avis du médecin que les élèves y gagneront.


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darth21 a écrit :



On pourrait même en faire une émission de téléréalité avec ton idée.

Désolé mais ce que tu dis est absurde. Ta vision de l’enseignement est pour le moins étrange et fausse …







Toutes les révolutions que l’humanité ont connu ont paru étranges et fausses a certains en leur temps. C’est une constante de l’évolution.



Il fut un temps ou l’idée d’enseigner à lire et à écrire au peuple paraissait incongru…


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Ca ne fonctionne que si les élèves ne bloquent pas sur un ou des points.



Meme si c’es déjà le cas parfois avec certains profs (un élève qui demande plus de travail es fatalement un mauvais élève).



Ou alors il s’agit de cours enregistrés pour les éleves ne pouvant venir, déjà en place dans certaines écoles spécialisées.

Mais ca ne remplace pas la présence (ou alors il faudrait se farcir un faq ^^‘).









serpolet a écrit :



Tu te fais beaucoup d’illusion sur le privé… Dans ma ville, le lycée privé (confessionnel) a dû changer de nom tellement sa réputation était mauvaise, le lycée public dans lequel j’enseigne (sans que cela en soit la cause, rassure-toi sur mon état mental) avait 2 ou 3 fois plus de demandes que de places en 2de…

Certains profs du privé, qui étaient des personnalités de la ville, enseignaient n’importe comment, tout en étant, j’imagine, très bien notés ! On est dans le privé, non ? Entre gens bien !







C’es toute la différence entre publique et privé.

Le privé si ça ne fonctionne pas, ça fini par couler quand il n’y a plus de fonds (ou qu’ils l’ont touché).

Le publique… ca continu de tourner, même si ça ne fonctionne pas bien. (ou pas).


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sr17 a écrit :



Toutes les révolutions que l’humanité ont connu ont paru étranges et fausses a certains en leur temps. C’est une constante de l’évolution.




 Il fut un temps ou l'idée d'enseigner à lire et à écrire au peuple paraissait incongru...








Je ne m'étendrait pas&nbsp;sur la validité ou de la pertinence de ton argumentation, mais on est au moins d'accord sur un point : l'enseignement va continuer à évoluer, tout comme c'est déjà le cas (et pas toujours pour du bon ...)&nbsp;&nbsp;    



En revanche&nbsp;ton idéal du cours parfait (après sélection) qui&nbsp;permettrait de dispenser&nbsp;le savoir au plus grand nombre, c’est voué à l’échec sans avoir besoin de l’essayer, pour une raison que tu évoques toi même : impossible d’individualiser, et ce qui convient au plus grand nombre n’est jamais ce qui convient à tous.




Ce n'est pas parce que les MOOC sont à la mode sur internet en ce moment que c'est un bon modèle, ni que c'est transposable dans l'éducation nationale. Il y a&nbsp;d'ailleurs bien&nbsp;d'autres problèmes à régler avant ça ...

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darth21 a écrit :



Je ne m’étendrait pas sur la validité ou de la pertinence de ton argumentation, mais on est au moins d’accord sur un point : l’enseignement va continuer à évoluer, tout comme c’est déjà le cas (et pas toujours pour du bon …)  

En revanche ton idéal du cours parfait (après sélection) qui permettrait de dispenser le savoir au plus grand nombre, c’est voué à l’échec sans avoir besoin de l’essayer, pour une raison que tu évoques toi même : impossible d’individualiser, et ce qui convient au plus grand nombre n’est jamais ce qui convient à tous.







Dire que l’école individualiserait les cours, c’est du fantasme, pas la réalité.



La vraie réalité de l’école, c’est que le prof copie un cours au tableau. Et il y a ceux qui se démerdent pour suivre et qui iront loin. Et les autres qu’on enverra plus ou moins rapidement dans des filières poubelles.



L’éducation nationale est une machine à faire de la sélection, la place à l’individualisation est très réduite.





Ce n’est pas parce que les MOOC sont à la mode sur internet en ce moment que c’est un bon modèle, ni que c’est transposable dans l’éducation nationale. Il y a d’ailleurs bien d’autres problèmes à régler avant ça …





Il y a quelques années, beaucoup disaient que l’Internet était une mode qui passerait.



Est ce que ce modèle est transposable à l’éducation nationale ? La vraie question, c’est de savoir si l’éducation nationale est seulement en mesure d’évoluer, quel que soit la direction.



Dans le cas contraire, il se produira a grande échelle ce que l’on commence à observer. Les enfants des classes les plus favorisées auront accès aux dernières méthodes d’enseignement.



Pendant ce temps, les méthodes toujours plus dépassées de l’école publique élargiront toujours plus la fracture sociale…


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x689thanatos a écrit :



Ca ne fonctionne que si les élèves ne bloquent pas sur un ou des points.



Meme si c’es déjà le cas parfois avec certains profs (un élève qui demande plus de travail es fatalement un mauvais élève).



Ou alors il s’agit de cours enregistrés pour les éleves ne pouvant venir, déjà en place dans certaines écoles spécialisées.

Mais ca ne remplace pas la présence (ou alors il faudrait se farcir un faq ^^‘).







D’abord, réalisons que l’essentiel d’un cours au collège/lycée est passé à copier un cours au tableau. Et c’est bien un cours préparé à l’avance que le professeur inscrit au tableau.



Ensuite, nous ne sommes plus à l’époque ou seul le prof était en mesure de répondre aux questions d’un élève.



L’internet fournit aujourd’hui une très abondante documentation sur tous les sujets. Il est facile d’y trouver absolument toutes les réponses aux questions qu’un élève pourrait se poser.



De plus, l’internet peut répondre aux questions 24h/24 et 7j/7 et pas seulement 2 minutes après le cours…



Enfin, dans ce système, il est facile d’accéder à différentes vidéo d’un même cours donnés par des profs différents.





C’es toute la différence entre publique et privé.

Le privé si ça ne fonctionne pas, ça fini par couler quand il n’y a plus de fonds (ou qu’ils l’ont touché).

Le publique… ca continu de tourner, même si ça ne fonctionne pas bien. (ou pas).





Effectivement, le problème du public, c’est qu’il peut continuer longtemps à laisser perdurer des logiques dépassées alors que le privé subit la dure concurrence et doit évoluer ou mourir.



Cela étant dit, je ne suis pas non plus un adepte du tout privé car le privé a également d’énormes limites. Par exemple, le privé ne peut répondre aux besoins collectifs dont la rentabilisation se fait sur le long terme et à l’échelle collective.


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sr17 a écrit :



Dire que l’école individualiserait les cours, c’est du fantasme, pas la réalité.



La vraie réalité de l’école, c’est que le prof copie un cours au tableau. Et il y a ceux qui se démerdent pour suivre et qui iront loin. Et les autres qu’on enverra plus ou moins rapidement dans des filières poubelles.



L’éducation nationale est une machine à faire de la sélection, la place à l’individualisation est très réduite…







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C’est un des problèmes.

Et aucun plan de refondation ou numérique ne le prend en compte.



Meme si mon plus gros regret pour avoir eu des cours à domicile, c’était de cotoyer un prof passionné qui es à meme d’expliquer le pourquoi du comment, cela ne prenait pas beaucoup de temps, et rendait les choses bien plus faciles à appréhender (au final plus de réussite). Mais cela sous entendait également que ce prof disposait de culture dans son domaine et qu’il n’était pas dans un schéma de transmettre du brut.

D’ailleurs, je me souviens toujours de ses cours …17 ans après.

Apprendre pour comprendre plutôt que apprendre bêtement par cœur :(


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x689thanatos a écrit :



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C’est un des problèmes.

Et aucun plan de refondation ou numérique ne le prend en compte.



Meme si mon plus gros regret pour avoir eu des cours à domicile, c’était de cotoyer un prof passionné qui es à meme d’expliquer le pourquoi du comment, cela ne prenait pas beaucoup de temps, et rendait les choses bien plus faciles à appréhender (au final plus de réussite). Mais cela sous entendait également que ce prof disposait de culture dans son domaine et qu’il n’était pas dans un schéma de transmettre du brut.

D’ailleurs, je me souviens toujours de ses cours …17 ans après.

Apprendre pour comprendre plutôt que apprendre bêtement par cœur :(







Tout à fait.



Et nous avons tous en mémoire cette toute petite minorité de profs passionnés et talentueux qui nous a transmis beaucoup.



Voila pourquoi la vidéo sera une évolution positive.



Plutôt que de servir aux élèves une majorité de cours d’un niveau moyen, voir médiocres, on leur servira des cours excellents car triés sur le volet et réalisés par des professeurs passionnés qui se concentrent pleinement à leur art plutôt qu’a s’user au quotidien.



Et s’il reste une minorité de profs, ils pourront justement servir à faire de l’individualisation plutôt qu’a répéter les mêmes cours à longueur de journée.



Réalisons que la seule chose qui provoque un blocage dans les esprits, c’est le fait qu’on mettra des gens au chômage.



Mais si le chômage est perçu comme un problème aujourd’hui, c’est parce que notre vision est dépassée.



Un nombre croissant d’économistes et d’hommes politiques parlent d’un revenu citoyen pour faire face au changement sociétal sans précédent que représentent les millions d’hommes et de femmes qui perdront leur emploi dans les années à venir grâce au progrès technologique.


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x689thanatos a écrit :



C’es toute la différence entre publique et privé.

Le privé si ça ne fonctionne pas, ça fini par couler quand il n’y a plus de fonds (ou qu’ils l’ont touché).

Le publique… ca continu de tourner, même si ça ne fonctionne pas bien. (ou pas).





Pour l’enseignement, ça n’est pas si simple.

Dans le privé, les profs sont payés par l’État, et la gestion des postes est moins sévère que dans le public.

S’il y a baisse du recrutement, cela fait mécaniquement baisser les effectifs de quelques classes, qui sont déjà souvent plus faibles que dans le public. Ce qui améliore temporairement la situation, et peut favoriser le recrutement. C’est presque cybernétique !

Une école privée n’est pas une entreprise privée…

Dans le public, la gestion des postes est assez sévère. Une trentaine d’élèves en moins sur l’établissement, et il faut supprimer un poste, n’importe lequel, à la direction de proposer : ça peut être le poste du départ à la retraite qui “saute”. Mais la structure ne change pas. Alors, parfois, embauche d’un contractuel pas formé… Sinon, si cela fait mécaniquement augmenter les effectifs par classe. Ce qui n’améliore pas la situation…


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darkbeast a écrit :



tu veux dire que les chinois sont lenovo vainqueurs







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J’ai subi la “formation” numérique de l’EN il y a deux semaines…



1ère séquence : “Pour vous c’est quoi le numérique?”. A priori, un débat intéressant en perspective. Mais voici la consigne des “formateurs” : faire un dessin avec des feutres (feutres fournis par les “formateurs)…



Par la suite quasiment aucuns arguments pertinents des “formateurs” alors qu’il y en a pléthore pour convaincre.



Ainsi, une journée pour nous “présenter” (même pas utiliser) les outils suivants : espace numérique de travail, cahier de textes numérique, blog, formulaire via ENT et framapad… en 2016!



Conclusions :





  • Le vide sidéral de la formation et sur une simple présentation d’outils basiques;

  • Une lutte sans merci contre le sommeil;

  • Promesse d’une demi-journée d’apprentissage des outils;

  • C’est à se demander comment&nbsp; ces “formations” peuvent atteindre le coût de 18 millions pour 2017…

  • Toujours pas de tablettes/portables dans mon établissement mais une pauvre salle informatique de 20 PC pour plus de 400 élèves.



    Mais bien sûr, les responsables de tout sont les professeurs qui profitent du calendrier scolaire… Pour les trolls, c’est le ministère de l’EN qui fixe le calendrier pas les enseignants. Dès lors, le ministère de l’EN pourrait imposer, sans problème juridique, de passer le calendrier à 5 semaines (minimum légal pour les travailleurs) de vacances pour les élèves sans que les professeurs touchent 1 seul centime de plus. Donc allez vous plaindre au ministère de l’EN au lieu de troller dans les commentaires.

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JD a écrit :



Dès lors, le ministère de l’EN pourrait imposer, sans problème juridique, de passer le calendrier à 5 semaines (minimum légal pour les travailleurs) de vacances pour les élèves sans que les professeurs touchent 1 seul centime de plus.



Pas sûr de bien comprendre.. T’es au courant que les profs sont payer sur 12mois mais pour travailler 10mois?

Donc si le ministère de l’EN veut faire travailler les profs juillet et août, il faudra qu’il mette la main à la poche..


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PtiDidi a écrit :



Pas sûr de bien comprendre.. T’es au courant que les profs sont payer sur 12mois mais pour travailler 10mois?

Donc si le ministère de l’EN veut faire travailler les profs juillet et août, il faudra qu’il mette la main à la poche..





Je suis professeur donc oui je suis au courant des nombreuses idioties répandues sur mon métier. En effet, à pratiquement chaque dîner, j’entends cette légende très répandue mais totalement fausse…

&nbsp;

Les profs sont-ils payés pendant les vacances ?

Profs payés 10 mois sur 12 : un mythe qui a la peau dure


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Effectivement, c’est un mythe, mais les autres cadres A de la FP ont des primes qui représentent plus ou moins la moitié du salaire, alors que -exceptée l’ISO de 100€ par mois- les professeurs n’ont pas de prime.

Et les débuts de carrière sont difficiles, surtout lorsqu’il faut se loger à Paris ou RP…

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Ok, my bad.



Ca serait bien que les différents syndicats fasse une comm claire la-dessus alors parce que tous les profs ne sont pas non plus au courant de ca..

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+1



BAC +5 pour le salaire, c’est.. pas glorieux

Ya les vacances.. mais faut déjà supporter les élèves (et je parle pas de la charge de travail en dehors de la précense face aux élèves)



Bref chapeau à ce qui font ce métier, moi je pourrais pas, faut vraiment faire ca par passion/vocation

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Les “vacances”, il y a bien longtemps que je les consacre au travail, à mon rythme, pour avoir des semaines raisonnables en période scolaire… Une heure de cours, ce n’est pas un travail “normal” : il faut investir toute sa personne, agir avec conviction, quels que soient les événements de sa vie personnelle.

J’ai déjà pratiqué un autre métier, souvent sur le pont de 7h du matin à minuit, presque sans congé : aucune fatigue, sinon de le “bonne” fatigue qui fait dormir !

&nbsp;Un copain bûcheron qui encadre une matinée de formation par semaine avec une demi-douzaine de stagiaires, en forêt (pas dans une classe avec 35 adolescents), m’a dit qu’il était plus fatigué par cette demi-journée que par le reste de la semaine… Et c’est une “barraque” !

Bon d’accord, il était débutant. Ça s’arrange avec l’expérience&nbsp; !



Malgré tout, il faut le reconnaître, c’est un métier que tu peux faire “par dessus la jambe”, ça passera… On a tous connu des profs incapables d’enseigner, et qui restaient en poste. J’en cottoie un : il s’est reconverti à mi-temps dans le syndicalisme (de droite, pas de gauche) ! L’autre mi-temps, il fait des dégâts, et camoufle son incompétence en mettant de très bonnes notes : personne ne lui cherche de noises, même si les élèves ne sont pas dupes…

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Si ça marche, pourquoi pas ? Mais lesdits cours existent déjà sur la Khan Academy, sur le CNED, etc. alors les lycéens devraient se désinscrire en masse, non ?

&nbsp;Et je ne sais toujours pas ce qu’est un “excellent prof”… un mauvais, oui !



En tout cas, pour revenir au sujet de l’article, tablette = TO7, c’est tout.

Si on veut être efficace, c’est effectivement liseuse + salle informatique.

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darth21 a écrit :



“il suffit de…” <img data-src=" />

si c’était aussi simple que d’avoir un bon cours, ça se saurait <img data-src=" />







Ce n’est pas aussi compliqué que tu l’imagine.



D’abord, il faut savoir que l’éducation nationale note déjà la qualité pédagogique des profs.



Parmi les profs les mieux notés, on pourrait organiser une compétition. On peut imaginer des sélections “in vivo”. Une classe de 100 elèves, un cours. On mesure ensuite ce que les élèves ont compris à la sortie.



Ensuite on organise des sélections nationales sur le même mode.



Et le meilleur prof, celui dont le cours sera retenu gagne beaucoup d’argent sur les royalties et deviens une star.



Et pour résumer grossièrement, les autres iront pointer à pôle emploi…



Et si ce n’est pas le secteur public qui s’y colle, c’est le privé qui le fera pour l’argent.


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sr17 a écrit :



D’abord, il faut savoir que l’éducation nationale note déjà la qualité pédagogique des profs.





En général, la note pédagogique augmente avec l’âge… Je n’en dis pas plus…


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Cela voudrait dire que les élèves soient autonomes… Au collège et au lycée, <img data-src=" />

Un bon prof c’est celui qui s’adapte à son auditoire.



Sinon, on leur donnerait directement cela.

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serpolet a écrit :



Si ça marche, pourquoi pas ? Mais lesdits cours existent déjà sur la Khan Academy, sur le CNED, etc. alors les lycéens devraient se désinscrire en masse, non ?







Non, pas forcément.



Comme tous les grands changements qui supposent une modification d’habitude, ça se popularise doucement… mais sûrement.





Et je ne sais toujours pas ce qu’est un “excellent prof”… un mauvais, oui !





C’est déjà un bon début.



Mais il faut se rappeler qu’on sait bien évaluer le niveau des élèves. C’est un critère tangible…





En tout cas, pour revenir au sujet de l’article, tablette = TO7, c’est tout.





Le TO7 était un ordinateur, c’est programmable, c’est un outil de création.



La tablette est un outil de consommation comme un minitel. Les contenus de la tablette ne sont pas faits avec des tablettes mais avec des ordinateurs.



Donc un élève qui aura reçu une tablette sera privé d’outil de création. Il faut appeler un chat un chat : C’est une perte de chance…





Si on veut être efficace, c’est effectivement liseuse + salle informatique.





On a pas les moyens de payer une tablette et un ordinateur aux élèves. C’est soit l’un, soit l’autre car leur coût est équivalent.



On sait depuis très longtemps qu’un passage en “salle informatique” ne sers à rien si les élèves n’ont pas d’ordinateurs chez eux.


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serpolet a écrit :



En général, la note pédagogique augmente avec l’âge… Je n’en dis pas plus…







En même temps, c’est logique.



Maintenant, si on considère que cette note n’est pas fiable, on peut imaginer d’autres moyens.



Ne vous faites pas d’illusions, si dans le public on ne sait pas évaluer les profs, dans le privé, on sait le faire.







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Z-os a écrit :



Cela voudrait dire que les élèves soient autonomes… Au collège et au lycée, <img data-src=" />

Un bon prof c’est celui qui s’adapte à son auditoire.



Sinon, on leur donnerait directement cela.







C’est une belle légende.



Mais la réalité, c’est qu’avec 30 élèves dans une classe, la personnalisation est une utopie.



C’est bien pour cette raison que l’école laisse beaucoup de gens sur le côté de la route.



Je pense que le couple vidéo + informatique est bien plus à même de s’adapter à des vitesses d’apprentissages et des capacités différentes que les cours de l’école classique.



Quand à l’autonomie, je pense sincèrement que l’école n’est pas une bonne formation pour rendre les gens autonomes. C’est même tout l’inverse.


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sr17 a écrit :



Le TO7 était un ordinateur, c’est programmable, c’est un outil de création.

La tablette est un outil de consommation comme un minitel.





Tu as raison (pour une fois <img data-src=" />), je me suis mal exprimé en écrivant tablette = TO7.

Je voulais dire que l’erreur de la tablette rappelait l’erreur du calamiteux plan “informatique pour tous”.


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serpolet a écrit :



Tu as raison (pour une fois <img data-src=" />), je me suis mal exprimé en écrivant tablette = TO7.

Je voulais dire que l’erreur de la tablette rappelait l’erreur du calamiteux plan “informatique pour tous”.







Je comprends.



Cela dit, le “plan informatique pour tous” n’a pas été aussi calamiteux qu’on le dit compte tenu du faible investissement consenti(quelques machines par établissement).



A l’époque, il s’agissait principalement de démystifier l’informatique et d’éveiller la curiosité pour susciter des vocations. Et le but fut atteint.



Le problème, c’est surtout que ses résultats ont été inégaux. Dans les établissements ou il y avait des profs impliqués, ça fonctionnait très bien.



La mauvaise réputation est venue de quelques cas d’établissements ou l’on a retrouvé quelques années plus tard les MO5 jamais déballé dans des placards. Et le monde n’a retenu que cela…


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Je parle d’adaptation à l’auditoire, pas de faire du sur-mesure pour chacun. Déjà procéder par analogie avec des sujets qui préoccupent les élèves ou l’actualité du moment joue sur leur motivation à comprendre un sujet. Et c’est le plus difficile à cet âge là, à notre époque, c’est de les motiver à s’intéresser à un sujet qu’on leur impose.

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&nbsp;ca n’est pas de la faute des profs si certains secteurs d’activité du privé n’ont pas sur protéger leurs conditions de travail.



Mais avec la Loi Travail, tous les secteurs du privé seront logés à la même enseigne : esclaves 2.0



Concernant le travail des professeurs en juillet et en aout, c’est une idée, il faudra juste les payer pour ces 2 mois de travail supplémentaires. Pas sur que les Francais acceptent ca. Et pas sur non plus que les Francais acceptent que leurs enfants soient scolarisés 2 mois de plus.

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sr17 a écrit :



Ne vous faites pas d’illusions, si dans le public on ne sait pas évaluer les profs, dans le privé, on sait le faire.






Tu te fais beaucoup d'illusion sur le privé... Dans ma ville, le lycée privé (confessionnel) a dû changer de nom tellement sa réputation était mauvaise, le lycée public dans lequel j'enseigne (sans que cela en soit la cause, rassure-toi sur mon état mental) avait 2 ou 3 fois plus de demandes que de places en 2de...     



Certains profs du privé, qui étaient des personnalités de la ville, enseignaient n’importe comment, tout en étant, j’imagine, très bien notés ! On est dans le privé, non ? Entre gens bien !


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ah le privé qui note mieux ?



aussi efficace et objective que les les agences de notations financières ?



Passez donc votre chemin, nous ne sommes pas vendredi.

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serpolet a écrit :



Tu te fais beaucoup d’illusion sur le privé… Dans ma ville, le lycée privé (confessionnel) a dû changer de nom tellement sa réputation était mauvaise, le lycée public dans lequel j’enseigne (sans que cela en soit la cause, rassure-toi sur mon état mental) avait 2 ou 3 fois plus de demandes que de places en 2de…

Les profs du privé, qui étaient pour certains d’entre eux des personnalités de la ville, enseignaient n’importe comment, tout en étant, j’imagine, très bien notés ! On est dans le privé, non ? Entre gens bien !







Quand je dit “le privé”, je n’entends pas “lycée privé”, mais secteur privé.



Le lycée privé se place sur un marché de concurrence locale. Les contraintes d’un contrat de travail classique et d’un vivier limité rendent impossible de faire de la sélection.



Pour les cours en vidéo, la concurrence est nationale, voire internationale(par langue). Dans ce contexte de concurrence, la sélection des profs revêt une importance vitale. Mais l’internet rends le nombre de candidats professeurs virtuellement illimité. Et les contrats précaires “freelance” rendent la sélection très facile.


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damien_spirale a écrit :



ah le privé qui note mieux ?



aussi efficace et objective que les les agences de notations financières ?



Passez donc votre chemin, nous ne sommes pas vendredi.







Si un jour tu monte une entreprise, tu verra que quand tu payera les gens avec ton argent, tu sera autrement plus exigeant que ce qui est pratiqué dans le public.



Quand on parle d’agence de notation, on parle forcément de grandes entreprises. Et les grandes entreprises n’ont souvent rien à envier au public. Ce n’est pas de ces entreprises que viens le progrès, le changement et l’innovation.


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sr17 a écrit :



Ce n’est pas aussi compliqué que tu l’imagine.



D’abord, il faut savoir que l’éducation nationale note déjà la qualité pédagogique des profs.



Parmi les profs les mieux notés, on pourrait organiser une compétition. On peut imaginer des sélections “in vivo”. Une classe de 100 elèves, un cours. On mesure ensuite ce que les élèves ont compris à la sortie.



Ensuite on organise des sélections nationales sur le même mode.



Et le meilleur prof, celui dont le cours sera retenu gagne beaucoup d’argent sur les royalties et deviens une star.



Et pour résumer grossièrement, les autres iront pointer à pôle emploi…



Et si ce n’est pas le secteur public qui s’y colle, c’est le privé qui le fera pour l’argent.





On pourrait même en faire une émission de téléréalité avec ton idée.

Désolé mais ce que tu dis est absurde. Ta vision de l’enseignement est pour le moins étrange et fausse …


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jinge a écrit :



Pour l’évaluation des profs, les inspections c’est bien sympa, mais c’est ponctuel et les profs sont prévenus…







Les profs ne sont pas forcément prévenu-e-s lors des inspections demandées par la direction de l’établissement.


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Sniff, les prfs qui pleurent qu’ils n’ont pas assez de vacances, ça me fait mal au coeur. Allez donc voir dans la vraie vie voire ce qu’elle vous réserve, esclavage et 4 à 5 sem de vacances maxi et non 4 mois cumulés.

Tout cet argent pour former des illettrés, pff…

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Bon, déjà prépare toi à avoir un tas de commentaire du genre “les profs sont des planqués” :)

Cest pas une news à troll mais presque!



Je veux bien te croire sur le fait de travailler beaucoup, même durant les “vacances”.

Celle-ci vous apporte tout de même le confort de pouvoir travailler nimporte quand (et n’importe où).



Je reviendrais surtout sur l’absentéisme des profs, il ne faut pas se le cacher, certains abusent de la sécurité de l’emploi (gamin malade par exemple)

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PtiDidi a écrit :



Celle-ci vous apporte tout de même le confort de pouvoir travailler nimporte quand (et n’importe où).





&nbsp;Oui, c’est le côté un peu “profession indépendante”, que j’apprécie, et qui a fait que je n’ai pas abandonné le métier à une époque.

Concernant l’absentéisme, je pense souvent à mes collègues dans des établissements à problème… Être en permanence devant des jeunes qui ne pensent qu’à manipuler leur smartphone, tout en devant s’occuper des 3 ou 4 qui veulent apprendre, il faut reconnaître que les défenses immunitaires en prennent un coup (c’est psychologique), et on tombe plus souvent malade. Dans cette situation, on n’hésite pas à prendre un arrêt, même si on a seulement 38° de fièvre, et je les comprend. Montrer le moindre signe de faiblesse devant une “meute”, c’est “suicidaire”…


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tu fais référence à qui ? Pas à moi, en tout cas. Et on n’est plus vendredi <img data-src=" />

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Idem, j’ai bien peur que les choix soient plus pour le paraître face aux autres pays (dont certains reviennent pourtant en partie du numérique).









Palourde Geante a écrit :



Evaluer, quantifier, hiérarchiser, défier…. ce n’est plus une école ça. Appliquer une logique de mécano à un domaine humain n’a pas plus de sens qu’une logique humaine à des rouages techniques, sauf à vouloir distribuer des tablettes aux élèves pour faire moderne aux élections. S’il y a des coins où les profs sont plus en congés maladie, c’est que les conditions de travail y sont particulièrement médiocres pour eux aussi, et ce n’est pas en les forçant à faire acte de présence plutôt que de suivre l’avis du médecin que les élèves y gagneront.







Mecano, tu penses que ceux qui pondent les programmes, plans numériques, budgets, etc etc y voient des êtres humains plutôt que des chiffres (profs ET élèves) ?

Déjà lorsque l’on voit les plannings de la semaine et par jours… Alors qu’il à été démontré que rester attentif une journée entière n’es pas possible.



En parallèle et en tant qu’ancien élevé (comme tout le monde ^^‘), c’est bien gentil de se soucier des profs, mais il faut prendre aussi un autre problème (que l’on retrouves dans beaucoup de professions) , je veux être prof, mais pas parce que j’aime vraiment ce boulot.

Bon, cela a peux etre bien changé mais “de mon temps”, il y en avait un sacré paquet la plus par opportunité ou par intérêt de situation/pécunier que par amour de la profession.



Oui, je suis franchement amer car la qualité des cours s’en ressentait énormément.



Et pour le dernier point…

Si la personne a du mal dans son travail/environnement, ce n’es pas un arrêt qui va arranger quoi que ce soit.

Apres pour avoir bossé dans tout un tas de boites (privé)… Conditions de travail… Ahem, ça passe assez mal d’entendre ça.


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auclairdelalune a écrit :



Sniff, les prfs qui pleurent qu’ils n’ont pas assez de vacances, ça me fait mal au coeur. Allez donc voir dans la vraie vie voire ce qu’elle vous réserve, esclavage et 4 à 5 sem de vacances maxi et non 4 mois cumulés.

Tout cet argent pour former des illettrés, pff…



Mais du coup ça marche aussi dans l’autre sens : passe donc le concours et devient prof, puisque ça a l’air si bien. En plus ya des besoins en ce moment puisqu’il y a de moins en moins de candidats.



&nbsp;





jinge a écrit :



Je n’ai rien contre les absences liées aux&nbsp;aux obligations professionnelles ou&nbsp;à la formation (et oui, il serait beaucoup plus logique de les faire&nbsp;pendant les vacances scolaires, ou au moins hors des heures de cours. Même si c’est une période où les gens n’aiment pas travailler, je trouve que les vacances d’été seraient assez appropriées: bilan de l’année, et préparation pour l’année à venir). Cependant il y a des établissements où ça n’est pas du tout ce type d’absences qui est majoritaire (avoir un bon suivi permet de détecter si ça provient de la personne ou de l’environnement, dans les deux cas il y a des mesures à prendre pour améliorer la situation).&nbsp;



Formation pendant les vacances ?

Si ton patron te sort une formation un dimanche ou pendant tes vacances, tu dis oui, toi&nbsp;?





PtiDidi a écrit :



Je reviendrais surtout sur l’absentéisme des profs, il ne faut pas se le cacher, certains abusent de la sécurité de l’emploi (gamin malade par exemple)



Plusieurs études&nbsp;il y a quelques années ont montré que l’absentéisme chez les profs n’était pas plus important&nbsp;que dans les autres professions, et même moins important.&nbsp;


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x689thanatos a écrit :



Déjà lorsque l’on voit les plannings de la semaine et par jours… Alors qu’il à été démontré que rester attentif une journée entière n’es pas possible.





Dans mon lycée, le proviseur, qui voulait son samedi matin, a fait voter les élèves : “êtes-vous pour ou contre les cours du samedi matin ?” Je vous laisse imaginer le résultat du vote…

Bilan, des cours souvent 8h-13h, puis 14-17h, ou 8-12H, puis de 13-17 ou 18h, y compris en 2de, où, quelques mois avant, les mêmes se reposaient presque au collège…


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La dure vie dans les écoles privées <img data-src=" />

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darth21 a écrit :



Plusieurs études il y a quelques années ont montré que l’absentéisme chez les profs n’était pas plus important que dans les autres professions, et même moins important.







Dans toute ma scolarité j’ai du avoir 1 fois un prof absent pour un cours d’1 heure <img data-src=" />


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x689thanatos a écrit :



Déjà lorsque l’on voit les plannings de la semaine et par jours… Alors qu’il à été démontré que rester attentif une journée entière n’es pas possible.&nbsp;





Mais moins d’heures par jour, ça veut dire plus de semaines de cours, et donc moins de vacances.

Si ça devait se faire, je peux t’assurer que les premiers à râler ne seraient pas les profs, mais les professionnels du tourisme (les vacances de pâques ont été avancées d’une semaine à leur demande, pas grave si ça fait 10-11 semaines de cours ensuite jusqu’en juillet …)


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serpolet a écrit :



Dans mon lycée, le proviseur, qui voulait son samedi matin, a fait voter les élèves : “êtes-vous pour ou contre les cours du samedi matin ?” Je vous laisse imaginer le résultat du vote…

Bilan, des cours souvent 8h-13h, puis 14-17h, ou 8-12H, puis de 13-17 ou 18h, y compris en 2de, où, quelques mois avant, les mêmes se reposaient presque au collège…







Il a sa place en politique.



C’es réparti sur cinq jours et demi maintenant dans certaines ou la plupart des écoles ?

// Désolé, ça fait un sacré paquet d’années que j’ai terminé les études.


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Vu comment c’est difficile de poser des jours dans certaines boites / et de fait encore plus dur pour les deux d’arriver à poser en même temps.



Du coup c’es assez relatif comme position.



Apres, le nombre d’heures de cours dépend de ce que tu as dans le programme.

Perso les séances cuisine à séparer les jaunes des blanc d’œuf entre les doigts je m’en serais passé ^^

Bon, c’est loin maintenant mais sur pas mal de choses je n’ai pas beaucoup de souvenirs.. Sauf ces foutus blanc d’oeuf :(

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Finalement, la décentralisation n’a abouti qu’a un éparpillement des investissements et a créer des disparités entre les français.



Par contre, le manque de stratégie au niveau national est préoccupant.



Comment peut t’on oser distribuer des tablettes alors que ce ne sont pas des outils de création ?



Notre pays à besoin de dénicher des talents, pas de niveler par le bas avec des outils limitatifs.

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x689thanatos a écrit :



Idem, j’ai bien peur que les choix soient plus pour le paraître face aux autres pays (dont certains reviennent pourtant en partie du numérique).







Mecano, tu penses que ceux qui pondent les programmes, plans numériques, budgets, etc etc y voient des êtres humains plutôt que des chiffres (profs ET élèves) ?

Déjà lorsque l’on voit les plannings de la semaine et par jours… Alors qu’il à été démontré que rester attentif une journée entière n’es pas possible.



En parallèle et en tant qu’ancien élevé (comme tout le monde ^^‘), c’est bien gentil de se soucier des profs, mais il faut prendre aussi un autre problème (que l’on retrouves dans beaucoup de professions) , je veux être prof, mais pas parce que j’aime vraiment ce boulot.

Bon, cela a peux etre bien changé mais “de mon temps”, il y en avait un sacré paquet la plus par opportunité ou par intérêt de situation/pécunier que par amour de la profession.



Oui, je suis franchement amer car la qualité des cours s’en ressentait énormément.



Et pour le dernier point…

Si la personne a du mal dans son travail/environnement, ce n’es pas un arrêt qui va arranger quoi que ce soit.

Apres pour avoir bossé dans tout un tas de boites (privé)… Conditions de travail… Ahem, ça passe assez mal d’entendre ça.







Rassure toi, je pense que l’avenir changera beaucoup.



Parce qu’il suffit de filmer le cours d’un excellent prof pour le diffuser à tout le pays.



Il va y avoir du chômage dans la profession. Mais les cours vont gagner en qualité.


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sr17 a écrit :



Rassure toi, je pense que l’avenir changera beaucoup.



Parce qu’il suffit de filmer le cours d’un excellent prof pour le diffuser à tout le pays.



Il va y avoir du chômage dans la profession. Mais les cours vont gagner en qualité.





“il suffit de…” <img data-src=" />

si c’était aussi simple que d’avoir un bon cours, ça se saurait&nbsp;<img data-src=" />


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Vous donnez un devoir en 3 points à des élèves, vous pouvez être sûrs que ces élèves se mettront en groupe de 3 et se partageront le travail. Voilà où nous a mené le smartphone. Avec les tablettes, même combat : on ne produit rien sur une tablette - on ne peut que consommer - sans compter l’aspect jetable largement entretenu par les fabricants.

Alors certes, l’internet favorise la diffusion de la culture et du savoir, encore faut-il avoir envie de l’utiliser comme tel. Or nous savons que nos ados préfèrent 1000x mieux se taper un jeu entre eux que d’aller faire une recherche sur le net.

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Depuis plusieurs années, j’ai moi-même au niveau municipal monté toute l’infra de mon ancienne ville (pan système) pour les écoles primaires et maternelles pour qu’il y ai un service utilisateur unifié pour toutes les écoles. =D

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sr17 a écrit :



Gaspiller le peu de capital que la France peut encore investir pour des tablettes, c’est une erreur stratégique totale.







Faut pas oublier que le premier à avoir eu la brillante idée de mettre un bon coup de pelle dans la dette locale en offrant des tablettes dans tout son département (ou sa région ? je ne sais plus) tout azimut nous sert aujourd’hui de président. <img data-src=" />


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Elwyns a écrit :



1 ordi pour 3 élèves , les lycées de ma région sont pas pauvre et jamais vu cette moyenne ..





L’étude en question précise que l’écart type est très important par rapport à la moyenne d’où des différences importantes suivant les établissements ou les territoires. Citation de l’étude :

“Selon le type d’école/établissement, on constate que le ratio nombre d’élèves par ordinateur varie considérablement&nbsp;: de 1 ordinateur pour 22 élèves en écoles maternelles il passe à à 1 ordinateur pour seulement 2,6 élèves en lycées professionnels (LP). Entre les deux on trouve dans l’ordre les écoles élémentaires (1 pour 10 élèves), les collèges (1 pour 6) et les lycées d’enseignement général et technologique (1 pour 3). […]&nbsp;L’hétérogénéité du nombre d’élèves par ordinateur est par ailleurs très grande au sein d’un même type d’école/établissement&nbsp;: l’écart-type est en effet supérieur à la moyenne sauf en maternelle&nbsp;: 19.7 en LP, 15.7 en LEGT, 10.1 en collège, 11.1 en élémentaire et 5.3 en maternelle.Par ailleurs, on constate que le nombre d’élèves par ordinateur varie grandement d’un territoire à l’autre&nbsp;: par exemple en collège, ce ratio va de 1 pour 3,9 à 1 pour 13 selon les académies.”


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Crillus a écrit :



Faut pas oublier que le premier à avoir eu la brillante idée de mettre un bon coup de pelle dans la dette locale en offrant des tablettes dans tout son département (ou sa région ? je ne sais plus) tout azimut nous sert aujourd’hui de président. <img data-src=" />





Tout à fait! Voir mon post d’il y a plusieurs mois :



&nbsp;Il suffit d’étudier l’exemple du Conseil Général de Corrèze, dont le président était Hollande à l’époque, qui a distribué des dizaines de milliers de tablettes depuis environ 15 ans. Et bien voici les résultats d’après un rapport de l’Inspection générale (pdf) : treize ans après les progrès scolaires se font toujours attendre dans le département. Dépenser autant d’argent dans l’équipement et l’usage du numérique dans l’éducation n’est pas efficace; c’est de la gabegie.


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JD a écrit :



Tout à fait! Voir mon post d’il y a plusieurs mois :



 Il suffit d’étudier l’exemple du Conseil Général de Corrèze, dont le président était Hollande à l’époque, qui a distribué des dizaines de milliers de tablettes depuis environ 15 ans. Et bien voici les résultats d’après un rapport de l’Inspection générale (pdf) : treize ans après les progrès scolaires se font toujours attendre dans le département. Dépenser autant d’argent dans l’équipement et l’usage du numérique dans l’éducation n’est pas efficace; c’est de la gabegie.







Ah c’est bien ce qu’il me semblait.

Surtout que la richesse économique de la Corrèze lui permettait ce genre de luxe. <img data-src=" />


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auclairdelalune a écrit :



Sniff, les prfs qui pleurent qu’ils n’ont pas assez de vacances, ça me fait mal au coeur. Allez donc voir dans la vraie vie voire ce qu’elle vous réserve, esclavage et 4 à 5 sem de vacances maxi et non 4 mois cumulés.

Tout cet argent pour former des illettrés, pff…







c’est un peu vache de dire ca, ma mere est prof de bio au lycee et je ne te raconte pas le travail monstre qu’ils se tapent en dehors des heures de cours et meme en vacance.



c’est un peu comme partout. il y a des planques et des incapables, mais de la a dire qu’ils sont tous des glandeurs c’est fort.

a vrai dire, je les plains meme, faire face a des parents qui pensent tous que leus gamins sont des winners parce que je ne connais bien mon gosse alors qu’ils sont juste moyens… c’est meme plus de la vocation qu’il faut. c’est devenu un metier ingrat, tout le monde donne son avis mais personne ne veut surtout s’y coller.



laisson leur un peu d’air, ils sont deja assez avec le ministere qui change les regles sans vraie reflexion tous les 4 matins selon la direction du vent.


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darth21 a écrit :



Formation pendant les vacances ?

Si ton patron te sort une formation un dimanche ou pendant tes vacances, tu dis oui, toi&nbsp;?

Plusieurs études&nbsp;il y a quelques années ont montré que l’absentéisme chez les profs n’était pas plus important&nbsp;que dans les autres professions, et même moins important.&nbsp;



On parle de vacances scolaires hein,&nbsp;pas des 25 jours de congés payés! Les profs sont censés travailler pendant une partie de ces vacances normalement (préparation des cours, corrections de copies, formations&nbsp;etc).





Palourde Geante a écrit :



Evaluer, quantifier, hiérarchiser, défier…. ce n’est plus une école ça. Appliquer une logique de mécano à un domaine humain n’a pas plus de sens qu’une logique humaine à des rouages techniques, sauf à vouloir distribuer des tablettes aux élèves pour faire moderne aux élections. S’il y a des coins où les profs sont plus en congés maladie, c’est que les conditions de travail y sont particulièrement médiocres pour eux aussi, et ce n’est pas en les forçant à faire acte de présence plutôt que de suivre l’avis du médecin que les élèves y gagneront.



Si tu relis bien mon commentaire (ou le suivant?), l’objectif n’est pas de forcer les profs à faire acte de présence, mais de détecter les problèmes, afin de pouvoir en analyser la cause et éventuellement prendre des&nbsp;mesures nécessaires.

Si c’est un problème personnel, on traite avec le prof, si c’est un problème plus global on traite avec le chef d’établissement pour voir ce qu’il est possible d’améliorer.

Un établissement qui fonctionne bien sera toujours plus efficace qu’un établissement avec un taux d’absence important (élève ou profs). Quitte à dépenser des milliards pour l’éducation, autant que ça serve à quelque chose….


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sr17 a écrit :



D’abord, réalisons que l’essentiel d’un cours au collège/lycée est passé à copier un cours au tableau. Et c’est bien un cours préparé à l’avance que le professeur inscrit au tableau.



Ensuite, nous ne sommes plus à l’époque ou seul le prof était en mesure de répondre aux questions d’un élève.



L’internet fournit aujourd’hui une très abondante documentation sur tous les sujets. Il est facile d’y trouver absolument toutes les réponses aux questions qu’un élève pourrait se poser.&nbsp;



Tu es tellement à côté de la plaque que ça en devient ridicule.

Alors d’abord, non, aujourd’hui, l’essentiel d’un cours ne se passe pas à recopier un cours écrit au tableau ou projeté, et&nbsp;penser qu’une recherche faite par un élève sur internet permettra de répondre à sa question aussi bien qu’un prof c’est se méprendre totalement sur les capacités à faire et exploiter une recherche par ces mêmes élèves - pour ne reprendre que ces deux parties de ton post.

&nbsp;Bref, tu pars d’un constat&nbsp;faux sur le système scolaire d’aujourd’hui (puisque tu ne le connais pas du tout) et tu en tires un idéal qui n’existe pas.&nbsp;

&nbsp;&nbsp;





&nbsp;jinge a écrit :



On parle de vacances scolaires hein,&nbsp;pas des 25 jours de congés payés! Les profs sont censés travailler pendant une partie de ces vacances normalement (préparation des cours, corrections de copies, formations&nbsp;etc).&nbsp;

&nbsp;





‘censés&nbsp;travailler’ : non, on n’est pas “censés travailler”, et encore moins faire des formations pendant les vacances.

J’ai déjà passé des&nbsp;vacances à travailler et d’autres à ne rien faire parce que&nbsp;tout était prêt.&nbsp;En pratique c’est effectivement souvent pendant les vacances qu’on travaille et qu’on&nbsp;prend le temps de faire ce qu’on ne peut pas faire le reste du temps, mais il n’y a rien de contractuel là-dedans.

D’ailleurs l’an dernier, quand il a fallu préparer la mise en place de la réforme du collège, certains collègues ont eu le choix de faire des formations pendant les vacances de la toussaint : ils pouvaient refuser, et s’ils acceptaient ils recevaient une indemnité, c’est bien la preuve que ce n’est pas dans les textes.


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darth21 a écrit :



‘censés&nbsp;travailler’ : non, on n’est pas “censés travailler”, et encore moins faire des formations pendant les vacances.

J’ai déjà passé des&nbsp;vacances à travailler et d’autres à ne rien faire parce que&nbsp;tout était prêt.&nbsp;En pratique c’est effectivement souvent pendant les vacances qu’on travaille et qu’on&nbsp;prend le temps de faire ce qu’on ne peut pas faire le reste du temps, mais il n’y a rien de contractuel là-dedans.

D’ailleurs l’an dernier, quand il a fallu préparer la mise en place de la réforme du collège, certains collègues ont eu le choix de faire des formations pendant les vacances de la toussaint : ils pouvaient refuser, et s’ils acceptaient ils recevaient une indemnité, c’est bien la preuve que ce n’est pas dans les textes.





Je ne suis pas tout à fait d’accord. Normalement les profs sont censés avoir les mêmes vacances que tout le monde (5 semaines + RTT).

Les profs sont censés être responsable et répartir leur charge de travail comme ils l’entendent afin de distribuer comme ils l’entendent les X jours travaillés des vacances scolaires et profiter de leurs vacances dans les créneaux proposés. Pour moi c’est un peu comme le télétravail: il y a des jours de présence et des jours de libres.



Après c’est ma vision, et effectivement il n’y a rien de contractuel. Mais je trouve que ce serait la vision la plus juste de l’histoire.

Après comment ça se passe en pratique (les acquis, acquis implicites/habitudes, etc) c’est une autre histoire…


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jinge a écrit :



Je ne suis pas tout à fait d’accord. Normalement les profs sont censés avoir les mêmes vacances que tout le monde (5 semaines + RTT).

Les profs sont censés être responsable et répartir leur charge de travail comme ils l’entendent afin de distribuer comme ils l’entendent les X jours travaillés des vacances scolaires et profiter de leurs vacances dans les créneaux proposés. Pour moi c’est un peu comme le télétravail: il y a des jours de présence et des jours de libres.



Après c’est ma vision, et effectivement il n’y a rien de contractuel. Mais je trouve que ce serait la vision la plus juste de l’histoire.

Après comment ça se passe en pratique (les acquis, acquis implicites/habitudes, etc) c’est une autre histoire…





&nbsp;La blague. Et les RTT pour les profs tu veux faire fonctionner ça comment&nbsp;: “Lundi prochain il n’y aura pas cours, M. Machin est en RTT” ? <img data-src=" />

Le statut des profs est justement un statut à part (décret de 1950 abrogé et modifié en partie en 2015), il n’y a donc pas de “répartition” de charge de travail qui tienne ou de 5 semaines + RTT “comme tout le monde”.


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darth21 a écrit :



&nbsp;La blague. Et les RTT pour les profs tu veux faire fonctionner ça comment&nbsp;: “Lundi prochain il n’y aura pas cours, M. Machin est en RTT” ? <img data-src=" />

Le statut des profs est justement un statut à part (décret de 1950 abrogé et modifié en partie en 2015), il n’y a donc pas de “répartition” de charge de travail qui tienne ou de 5 semaines + RTT “comme tout le monde”.





RTT pendant les vacances scolaires. Il y a plus ou moins 13&nbsp;semaines de vacances scolaires, c’est largement assez pour y caser des RTT + des congés payés + un peu de préparation de cours, correction, formation&nbsp;:)


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jinge a écrit :



RTT pendant les vacances scolaires. Il y a plus ou moins 13&nbsp;semaines de vacances scolaires, c’est largement assez pour y caser des RTT + des congés payés + un peu de préparation de cours, correction, formation&nbsp;:)





Prendre des RTT pendant des vacances, c’est un concept novateur <img data-src=" />

Bref,&nbsp;c’est pas comme ça que ça fonctionne (tant mieux pour les uns, tant pis pour les autres).


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PtiDidi a écrit :



Ok, my bad.



Ca serait bien que les différents syndicats fasse une comm claire la-dessus alors parce que tous les profs ne sont pas non plus au courant de ca..





&nbsp;Pas de soucis et comme tu le précises ce mythe est parfois propagée par des enseignants…&nbsp;





serpolet a écrit :



Effectivement, c’est un mythe, mais les autres cadres A de la FP ont des primes qui représentent plus ou moins la moitié du salaire, alors que -exceptée l’ISO de 100€ par mois- les professeurs n’ont pas de prime.

Et les débuts de carrière sont difficiles, surtout lorsqu’il faut se loger à Paris ou RP…



Tout à fait! Les primes sont très faibles pour les enseignants et les salaires en début de carrière pour un BAC+5 + sélection par concours sont d’environ 1500€ net…


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Pour compléter l’article, voici quelques liens officiels sur la réalité du terrain concernant l’équipement informatique des établissements :







  • L’équipement informatique a doublé en dix ans dans les collèges publics : on pourrait penser que c’est génial mais, en analysant bien les données, l’ironie est que l’on partait de tellement bas que ce doublement n’a rien d’exceptionnel… mais ça aussi c’est la manie du ministère de l’EN, faire croire que tout va bien.

  • Le numérique éducatif : un portrait européen : là, on apprend que l’équipement en France est comparable à celui de la Slovénie pour le primaire et de la Hongrie pour le secondaire…

  • L’équipement des écoles, collèges et lycées en matériel TIC en 2010 : cette fois, on peut lire que l’équipement informatique est satisfaisant seulement en lycée.



    Cela mériterait un article puisque nous sommes en fin de législature et que le gouvernement ne peut plus se défausser sur les précédents. D’ailleurs, il serait intéressant de demander au ministère de se justifier sur ces chiffres calamiteux alors que nous sommes rentrés dans le XXIème depuis quelques années déjà. Par exemple, dans mon établissement, il y a en moyenne 1 ordinateur pour 15 élèves…

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Si on compare avec un inspecteur des impôts, les salaires nets vont de 2 100 € à 5 400 € (chiffres de 2009 !), pour 35 heures, soit environ 1,5 fois plus qu’un prof.&nbsp; Alors que l’enseignant débutant va souvent avoir des semaines de 50 heures…

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PtiDidi a écrit :



Bref chapeau à ce qui font ce métier, moi je pourrais pas, faut vraiment faire ca par passion/vocation





Le pb c’est que beaucoup maintenant font ca faute de pouvoir faire autre chose, pas par vocation…


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JD a écrit :



l’équipement informatique est satisfaisant seulement en lycée.





Oui, effectivement, nous avons trois salles info de 18 places pour 750 élèves. Ça peut paraître énorme, mais elles sont occupées en permanence par les TPE, l’EMC (éducation morale et civique), les langues, les arts plastiques, etc. alors qu’il en faudrait une consacrée exclusivement… à l’informatique (ICN, algorithmique, maths…) ! Bilan : les profs de maths-info n’y vont pas souvent, et utilisent le vidéo-projecteur en classe !


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Cela fait environ 1 ordinateur pour 14 élèves en moyenne, donc c’est pas un bon résultat puisque la moyenne nationale pour les lycées est de 1 ordinateur pour 3 élèves… La raison vient du fait que les données des études fournies ci-dessus sont des moyennes globales et non des moyennes par établissement; d’où des écarts parfois importants comme pour votre lycée.

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serpolet a écrit :



Oui, effectivement, nous avons trois salles info de 18 places pour 750 élèves. Ça peut paraître énorme, mais elles sont occupées en permanence par les TPE, l’EMC (éducation morale et civique), les langues, les arts plastiques, etc. alors qu’il en faudrait une consacrée exclusivement… à l’informatique (ICN, algorithmique, maths…) ! Bilan : les profs de maths-info n’y vont pas souvent, et utilisent le vidéo-projecteur en classe !







Logiquement, on ne fera rien de bien avec l’informatique tant que chaque élève n’aura pas le sien. Avoir le sien fait une énorme différence.



Gaspiller le peu de capital que la France peut encore investir pour des tablettes, c’est une erreur stratégique totale.



Et non seulement nous aurions du investir dans des ordinateurs, mais nous aurions du profiter de commandes en très grande quantité pour faire réaliser des machines adaptées à l’environnement scolaire et capables de durer, c’est à dire durcies pour résister au transport dans un cartable et aux inévitables chahuts.



Que fera t’on quand les tablettes fragiles et coûteuses reviendront cassées. Qui payera l’addition ?


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sr17 a écrit :



investir pour des tablettes, c’est une erreur stratégique totale.







  • 10^6 !

    &nbsp;

    Il existe une autre erreur majeure qu’on va découvrir à la session 2018 du bac : ce sont les calculatrices avec “mode examen”…


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Un des problèmes du numérique à l’école est que les grandes orientations sont décidés encore une fois par des personnes ayant très peu de lien avec les réalités du terrain, pas forcement de bonnes connaissances du matériel et étant beaucoup plus préoccupé par l’affichage politique des décisions et sous l’influence des lobbying.



Le dernier exemple en date: les tablettes au collège et au lycée.

11 millions d’euros rien que pour l’académie du nord pas de calais (combien au niveau national)

soit environ 700 euros par tablette (tablette de 10 pouce ,HP sous windows + coque clavier + extension de garantie à 3 ans).



Pour espérer avoir une bonne durée de vie des tablettes, celle-ci sont livrées avec une coque clavier très solide (difficile à enlever) mais qui fait ressembler la tablette à un mini pc portable. Du coup, presque impossible à utiliser en mode nomade et obligé de la poser sur une surface plane pour l’utiliser.

De plus l’OS choisi (windows) permet certes d’intégrer plus facilement les tablettes dans le réseau du lycée mais il n’a de mobile que le nom.

Utiliser le tableur sur ce type de machine est quasiment impossible: les icônes ont la même taille que ceux d’un pc sur un écran de 10 pouces. Sauf que là pas de touchpad ni de souris, il faut forcement passer par l’écran tactile ce qui est juste impossible vu la taille des doigts par rapport à celle des icones.&nbsp;



Je passe sur le fait qu’il est impossible de faire installer une application par le service informatique du lycée et qu’il faut passer par la région qui modifie l’image de la tablette et fait redescendre les images sur toutes les tablettes. Du coup, en 2016, il n’y a toujours pas par exemple de lecteurs de flashcode qui fonctionne sur ces tablettes.

En réalité, n’étant pas du tout adaptées, elles sont surtout utilisables et utilisées pour surfer sur le net (recherche…). Les avantages du tactile ne sont quasiment pas utilisés (mais facturés très cher).



Je passe sur le fait que l’éducation nationale n’a rien prévu pour recharger les 90 tablettes du lycée (les commissions de sécurité font la guerre aux multiprises dans les établissements scolaires mais il y en a plein les service informatique pour recharger les tablettes).



Un mini-pc de 10 pouces à moitié prix aurait été tellement plus adapté, utile et aurait permis de faire des économies pour équiper les établissement de davantage de salle informatique.



Cerise sur le gâteau, les tablettes sont douées d’un joli bug: lorsque la tablette a fini de se recharger, la charge se coupe et la tablette se décharge toute seule lentement. C’est comme cela que l’on se retrouve avec une tablette branchée depuis 48 heures sur sa prise de charge avec seulement 50% de batterie.



Alors autant sur tablettes, il existe de supers applications pour l’école primaire, autant c’est le vide intersidéral sur windows mobile pour le lycée.



Par contre vive les Pub à la radio pour prévenir tout le monde que l’éducation nationale équipe ses lycées en tablettes. (Cela dit, le gouvernement précédant nous avait fait le même coup avec a peu prêt le même résultat avec des tableaux blancs interactifs). Parce que le cœur du problème semble être là: politiquement parlant, ça le fait beaucoup plus de dire qu’on équipe nos établissements de tablettes tactiles que de nouveau pc.



Un gâchis considérable dont la majeure partie des inconvénients aurait pu être facilement évités en écoutant un peu plus l’avis des gens du terrain, utilisateur de ce type de technologie dans les établissements.



Des fois je rêve que nos tableaux blancs intéractifs sont remplacés par des vidéoprojecteurs wifi (5 fois moins chers), nos tablettes inutilisables par des tablettes sous android ou de vrai mini pc et &nbsp;nos vieux pc qui peinent à faire tourner une suite bureautique sous windows XP sont échangés contre de vrais machines pour travailler sereinement avec nos élèves. Je rêve……

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&nbsp;&nbsp; Quel chemin parcouru depuis le ( sinistre ) “Plan Calcul” des année 60 !… ( Le temps du “22 à Asnières” et du “garagiste de Suresnes” !… C’était dans “L’homme à la voiture rouge”, sur Europe 1 ) .





&nbsp;

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1 ordi pour 3 élèves , les lycées de ma région sont pas pauvre et jamais vu cette moyenne ..

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Quel constat accablant… C’est l’administration française dans sa splendeur…

Et, je me répète, c’est le même gâchis avec les calculatrices munies du “mode examen” (remplacement de tout le parc français aux frais des familles) pour un beau bazar à prévoir à la session 2018.

Je confirme aussi que les TBI ne servent pas du tout : un vidéo-projecteur sur un simple tableau blanc, c’est nécessaire, et largement suffisant…



Autre exemple : le redoublement a été totalement supprimé du CP à la terminale, en douce… Même les élèves et les familles n’ont pas bien réalisé cette mesure délirante. Bien que je sois convaincu que le redoublement est souvent une mesure complétement&nbsp; inadaptée, et nuisible, le passage est pire…

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Mais tu comprends pas ! sur les liseuses, y’a pas Windoze … <img data-src=" />

(Ben oui, Belkacem a du passer sous le bureau de monsieur B.Gates et A.Crozier pour avoir des tablettes gratuites ou presque … )



-&gt; []

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Y a vraiment des gens qui trouvent que c’est une bonne idée d’offrir des tablettes aux jeunes ? Payer par les impots ?

Je vais même pas parler des batteries qui s’usent, à renouveller, du matos qui se casse, de l’interet ultra limité, etc, nan y a tellement de choses à dire ca sera trop long. Augmenter l’offre PC serait tellement plus efficace….



Nan parce que j’aimerais bien comprendre les arguments de ceux qui sont pour des tablettes, mais vraiment.

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+1000



mais carrément ! ça au moins c’est une réponse efficace à un réel problème dans les collèges et les lycées.

et pour la manipulation de l’outil informatique, une ou deux salles équipées par établissement c’est bien suffisant, pas besoin de leur coller un tablette à chacun, déjà qu’une bonne partie d’entre eux est collée à facebook et angry birds toute la journée …

École : 191 millions d’euros pour le plan numérique en 2017

  • Éparpillement des financements

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