ExoMars : nouvelle photo du site du crash de Schiaparelli, en couleurs
Noir sur rouge, on ne peut pas le louper
Le 07 novembre 2016 à 07h38
2 min
Sciences et espace
Sciences
Schiaparelli s'est écrasé sur Mars, c'est désormais une certitude. Alors que l'enquête suit son cours afin de trouver les causes exactes, l'ESA a publié une nouvelle photo du site, en couleur et avec une définition bien meilleure.
Le 19 octobre, l'agence spatiale européenne (ESA) retenait son souffle : sa mission ExoMars 2016 arrivait sur la planète rouge pour réaliser une double opération : le vaisseau TGO devait se placer en orbite martienne, tandis que le module Schiaparelli devait se poser sur le sol de Mars. Si pour le premier tout s'est déroulé comme prévu, le second n'a pas eu la même chance.
Un crash, deux photos du site
En effet, le jour même, l'état de santé de Schiaparelli inquiétait les scientifiques. Il ne donnait plus de nouvelles après une brusque coupure des transmissions, peu avant l'heure prévue d'atterrissage. Quelques jours plus tard, le couperet est tombé : le module se serait crashé à plus de 300 km/h sur la planète rouge. La NASA publiait alors une photo du site (voir notre actualité).
En fin de semaine dernière, l'ESA est revenue à la charge, avec des couleurs reconstituées et une bien meilleure définition. Cette fois encore, c'est l'orbiteur Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) qui a capturé le cliché lors d'un nouveau passage, le 1er novembre.
Du changement au niveau du parachute
Les scientifiques ont également remarqué que « le contour du parachute a changé ». « L'explication la plus logique est qu'il a été déplacé avec le vent » avance l'ESA, rappelant que ce phénomène avait déjà été observé sur celui du rover Curiosity de la NASA.
Quoi qu'il en soit, de nouvelles images seront capturées dans deux semaines, l'occasion de vérifier si d'autres changements auront eu lieu. Dans tous les cas, ces images permettent de mieux comprendre ce qui est arrivé à Schiaparelli lors de sa descente explique l'ESA.
L'enquête n'est pas terminée
L'enquête est par contre toujours en cours et aucune annonce officielle n'a été faite sur les causes de l'accident. Selon « l'intuition » d'Andrea Accomazzo (directeur des opérations spatiales à l'agence spatiale européenne), il pourrait s'agir d'un bug informatique. Il explique sa théorie dans le magazine Nature.
Le 07 novembre 2016 à 07h38
ExoMars : nouvelle photo du site du crash de Schiaparelli, en couleurs
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Un crash, deux photos du site
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Du changement au niveau du parachute
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L'enquête n'est pas terminée
Commentaires (46)
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Abonnez-vousLe 07/11/2016 à 07h48
#1
C’est quand même un bel exploit que de retrouver le site du crash de l’engin, et avoir de telles images à analyser.
Si c’est un bug informatique qui est à l’origine du crash, j’espère qu’ils le trouveront rapidement.
Le 07/11/2016 à 07h51
#2
“Les scientifiques ont également remarqué que « le contour du parachute a changé ». « L’explication la plus logique est qu’il a été déplacé avec le vent » avance l’ESA”
Hun ! hun !! Mystère !!
Ou alors ce sont les petits hommes verts ? Aurait-on découvert la preuve de la vie du Mars ?
La NASA le sait mais cache l’information au reste de la planète !
Le 07/11/2016 à 07h52
#3
Il explique sa théorie dans le magazine Nature.
Pas grand chose de neuf… il explique ce qu’on sait déjà : l’atterrisseur a coupé ses rétrofusées trop tôt car il pensait avoir touché le sol alors qu’il était encore à 3-4 km d’altitude. Mais on ne sait toujours pas pourquoi. Par contre il est dit qu’ils mènent des simulations pour reproduire ce “bug” en labo.
Le 07/11/2016 à 08h00
#4
Le 07/11/2016 à 08h04
#5
Le 07/11/2016 à 08h09
#6
Selon une source officielle, c’est un bug de Windows Vista. Utilisé par l’ESA, suite à un changement de leurs ordinateurs, qui étaient encore sous Windows XP.
Car ils ne faut jamais utiliser de système récent pour des missions comme celles-ci !
Le 07/11/2016 à 08h12
#7
Le 07/11/2016 à 08h15
#8
Tu as une source quelque part ?
Le bogue logiciel fait partie de la liste des problèmes potentiels, mais le seul truc que j’ai trouvé c’est ça : https://twitter.com/HugoPrevost/status/788758681659682816 c’est récent comme news ?
Le 07/11/2016 à 08h16
#9
Nan mais quelle image désastreuse et pitoyable nous donnons de l’humanité aux martiens !
Honte sur nous !
Le 07/11/2016 à 08h16
#10
>> Noir sur rouge, on ne peut pas le louper
Faut-il comprende que Schiaparelli embarquait un CD de Jeanne Mas ? Je comprends que les Martiens l’aient détruit alors…
Le 07/11/2016 à 08h24
#11
Faut s’attendre à des représailles de la part des Martiens alors. Ils vont penser qu’on les bombardent avec nos crashs
Le 07/11/2016 à 08h32
#12
Y a Biactol contre les points noirs. :)
Bref, j’espère qu’ils vont vite trouver la cause du “bug”, un pb de conversion d’unités ? ou alors l’auto pilote de Tesla ?
Le 07/11/2016 à 08h49
#13
Le 07/11/2016 à 08h59
#14
encore un coup du stagiaire !!
Le 07/11/2016 à 09h17
#15
Le 07/11/2016 à 09h30
#16
C’est super… inutile de faire une enquête qui ne changera rien. Bug ou pas; on ne le récupérera pas.
Faudrait plutôt investir dans des recherches pour rendre plus robustes les équipements qu’on envoie. Ou en double pour le backup. Ils sont déjà robuste bien entendu mais peut être pas suffisamment finalement. Le problème de ce genre de chose c’est qu’on tire les budgets vers le bas, le kilo de matière étant cher à mettre en orbite (au moins). On prend donc un risque à trouver des solutions qui estiment que ça passera.
Manque de bol les probabilités sont à la merci du milieu. Sur terre ça va. Dans l’espace c’est vie Mr univers qui gagne haut la main. Et si tu ne blinde pas méchamment, le moindre grain de sable te fait un trou dans la coque aussi facilement que ta cuillère pénètre dans un Flamby (hors gobage pour les compétiteurs en herbes). On ne va pas passer en revue le nombre de rayonnement pouvant griller le module sur place. Disons que dans l’espace cela ne pardonne pas et cela se vérifie.
Su un voyage de 55,758 millions de kilomètres (au minimum); il peut s’en passer un tas de choses. Ce genre d’enquête ne conclura qu’à un phénomène déjà connu. Cela va du vilain cailloux sur la route du module au rayonnement et éventuellement l’erreur humaine (les assureurs aiment bien cette dernière).
Le 07/11/2016 à 09h35
#17
Test
Le 07/11/2016 à 09h37
#18
Le 07/11/2016 à 09h37
#19
Arf, je suis sous iOS je ne peux pas supprimer ! En plus j’apparais toujours comme déconnecté avec l’application… bref, sinon ça me semble plus être un sabotage qu’autre chose. Comme par hasard les USA réussissent toujours et l’Europe échoue, pour la deuxième fois avec des circonstances assez mystérieuses vu leur niveau de maîtrise… Je reste perplexe…
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Le 07/11/2016 à 09h39
#20
Le 07/11/2016 à 09h43
#21
Le 07/11/2016 à 09h48
#22
Ah la la, quand je pense que si on avait mis le lectorat de NXI sur le projet au lieu de ces mickeys de l’ESA, on aurait réussi la mission, récupéré des échantillons, entamé la terraformation et planté de la weed…
Le 07/11/2016 à 09h52
#23
Le 07/11/2016 à 09h53
#24
Tu oublies de dire qu’on aurait une antenne Free qui permet la couverture 4G jusqu’à Pluton… " />
Le 07/11/2016 à 09h55
#25
Le produit intérieur brute de la Terre ne suffirait pas pour réaliser toutes les idées des NXIens (ennes)." />
Le 07/11/2016 à 09h57
#26
Le 07/11/2016 à 09h58
#27
Le 07/11/2016 à 09h59
#28
Le 07/11/2016 à 10h05
#29
Si tu veut savoir si ils restes de l’argent dans les caisses, c’est aux comptables qu’ils faut demandés, pas aux économistes qui tirent des plans sur la comète." />" />
Le 07/11/2016 à 10h05
#30
Superbes images, c’est quand le prochain feu d’artifice ?
Le 07/11/2016 à 10h16
#31
Sauf que si tu avais lu jusqu’au bout tu aurais vu que les raisons; on les connaît déjà pour l’espace et les modèles de production. Ce genre d’enquête c’est surtout pour les assureurs au final. Déjà vu depuis un moment (même avant Challenger).
Le 07/11/2016 à 10h26
#32
Si tu connais les raisons, je te laisse expliquer.
Quant aux “assureurs “, c’est la première fois que je lis ça… il va falloir une source pour prouver que l’ESA fait assurer ses rovers…
Le 07/11/2016 à 10h58
#33
J’espère qu’un jour on ira nettoyer :)
Le 07/11/2016 à 11h26
#34
Pourquoi nettoyer, ça fait une super attraction pour un futur musée !
Le 07/11/2016 à 11h47
#35
Le 07/11/2016 à 11h48
#36
Apparemment le module croyais qu’il était déjà au sol et à donc couper les moteurs. Un problème de sonde.
Le 07/11/2016 à 13h33
#37
Le 07/11/2016 à 14h03
#38
Ils sont quand même plutôt nuls. Pourquoi ne font-ils pas des X wing ou chasseur TIE? Le design est déjà conçu et suffit de mettre un moteur de rafale ou F16 et basta.
Je ne comprends pas leur logique…
Le 07/11/2016 à 14h23
#39
Le 07/11/2016 à 14h51
#40
Ha je vois que c’est Lundi. Aller: la répétition est la clé de la pédagogie.
Quelque soit le résultat de l’enquête il ne changera pas plusieurs choses:
Tout cela c’est connu et on sait quel risque s’applique à chaque étage. Risque réduit au maximum mais il est présent. Incluant le “bogue” (software ou hardware aussi). Donc on ne changera pas comme cela les façons de faire qui au passage passent des années en validation… juste çà et tout le monde se retrouve en PLS.
Donc l’enquête sert à quoi??? Bin comme d’habitude à trouver un coupable. Et quand on nous sort que c’est probablement un “bug informatique” avant même que cela soit conclu définitivement; on va bien finir par pointer du doigt le “prestataire de merde qui a fait un boulot de merde”.
Et au final même si on le trouve cela sert à quoi ? Hé bin à rien si ce n’est que d’humilier un pauvre prestataire et de conclure que l’erreur est humaine. A moins que le thème soit les pépettes auquel cas cela prend nettement plus de sens. Et comme tout ce petit monde c’est des entreprises (notamment de droit européen mais pas que) elles sont obligées d’avoir des assurances pour le personnel comme le matériel.
Le module est perdu. Et si l’ESA veux compléter cette mission avec un 100% en bas de feuille; hé bin il faudra recommencer avec les mêmes préceptes (coût/perf), méthodes et contrôles qui sont pointus de chez pointu. Ha ouais super… Ca valait le coup de faire une enquête.
Le 07/11/2016 à 15h17
#41
Rechercher les causes, ça ne sert pas qu’à blâmer, hein.
Globalement ton idée c’est le fatalisme, mais ça ne marche pas comme ça dans l’informatique et ingénierie.
Le 07/11/2016 à 19h11
#42
Dans ce cas si. L’avarie éventuelle est au loin et on y peut rien. Le bug informatique est nettement plus prêt, on peut trouver un responsable. Et il y en a un qui fait très bien le distinguo.
Quand on est dans une autre position que la PLS, on regarde les choses en face. Le fatalisme on s’en tape. Du concept jusqu’à la réalisation de ce genre de projet il faut tenir compte de tous les paramètres significatifs. Avec ce nombre de paramètre on doit tenir compte des défaillances. Rien à voir avec un dessin animé ou un jeux vidéo.
Et après tout c’est pareil sur terre… qui a dit RAID 5, ECC, Main/spare et Backup day ? Mais bon si les ingénieurs ne fonctionnent pas comme cela… Je leur souhaite du bonheur et de la réuss… heu bonne chance en fait.
Le 08/11/2016 à 06h18
#43
On se pose pas assez la question de la responsabilité du code d’un développeur. Ici c’est un impact très matériel mais qui coute cher. " />
Le 08/11/2016 à 09h22
#44
Le 09/11/2016 à 08h36
#45
C’était une blague !
Franchement, je suis désolé que l’appareil ce soit crashé !
Mais bon, c’est l’apprentissage par l’erreur !
Le 09/11/2016 à 08h47
#46
OK, au temps pour moi, désolé, je suis pas bon pour le second degré " />
Mais ouais, pas de bol pour la sonde, et grosse déception pour l’équipe qui a bossé dessus depuis si longtemps :/