Hébergeurs, éditeurs, espaces de conversation ? La difficile régulation des réseaux sociaux

Allo réseau bobo

Hébergeurs, éditeurs, espaces de conversation ? La difficile régulation des réseaux sociaux

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« Entre liberté d’expression et exigence de sécurité », comment réguler les réseaux sociaux ? C’est la question qui a guidé les échanges, ce 22 novembre au matin, organisés lors d’une Agora du FIC (le Forum InCyber, nouveau nom du Forum international de la cybersécurité).

Le 23 novembre 2023 à 17h17

Commentaires (23)

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Revoici les poncifs de la voiture et le non au droit à l’anonymat.
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Le droit à l'anonymat existe bel et bien hors ligne, avec l'argent liquide et l'envoi de lettres sans adresse d'envoyeur, par exemple.
C'est différent, on ne régule pas une faux comme on régule une moissonneuse-batteuse, et j'ai l'impression que l'effet d'échelle n'est toujours pas encore bien intégrée par nos législateurs.
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L'anonymat est même un gage d'une bonne démocratie.
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Le secret de la correspondance ne s'applique pas aux tracts ou à l'affichage public. Aujourd'hui, les groupes de messageries instantanées et les services de réseaux sociaux entretiennent un amalgame d'usage, mais d'un point de vue légal, c'est très clair.
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L’idée du projet SREN, martèle-t-il, c’est de dire « non au droit à l’anonymat face à l’autorité quand on est en démocratie et qu’on est en train de commettre quelque chose d’illégal ».
Ce droit n’existe pas hors ligne, continue-t-il. Pourquoi serait-ce différent en ligne ?
1. l'anonymat existe hors ligne, on ne se balade pas avec une étiquette attachée à notre oreille comme une vache dans un prés.
2. l'anonymat n'existe pas sur Internet, c'est une illusion
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On est sensé prouver son identité aux autorités dans l'espace public. Au pire, les forces de police emmènent l'individu au poste de police pour vérification.
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Seulement s'il y a des circonstances particulières qui établissent un risque d'atteinte à l'ordre public.
En dehors de ce cas, le contrôle d'identité a été considéré comme incompatibles avec le principe de liberté individuelle par le conseil constitutionnel.
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Je ne réclame pas des contrôles d'identité. Je rappelle qu'on doit prouver son identité aux autorités dans l'espace public et que, dans le cas contraire, l'agent de police est en droit de conduire l'individu au poste de police. Et tu diras à Pole-Emploi, aux commerçants en ligne ou en boutique physique qu'une pièce d'identité n'a pas à leur être présentée.

Et je ne parle pas de la surveillance dans l'espace public ou en ligne qui est totalement admise autant par les élus que par les électeurs. L'utilisation de la reconnaissance faciale (l'affaire Briefcam) se développe déjà hors cadre légal. Ce n'est qu'une question de temps, tout le monde (ou presque) y est favorable.
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Non justement, on ne doit pas prouver son identité aux autorités dans l'espace public en temps normal.
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L'anonymat n'existe pas sur internet mais à part les contrôles des plateformes elles même (type pole-emploi.fr ou facebook.com) il n'existe pas d'interpellation, en tout cas pas suffisamment : sentiment d'impunité - surveillance et contrôle réalisés en dépit de l'individu et selon les intérêts ou la déontologie de l'éditeur du site web.
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Ce sentiment d'impunité vient plutôt d'un manque de volonté d'appliquer la loi. Pour rappel, à quelle peine ont été condamnés les petits c..s qui ont doxé Mila et l'ont menacée de mort ?
6 personnes condamnées, une à de la prison ferme et les autres à de la prison avec sursis. Sur les milliers de messages qu'elle a pu recevoir. Sachant qu'à ce jour, elle est obligée de vivre sous protection.
Forcément, ça ne donne pas l'impression d'une Justice ferme et efficace. Et vu la publicité de ce procès, il ne faut pas compter sur le moindre effet dissuasif.
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« manque de volonté » : peux-tu développer pour éviter tout malentendu parce que j'ai du mal à saisir concrètement de quoi tu parles ? Volonté de qui ? Dans quel contexte ? Volonté de quoi ? De faire des lois inutiles ? de faire des lois par besoin de faire semblant d'agir ? …
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L'anonymat n'existe peut être pas...
Après, le type qui navigue avec plusieurs rebonds en utilisant des VPS "bulletproof" , VPN, proxy , nœuds TOR est quand tout de suite plus difficile à localiser.
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Oui, certainement que ça devient plus complexe dans les cas de ransomware, d'astroturfing, de hacking malveillant. Mais jusque-là, la discussion portait sur des infractions plus «grand public» dans les usages courants d'internet.
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Merci pour l'article.

Cependant il y a une choses qui m' interpellé sur la forme.
J'insiste sur le fait que je ne tire pas de conclusion ou de préjugé, et que j'ai une volonté d'approche neutre et bienveillante :-) (j'espéré que sera justement perçu comme cela).


Et ce qui m'a fait le plus bondir c'est ça : ".. Eric Bothore

C'est dans cet extrait : "... les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel (17 ans), tué par un policier en début d’été..."
Rien que cette phrase semble être un parti pris ; La dénomination de la personne par juste son prénom (qui amène à une pseudo proximité), le rappel de son âge (qui lui associé la jeunesse, et à une tendance à une clémence par défaut) ainsi que précisé les circonstances de son décès de manière parcellaire (par un policier certes, mais dans le cadre d'une interpellation et d'un flagrant délie de "délie de fuite" ) peut amener rien que par cette courte phrase à inclinaison à la partialité.

Pour la suite de l'article(de qualité je le rappel :-)
Nos lois (En France) vis-à-vis de la liberté d'expression sont, pour moi déjà largement suffisante. Pourquoi toujours vouloir en rajouté plus, d'antan plus que l'ont n'arrive déjà pas à les faire appliquer correctement (Et c'est ça pour moi le VRAI problème).
La diffamation, l'insulte publique, l'insulte privée sont déjà qualifiées dans le code pénal. (voir Légifrance pour les sources)


Ce qui m'a fait le plus bondir c'est ça : "... plein de crimes et délits ne sont pas élucidés. 10 % des cambriolages le sont, par exemple, et on s’en satisfait » …"
Qu'un député en exercice puisse dire quelque chose comme cela est juste surréaliste.
Cela confirme d'antan plus ma pensée que c'est bien l'application des Loi le problème et non leur création.
l'existant est déjà suffisant.
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+1
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Dès ton préambule en forme de "disclaimer" (avis de non-responsabilité), je savais que ça allait piquer. En plus tu parles de différents sujets. C'est très difficile à comprendre, mais je crois avoir saisi le fond de ta pensée.
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Eric Bothorel a pourtant raison. C'est l’assassinat de Nahel qui a causé les émeutes.
On ne cite pas son nom en particulier parce qu'il était mineur et aussi victime.

La peine de mort n'existe plus en France depuis longtemps (1981), ce n'est pas pour que les policiers s'autorisent à tuer les gens en dehors du cadre légal, ce n'était pas le cas ici. Le collègue de celui qui a tiré l'a incité à le tuer alors qu'il était encore à l'arrêt "shoote le". Celui qui a tué est un ancien militaire qui a été en Afganistan, s'il voulait tuer en toute impunité, il n'avait qu'à rester militaire.

Un délit de fuite n'est pas punissable de mort.

Quant au nom de famille de Nahel, pourquoi le citer ? Parce qu'il est d'origine algérienne comme son père ? Est-ce une circonstance atténuante ? Je pense au contraire que c'est une circonstance aggravante (son origine et ses traits typés comme l'a dit sa mère).
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Ma reprise de citation du Député en exercice de la République Française Eric Bothorel, était vis-vis du contentement de la résolution des vol à 10% pourcent.

une enquête est en cours, donc le qualificatif d'assassinat ne peut être encore employé, sans annoncer un parti pris.
(en passant : l'article 221-3 du Code pénal énonce : « Le meurtre commis avec préméditation ou guet-apens constitue un assassinat. On encoure la réclusion criminelle à perpétuité. »
L'interprétation de code pénal étant strict cette qualification ne peut pas être retenue).




Si l'on croit encore à la justice et en nos institutions (ce que moi-même j'ai plus en plus de mal, mais j'y crois encore). Tout en déplorant sa lenteur, il faut laisser la justice s'appliquer et si le meurtre est reconnu, le policier sera condamné.

Des (là je me permets un jugement de valeurs) imbéciles ont pris prétexte de cet homicide pour essayer de justifié du vandalisme à tout va. Mais quelle est la responsabilité de la RATP dont des bus, et des arrêts ont été brulés. Quelle est la responsabilité des habitants qui ont eut leurs vitres brisés ?
Quelle est la responsabilité des commerçants qui ont eu leurs vitrines fracassées ?
Quelle est la responsabilité des gens qui ont du galérés pour se rendre à leurs travails ? La réponse est simple : aucune.

L'origine de ce citoyen Français, ne rendre nullement en ligne de compte pour moi.
C'est juste le fait la méthode de nommé les gens par le prénom juste pour faire du pathos que je déplore.

Juste de mémoire je crois, me souvenir que quelque semaine après, dans un contexte similaire, un conducteur en délits de fuite avait renversé un piéton.
Mais je me souviens plus.
Cependant en recherchant, je suis tombé sur ça :
https://www.leparisien.fr/paris-75/refus-dobtemperer-a-paris-un-pieton-mortellement-renverse-par-un-conducteur-en-fuite-03-09-2023-AO2VYKMHGBHNPOT2DULT4CW3YI.php

Bizarrement il n'y a pas eu d'émeute ce coup-ci ?
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Sérieusement, je ne pensais pas qu'on puisse en dire autant à partir d'une phrase introductive d'un article de presse. Tu es simplement en train de dire ce que tu penses, toi, de cette affaire Nahel (qui n'est pas le sujet de l'article et qui sert d'illustration). Rien de plus.

Désolé, je ne t'ai peut-être pas compris, mais c'est ce genre de commentaire qui insinue tranquillement qu'il n'y a pas de justice, qui relativise un meutre avec arme à feu par un agent de police (la comparaison avec un délit de fuite routier, tu m'excuseras de ne pas trouver ça totalement raisonnable), qui met le feu aux poudres. C'est justement le chaos que les extrémistes recherchent (on dit les radicaux de nos jours, mais moi je dis les extrémistes). Bref, je m'arrête là. Ciao!
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Meutre différent d'homicide.
Et comme déjà dit, la justice établira les responsabilité (s'il y a). Attendons le jugement pour dire autre chose qu'"homicide"
Et justement, par définition c'est l'introduction qui est lu en premier (oui je sais tautologisme).
Est-ce que l'absence de nommage, (par exemple : La mort d'un conducteur lors d'une tentative d'interpellation pour un possible délit de fuite et les émeutes qui ont suivi...) n'aurait-il pas été plus neutre tout en ne changeant rien au reste de l'article ?

PS : Et dire ce que l'on pense (par rapport au sujet, et dans le respect des autres), n'est-il pas le but d'un commentaire ?
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Le sujet de l'article est la régulation des réseaux sociaux, très loin de ton avis sur un fait divers.

On a le droit d'exprimer son opinion sur un fait divers sans attendre une décision de justice. D'ailleurs tu ne t'en prives pas, même si tu dis en parallèle qu'il faudrait réserver son avis à une décision de justice avant de parler de meurtre. Décision de justice que tu seras libre de dénoncer si ton avis ne correspond pas (et tu ne t'en priveras pas, comme tu en as parfaitement le droit et de la même manière que tu le fais déjà en t'exprimant sur ce fait divers).
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Rien à voir avec l'article, mais à partir de ce point du fil de commentaires, le texte déborde à droite du cadre (Webkit, Android).

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