Les États-Unis actualisent leur « liste noire » des sites pirates, le stream-ripping dans le viseur
La liste au pays des merveilles
Le 23 décembre 2016 à 07h30
2 min
Droit
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Comme chaque année, le gouvernement américain vient de dévoiler sa « liste noire » des sites pirates à abattre. Si le célèbre The Pirate Bay est encore une fois pointé du doigt, l’administration Obama met désormais l'accent sur les outils de « stream ripping », à l’image de YouTube-MP3.org.
Après avoir consulté différents acteurs, reçu les contributions d’organisation d’ayants droit telles que la MPAA ou la RIAA, le ministère américain du Commerce a publié mercredi 21 décembre la version 2016 de sa traditionnelle liste des « marchés notoires » en matière de contrefaçon – physique ou en ligne (PDF).
Les États-Unis se félicitent tout d’abord de la fermeture de plusieurs sites de téléchargement tels que Kickass Torrent ou Torrentz.eu. Le cas de Zone-Téléchargement, qui a récemment fait l’objet d’une procédure émanant des autorités françaises et andorranes, n’est cependant pas évoqué.
Une liste non exhaustive
Dans l’ensemble, l’administration Obama se montre assez discrète, puisque peu de noms sont donnés. Il s’agit avant tout d’exemples, plus que d’une véritable énumération. Du côté des sites de liens torrent, on retrouve ainsi plusieurs habitués (The Pirate Bay, ExtraTorrent...), mais aucun nouveau site anglophone ou francophone. Idem du côté des hébergeurs de fichiers, où Uploaded et Rapidgator sont encore une fois pointés du doigt.
Le réseau social russe vKontakte se voit lui aussi épinglé, comme l’année dernière. De nombreux sites asiatiques sont d’autre part inscrits sur cette liste noire, par exemple pour de la vente de médicaments contrefaits.
Le gouvernement américain cite enfin le nom du site « Youtube-mp3.org », lequel permet d’extraire le son de vidéos YouTube. Ce qu’on appelle le « stream-ripping » fait même l’objet d’un encart spécial dans le document dévoilé hier, où il est présenté comme une « menace croissante » pour les industries culturelles. Plusieurs majors de la musique ont d’ailleurs attaqué, en septembre dernier, cet outil développé par une entreprise allemande (voir notre article).
Les États-Unis actualisent leur « liste noire » des sites pirates, le stream-ripping dans le viseur
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Une liste non exhaustive
Commentaires (95)
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Abonnez-vousLe 23/12/2016 à 09h03
Le 23/12/2016 à 09h20
Le 23/12/2016 à 09h50
Tout à fait, ils ont mis le temps à comprendre mais la musique gère bien le truc maintenant. Je paie pour Apple Music, et quelques raretés sur l’excellent Bandcamp. Je ne télécharge plus de mp3 depuis un bail. je vais voir aussi beaucoup de concerts et je supporte les plus petits groupes avec leur merch après le live.
Pour tv/ciné, je paie déjà un service premium pour télécharger à pleine vitesse (et encore c’est rare car je ne suis pas fan de tv/ciné et que je n’ai même pas de tv), mais disons que dès qu’ils auront compris, comme pour la musique (enfin!!), ben on paiera pour une plateforme de qualité, de qualité au moins aussi bone de ZT par exemple.
Les bouquins, je les achète tous, même s’il y a du boulot encore de ce côté-là côtés prix et éditeurs.
Donc au final, mon budget culture est assez élevé, probablement le plus élevé dans le mois comparé au reste.
Ce que je veux dire au final, c’est qu’on commence à se faire vieux, qu’on n’a plus envie de se prendre la tête mais qu’on ne désire pas non plus se faire avoir. La balle est dans leur camp, s’ils veulent nos sous.
Le 23/12/2016 à 09h53
Le 23/12/2016 à 10h04
Le 23/12/2016 à 10h12
Le 23/12/2016 à 10h13
Pas mieux, même si ça commence enfin à arriver. Mais juste 10-15 ans en retard hein, une broutille …
Le 23/12/2016 à 10h20
Ce qu’on appelle le « stream-ripping » fait même l’objet d’un encart spécial dans le document dévoilé hier, où il est présenté comme une « menace croissante » pour les industries culturelles.
Alors que ce n’est finalement qu’un extracteur pour accéder hors ligne à du contenu librement accessible en ligne. Au départ, la musique en ligne c’était le mal, et maintenant, la musique hors ligne c’est le mal.
Je crois que les industries culturelles devraient directement acheter internet, parce que les gens y font rien qu’à faire n’importe quoi avec.
Le 23/12/2016 à 10h25
Le 23/12/2016 à 10h28
franchement la chronologie des médias elle a bon dos quand même ^^ ok c’est chiant de pas avoir un film direct en stream légal ou quoi mais perso j’ai un abonnement netflix et si le catalogue fait autant pitié c’est plus à cause de tout les groupes de médias qui se payes des exclus dans tout les sens.
Quand tu vois le nombre de films de plus de 10 ans qui ne sont pas sur netflix france mais qui sont sur netflix belgique (par exemple) désolé mais je vois pas ce que vient faire la chronologie des médias dans ce constat …
Le 23/12/2016 à 10h31
C’est ce que sous entendais via cette phrase :
“Faut juste que les ayants droits voient un intérêt économique à le faire.”
Il faut un catalogue unifié et peu/pas d’exclusivités. Les seules exclues devraient être sur le contenu produit par la société éditrice de l’application à l’instar de Netflix ou Amazon.
Le 23/12/2016 à 10h40
Le 23/12/2016 à 10h53
perso j’ai un abonnement cinéma et un netflix ça me convient mais des que je veux regarder un vieux films bah j’ai la flemme de chercher du coup je le regarde pas ^^ c’est dommage mais bon j’ai déjà 25€ d’abo juste pour les films/séries (plus ce qui est compris dans mon abo internet) c’est largement assez et je ne veux pas mettre plus.
Le 23/12/2016 à 11h02
Cela est vrai.
Les gens veulent vraiment tout pour rien.
Pourtant il existe des personnes qui payent un abonnement à un site de partage (Méga, 1fichier, uplea, etc.) juste pour télécharger des choses illégales (attention je ne dis pas que ces sites sont illégals).
Pour NetFlix, c’est déjà un début, mais la chronologie des médias, la qualité des vidéos qui n’est pas au rendez vous pour tous et la disparition d’une série que tu suit et que tu n’as pas fini, etc. empêche les gens de croire en ces solutions.
Je suis prêt à payer (30 € voir plus) pour avoir tout quand je veux ou je veux , un peut comme avec le téléchargement illégal.
Mais payer 4 à 5 abonnements pour avoir presque rien et que tu n’est pas sûr de voir en entier c’est pas productif.
Le 23/12/2016 à 11h10
Le capitalisme, c’est la loi du marché, donc de l’offre et la demande. Par conséquent, une oeuvre numérique étant copiable quasiment à l’INFINI, le prix doit tendre vers ZERO. (Ceci dit, je serais ravi de sortir de cette logique idiote).
Le 23/12/2016 à 11h16
Le 23/12/2016 à 19h51
Le 23/12/2016 à 20h49
Il y a le Fair use.
Le 23/12/2016 à 21h27
L’interdiction repose sur les mêmes dispositions légales que celles qui t’interdisent d’utiliser un logiciel de partage pair à pair pour diffuser un contenu qui ne t’appartient pas.
Pour Molotov, la législation a juste évolué (loi Création, 8 ans après Wizzgo).
Le 24/12/2016 à 00h51
Ca me conforte dans l’idée qu’il y a, à peu près, dix ans de décalage entre les lois et le monde numérique.
Le 24/12/2016 à 08h34
Le 24/12/2016 à 10h51
Ce genre de site c’est un peu comme les enregistreur cassette de l’époque… Sauf qu’au lieu d’enregistrer la radio sans la pub pour réécouter un titre ont enregistre via internet. Après la différence c’est que le titre sur le net est entier et sans perte de qualité contrairement à la radio qui les rognes.
Après ce qui serais sympa c’est d’avoir une vrai étude sur le principe des abonnement et du pseudo manque à vis à vis des abonnement pour visionner du contenu. Si demain tous le monde à netflix, et regarde the walking dead et fear the walking dead, il y aura par conséquent 0 ventes des coffret blueray non ? J’ai l’impression que tout ça est un bon équilibre entre le piratage, la location et l’achat de contenu.
Le 24/12/2016 à 11h38
Merci de la précision " />
C’est tiré par les cheveux quand même.
La différence elle est où?
Les gens qui stream rippent de toute façon ne voient pas les pubs , alors par un site ou par un logiciel…
Après je peu comprendre que c’est un peu comme si on faisait un robot qui aspirait les vidéos YT, MASSIVEMENT, ca couterait en accès serveurs à Google…
Le 24/12/2016 à 11h52
Oui mais le site en question, il rippe à partir d’un site légitime (YT).
Si la vidéo est postée légalement , il est quand même illégal pour le site de ripper à partir de la source légitime ?
Alors que pour toi ou moi ca ne l’est pas?
Tout d’un coup bim ca devient illégal.. " />
A priori quand tu utilise YTmp3, le lien n’est pas public comme chez un hébergeur de fichier, non?
On est dans ce cas dans la “mise a disposition du public d’un moyen de faire une copie privée” (ca n’existe pas en terme juridique, on est d’accord), et non pas ““mise a disposition du public d’une copie d’une oeuvre”..
En plus notre droit assimile les sites internet à des logiciels sous certains angles (et ce n’est pas faux). Ce n’est donc qu’un logiciel de plus qui permet un but. Si on capillotracte, les devs de yt-dl font la même chose : un logiciel. Il faut les punir aussi." />
Que l’on s’attaque au site pour des histoires de limite d’utilisation comme je l’ai dit juste avant, OK.
C’est sur qu’industrialiser le processus de pomper du YT via un site ca ne doit pas plaire a Google, ca doit manger de la BP. C’est la seule limite d’utilisation que je trouve “normale”
Le 24/12/2016 à 12h19
Il n’est pas illégal pour le site de copier à partir de la source légitime. Il est illégal pour le site de te mettre à disposition ce qu’il a copié.
Les développeurs de youtube-dl n’enfreignent pas la loi : le logiciel est exécuté chez l’internaute, donc l’internaute effectue bien lui-même la copie pour son usage propre (il n’y a pas de mise à disposition).
Le 24/12/2016 à 13h40
Le 24/12/2016 à 13h51
En France la différence figure dans l’article L335-2-1 du code de la propriété intellectuelle.
Le 24/12/2016 à 16h15
Le 25/12/2016 à 00h27
Le 25/12/2016 à 00h55
Le 25/12/2016 à 01h00
Le rip youtube ne comprend pas ce qui permet à Youtube de vivre:
la publicité.
Sans publicité, pas de serveurs, pas de connexion gratuite.
Le 25/12/2016 à 01h11
Je suis tout à fait d’accord pour dire que les développeurs de youtube-dl enfreignent la loi.
Ils cassent la Mesure Technique de Protection qui impose à l’utilisateur de regarder les publicités qui font vivre le site.
Le 23/12/2016 à 08h02
Zone téléchargement risque pas d’être dans la liste. Si les américains savaient lire le français, ça se saurait.
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Le 23/12/2016 à 08h07
Une fois de plus, s’attaquer voir faire tomber youtube-mp3.org ne changera rien… Pour 1 tuer, 10 apparaîtront.
De même, il me semble que JDownloader permet de “stream-ripper” Youtube, et pas que en version mp3.
Le 23/12/2016 à 08h09
Sans parler des extensions FF et Chrome… c’est d’une simplicité à toute épreuve !
Le 23/12/2016 à 08h21
La liste est publique ? " />
Le 23/12/2016 à 08h23
ils pourraient faire les choses à 100% en indiquant les specialités de chaque site, le nombre de films par site, s’ils sont dispo en plusieurs langues, la vitesse moyenne de telechargement…
" />
Le 23/12/2016 à 08h39
c’est perdu d’avance leur combat. la solution c’est de développer des solutions légales de qualité et à prix attractif.
Le 23/12/2016 à 08h43
Tout à fait.
D’ailleurs est ce que quelqu’un ici peut m’indiquer si ces extensions servent juste à pointer vers un site de stream-riping ou bien s’il s’agit de riper en local ?
Le 23/12/2016 à 08h45
Le 23/12/2016 à 08h51
Le 23/12/2016 à 11h42
En quoi Youtube-mp3 est-il illégal ?
La vidéo est publique, gratuite : le seul fait de ripper est de pouvoir la visualiser hors ligne. C’est juste une abbération de ne pas proposer cette fonctionnalité par défaut (je sais c’est une question de gros sous avec la pub, blabla…)
Il faut comprendre que tout ce qui est publié sur Internet est récupérable car c’est “publié” !
Le 23/12/2016 à 11h57
C’est pas le fait de récupérer un contenu qui pose problème (n’importe qui peut extraire une vidéo de YouTube), mais c’est le fait de le mettre (sans autorisation) à la disposition du public. C’est ce que fait le site en générant un lien qui permet à l’internaute de télécharger le contenu depuis le site et non depuis YouTube.
Le 23/12/2016 à 12h07
On oublie aussi que dans le piratage il y a aussi l’aventure, le danger et la bidouille " />
Le 23/12/2016 à 12h34
Tu dits pas d’exclu, mais dans ce cas comment font les différends diffuseurs pour se différencier de leurs concurrents. Tu cites Netflix et Amazon comme éditeurs alors qu’ils représentent que dalle en volume de séries/films produit.
Le 23/12/2016 à 12h36
Mais mais mais :
Sur Youtube, beaucoup de chansons sont postées de manière officielles !
A tel point que j’ai bidouillé pour masquer tout les chaines qui incluent “VEVO” dans le nom." />
Marre de la soupe " />
Puisque ces clips sont mis a dispo légalement, gratuitement, on peut normalement les enregistrer, non?
(Minus le cluf idiot de youtube qui n’autorise à regarder les vidéos qu’à partir du player)
Ils veulent interdire le rip, formidable…Ce n’est rien de plus que le pendant du magnétoscope pour notre vieille tv.
Aller, on va interdire livestreamer, youtube-dl et tout plein d’outils super pratiques . L’industrie musicale est folle
Le 23/12/2016 à 12h38
Seule la demande est infini pas l’offre.
Le 23/12/2016 à 13h09
Que dalle en séries produites ? Netflix est devenu l’un des plus gros producteur de séries (en tant qu’éditeur ou producteur).
Wikipediahttp://www.telerama.fr/series-tv/jessica-jones-marseille-house-of-cards-daredevi…
La liste est hallucinante, certaines séries sont rachetées par Netflix, d’autres commandées et d’autres récupérées à des chaînes (Fox / BBC).
Ce n’est certes pas à 100% de la production de contenu mais ça reste des exclusivités, NETFLIX à d’ailleurs annoncé vouloir 50 % de son catalogue auto-produit.
Le 23/12/2016 à 13h15
Et pour acteur mondial c’est peu, pas envie de chercher mais je doute que ça représente grand chose par rapport a toutes les séries produite dans le monde.
Le 23/12/2016 à 13h32
J’en conviens, Je ne contredirais pas ça, rien que sur 2016 c’est plus de 400 séries produites aux Etats-Unis…
Bon après, certaines séries sont franchement cheap " />
Le 23/12/2016 à 13h34
LA SUPER NEWS DU VENDREDI !
Oops, désolé depuis que j’ai entendu Macron je suis sourd.
" />
Le 23/12/2016 à 13h36
Le 23/12/2016 à 13h45
En fait je ne vois toujours pas la différence entre enregistrer une série qui passe sur une chaîne gratuite avec son magnétoscope (oui vieux con inside) comme je faisais avant dans ma jeunesse et la récupérer sur internet.
Quelqu’un pourrait il enfin m’expliquer la différence fondamentale (et pas du genre ouais la qualité et tout..) parce que même maintenant on peut enregistrer une chaîne gratuite HD avec des enregistreurs numériques et éditer le fichier pour y effacer les pubs….
Le 23/12/2016 à 14h10
C’est sans doute con ce que je vais dire, mais avec un magnétoscope 1 utilisateur 1 copie. Avec internet 1 utilisateur peut diffuser des millions de copie.
En plus avec internet il est facile de trouver des copie de truc pas encore diffuser dans ton pays ce qui pourrai diminuer le prix de vente a un diffuseur local.
Le 23/12/2016 à 14h11
Le 23/12/2016 à 14h13
La différence c’est la mise à disposition du public du contenu. Avec un magnétoscope tu ne mets rien à disposition de qui que ce soit hormis à toi-même pour ton usage propre.
Le 23/12/2016 à 15h48
Ca fait 20 ans que j’attends une offre décente de culture à l’achat… J’attends toujours…
Pour ceux qui peuvent se contenter du streaming, l’offre s’est bien enrichie… Mais ça reste du streaming.
Bref, il y a encore masse de boulot.
Netflix constitue une ébauche intéressante pour le streaming, mais là encore, que pour le streaming.
Ils sont à peu près au stade où était l’industrie cinématographique il y a 3 ans. Autrement dit, au début du balbutiement, le stade où le verrouillage à tout crin est le dogme de protection, où ils s’imaginent que vendre un livre numérique au même prix que le livre papier va suffire à faire décoller le marché (HAHA).
Ces gentils ayant-droit forment un joli train du conservatisme absurde, qui préfère continuer à foncer dans le mur plutôt que de s’inspirer de la locomotive Steam suivie de près par son challenger GOG, qui représentent les deux seules approches réellement pertinentes à long terme…
Cela fait des années que 90% de mon budget culturel passe dans les jeux vidéos (les 10% comprenant rarement des achats pour moi, plus généralement des cadeaux), et ce n’est pas près de changer j’ai l’impression… " />
Le 25/12/2016 à 01h25
Le 25/12/2016 à 01h51
Le 25/12/2016 à 02h04
Le 25/12/2016 à 14h41
Les lois ont toujours été le reflet d’une société à l’époque où elles sont été écrites. Elles peuvent être difficilement en avance car il est impossible de prédire l’état de la société dans 5 ans.
Elles peuvent être difficilement contemporaines car lorsqu’elles sont écrites, elles le sont par rapport au contexte du moment, entre le moment où c’est écrit, débattu, réécrit, contesté, enterré, déterré, interprété, corrigé, dégorgé, puis enfin promulgué sur un malentendu.
Le problème, c’est que nous sommes à une époque où en très peu de temps, le comportement de la société a changé très vite.
Il est impossible pour une législation de suivre un tel rythme… Dès lors que la loi est appliquée, elle devra être patchée.
Et les lois patchées, on sait ce que ça donne avec l’exception culturelle française : un bordel juridique inapplicable de lois qui se contredisent. Pour rester sur le droit d’auteur, il y a quand même un bel exemple entre la LCEN et la HADOPI avec une qui sacralise les MTP et l’autre qui autorise leur contournement à but d’interopérabilité.
Le problème ne se situe pas au niveau de notre système de législation…. Il se situe au niveau de l’organisation complète d’un Etat. Et là …. bonne chance pour voir les choses évoluer. Ca ne se fera qu’avec le renouvellement de la classe politique, sachant que la nouvelle est formée de la même façon que l’ancienne.
Le 25/12/2016 à 14h51
Et du coup on en arrive a des absurdités légales, comme le décret qui imposait un délai minimum de 15 minutes pour envoyer un VTC commandé par smartphone. " />
(décret heureusement annulé par le conseil d’état)
Le 25/12/2016 à 15h25
« La simple mise en ligne [des CGU] ne suffit pas à mettre à la charge des utilisateurs des services proposés une obligation de nature contractuelle. »
Arrêt du 31 octobre 2012 de la cour de cassation.
Le 25/12/2016 à 15h37
Le 25/12/2016 à 16h19
#100ballesetunmars
Du gratuit, des serveurs, de la BP, avec des sous titres, mais pas de de pub, en 4K multi formats.
Prétendre qu’il n’y a pas de MTP, c’est se foutre du monde.
Il y a le zonage, la restriction d’age, les vidéos ne sont pas toutes publiques, les adresses de téléchargement ne sont pas visibles directement dans la page, elles sont temporaires, elles ne sont pas toutes affichables dans un lecteur embarqué.
Le 25/12/2016 à 17h14
Ben oui parce que tout ça c’est de la réaction dans la panique à un fait divers… Tout comme la réaction à l’émotion entraîne forcément des conneries, la réaction à une gueulante accompagnée de blocages entraîne de fait des décisions foireuses.
Clairement, c’est tout le fonctionnement de nos institutions qui est devenu inadapté. Comment légiférer pour réguler de nouvelles formes de commerces quand celles-ci sont apparues, se sont répandues, ont gagné en puissance, sont quasi monopolistiques, et se torchent le cul avec la législation, en seulement quelques années ?
La technologie et les usages liés évoluent bien plus vite que la société n’arrive à s’adapter… Au moment où elle s’habitude enfin à X, c’est déjà Y qui est à la mode et bouffe tout sur son passage.
Le 25/12/2016 à 18h49
YouTube est seul décisionnaire dans sa stratégie de fourniture du contenu. L’utilisateur n’a pas accepté de contrat avec YouTube.
Une mesure technique de protection implique un chiffrement du contenu combiné à un accès conditionnel exploité par l’éditeur ou le distributeur par communication d’une clé d’accès privée qu’en échange d’une preuve d’achat ou de souscription pour y accéder à partir de l’équipement ou l’identification logicielle certifiée par le fournisseur. Tout ce que tu cites ne constitue pas une mesure technique de protection.
Le 25/12/2016 à 21h59
Le 25/12/2016 à 23h30
Non, le chiffrement n’est pas nécessaire pour définir une mesure de protection.
République Française
Le 26/12/2016 à 10h31
Je parlais pas de la qualité d’encodage du mp3 mais du principe qu’une fois téléchargé la qualité ne bouge pas. Pour enregistrer un titre à la radio à l’ancienne avec des casettes, il fallais écouter ladite radio pour tomber sur le titre, puis l’enregistrer avec perte de qualité et à une vitesse de 1x, et ensuite à chaque écoute tu pert un peu de qualité. Si tu veut écouter dans un ordre précis tu est obligé d’avoir un lecteur double casette et tu perdra encore en qualité.
Avec un site de stream rip tu télécharge plus vite que la durée du titre et avec la même qualité, chaque écoute à la même qualité et en un clic tu pond une playliste, sans compter le fait que tu n’a qu’a consulter une page et tu n’a pas besoin d’écouter des titres en entier.
Dans l’absolu j’en connais qui utilisent ce système “légalement”, comme certains profs pour récupérer des vidéos de leur élèves ou de collègues fais lors de portes ouverte par ex. T’a aussi des mecs sur youtubes qui font des vidéos de stock sous fond vert, c’est un moyen léger et rapide de partager sont travail. Tous le monde n’a pas la fibre et l’envie d’ouvrir un site pour héberger de gros fichier.
Après dans l’asbolu il sera toujours de copier du contenu au pire à l’ancienne en analogique, comme pour la radio. C’est d’ailleurs comme ça que fonctionne les séries tv qui finissent ensuite sur tout un tas de réseaux. La différence c’est que le premier est grand publique l’autre non.
Le 27/12/2016 à 08h42
Le principe d’une mesure technique de protection est d’empêcher l’exploitation de l’œuvre protégée en dehors de l’écosystème pour lequel elle est destinée. L’impossibilité de lire le contenu n’est pas réalisée par la présence d’une limitation artificielle telle qu’une confirmation d’âge, une zone géographique ou l’absence d’un lien sur une page : c’est bien le contenu lui-même qui est altéré de sorte que seule la personne ou l’appareil désigné puisse le consulter, en le déchiffrant avec la clé privée qui lui aura été fournie. Un autre utilisateur ne pourra pas y accéder même s’il ment sur son âge, s’il utilise un proxy/VPN ou s’il découvre l’URL exact du fichier. S’il y arrive alors il n’est pas protégé par une telle mesure.
Le 27/12/2016 à 11h55
Cool story, bro.
Lis la loi.
Le 23/12/2016 à 15h54
Le 23/12/2016 à 16h04
Non, c’est faux. “Les gens” ne veulent pas tout pour rien. “Les gens” veulent une offre qui permette aux créateurs de contenu (Y COMPRIS LES AUTEURS, qui se sont fait méchamment flouer durant les premières années d’exploitation culturelle sur internet) d’être correctement rémunérés pour leur travail, sans se faire tondre comme de vulgaires moutons ou se faire emmerder juste pour pouvoir utiliser leur droit de représentation ou de reproduction.
Simplement, les connaisseurs étaient beaucoup plus ouverts les premières années. Ne voyant rien venir d’autre que de la répression à la stupidité insondable, ils ont durci leur vue en retour.
Quant au grand public, il ne s’est jamais soucié de considérations hautement éthiques ou sociétales.
Simplement, il va à l’offre représentant le meilleur ratio avantages/choix/prix. Et comme pendant 10 ans les industries ont fait l’autruche au lieu de se sortir les doigts pour mettre en place des plates-formes réellement attractives, alors qu’à côté tu avais un mécanisme à apprendre ou un logiciel à installer pour accéder à une quantité formidable de contenus culturels du siècle dernier, ainsi que tous les contenus récents, des automatismes se sont mis en place dans la population. Cela ne signifie pas pour autant que la situation est irréversible. ;)
Le 23/12/2016 à 16h39
Ils ont tué Torrentz??
Mais c’était juste un moteur de recherche non?
Le 23/12/2016 à 17h16
Le 23/12/2016 à 17h20
Le 23/12/2016 à 17h21
Le 23/12/2016 à 17h31
La copie privée existe en Europe, mais est ce le cas dans tous les pays qui ont accès a youtube, a priori je te dirai qu’en europe tu peux ripper une vidéo youtube encore qu’avec l’interdiction de casser les DRM c’est pas sur.
Mais pour le reste du monde ou la copie privée n’existe peut être pas, ça corse un peu le truc.
Ce qui est répréhensible c’est la diffusion au public d’une copie privée.
Le 23/12/2016 à 17h33
Le 23/12/2016 à 17h50
youtube-dl –extract-audio –audio-format mp3 liendelavidéo
" />
Le 23/12/2016 à 17h51
Ce qui est répréhensible c’est la diffusion au public d’une copie privée
Ca c’est clair que c’est interdit, la copie privée doit rester… privée, et donc on ne peut pas la diffuser.
Pour le reste, c’est très flou. J’ai le droit de faire une copie privée d’une émission de TV, a condition de l’enregistrer au moment de sa diffusion. J’ai le droit d’en voir certaines diffusées en “replay tv”. Mais je ne peux pas enregistrer la diffusion du “replay tv”.
Quand aux films, n’en parlons pas… faire une copie personnelle pendant la diffusion en salle, c’est tout bonnement inadmissible.
Bref, le droit audio-visuel actuel est illisible, et n’est pas du tout adapté à notre époque.
Le 23/12/2016 à 18h00
Le 23/12/2016 à 18h00
Tu occultes le fait que youtube a une audience mondiale, ce qui pourrai être légal en Europe ne l’est peut être pas ailleurs, la liste de l’article parle des USA ont-ils une copie privée?
Le 23/12/2016 à 18h05
Le 23/12/2016 à 18h22
La liste fait référence à des sites qui ne constituent pas des sources licites mais des intermédiaires dans le processus de copie.
Si tu es d’accord sur le fait qu’un hébergeur comme Uploaded et Rapidgator n’est pas autorisé à te proposer le téléchargement d’une copie d’un film, alors cela devrait être de même pour un site de “stream-rip” qui te propose le téléchargement d’une copie d’un contenu provenant de YouTube.
Le 23/12/2016 à 18h34
Si youtube à une audience mondiale c’est parce qu’ils acceptent volontairement les connexions depuis tous les pays du monde. Ca implique d’accepter les droits particuliers de chaque visiteur, y compris les droits des visiteurs français de faire des copie-privées des œuvres qui sont diffusées.
Si ca dérange tant que cela les USA, ils n’ont qu’a interdire à youtube de diffuser en France (avec un “zonage” à la netflix). Mais ca serait contre-productif pour tout le monde.
Le 23/12/2016 à 18h50
Si tu es d’accord sur le fait qu’un hébergeur comme Uploaded et Rapidgator n’est pas autorisé à te proposer le téléchargement d’une copie d’un film, alors cela devrait être de même pour un site de “stream-rip” qui te propose le téléchargement d’une copie d’un contenu provenant de YouTube.
Un site de “stream-rip” n’est rien de plus qu’une application qui s’exécute sur un serveur distant. Si on me donne le code du site, je peux l’exécuter sur mon propre serveur web (hébergé je ne sais où) ou même l’exécuter sur mon propre PC domestique.
A l’heure du cloud-computing, c’est anachronique de distinguer la localisation géographique du CPU qui exécute un bout de code, ou celle des noeuds intermédiaires empruntés par le flux de données.
Ca me rappelle les arguments brumeux contre Wizzgo.
Une brume qui s’est miraculeusement levée pour Molotov.
Le 27/12/2016 à 13h48
Je ne sais pas ce que tu cherches à démontrer, alors précise un peu parce que là on pourrait penser qu’il y a un malentendu.
Le 27/12/2016 à 14h26
Je me pose un peu la même question que RaoulC, en quoi youtube-dl serai un outil facilitant la contrefaçon par rapport à un enregistreur audio/vidéo?
Bon en cherchant un peu effectivement youtube-dl est interdit car les vidéo youtube utilisent EME comme DRM, or dans ce cas la L335-2-1 s’applique bien.
Par contre vu que c’est un logiciel opensource bon courage pour le faire interdire :-/
Le 27/12/2016 à 14h28
“On entend par mesure technique au sens du premier alinéa toute technologie, dispositif, composant qui, dans le cadre normal de son fonctionnement, accomplit la fonction prévue par cet alinéa. Ces mesures techniques sont réputées efficaces lorsqu’une utilisation visée au même alinéa est contrôlée par les titulaires de droits grâce à l’application d’un code d’accès, d’un procédé de protection tel que le cryptage, le brouillage ou toute autre transformation de l’objet de la protection ou d’un mécanisme de contrôle de la copie qui atteint cet objectif de protection.”
Le cryptage chiffrement n’est absolument pas nécessaire pour définir une mesure technique de protection.
Le 27/12/2016 à 14h34
" /> Ah oui, merci, la fameuse “ mise à disposition ”
Merci ! Cela étant je trouve toujours ca capillotracté." />
Le 27/12/2016 à 16h14
Le 27/12/2016 à 16h25
Le 27/12/2016 à 23h04
Il n’est pas nécessaire pour définir une mesure technique de protection, mais il est nécessaire pour rendre efficace une mesure technique de protection sur un contenu.