Transports du futur : Hyperloop TT s’installe à Toulouse, le gros du travail reste à faire
Après les paroles, il faut passer à l'action
Le 25 janvier 2017 à 10h30
9 min
Sciences et espace
Sciences
Hyperloop Transportation Technologies va implanter un centre de recherche et développement à Toulouse. Le but sera dans un premier temps de tester la lévitation magnétique passive, tout en profitant des ressources disponibles dans la région autour de l'aviation et de l'aérospatiale.
Hyperloop est un système de transport futuriste à mi-chemin entre le train et l’avion. Le principe est de faire avancer à très grande vitesse (de l'ordre de 1000 km/h) des « trains » dans des tunnels quasiment sous vide, ce qui a pour effet de réduire drastiquement les frottements. L’idée a été lancée il y a quelques années par Elon Musk, mais ce dernier ne souhaitait pas s’en occuper, préférant se concentrer sur ses sociétés SpaceX et Tesla.
Hyperloop TT, concurrent d'Hyperloop One, s'installe à Toulouse
Plusieurs projets se sont lancés en parallèle, avec parfois une approche différente aussi bien au niveau de la technologie utilisée que de la gestion des ressources humaines. Nous pouvons par exemple citer Hyperloop One (voir cette actualité) dans laquelle la SNCF a investi et Hyperloop Transportation Technologies (Hyperloop TT). Aujourd'hui, c'est de cette seconde entité dont il va être question.
Des responsables de Toulouse Métropole, de la nouvelle région Occitanie et de Hyperloop TT ont organisé une conférence de presse afin d’annoncer la signature d'un accord pour l’implantation en France d’un laboratoire de recherche sur l’ancienne base militaire de Francazal.
Il est question d’y construire un « Innovation Hub » qui regroupera à terme plusieurs pôles : un centre de recherche et développement, une académie (présentée comme une plateforme de mise en relation entre universités et laboratoires de recherche), un incubateur de starts-ups baptisé Lab, un Demonstration Center (lieu événementiel et touristique selon les propres termes de Hyperloop TT) et enfin une piste d’essai d’environ 1 km de long. Ce sera la deuxième du genre, après celle déjà en place aux États-Unis.
Une position stratégique, une belle publicité pour la région
Si la ville de Toulouse a été choisie, c'est parce qu'elle est présentée par Hyperloop TT comme étant la « capitale mondiale de l'aéronautique et capitale européenne de l'espace ». Il y a donc une importante « concentration de matière grise » (et de partenaires éventuels) qui semble tout particulièrement intéresser Dirk Ahlborn, le directeur général de Hyperloop TT.
Pour la région Occitanie, il s'agit d'une belle publicité puisqu'elle peut ainsi allégrement surfer sur la vague du transport du futur avec Hyperloop. D'ailleurs, cette démarche s'inscrit parfaitement dans le cadre de la « thématique du transport intelligent avec les véhicules autonomes et les drones » affirment des représentants locaux. Carole Delga, présidente de la région, ne cache pas son ambition de faire de l'Occitanie une Silicon Valley à la française et se réjouit donc de l'arrivée de cette société californienne.
Carole Delga, rêve déjà d'un système de transport qui permettrait de relier Toulouse et Montpellier (près de 200 km à vol d'oiseau) en moins d'une demi-heure, contre environ 2h30 actuellement en voiture. Mais il faudra encore être patient avant que cela n'arrive un jour puisqu'il ne s'agit pour le moment que d'un « rêve » de la présidente, rien de plus.
Elle nous indique en effet qu'il ne s'agit nullement d'un lancement de projet allant dans ce sens, et que cet accord n'est pas une promesse que cela arrivera un jour. La région prépare simplement son avenir. Si un jour une réalisation concrète devait arriver sur le tapis, « ce sera pour mes successeurs », lâche-t-elle.
L'état met à disposition le site, la région reste ouverte à d'autres propositions
Lors de la conférence, le préfet de la région Pascal Mailhos expliquait que « l'état met à disposition l'emprise foncière nécessaire » afin que Hyperloop TT puisse s'installer et mener à bien ses expérimentations. Toujours sur l'aspect financier, Carole Delga ajoute que « la région soutiendra les travaux de recherche et l'aide à l'immobilier ».
Le montant précis n'est pas encore dévoilé, il sera fixé dans un second temps lors de la signature d'un « contrat spécifique ». Une fourchette est tout de même annoncée par la présidente de la région : « entre un et cinq millions d'euros », mais cela reste évidemment à préciser et confirmer. Des sommes pourraient également être allouées dans la cadre du crédit d'impôt recherche.
Images de synthèse, Crédit : Agence François Leclercq
Interrogée par nos soins, elle nous explique que cet accord avec Hyperloop TT ne ferme pas la portes à d'autres projets du même genre. La région Occitanie reste une terre d'accueil pour des concurrents qui voudraient s'installer, y compris Hyperloop One par exemple. Pour le moment, aucun projet particulier ne semble viser la France, que ce soit pour de la recherche ou des expérimentations.
Des créations d'emplois, mélangées à du « travail collaboratif »
De son côté, la société Hyperloop TT s'est engagée sur la création de « 50 emplois directs dans un premier temps »... Mais sans vraiment donner plus de détails pendant la conférence. Pour le reste, il devrait s'agir d'une « gestion à la californienne » pour les « employés », c'est-à-dire un système de « travail collaboratif » avec des partenaires comme des centres de recherche. De quoi récupérer des experts à moindre coût pour Hyperloop TT.
Pour rappel, lors de son lancement, la jeune pousse s'appuyait beaucoup sur un principe d'échange de temps contre des stock-options pour les personnes intéressées. De quoi les rendre riches sur le papier (à condition que Hyperloop TT décolle un jour), tout en minimisant les sommes nécessaires au lancement et au développement du projet. Dirk Ahlborn le confirme, mais ajoute que depuis plusieurs mois, les choses auraient changé. Il se refuse par contre à donner des informations précises sur les personnes qui travaillent avec ou pour la société.
Un projet, de belles promesses, mais aucune date
Pressés à plusieurs reprises de répondre sur les investissements à Toulouse, les dirigeants de Hyperloop TT finissent tout de même par annoncer qu'il est question de 40 millions de dollars dès lors qu'ils auront les clés de leurs locaux à Toulouse. Affaire à suivre donc.
Hyperloop TT ne s'aventure pas non plus à donner le moindre calendrier concernant le développement et la mise en place de ses activités. « Nous avons un travail à faire sur le réaménagement du site. Il faut commencer par cela » indique Bibop Gresta, co-fondateur de l'entreprise. Une fois cette étape réalisée, il sera alors temps de communiquer sur les suivantes affirment les représentants de la société.
La lévitation passive, des vitesses qui peuvent dépasser le mur du son
Cette conférence était également l'occasion de parler avec les dirigeants de Hyperloop TT de la partie technique de leur concept. Contrairement à ses principaux concurrents, la société utilise un système de lévitation magnétique passif, ce qui évite le besoin de faire circuler du courant le long des rails :
La navette avance grâce à un moteur à induction linéaire qui est alimenté via à des batteries embarquées, nous explique Bibop Gresta. Une fois qu'elle a atteint une certaine vitesse (13 km/h suivant notre interlocuteur, 32 km/h selon la vidéo de présentation ci-dessous, mais cela n'a finalement que peu d'importance pour le moment), elle décolle automatiquement et reste en lévitation tant que la vitesse est suffisante. C'est tout l'intérêt de cette technologie. Celle-ci a été développée par le docteur Richard Post pour le Lawrence Livermore National Labs (LLNL), qui a accordé une licence d'utilisation à Hyperloop TT.
Une fois en lévitation dans un environnement quasiment sous vide, il est facile et peu coûteux en énergie d'atteindre des vitesses élevées, du moins si l'on en croit le discours des dirigeants. Les batteries qui servent à alimenter le moteur linéaire profitent ensuite de la phase de décélération pour se recharger.
Bibop Gresta nous explique qu'il est pour le moment question d'aller à près de 1 223 km/h. Il ajoute que ce n'est pas une barrière infranchissable et qu'il espère aller bien au-delà dans le futur, là encore sans plus de précisions pour le moment.
Une réalisation plus concrète annoncée d'ici quelques mois ?
Enfin, il nous précise que Hyperloop TT devrait faire une annonce importante d'ici quelques mois avec la mise en place d'une première ligne fonctionnelle, dont tous les détails restent encore à connaître. De quoi peut-être reprendre l'avantage sur Hyperloop One qui se contente pour le moment d'un essai dans le désert.
Peu importe la piste technique envisagée pour mettre en place un train en lévitation capable de dépasser les 1 000 km/h dans un tunnel sous vide, il ne s'agit pour le moment que de belles promesses, parfois avec quelques bribes d'expérimentations. Le chemin est donc encore long avant de toucher au but...
Une fois que les différentes entreprises auront (ou non) réussi à mettre au point leurs solutions, il faudra comparer les résultats sur de nombreux critères, dont le coût, le rendement, l'utilisation ou non d'énergie renouvelables, etc. Ce n'est dans tous les cas pas pour tout de suite et il faudra certainement encore attendre des années avant de voir l'ouverture de la première ligne commerciale. Hyperloop One et Hyperloop TT ont certes signé des accords avec des gouvernements et des municipalités, mais il s'agissait alors d'études de faisabilité, pas de contrats fermes pour la construction de lignes.
Le 25 janvier 2017 à 10h30
Transports du futur : Hyperloop TT s’installe à Toulouse, le gros du travail reste à faire
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Hyperloop TT, concurrent d'Hyperloop One, s'installe à Toulouse
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Une position stratégique, une belle publicité pour la région
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L'état met à disposition le site, la région reste ouverte à d'autres propositions
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Des créations d'emplois, mélangées à du « travail collaboratif »
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Un projet, de belles promesses, mais aucune date
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La lévitation passive, des vitesses qui peuvent dépasser le mur du son
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Une réalisation plus concrète annoncée d'ici quelques mois ?
Commentaires (140)
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Abonnez-vousLe 25/01/2017 à 10h32
#1
OUAAAIIIIS TOULOUSE !!!!!
[ceci était un commentaire inutile et sans intérêt]
Le 25/01/2017 à 10h39
#2
Hyperloop Transportation Technologies
Hyperloop Transport Tycoon
" />
Et sinon, pas la peine de rappeler à chaque fois que l’idée vient de Musk…
Le 25/01/2017 à 10h40
#3
Le 25/01/2017 à 10h43
#4
Mouais, les mêmes problèmes de sécurité potentiels qu’avec le zinzin de Musk…
J’attends de voir leurs propositions à ce sujet avant de me prononcer sur la viabilité de leur projet.
Le 25/01/2017 à 10h44
#5
Mais non,
Hyperloop TT c’est la version sport de l’Hyperloop, comme Audi avec ses Audi TT ….
*clac
" />
Sinon, j’aime bien l’idée de la piste d’essai de 1 km… parce qu’à 1000 km/h, les tests vont être vite pliés xD
Le 25/01/2017 à 10h47
#6
Me demande si cela dangereux pour ceux à la santé fragile." />
Le 25/01/2017 à 10h49
#7
Bon sang mais qu’est ce que je n’y crois pas à ces 2 boites…
C’est pas le concept le problème mais les 2 boites qui se sont montées autour. Ca pue l’arnaque à 10 km… On dirait des projets en crowdfunding qui promettent tout et n’importe quoi mais qui se plantent comme des merdes ou se barrent avec l’argent…
A la différence que les gars lèvent des centaines de millions de $ et obtiennent le soutien de pouvoirs publics.
Les mecs n’ont RIEN. Rien du tout à part des plaquettes de pub et des présentation en 3D cheap…
Je trouve ça hallucinant qu’ils arrivent à faire autant de barnum avec du vent… Remarque, ils doivent avoir une sacrée équipe marketing et commerciale. Ca, c’est certain.
Le 25/01/2017 à 10h55
#8
Bonne idée mais j’espère sincèrement pour eux que le terrain sera bien choisi : A certains endroit vers Toulouse, le sol a une fâcheuse tendance à exploser … " />
Remarquez pour faire léviter le train, ca pourrait être assez utile … dans un premier temps ! " />
" />
Le 25/01/2017 à 10h55
#9
Les enjeux et risques sont énormes.
L’idée fait rêver, c’est certain. Mais qu’en est-il des phases d’accélération / décélération ?
Il va falloir prendre en compte que Mémé Michu ne va pas pouvoir encaisser 10G d’un coup, à moins d’en faire une tartine exsangue collée au fond du siège (Ah, cette belle inertie…). Et je vous parle pas du freinage. On se retrouve avec un millefeuille de chair humaine.
Si on part sur une accélération/décélération linéaires, la pointe de vitesse ne durera pas bien longtemps.
Tout dépend de la longueur des trajets envisagés.
Le 25/01/2017 à 10h57
#10
Le 25/01/2017 à 10h59
#11
C’est un peu pour ça qu’il est dit qu’un trajet de 200km se ferait en 30min au lieu de 2h30 ! Si on était à 1000km/h tout le long, il ne faudrait que 6 minutes…
Le 25/01/2017 à 11h01
#12
Si tu passes de 0 à 1200km/h en 30 secondes, t’es à peine à 1g. Rien d’insurmontable.
Le 25/01/2017 à 11h01
#13
Le 25/01/2017 à 11h10
#14
Le 25/01/2017 à 11h19
#15
A part ca, quelle est l’efficacité energetique du bousin ? Edt ce que ce qu’on gagne en limitant les frottements est aneanti ou largement dépassé par l’energie necessaire pour maintenir le vide + le delta denergie cinetique du a l’accroissement de vitesse au carré ?
Le 25/01/2017 à 11h20
#16
Le 25/01/2017 à 11h22
#17
" /> J’étais plutôt dans l’optique d’un commentaire humoristique, mais l’humour est passé hors des écrans radar " />
Le 25/01/2017 à 11h27
#18
J’ai l’impression qu’on est plus sur une question de couts pour construire + sécuriser le tout et le rendre rentable, plutot que de vrais défi technique non?
Remarque, faire le vide sur des centaines de km, ça doit pas être anodin tout de même.
Le 25/01/2017 à 11h31
#19
ça risque de faire comme l’aérotrain, une belle idée irréaliste en pratique. “born to loose” " />
Le 25/01/2017 à 11h31
#20
Le 25/01/2017 à 11h59
#21
C’est du “quasi-vide”, reste à savoir comment quantifier ce quasi ? 50% d’air en moins ? 30% ?
J’imagine le roaming en Wi-Fi/4G " />
Le 25/01/2017 à 12h01
#22
C’est clairement l’aérotrain moderne oui.
Cela dit, justement, je pense que l’aérotrain est plus abordable aujourd’hui et qu’une version améliorée suffirait amplement à la demande.
Après, sur ce genre de transports, j’ai du mal à imaginer que le transport aérien se fasse détrôner. Typiquement, c’est cool d’imaginer faire un Toulouse / Montpellier en 30 min. Mais s’il faut être en ligne droite (plus ou moins), j’attends de voir le coût de la traversée du parc régional du haut langedoc par exemple.
Et avant cela, vérifier que la demande existe en jonglant entre le besoin (trajet rapide entre deux points) et le coût. Sans oublier que le train aujourd’hui se remplit aussi parce qu’il fait plusieurs arrêts. Bref, d’un point de vue recherche et technologie, le projet est sympa et donnera peut-être lieu à d’autres innovations. Point de vue pratique, ça devrait rien donner de fou fou.
Le 25/01/2017 à 12h05
#23
Les ingénieurs d’Hyperloop TT et moi-même attendons ton avis avec impatience " />
Le 25/01/2017 à 12h07
#24
Le 25/01/2017 à 12h14
#25
Le 25/01/2017 à 12h25
#26
Le 25/01/2017 à 12h28
#27
J’espère qu’il y aura des radars ; à de telles vitesses, il y a moyen de faire raquer " />
Le 25/01/2017 à 12h34
#28
Le 25/01/2017 à 12h45
#29
Le 25/01/2017 à 12h47
#30
Le 25/01/2017 à 12h49
#31
Le 25/01/2017 à 12h52
#32
Le 25/01/2017 à 12h52
#33
Le 25/01/2017 à 12h52
#34
Le 25/01/2017 à 12h58
#35
Le 25/01/2017 à 12h58
#36
Le 25/01/2017 à 13h07
#37
Le 25/01/2017 à 13h08
#38
Intéressant.. Et le quasi-vide est obtenu en combien de temps avec une telle pompe sur les volumes dont tu pars (en supposant qu’on part de la pression atmosphérique) ?
Le 25/01/2017 à 13h11
#39
Le 25/01/2017 à 13h14
#40
Le 25/01/2017 à 13h16
#41
Le 25/01/2017 à 13h16
#42
Le 25/01/2017 à 13h17
#43
Au delà de la détection des fuites, quel est le coût de maintenance de la structure ? Parce que lorsque l’on voit que la SNCF dépense des fortunes (et encore, pas assez visiblement) pour l’entretien des voies (rails, caténaires, aiguillages), je pense que maintenir un tube fermé qui doit en plus être dépressurisé, ça doit coûter un bras (après le fait que ce soit un tube permet peut-être une meilleure durabilité).
Les 10-20 premières années ça va être sympa, mais après je vois bien les soucis arriver en masse.
Bref l’engouement de nombreux pays pour ce système, en voulant l’installer le plus vite possible, me laisse perplexe.
Et pour revenir au sujet, le choix de Toulouse montre que l’Hyperloop n’est pas juste le descendant du train, c’est aussi le fils caché de l’aviation.
Le 25/01/2017 à 13h18
#44
Le 25/01/2017 à 13h20
#45
Oui, je m’en suis rendu compte trop tard. Mais pas grave, l’idée était là " />
Le 25/01/2017 à 13h21
#46
Le 25/01/2017 à 13h30
#47
Le manomètre te donne la pression, pas l’endroit de la fuite.
Le 25/01/2017 à 13h32
#48
Le 25/01/2017 à 13h36
#49
Le 25/01/2017 à 13h43
#50
Le 25/01/2017 à 13h45
#51
Que de la recherche sérieuse. " />
Vu que la gestion va justement déléguer la recherche à des labos, j’imagine que pas mal d’Universitaires vont être impliqués, on peut s’attendre à un minimum quand même.
Le 25/01/2017 à 13h50
#52
Pour ceux qui parlent de la difficulté de détecter une fuite et autres soucis, pourquoi vous n’envisagez pas une sectorisation du tube, avec des portes régulières ouvertes juste lors du passage ?
Le 25/01/2017 à 13h51
#53
Le 25/01/2017 à 13h55
#54
Le 25/01/2017 à 13h59
#55
Le 25/01/2017 à 13h59
#56
Le 25/01/2017 à 14h04
#57
Le 25/01/2017 à 14h04
#58
tu viens de résumer la manière de faire des dirigeants du “nouvel ordre mondial” …. tous est sur plaquette , mais rien de concret !!!
Moi je monte du GNU/Linux, hors cloud … et ça marche !
Le 25/01/2017 à 14h05
#59
Le 25/01/2017 à 14h08
#60
Le 25/01/2017 à 14h09
#61
Et sinon, elles se financent comment ses boîtes? C’est bien beau d’avoir des idées et des labos, mais si t’as pas les ronds pour construire une ligne ça sert à rien… C’est pas quelques millions qu’il faut là! Ça sent le sapin cette histoire.
Et si jamais il y a une brèche et que de l’air rentre dans le tunnel, le prochain train se désintègre? " />
Le 25/01/2017 à 14h10
#62
Une mousse imperméable ? " />
Le 25/01/2017 à 14h13
#63
Le 25/01/2017 à 14h14
#64
Le 25/01/2017 à 14h14
#65
Sinon, vu qu’on parle de séismes, voici une liste intéressante.
Pour info, j’habitais avec mes parents non loin d’Arete, en 1967, et mon berceau a traversé la chambre de part en part pendant le séisme qui a fait pas mal de dégâts à ce petit village pyrénéen…
Le 25/01/2017 à 14h17
#66
Le 25/01/2017 à 14h18
#67
Le 25/01/2017 à 14h20
#68
Ca vaux le coup d’aller voir s’ils cherchent des techs " />
Le 25/01/2017 à 14h20
#69
Le 25/01/2017 à 14h42
#70
Le 25/01/2017 à 14h54
#71
Le 25/01/2017 à 15h11
#72
Le 25/01/2017 à 15h12
#73
Suffit que les portes soient ouvertes quand le train est à une distance légèrement supérieur au temps nécessaire pour freinage + temps d’ouverture.
J’imagine les contraintes mécaniques de fou " />
Le 25/01/2017 à 15h17
#74
Le 25/01/2017 à 15h18
#75
Le 25/01/2017 à 15h21
#76
Faut surtout que les capteurs ne déconnent pas sinon paf la porte (ou plutôt sprotch le train)
En lisant les commentaires sur le vide : c’est vraiment si énergivore de faire le vide ? " />
Et moi qui utilise constamment mon aspirateur pour les housses de rangement !
Le 25/01/2017 à 15h21
#77
Le 25/01/2017 à 15h23
#78
Essaye de faire le vide dans une bouteille en plastique avec ta bouche, tu auras une idée de l’effort.
Le 25/01/2017 à 15h24
#79
Je vais exagérer un poil mais bon
Le 25/01/2017 à 15h27
#80
https://www.jp-petit.org/Divers/PENTAGATE/pentagate6.htm Assez ressemblant. Avec des pincettes.
Le 25/01/2017 à 15h28
#81
Redondance (enfin j’espère " />)
Pour la position du “train” capteur, position calculée et GPS devraient nous mettre à l’abris d’un “oukilé le train ?”
Le 25/01/2017 à 15h28
#82
Le 25/01/2017 à 15h31
#83
Le 25/01/2017 à 15h33
#84
Le 25/01/2017 à 15h38
#85
Le 25/01/2017 à 15h43
#86
Le 25/01/2017 à 15h43
#87
Le 25/01/2017 à 15h48
#88
Vu le coût d’une ligne de TGV ou assimilé, j’ai du mal à voir comment un état, Chine exclue, pourrait investir dans un truc qui serait clairement plus cher. Même la Californie avec sa ligne de train juste à grande vitesse galère niveau financement. Et si c’était la Chine, je pense qu’ils voudraient plutôt piquer tranquillement la techno que de la payer.
Techniquement c’est intéressant, mais j’ai du mal à voir les clients potentiels.
Le 25/01/2017 à 15h48
#89
Le 25/01/2017 à 15h57
#90
Le 25/01/2017 à 15h59
#91
Le 25/01/2017 à 16h00
#92
Le 25/01/2017 à 16h00
#93
Le 25/01/2017 à 16h01
#94
Le 25/01/2017 à 16h01
#95
En même temps, l’idée me vient du baromètre à mercure. Mais je propose une solution faisable par tout le monde. Parce que bon, le mercure, c’est pas vraiment le genre de truc que tu trouves facilement 5l dans ton garage.
Le 25/01/2017 à 16h03
#96
Le 25/01/2017 à 16h11
#97
Le 25/01/2017 à 16h21
#98
c’est surtout les 2 première photos qui été intéressante, le reste m’en fou.
Le 25/01/2017 à 16h37
#99
Le 25/01/2017 à 16h41
#100
C’est cela.
Le 25/01/2017 à 16h42
#101
Justement, c’est le principe même du baromètre à mercure et plus exactement du baromètre de Torricelli ou à cuvette.
Une colonne de 10m d’eau exerce une pression d’1bar environ, soit environ la pression de l’atmosphère. La pression dans la bouteille devient alors nul vers 10m (ça tire en haut ce que ça pousse en bas) et au delà, tu “crées” du vide, tu n’as plus assez de pression exercé au niveau de la bassine pour soulever plus de 10m d’eau.
Ensuite, tu peux utiliser ce truc comme baromètre justement en regardant la hauteur de ton niveau d’eau qui te donnera la pression. 1Pa = 1N.m-2, masse volumique de l’eau à 4°C =1 g.cm-3, g=9.81m.s-2, ça nous donne une masse volumique de 1 000 000g.m-3 ou 1 000kg.m-3 pour l’eau, ça donne 9 810 N, imaginons maintenant que ce m-3 soit dans un cube d’un mètre de coté, ça donne 9 810 Pa par mètre d’eau ou 98,1hPa.m-1. Comme la pression atmosphérique moyenne tourne autour de 1013hPa, à cette pression il te faut une colonne de 10,32m, et 10.2mm de différence correspond à une variation de 1hPa. Bon, la réalité risque d’être un peut moins vrai, car tout d’abord, ton eau est rarement pur, mais aussi rarement à 4°C, tu n’as pas totalement du vide dans le haut de la colonne… A voir quand même la précision.
Le 25/01/2017 à 16h42
#102
Le 25/01/2017 à 16h51
#103
Le 25/01/2017 à 17h01
#104
Ce genre de tours ne sont pas des murs de béton. En faite, au cœur d’une tour, il y a une structure porteuse en colonne d’acier en faisceau ou l’on va mettre tous ce qui est escaliers et ascenseurs qui est complété par une structure extérieur aussi en acier. Le reste n’a pratiquement pas d’intérêt structurel, des planché léger pour faire les étages, des cloisons et du verre en façade…
Autant dire que les avions sont rentrés plus dans un coupe-frite qu’autre chose.
Le 25/01/2017 à 17h15
#105
Le 25/01/2017 à 19h09
#106
Le 25/01/2017 à 19h13
#107
Le 25/01/2017 à 21h35
#108
En fait cela revient à faire ce que font les avions, mais au niveau du sol:
-se déplacer dans une atmosphère moins dense pour limiter les pertes aérodynamiques.
-utiliser un système de lévitation pour éviter les frottements (mais ici il est magnétique et non aérodynamique, sinon ton train aurait besoin d’ailes…)
Il ne faut pas oublier que pour des raisons de sécurité il faudra arriver 2h à l’avance comme pour l’avion, une explosion dans cet engin étant aussi problématique que pour l’avion.
C’est donc pas rentable pour des petits trajets (si on considère qu’il fait être 30 minutes à l’avance pour un TGV, il part avec 1h30 d’avance donc si ça roule, plus de 400km avant même que l’hyperloop ne démarre…) Ainsi pour des trajets de moins de 500km ça n’apporte rien par rapport à un TGV…
Le principal frein c’est l’infrastructure. Quand on voit ce que coûte une ligne TGV… Là ça sera certainement 10x plus cher a minimum!
Le ciel ça coûte bien moins cher…
Pour info:
-le mur mexique-usa de trump = \(2.5M/km
-tgv = \)20M/km
-tunnel sous la manche \(300M/km
Si on compte \)200M/km, une ligne NY-LA de 4000km coûterait 800 milliards de $… Vous pouvez sortir votre chéquier…
Le 25/01/2017 à 22h27
#109
Ah oui.
Si non en plus simplehttps://youtu.be/RR6J-yOyT48
Le 25/01/2017 à 22h31
#110
" /> tu m’a devancé !
Le 26/01/2017 à 08h21
#111
Le 26/01/2017 à 08h54
#112
Le 26/01/2017 à 09h08
#113
Le 26/01/2017 à 09h18
#114
Le 26/01/2017 à 09h27
#115
Le 26/01/2017 à 09h29
#116
Le 26/01/2017 à 09h36
#117
Le 26/01/2017 à 10h09
#118
Le 26/01/2017 à 10h29
#119
Le 26/01/2017 à 10h47
#120
Le 26/01/2017 à 10h55
#121
Le 26/01/2017 à 12h27
#122
Le 26/01/2017 à 12h35
#123
Le 26/01/2017 à 12h39
#124
Le 26/01/2017 à 12h50
#125
Le 26/01/2017 à 13h01
#126
Le 26/01/2017 à 13h03
#127
Le 26/01/2017 à 13h30
#128
Le 26/01/2017 à 13h51
#129
Le 26/01/2017 à 14h11
#130
Le 26/01/2017 à 14h29
#131
Le 26/01/2017 à 14h47
#132
Le 26/01/2017 à 15h20
#133
Le 26/01/2017 à 16h50
#134
Le 26/01/2017 à 17h20
#135
Pour l’incendie, tu évacues la section vers les sections adjacentes, une fois qu’il n’y a plus personne, tu peux entièrement couper le système d’alimentation en air de la section, voir dépressuriser celle ci. Un avion, à part peut être le cockpit, je ne crois pas qu’il existe des section hermétique.
Dans la capsule pour géré un incendie à l’intérieur, mais si l’incendie est plus important et que la situation demande l’évacuation des passagers, le tube étant pressurisé, il faut alors limiter la propagation du feu et évacuer les fumer (comme un tunnel en gros).
Je ne dis pas que ce n’est pas difficile. C’est un projet monstre mais on peut relativiser lorsque l’on regarde la modernisation de Paris durant le second empire par Haussmann qui a nécessité de tailler dans le tas pour tracer des voies plus large. Après, j’imagine que comme le TGV, ça ne sera pas possible de foncer à pleine vitesse partout il y aura surement des sections à vitesse réduite.
Le 26/01/2017 à 17h39
#136
Le 26/01/2017 à 18h43
#137
Le 27/01/2017 à 10h44
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Le 27/01/2017 à 11h09
#139
Le 27/01/2017 à 13h17
#140