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Transports du futur : Hyperloop TT s’installe à Toulouse, le gros du travail reste à faire

Après les paroles, il faut passer à l'action

Transports du futur : Hyperloop TT s'installe à Toulouse, le gros du travail reste à faire

Le 25 janvier 2017 à 10h30

Hyperloop Transportation Technologies va implanter un centre de recherche et développement à Toulouse. Le but sera dans un premier temps de tester la lévitation magnétique passive, tout en profitant des ressources disponibles dans la région autour de l'aviation et de l'aérospatiale.

Hyperloop est un système de transport futuriste à mi-chemin entre le train et l’avion. Le principe est de faire avancer à très grande vitesse (de l'ordre de 1000 km/h) des « trains » dans des tunnels quasiment sous vide, ce qui a pour effet de réduire drastiquement les frottements. L’idée a été lancée il y a quelques années par Elon Musk, mais ce dernier ne souhaitait pas s’en occuper, préférant se concentrer sur ses sociétés SpaceX et Tesla.

Hyperloop TT, concurrent d'Hyperloop One, s'installe à Toulouse

Plusieurs projets se sont lancés en parallèle, avec parfois une approche différente aussi bien au niveau de la technologie utilisée que de la gestion des ressources humaines. Nous pouvons par exemple citer Hyperloop One (voir cette actualité) dans laquelle la SNCF a investi et Hyperloop Transportation Technologies (Hyperloop TT). Aujourd'hui, c'est de cette seconde entité dont il va être question.

Des responsables de Toulouse Métropole, de la nouvelle région Occitanie et de Hyperloop TT ont organisé une conférence de presse afin d’annoncer la signature d'un accord pour l’implantation en France d’un laboratoire de recherche sur l’ancienne base militaire de Francazal.

Il est question d’y construire un « Innovation Hub » qui regroupera à terme plusieurs pôles : un centre de recherche et développement, une académie (présentée comme une plateforme de mise en relation entre universités et laboratoires de recherche), un incubateur de starts-ups baptisé Lab, un Demonstration Center (lieu événementiel et touristique selon les propres termes de Hyperloop TT) et enfin une piste d’essai d’environ 1 km de long. Ce sera la deuxième du genre, après celle déjà en place aux États-Unis.

Une position stratégique, une belle publicité pour la région 

Si la ville de Toulouse a été choisie, c'est parce qu'elle est présentée par Hyperloop TT comme étant la « capitale mondiale de l'aéronautique et capitale européenne de l'espace ». Il y a donc une importante « concentration de matière grise » (et de partenaires éventuels) qui semble tout particulièrement intéresser Dirk Ahlborn, le directeur général de Hyperloop TT.

Pour la région Occitanie, il s'agit d'une belle publicité puisqu'elle peut ainsi allégrement surfer sur la vague du transport du futur avec Hyperloop. D'ailleurs, cette démarche s'inscrit parfaitement dans le cadre de la « thématique du transport intelligent avec les véhicules autonomes et les drones » affirment des représentants locaux. Carole Delga, présidente de la région, ne cache pas son ambition de faire de l'Occitanie une Silicon Valley à la française et se réjouit donc de l'arrivée de cette société californienne.

Carole Delga, rêve déjà d'un système de transport qui permettrait de relier Toulouse et Montpellier (près de 200 km à vol d'oiseau) en moins d'une demi-heure, contre environ 2h30 actuellement en voiture. Mais il faudra encore être patient avant que cela n'arrive un jour puisqu'il ne s'agit pour le moment que d'un « rêve » de la présidente, rien de plus.

Elle nous indique en effet qu'il ne s'agit nullement d'un lancement de projet allant dans ce sens, et que cet accord n'est pas une promesse que cela arrivera un jour. La région prépare simplement son avenir. Si un jour une réalisation concrète devait arriver sur le tapis, « ce sera pour mes successeurs », lâche-t-elle.

L'état met à disposition le site, la région reste ouverte à d'autres propositions

Lors de la conférence, le préfet de la région Pascal Mailhos expliquait que « l'état met à disposition l'emprise foncière nécessaire » afin que Hyperloop TT puisse s'installer et mener à bien ses expérimentations. Toujours sur l'aspect financier, Carole Delga ajoute que « la région soutiendra les travaux de recherche et l'aide à l'immobilier ».

Le montant précis n'est pas encore dévoilé, il sera fixé dans un second temps lors de la signature d'un « contrat spécifique ». Une fourchette est tout de même annoncée par la présidente de la région : « entre un et cinq millions d'euros », mais cela reste évidemment à préciser et confirmer. Des sommes pourraient également être allouées dans la cadre du crédit d'impôt recherche.

Hyperloop TTHyperloop TT
Images de synthèse, Crédit : Agence François Leclercq

Interrogée par nos soins, elle nous explique que cet accord avec Hyperloop TT ne ferme pas la portes à d'autres projets du même genre. La région Occitanie reste une terre d'accueil pour des concurrents qui voudraient s'installer, y compris Hyperloop One par exemple. Pour le moment, aucun projet particulier ne semble viser la France, que ce soit pour de la recherche ou des expérimentations.

Des créations d'emplois, mélangées à du « travail collaboratif »

De son côté, la société Hyperloop TT s'est engagée sur la création de « 50 emplois directs dans un premier temps »... Mais sans vraiment donner plus de détails pendant la conférence. Pour le reste, il devrait s'agir d'une « gestion à la californienne » pour les « employés », c'est-à-dire un système de « travail collaboratif » avec des partenaires comme des centres de recherche. De quoi récupérer des experts à moindre coût pour Hyperloop TT.

Pour rappel, lors de son lancement, la jeune pousse s'appuyait beaucoup sur un principe d'échange de temps contre des stock-options pour les personnes intéressées. De quoi les rendre riches sur le papier (à condition que Hyperloop TT décolle un jour), tout en minimisant les sommes nécessaires au lancement et au développement du projet. Dirk Ahlborn le confirme, mais ajoute que depuis plusieurs mois, les choses auraient changé. Il se refuse par contre à donner des informations précises sur les personnes qui travaillent avec ou pour la société.

Hyperloop

Un projet, de belles promesses, mais aucune date

Pressés à plusieurs reprises de répondre sur les investissements à Toulouse, les dirigeants de Hyperloop TT finissent tout de même par annoncer qu'il est question de 40 millions de dollars dès lors qu'ils auront les clés de leurs locaux à Toulouse. Affaire à suivre donc.

Hyperloop TT ne s'aventure pas non plus à donner le moindre calendrier concernant le développement et la mise en place de ses activités. « Nous avons un travail à faire sur le réaménagement du site. Il faut commencer par cela » indique Bibop Gresta, co-fondateur de l'entreprise. Une fois cette étape réalisée, il sera alors temps de communiquer sur les suivantes affirment les représentants de la société.

La lévitation passive, des vitesses qui peuvent dépasser le mur du son

Cette conférence était également l'occasion de parler avec les dirigeants de Hyperloop TT de la partie technique de leur concept. Contrairement à ses principaux concurrents, la société utilise un système de lévitation magnétique passif, ce qui évite le besoin de faire circuler du courant le long des rails : 

La navette avance grâce à un moteur à induction linéaire qui est alimenté via à des batteries embarquées, nous explique Bibop Gresta. Une fois qu'elle a atteint une certaine vitesse (13 km/h suivant notre interlocuteur, 32 km/h selon la vidéo de présentation ci-dessous, mais cela n'a finalement que peu d'importance pour le moment), elle décolle automatiquement et reste en lévitation tant que la vitesse est suffisante. C'est tout l'intérêt de cette technologie. Celle-ci a été développée par le docteur Richard Post pour le Lawrence Livermore National Labs (LLNL), qui a accordé une licence d'utilisation à Hyperloop TT.

Une fois en lévitation dans un environnement quasiment sous vide, il est facile et peu coûteux en énergie d'atteindre des vitesses élevées, du moins si l'on en croit le discours des dirigeants. Les batteries qui servent à alimenter le moteur linéaire profitent ensuite de la phase de décélération pour se recharger. 

Bibop Gresta nous explique qu'il est pour le moment question d'aller à près de 1 223 km/h. Il ajoute que ce n'est pas une barrière infranchissable et qu'il espère aller bien au-delà dans le futur, là encore sans plus de précisions pour le moment.

Une réalisation plus concrète annoncée d'ici quelques mois ?

Enfin, il nous précise que Hyperloop TT devrait faire une annonce importante d'ici quelques mois avec la mise en place d'une première ligne fonctionnelle, dont tous les détails restent encore à connaître. De quoi peut-être reprendre l'avantage sur Hyperloop One qui se contente pour le moment d'un essai dans le désert.

Peu importe la piste technique envisagée pour mettre en place un train en lévitation capable de dépasser les 1 000 km/h dans un tunnel sous vide, il ne s'agit pour le moment que de belles promesses, parfois avec quelques bribes d'expérimentations. Le chemin est donc encore long avant de toucher au but...

Une fois que les différentes entreprises auront (ou non) réussi à mettre au point leurs solutions, il faudra comparer les résultats sur de nombreux critères, dont le coût, le rendement, l'utilisation ou non d'énergie renouvelables, etc. Ce n'est dans tous les cas pas pour tout de suite et il faudra certainement encore attendre des années avant de voir l'ouverture de la première ligne commerciale. Hyperloop One et Hyperloop TT ont certes signé des accords avec des gouvernements et des municipalités, mais il s'agissait alors d'études de faisabilité, pas de contrats fermes pour la construction de lignes.

Le 25 janvier 2017 à 10h30

Commentaires (140)

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OUAAAIIIIS TOULOUSE !!!!!



[ceci était un commentaire inutile et sans intérêt]

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Hyperloop Transportation Technologies





Hyperloop Transport Tycoon



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Et sinon, pas la peine de rappeler à chaque fois que l’idée vient de Musk…

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CryoGen a écrit :



Hyperloop Transport Tycoon



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j’y pensais justement, quand vers la fin on a accès aux trains magnétiques et autres <img data-src=" /><img data-src=" />


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Mouais, les mêmes problèmes de sécurité potentiels qu’avec le zinzin de Musk…



J’attends de voir leurs propositions à ce sujet avant de me prononcer sur la viabilité de leur projet.

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Mais non,



Hyperloop TT c’est la version sport de l’Hyperloop, comme Audi avec ses Audi TT ….



*clac

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Sinon, j’aime bien l’idée de la piste d’essai de 1 km… parce qu’à 1000 km/h, les tests vont être vite pliés xD

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Me demande si cela dangereux pour ceux à la santé fragile.<img data-src=" />

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Bon sang mais qu’est ce que je n’y crois pas à ces 2 boites…



C’est pas le concept le problème mais les 2 boites qui se sont montées autour. Ca pue l’arnaque à 10 km… On dirait des projets en crowdfunding qui promettent tout et n’importe quoi mais qui se plantent comme des merdes ou se barrent avec l’argent…

A la différence que les gars lèvent des centaines de millions de $ et obtiennent le soutien de pouvoirs publics.



Les mecs n’ont RIEN. Rien du tout à part des plaquettes de pub et des présentation en 3D cheap…



Je trouve ça hallucinant qu’ils arrivent à faire autant de barnum avec du vent… Remarque, ils doivent avoir une sacrée équipe marketing et commerciale. Ca, c’est certain.

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Bonne idée mais j’espère sincèrement pour eux que le terrain sera bien choisi : A certains endroit vers Toulouse, le sol a une fâcheuse tendance à exploser … <img data-src=" />



Remarquez pour faire léviter le train, ca pourrait être assez utile … dans un premier temps ! <img data-src=" />





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Les enjeux et risques sont énormes.&nbsp;

L’idée fait rêver, c’est certain. Mais qu’en est-il des phases d’accélération / décélération ?



Il va falloir prendre en compte que Mémé Michu ne va pas pouvoir encaisser 10G d’un coup, à moins d’en faire une tartine exsangue collée au fond du siège (Ah, cette belle inertie…). Et je vous parle pas du freinage. On se retrouve avec un millefeuille de chair humaine.



Si on part sur une accélération/décélération linéaires, la pointe de vitesse ne durera pas bien longtemps.



Tout dépend de la longueur des trajets envisagés.

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smousse42 a écrit :



Les enjeux et risques sont énormes. 

L’idée fait rêver, c’est certain. Mais qu’en est-il des phases d’accélération / décélération ?



Il va falloir prendre en compte que Mémé Michu ne va pas pouvoir encaisser 10G d’un coup, à moins d’en faire une tartine exsangue collée au fond du siège (Ah, cette belle inertie…). Et je vous parle pas du freinage. On se retrouve avec un millefeuille de chair humaine.



Si on part sur une accélération/décélération linéaires, la pointe de vitesse ne durera pas bien longtemps.



Tout dépend de la longueur des trajets envisagés.







http://reho.st/www.commitstrip.com/wp-content/uploads/2016/06/Strip-Commentaires…


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C’est un peu pour ça qu’il est dit qu’un trajet de 200km se ferait en 30min au lieu de 2h30 ! Si on était à 1000km/h tout le long, il ne faudrait que 6 minutes…

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Si tu passes de 0 à 1200km/h en 30 secondes, t’es à peine à 1g. Rien d’insurmontable.

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smousse42 a écrit :



Les enjeux et risques sont énormes.&nbsp;

L’idée fait rêver, c’est certain. Mais qu’en est-il des phases d’accélération / décélération ?



Il va falloir prendre en compte que Mémé Michu ne va pas pouvoir encaisser 10G d’un coup, à moins d’en faire une tartine exsangue collée au fond du siège (Ah, cette belle inertie…). Et je vous parle pas du freinage. On se retrouve avec un millefeuille de chair humaine.



Si on part sur une accélération/décélération linéaires, la pointe de vitesse ne durera pas bien longtemps.



Tout dépend de la longueur des trajets envisagés.

&nbsp;



&nbsp;









Edtech a écrit :



C’est un peu pour ça qu’il est dit qu’un trajet de 200km se ferait en 30min au lieu de 2h30 ! Si on était à 1000km/h tout le long, il ne faudrait que 6 minutes…

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Ce qui laisse 24 confortables bonnes minutes d’accélération / décélération … de quoi faire ça tout en douceur <img data-src=" />&nbsp;


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KP2 a écrit :



Bon sang mais qu’est ce que je n’y crois pas à ces 2 boites…




 C'est pas le concept le problème mais les 2 boites qui se sont montées autour. Ca pue l'arnaque à 10 km... On dirait des projets en crowdfunding qui promettent tout et n'importe quoi mais qui se plantent comme des merdes ou se barrent avec l'argent...        

A la différence que les gars lèvent des centaines de millions de $ et obtiennent le soutien de pouvoirs publics.






 Les mecs n'ont *RIEN*. Rien du tout à part des plaquettes de pub et des présentation en 3D cheap...        






 Je trouve ça hallucinant qu'ils arrivent à faire autant de barnum avec du vent... Remarque, ils doivent avoir une sacrée équipe marketing et commerciale. Ca, c'est certain.








Moi je dirais que c'est tout aussi bien le concept.&nbsp;      

Mettons que l'on arrive effectivement à monter une techologie complète (infra, équipement, signalisation) permettant théoriquement de parcourir X kilomètres à une vitesse supérieure à l'avion.&nbsp;






Compte tenu...      

- Du prix minimum requis pour monter une ligne sécurisée "en conditions normales d'exploitation" .

- Des perturbations climatiques et terrestres croissantes à travers le monde (tsunamis, ouragans, tremblements de terres) contre lesquelles il faudrait un surcoût faramineux en termes de sécurité, ou alors partir du principe que ça n'arrivera pas et pleurer le train entier de morts si ça arrive.

- De la longueur minimum requise des lignes pour rendre le projet viable économiquement (500km? 1000km? Plus ?)

- De la demande de transport suffisante pour rendre le projet viable économiquement (forcément des métropoles)...

&nbsp;

J'aimerais bien savoir quels sont les tracés qui sont présumés pertinents pour une telle techno de transport, et le nombre d'années pour que ce soit rentabilisé en comparaison de l'avion, voire juste du train à grande vitesse... :fumer:





Bref, c’est cool pour la région Occitanie, belle promotion du dynamisme local et potentielle source d’emplois, j’espère simplement que l’Etat n’y mettra aucune bille parce que ça pue la bonne idée irréalisable dans la vraie vie…


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A part ca, quelle est l’efficacité energetique du bousin ? Edt ce que ce qu’on gagne en limitant les frottements est aneanti ou largement dépassé par l’energie necessaire pour maintenir le vide + le delta denergie cinetique du a l’accroissement de vitesse au carré ?

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smousse42 a écrit :



Les enjeux et risques sont énormes. 

L’idée fait rêver, c’est certain. Mais qu’en est-il des phases d’accélération / décélération ?



Il va falloir prendre en compte que Mémé Michu ne va pas pouvoir encaisser 10G d’un coup, à moins d’en faire une tartine exsangue collée au fond du siège (Ah, cette belle inertie…). Et je vous parle pas du freinage. On se retrouve avec un millefeuille de chair humaine.



Si on part sur une accélération/décélération linéaires, la pointe de vitesse ne durera pas bien longtemps.



Tout dépend de la longueur des trajets envisagés.





Pour te donner une idée, un avion de ligne classique du type long-courrier (un 747-400 en l’occurrence) atteind en bout de piste les 250km/h (Vitesse au décollage plus exactement) et vol à 920km/h. Mais si tu prend un A320 qui est un moyen courrier, on tourne dans les mêmes valeur : 280km/h au décollage et 850km/h en vitesse de croisière.



Comme mamie vit très bien ses trajets en avion, ça devrait le faire en hyperloop.


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<img data-src=" />&nbsp;J’étais plutôt dans l’optique d’un commentaire humoristique, mais l’humour est passé hors des écrans radar&nbsp;<img data-src=" />

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J’ai l’impression qu’on est plus sur une question de couts pour construire + sécuriser le tout et le rendre rentable, plutot que de vrais défi technique non?&nbsp;



Remarque, faire le vide sur des centaines de km, ça doit pas être anodin tout de même.

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ça risque de faire comme l’aérotrain, une belle idée irréaliste en pratique. “born to loose” <img data-src=" />

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steinfield a écrit :



J’ai l’impression qu’on est plus sur une question de couts pour construire + sécuriser le tout et le rendre rentable, plutot que de vrais défi technique non?&nbsp;



Remarque, faire le vide sur des centaines de km, ça doit pas être anodin tout de même.





Oiep, ca consomme une energie terrifiante de faire le vide..

J’imagine pas la taille de l’infra technique pour faire fonctionner le truc…


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C’est du “quasi-vide”, reste à savoir comment quantifier ce quasi ? 50% d’air en moins ? 30% ?



J’imagine le roaming en Wi-Fi/4G <img data-src=" />

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C’est clairement l’aérotrain moderne oui.



Cela dit, justement, je pense que l’aérotrain est plus abordable aujourd’hui et qu’une version améliorée suffirait amplement à la demande.



Après, sur ce genre de transports, j’ai du mal à imaginer que le transport aérien se fasse détrôner. Typiquement, c’est cool d’imaginer faire un Toulouse / Montpellier en 30 min. &nbsp;Mais s’il faut être en ligne droite (plus ou moins), j’attends de voir le coût de la traversée du parc régional du haut langedoc par exemple.



Et avant cela, vérifier que la demande existe en jonglant entre le besoin (trajet rapide entre deux points) et le coût. Sans oublier que le train aujourd’hui se remplit aussi parce qu’il fait plusieurs arrêts. Bref, d’un point de vue recherche et technologie, le projet est sympa et donnera peut-être lieu à d’autres innovations. Point de vue pratique, ça devrait rien donner de fou fou.



&nbsp;

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Les ingénieurs d’Hyperloop TT et moi-même attendons ton avis avec impatience <img data-src=" />

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tifounon a écrit :



C’est du “quasi-vide”, reste à savoir comment quantifier ce quasi ? 50% d’air en moins ? 30% ?





Tu regardes la pression residuelle, voilà comment quantifier.

Sur mes machines je dois faire le vide a 0,05 bar abs sur des volumes de plusieurs m3 (donc rien du tout par rapport au sujet de l’article), et ca me coute déjà une peche en energie…


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Nilav a écrit :



Typiquement, c’est cool d’imaginer faire un Toulouse / Montpellier en 30 min.  Mais s’il faut être en ligne droite (plus ou moins), j’attends de voir le coût de la traversée du parc régional du haut langedoc par exemple.





Et on exploitera le gaz de schiste en même temps. Ca va swinguer dans les navettes <img data-src=" />


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Drepanocytose a écrit :



Tu regardes la pression residuelle, voilà comment quantifier.

Sur mes machines je dois faire le vide a 0,05 bar abs sur des volumes de plusieurs m3 (donc rien du tout par rapport au sujet de l’article), et ca me coute déjà une peche en energie…







On pourrait imaginer que sur la très grande majeure partie du circuit, le vide (partiel ou non) soit permanent (ou presque) : ca couterai cher au début puis après il suffirait juste de maintenir/ajuster la pression.


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J’espère qu’il y aura des radars ; à de telles vitesses, il y a moyen de faire raquer <img data-src=" />

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KP2 a écrit :



Bon sang mais qu’est ce que je n’y crois pas à ces 2 boites…

[…]

Les mecs n’ont RIEN. Rien du tout à part des plaquettes de pub et des présentation en 3D cheap…





Je ne suis pas convaincu par ton commentaire. Les mecs n’ont pas rien (la technologie n’est pas à zéro), et ceux qui ont monté le programme Apollo au début des années 60 étaient plus ambitieux, il me semble. Ça paraissait fou d’arriver à envoyer et faire revenir des hommes sur la lune en quelques années.


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smousse42 a écrit :



Si on part sur une accélération/décélération linéaires, la pointe de vitesse ne durera pas bien longtemps.





L’accélération est très souvent linéaire (et heureusement sinon c’est encore moins confortable), d’ailleurs 10 g c’est linéaire aussi. Je pense que tu voulais une accélération douce.







Strimy a écrit :



Si tu passes de 0 à 1200km/h en 30 secondes, t’es à peine à 1g. Rien d’insurmontable.





Je ne pense pas qu’on soumette des passagers lambdas à 1 g pendant plus que quelques secondes, ni même à plus de 0,5 g. Je ne sais plus quelle est la limite jugée confortable en utilisation commerciale.







Citan666 a écrit :





  • Des perturbations climatiques et terrestres croissantes à travers le monde (tsunamis, ouragans, tremblements de terres) contre lesquelles il faudrait un surcoût faramineux en termes de sécurité





    En Europe, tsunamis, ouragans et tremblements de terre ? <img data-src=" /> (hormis quelques endroits connus comme certaines parties de l’Italie) Même sur une bonne partie du continent américain, c’est tranquille.







    tazvld a écrit :



    Pour te donner une idée, un avion de ligne classique du type long-courrier (un 747-400 en l’occurrence atteind en bout de piste les 250km/h (Vitesse au décollage plus exactement) et vol à 920km/h.

    Comme mamie vit très bien ses trajets en avion, ça devrait le faire en hyperloop.





    Attention, entre la vitesse au décollage et la vitesse de croisière, ça prend au moins plusieurs minutes (peut-être plus de 10, faudrait regarder avec flightradar24).

    Mamie supporte l’accélération plus forte du décollage (environ 0,3 g je crois), mais je ne pense pas qu’on le fasse pour des durées plus longues genre 5 minutes.


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CryoGen a écrit :



On pourrait imaginer que sur la très grande majeure partie du circuit, le vide (partiel ou non) soit permanent (ou presque) : ca couterai cher au début puis après il suffirait juste de maintenir/ajuster la pression.





Ca me semblerait le meilleur calcul economique. Mais bon, quand on fait le vide il y a toujours des fuites… J’imagine meme pas la complexité du système de detection des fuites …. <img data-src=" />


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Citan666 a écrit :



Moi je dirais que c’est tout aussi bien le concept. 



Mettons que l'on arrive effectivement à monter une techologie complète (infra, équipement, signalisation) permettant théoriquement de parcourir X kilomètres à une vitesse supérieure à l'avion.       






Compte tenu...      




  • Du prix minimum requis pour monter une ligne sécurisée “en conditions normales d’exploitation” .



    • Des perturbations climatiques et terrestres croissantes à travers le monde (tsunamis, ouragans, tremblements de terres) contre lesquelles il faudrait un surcoût faramineux en termes de sécurité, ou alors partir du principe que ça n’arrivera pas et pleurer le train entier de morts si ça arrive.

    • De la longueur minimum requise des lignes pour rendre le projet viable économiquement (500km? 1000km? Plus ?)

    • De la demande de transport suffisante pour rendre le projet viable économiquement (forcément des métropoles)…

       

      J’aimerais bien savoir quels sont les tracés qui sont présumés pertinents pour une telle techno de transport, et le nombre d’années pour que ce soit rentabilisé en comparaison de l’avion, voire juste du train à grande vitesse… <img data-src=" />



      Bref, c’est cool pour la région Occitanie, belle promotion du dynamisme local et potentielle source d’emplois, j’espère simplement que l’Etat n’y mettra aucune bille parce que ça pue la bonne idée irréalisable dans la vraie vie…







      Il y a certaines problématiques qui sont identiques que pour notre bon vieux TVG.


  • Les perturbations climatiques et autres, ce n’est pas ce qu’il manque sur nos ligne. On sais les gérer. Du coup je ne vois pas pourquoi sur un autre style de transport on ne saurait pas le faire.

    Ici c’est quasiment la même chose. Le plus coton sera les tremblements de terres. Vu que c’est un tube fermé, bah on sera tranquille pour les conditions climatiques ;)

  • Longueur minimum des lignes : exactement le même souci que pour les TGV. Mais ça reste à étudier je suis d’accord

  • la demande de transport : Même problème que le tgv. C’est pouquoi il n’y a toujours pas de train rapide entre Bordeaux/Toulouse/Montpellier et Marseille.





    Je pense que le vrai souci, c’est plus la création des lignes. Ici on à déjà le réseau ferré qui permet de relier les grandes métropoles. Du coup je ne pense pas que les pouvoirs publics seront chaud pour rajouter un tube à coté des rails ou remplacer les rails.

    en plus ça sera vraisemblablement “a coté” car si tu coupe la ligne paris/marseille, les petites gare ne pourront plus être desservies.



    C’est plus les pays en voie de développement ou les pays avec un faible réseau ferré qui vont réellement en profiter.


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OlivierJ a écrit :



En Europe, tsunamis, ouragans et tremblements de terre ? <img data-src=" /> (hormis quelques endroits connus comme certaines parties de l’Italie) Même sur une bonne partie du continent américain, c’est tranquille.



Rien qu’en France, il peut y avoir des séismes dans le sud du Haut-Rhin (micro-plaque adriatique qui se déplace vers le nord), et au sud de la Provence (la plaque africaine traverse Marseille (non, ce n’est même pas une blague <img data-src=" />) et frotte contre la plaque eurasienne, il y a d’ailleurs des glissements de terrain près de la faille sur la commune).


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Commentaire_supprime a écrit :



J’attends de voir leurs propositions à ce sujet avant de me prononcer sur la viabilité de leur projet.









loser a écrit :



Les ingénieurs d’Hyperloop TT et moi-même attendons ton avis avec impatience <img data-src=" />





<img data-src=" />

Je m’étais fait la réflexion. On a toujours dans les forums des gens qui sont censés être plus forts qu’un groupe d’ingénieurs de haut niveau :-) .







tifounon a écrit :



C’est du “quasi-vide”, reste à savoir comment quantifier ce quasi ? 50% d’air en moins ? 30% ?





Vu que c’est du quasi-vide, c’est probablement de l’ordre de 1% (ça a dû être précisé déjà) . A titre de comparaison, un avion de ligne à 12 000 m est à 20 % de la pression atmosphérique.







Drepanocytose a écrit :



Sur mes machines je dois faire le vide a 0,05 bar abs sur des volumes de plusieurs m3 (donc rien du tout par rapport au sujet de l’article), et ca me coute déjà une peche en energie…





Combien en kWh ou équivalent ? Les chiffres m’intéressent.


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OlivierJ a écrit :



En Europe, tsunamis, ouragans et tremblements de terre ? <img data-src=" /> (hormis quelques endroits connus comme certaines parties de l’Italie) Même sur une bonne partie du continent américain, c’est tranquille.





Attends un peu les effets du rechauffement. Il n’en parle pas, ton chouchou Jancovici ?

Sinon, zones sismiques aussi en massif central, en alsace, sur tout le contour de l’adriatique, toutes les alpes du sud, les carpathes, la baviere, etc.

C’est non negligeable.


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OlivierJ a écrit :



Combien en kWh ou équivalent ? Les chiffres m’intéressent.





Pompe de 6 kWh pour 2 m3 (pompes a anneau liquide). Sans compter l’energie du groupe froid pour refroidir la pompe et l’anneau.


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A-snowboard a écrit :



C’est plus les pays en voie de développement ou les pays avec un faible réseau ferré qui vont réellement en profiter.





Ou les lignes très, très longues. Au delà de 1000km.



Relier les villes des deux côtes des USA en un temps minimal est un exemple.


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loser a écrit :



Les ingénieurs d’Hyperloop TT et moi-même attendons ton avis avec impatience <img data-src=" />







Allez, quelques objections en vrac :





  • un tube de plusieurs kilomètres de long dans lequel on fait le vide, s’il y a une fuite, voir s’il casse purement et simplement, l’air qui rentre dedans produit une onde de choc, quid des véhicules à l’intérieur et de la sécurité des passagers ?



  • s’il y a le feu à bord d’une des navettes circulant à l’intérieur du tube voire, plus simplement, si une des navettes dans le tube est coincée, on fait comment pour l’évacuer ?



  • j’aimerai bien voir à quoi va ressembler une des gares, car il faudra bien faire rentrer puis sortir les gens des navettes en question, puis les envoyer dans le tubes, avec des problèmes d’étanchéité au passage. Donc, les navettes devront-elles être équipées d’amarrages de transfert comme sur l’ISS, ou bien seront-elles chargées et déchargées à l’air libre avant d’être mises dans un sas pour rentrer sur la ligne ? Je fais grâce des considérations secondaires comme les aiguillages, par exemple…



    -je passe sur le coût du génie civil, déjà qu’une ligne de maglev comme celle au Japon coûte bonbon, alors qu’elle n’a pas les contraintes de ce genre d’engin (à l’air libre, donc pas de pressurisation nécessaire des véhicules, qu’on peut évacuer simplement en ouvrant les portes)…



    C’est ce que je vois en première intention, mais bon, les gens qui ont pensé ce système ont sûrement des solutions à proposer…


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Intéressant.. Et le quasi-vide est obtenu en combien de temps avec une telle pompe sur les volumes dont tu pars (en supposant qu’on part de la pression atmosphérique) ?

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Nozalys a écrit :



Intéressant.. Et le quasi-vide est obtenu en combien de temps avec une telle pompe sur les volumes dont tu pars (en supposant qu’on part de la pression atmosphérique) ?





C’ewt effectivement ca la donnee principale. En gros, padsage de l’atmosphere à 0,05 bar abs en 4 à5 minutes. Plus la pompe est grosse ou plus l’anneau est froid, plus c’est rapide.


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Drepanocytose a écrit :



Mais bon, quand on fait le vide il y a toujours des fuites… J’imagine meme pas la complexité du système de detection des fuites …. <img data-src=" />





Un manomètre/baromètre ? <img data-src=" />







A-snowboard a écrit :



Il y a certaines problématiques qui sont identiques que pour notre bon vieux TVG.

Ici c’est quasiment la même chose. Le plus coton sera les tremblements de terres.





Si c’est aussi problématique que pour le TGV (comparaison valide pour moi), c’est un non-problème.







Patch a écrit :



Rien qu’en France, il peut y avoir des séismes dans […]





Oui enfin c’est peanuts et ça n’empêche pas un réseau de train et TGV.







Drepanocytose a écrit :



Attends un peu les effets du rechauffement. Il n’en parle pas, ton chouchou Jancovici ?

Sinon, zones sismiques aussi en massif central, en alsace, sur tout le contour de l’adriatique, toutes les alpes du sud, les carpathes, la baviere, etc.

C’est non negligeable.





Avant d’avoir des ouragans en France on a le temps. Pour les zones sismiques, en pratique c’est pas un souci (cf ci-dessus).







Drepanocytose a écrit :



Pompe de 6 kWh pour 2 m3 (pompes a anneau liquide). Sans compter l’energie du groupe froid pour refroidir la pompe et l’anneau.





C’est pas clair pour moi, la pompe consomme 6 kWh pour les 2 m3 (soit 1 E environ pour le coût chez un particulier), ou bien la pompe a une puissance de 6 kW ?



PS : au vu de ta 2e réponse, j’ai lu 5 min pour l’opération, je suppose que la baisse de pression est exponentielle (inverse) ?


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OlivierJ a écrit :



Oui enfin c’est peanuts et ça n’empêche pas un réseau de train et TGV.



Parce que les gros séismes sont rares, et heureusement.

Par contre on risque de s’en taper un dans pas longtemps dans le sud de la France, il y en a un environ tous les 100 ans et le dernier date de 1909… Et là, TGV ou pas, les voies seront à refaire par endroits!


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Edtech a écrit :



C’est un peu pour ça qu’il est dit qu’un trajet de 200km se ferait en 30min au lieu de 2h30 ! Si on était à 1000km/h tout le long, il ne faudrait que 6 minutes…





1000200 = 5; 1h/5 = 12 min…

&nbsp;



Drepanocytose a écrit :



Tu regardes la pression residuelle, voilà comment quantifier.

Sur mes machines je dois faire le vide a 0,05 bar abs sur des volumes de plusieurs m3 (donc rien du tout par rapport au sujet de l’article), et ca me coute déjà une peche en energie…





Exactement ce que j’étais en train de me dire. Pas vraiment le moteur qui coute cher en énergie, mais faire le vide, même partielle, c’est vraiment pas de la tarte


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Au delà de la détection des fuites, quel est le coût de maintenance de la structure ? Parce que lorsque l’on voit que la SNCF dépense des fortunes (et encore, pas assez visiblement) pour l’entretien des voies (rails, caténaires, aiguillages), je pense que maintenir un tube fermé qui doit en plus être dépressurisé, ça doit coûter un bras (après le fait que ce soit un tube permet peut-être une meilleure durabilité).



Les 10-20 premières années ça va être sympa, mais après je vois bien les soucis arriver en masse.



Bref l’engouement de nombreux pays pour ce système, en voulant l’installer le plus vite possible, me laisse perplexe.&nbsp;



Et pour revenir au sujet, le choix de Toulouse montre que l’Hyperloop n’est pas juste le descendant du train, c’est aussi le fils caché de l’aviation.

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OlivierJ a écrit :



Je ne suis pas convaincu par ton commentaire. Les mecs n’ont pas rien (la technologie n’est pas à zéro),







La technologie n’est pas peut-être pas à zéro mais eux ne l’ont pas et ils vont donc devoir partir de zéro ou quasi.

La seule démo de qqch de concret à été faite par HyperLoop One avec leur rail ridicule qui a fait avancer un pauvre bloc. Génial, c’est le genre de truc qu’on fait avec une pile et un aimant en classe d’été scientifique…

Et HLTT n’a encore strictement rien montré. Même pas des photos de qqch… rien



A ça, par contre, on entend parler d’eux à chaque ouverture de bureau ici et là, à chaque conférence de presse, etc Pour l’instant, ils ont plus de bureaux aux 4 coins du monde que d’employés.

Et surtout, est-ce que c’est en foutant des bureaux partout qu’on arrive a développer une techno ? Est-ce que ça te parait logique de signer des contrats de vente avant même d’avoir un début de commencement de prototype ?

Sérieux, je trouve vraiment qu’ils foutent la charrue avant les boeufs et dans ce genre de cas, ça se fini toujours en eau de boudin d’une façon ou d’une autre. Et j’ai peur qu’il ait beaucoup de monde qui se fera enfler quand le ballon va péter…







OlivierJ a écrit :



et ceux qui ont monté le programme Apollo au début des années 60 étaient plus ambitieux, il me semble. Ça paraissait fou d’arriver à envoyer et faire revenir des hommes sur la lune en quelques années.







Ben ouais mais la situation n’est pas la même !

Le programme Apollo était un programme d’Etat, hautement politique et qui ouvrait un nouveau secteur entier.

Là, on parle d’une solution de transport supplémentaire parmi d’autres solutions existantes, bien implantées et déjà rentables. Et c’est une startup privée (2, en fait, qui sont déjà en concurrence alors qu’il n’y a rien de fait) qui est à la manoeuvre…

Franchement, ça sent l’explosion en vol à 10 km…

On dirait un des nombreux projets KickStarter qui font le buzz régulièrement et qui se vautrent au bout d’un ou 2 an sans avoir jamais rien livré.


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Oui, je m’en suis rendu compte trop tard. Mais pas grave, l’idée était là <img data-src=" />

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OlivierJ a écrit :



L’accélération est très souvent linéaire (et heureusement sinon c’est encore moins confortable), d’ailleurs 10 g c’est linéaire aussi. Je pense que tu voulais une accélération douce.





Je ne pense pas qu’on soumette des passagers lambdas à 1 g pendant plus que quelques secondes, ni même à plus de 0,5 g. Je ne sais plus quelle est la limite jugée confortable en utilisation commerciale.





En Europe, tsunamis, ouragans et tremblements de terre ? <img data-src=" /> (hormis quelques endroits connus comme certaines parties de l’Italie) Même sur une bonne partie du continent américain, c’est tranquille.





Attention, entre la vitesse au décollage et la vitesse de croisière, ça prend au moins plusieurs minutes (peut-être plus de 10, faudrait regarder avec flightradar24).

Mamie supporte l’accélération plus forte du décollage (environ 0,3 g je crois), mais je ne pense pas qu’on le fasse pour des durées plus longues genre 5 minutes.







C’est pour ça que j’ai donnée l’exemple d’un moyen courrier qui correspond à peut prêt à ce genre de trajet : pour traverser le 23 de la France, tu passes pratiquement autant de temps à décoller et à atterrir qu’à rester en vitesse de croisière et plus de temps avant et après l’avion (voyage vers l’aéroport, enregistrement éventuel des bagages, sécurité, embarquement, récupération des bagages, voyage vers ton point de destination) que le vol lui même.







Patch a écrit :



Rien qu’en France, il peut y avoir des séismes dans le sud du Haut-Rhin (micro-plaque adriatique qui se déplace vers le nord), et au sud de la Provence (la plaque africaine traverse Marseille (non, ce n’est même pas une blague <img data-src=" />) et frotte contre la plaque eurasienne, il y a d’ailleurs des glissements de terrain près de la faille sur la commune).





Justement, du coté de Marseille, Nice, Canne…, il y du coup un risque de tsunami. Je me rappelle avoir entendu il y a quelques années que dans ce coin la, une histoire de vague qui recouvrait entièrement la plage (ça avait noyé quelque serviettes et trempé quelques transats).


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Le manomètre te donne la pression, pas l’endroit de la fuite.

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KP2 a écrit :



La technologie n’est pas peut-être pas à zéro mais eux ne l’ont pas et ils vont donc devoir partir de zéro ou quasi.

La seule démo de qqch de concret à été faite par HyperLoop One avec leur rail ridicule qui a fait avancer un pauvre bloc. Génial, c’est le genre de truc qu’on fait avec une pile et un aimant en classe d’été scientifique…

Et HLTT n’a encore strictement rien montré. Même pas des photos de qqch… rien



A ça, par contre, on entend parler d’eux à chaque ouverture de bureau ici et là, à chaque conférence de presse, etc Pour l’instant, ils ont plus de bureaux aux 4 coins du monde que d’employés.

Et surtout, est-ce que c’est en foutant des bureaux partout qu’on arrive a développer une techno ? Est-ce que ça te parait logique de signer des contrats de vente avant même d’avoir un début de commencement de prototype ?

Sérieux, je trouve vraiment qu’ils foutent la charrue avant les boeufs et dans ce genre de cas, ça se fini toujours en eau de boudin d’une façon ou d’une autre. Et j’ai peur qu’il ait beaucoup de monde qui se fera enfler quand le ballon va péter…







Ben ouais mais la situation n’est pas la même !

Le programme Apollo était un programme d’Etat, hautement politique et qui ouvrait un nouveau secteur entier.

Là, on parle d’une solution de transport supplémentaire parmi d’autres solutions existantes, bien implantées et déjà rentables. Et c’est une startup privée (2, en fait, qui sont déjà en concurrence alors qu’il n’y a rien de fait) qui est à la manoeuvre…

Franchement, ça sent l’explosion en vol à 10 km…

On dirait un des nombreux projets KickStarter qui font le buzz régulièrement et qui se vautrent au bout d’un ou 2 an sans avoir jamais rien livré.





Même si c’est un fiasco total, tout ce qui sera parti dans la R&D ne sera pas perdu. C’est un peu la magie de la R&D, tout ce que tu fait, même si ça a mené aujourd’hui à un mur, pourra demain être réutilisé soit dans le domaine ou dans une autre problématique. Au minimum, ça nous permet de savoir ce qui ne marche pas.


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tazvld a écrit :



Même si c’est un fiasco total, tout ce qui sera parti dans la R&D ne sera pas perdu. C’est un peu la magie de la R&D, tout ce que tu fait, même si ça a mené aujourd’hui à un mur, pourra demain être réutilisé soit dans le domaine ou dans une autre problématique. Au minimum, ça nous permet de savoir ce qui ne marche pas.







Encore faut-il qu’il y ait de la vraie R&D qui soit produite un jour…



Moi, je cherche pas à voir le réalisme ou non de la techno. J’y connais pas assez pour donner un avis potable…

Je m’interroge juste sur le coté business et je trouve que ça pue le flop monumental à 10 km. Un peu comme les (trop) nombreux projets kickstarters qui font le buzz et explosent au bout de 2 ans sans avoir jamais rien livré.

Et des enfumages monumentaux, y’en a déjà eu des beaux dont certains qui sont devenus des licornes :

Theranos par exemple



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Patch a écrit :



Parce que les gros séismes sont rares, et heureusement.

Par contre on risque de s’en taper un dans pas longtemps dans le sud de la France, il y en a un environ tous les 100 ans et le dernier date de 1909… Et là, TGV ou pas, les voies seront à refaire par endroits!





Tu parles de celui au large de Nice ?







KP2 a écrit :



La technologie n’est pas peut-être pas à zéro mais eux ne l’ont pas et ils vont donc devoir partir de zéro ou quasi.

La seule démo de qqch de concret à été faite par HyperLoop One avec leur rail ridicule qui a fait avancer un pauvre bloc. Génial, c’est le genre de truc qu’on fait avec une pile et un aimant en classe d’été scientifique…





Si la technique existe, on ne part pas de zéro, et on prend des ingénieurs compétents sur le sujet. Quant à la démo, je pense que tu sous-estimes les mecs, et l’intérêt de cette démo grandeur nature (ou proche).







KP2 a écrit :



Ben ouais mais la situation n’est pas la même !

Le programme Apollo était un programme d’Etat, hautement politique et qui ouvrait un nouveau secteur entier.[…]

Franchement, ça sent l’explosion en vol à 10 km…

On dirait un des nombreux projets KickStarter qui font le buzz régulièrement et qui se vautrent au bout d’un ou 2 an sans avoir jamais rien livré.





Apollo avait des financements à la hauteur c’est sûr, mais c’était néanmoins très très ambitieux, presque tout était à inventer.

Je n’ai pas de certitude sur HyperLoop, j’ai tendance aussi à douter un peu face à l’existence du TGV ou de l’avion, mais je suppose en même temps qu’un Musk est un rationnel qui ne se lance pas à la légère.







tazvld a écrit :



Justement, du coté de Marseille, Nice, Canne…, il y du coup un risque de tsunami. Je me rappelle avoir entendu il y a quelques années que dans ce coin la, une histoire de vague qui recouvrait entièrement la plage (ça avait noyé quelque serviettes et trempé quelques transats).





Il y a eu un glissement de terrain sous-marin au large de Nice, en effet. Mais de là à avoir un séisme qui a cassé des voies ferrées dans le pays, non. Dans les Pyrénées parfois il y a des mini-séismes mais ça n’a quasiment aucun impact.







greenchris a écrit :



Le manomètre te donne la pression, pas l’endroit de la fuite.





Ah oui, excellente remarque <img data-src=" /> .

A ce moment-là, ça demande à avoir des capteurs de pression très régulièrement si on veut trouver la fuite rapidement.



Remarque générale par rapport à plusieurs interrogations de lecteurs : ça serait bien qu’on ait accès à des documents techniques de HyperLoop avec toutes les questions qu’ils ont recensées et les pistes qu’ils ont.


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Que de la recherche sérieuse. <img data-src=" />



Vu que la gestion va justement déléguer la recherche à des labos, j’imagine que pas mal d’Universitaires vont être impliqués, on peut s’attendre à un minimum quand même.

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Pour ceux qui parlent de la difficulté de détecter une fuite et autres soucis, pourquoi vous n’envisagez pas une sectorisation du tube, avec des portes régulières ouvertes juste lors du passage ?

&nbsp;

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OlivierJ a écrit :



Pour les zones sismiques, en pratique c’est pas un souci (cf ci-dessus).





C’est pas clair pour moi, la pompe consomme 6 kWh pour les 2 m3 (soit 1 E environ pour le coût chez un particulier), ou bien la pompe a une puissance de 6 kW ?



PS : au vu de ta 2e réponse, j’ai lu 5 min pour l’opération, je suppose que la baisse de pression est exponentielle (inverse) ?





Me suis emmêlé dans les unités (shame on me). Puissance de la pompe 6 kW, en pratique elle consomme un peu plus en électricité.



Sinon le probleme des microtemblements de terre sur les installation sous vide, c’est que dès que tu as des pieces assemblees (ce qui est le cas de tubes de plusieurs km), le moindre microdeplacement risque de creer des fuites.



Sinon oui, exponentielle inverse. Les derniers mbar sont les plus difficiles a obtenir. Si tu vas en dessous de 0,05 bar, il faut changer de technologie, l’anneau liquide n’est plus indiqué…


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OlivierJ a écrit :



Ah oui, excellente remarque <img data-src=" /> .

A ce moment-là, ça demande à avoir des capteurs de pression très régulièrement si on veut trouver la fuite rapidement.





Rien a voir. Dans une enceinte uniforme, la pression est censée s’uniformiser quasi instantanement. T’auras beau multiplier les PT, ca ne t’aidera pas a localiser la fuite si tu ne parviens pas a mesurer la P sur des troncons isolés


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Apone a écrit :



Pour ceux qui parlent de la difficulté de détecter une fuite et autres soucis, pourquoi vous n’envisagez pas une sectorisation du tube, avec des portes régulières ouvertes juste lors du passage ?





Avec un train qui circule dans les 1000km/h ? Et si une porte ne s’ouvre pas ?


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OlivierJ a écrit :



Tu parles de celui au large de Nice ?



Lambesc (épicentre de 1909), ce n’est pas vraiment au large de Nice…


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Apone a écrit :



Pour ceux qui parlent de la difficulté de détecter une fuite et autres soucis, pourquoi vous n’envisagez pas une sectorisation du tube, avec des portes régulières ouvertes juste lors du passage ?





Pour des raisons diverses, dont l’entretien, je suppose que le tube sera sectorisable et qu’on pourra isoler à la demande des parties. Le tube sera déjà sectorisable rien que de chaque côté si on utilise des sas (sinon la capsule reste dans le tube sous vide et c’est isolé autour des portes (de la capsule) qui s’ouvrent, c’est peut-être encore plus rapide).

Pour les portes/sas qui s’ouvrent lors du passage du train, ça a intérêt à bien marcher :-) . Il faudra en ce cas prévoir une ouverture à l’avance pour que le train ait le temps de freiner en cas de porte bloquée.







Drepanocytose a écrit :



Me suis emmêlé dans les unités (shame on me). Puissance de la pompe 6 kW, en pratique elle consomme un peu plus en électricité.

Sinon le probleme des microtemblements de terre sur les installation sous vide, c’est que dès que tu as des pieces assemblees (ce qui est le cas de tubes de plusieurs km), le moindre microdeplacement risque de creer des fuites.





6 kW pendant 5 min, ça va ça fait 0,5 kWh. Il ne reste plus qu’à faire le calcul pour le vide sur par exemple 500 km de tube de 5 m de diamètre… La question étant : quelle énergie ça prendra de conserver le vide ensuite ?



Pour les fuites suites aux vibrations/tremblements, ça fait partie des questions à régler bien sûr. Joints souples, isolation double, je ne sais pas.


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tu viens de résumer la manière de faire des dirigeants du “nouvel ordre mondial” …. tous est sur plaquette , mais rien de concret !!!



Moi je monte du GNU/Linux, hors cloud … et ça marche !

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DUNplus a écrit :



Avec un train qui circule dans les 1000km/h ? Et si une porte ne s’ouvre pas ?





Tu fais des portes en mousse <img data-src=" />


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Drepanocytose a écrit :



Tu fais des portes en mousse <img data-src=" />





A cette vitesse la, mousse ou béton y a pas une grand différent.

Tu passera a travers. Et l’inverse est aussi vrais.


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Et sinon, elles se financent comment ses boîtes? C’est bien beau d’avoir des idées et des labos, mais si t’as pas les ronds pour construire une ligne ça sert à rien… C’est pas quelques millions qu’il faut là! Ça sent le sapin cette histoire.



Et si jamais il y a une brèche et que de l’air rentre dans le tunnel, le prochain train se désintègre? <img data-src=" />

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Une mousse imperméable ?&nbsp;<img data-src=" />

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gogo77 a écrit :



Et sinon, elles se financent comment ses boîtes?





Je crois que SNCF a fait un gros chèque.


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Drepanocytose a écrit :



Rien a voir. Dans une enceinte uniforme, la pression est censée s’uniformiser quasi instantanement. T’auras beau multiplier les PT, ca ne t’aidera pas a localiser la fuite si tu ne parviens pas a mesurer la P sur des troncons isolés





Mais comme l’enceinte est énorme, avec des capteurs assez précis, si la fuite apparaît de façon un peu rapide, ils verront une hausse de pression non simultanée, on devrait pouvoir circonscrire son emplacement avec une relative précision. Et si la fuite est faible, la compensation avec des pompes réparties un peu partout sera plus simple, il me semble.







Patch a écrit :



Lambesc (épicentre de 1909), ce n’est pas vraiment au large de Nice…





J’en profite pour donner le lien :https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9isme_de_1909_en_France . Je ne connaissais pas.


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Sinon, vu qu’on parle de séismes, voici une liste intéressante.



Pour info, j’habitais avec mes parents non loin d’Arete, en 1967, et mon berceau a traversé la chambre de part en part pendant le séisme qui a fait pas mal de dégâts à ce petit village pyrénéen…

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Commentaire_supprime a écrit :



mon berceau a traversé la chambre de part en part





Ah ?! Ça explique certain chose! <img data-src=" />


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Drepanocytose a écrit :



Tu fais des portes en mousse <img data-src=" />





J’avais failli la faire <img data-src=" /> .







DUNplus a écrit :



A cette vitesse la, mousse ou béton y a pas une grand différent.

Tu passera a travers.





Tu passeras à travers, mais pas dans le même état (un peu ratatiné pour l’avant de la capsule).

Un indice ici (là évidemment le mur est plus épais qu’une porte suffisante pour HyperLoop) :https://www.youtube.com/watch?v=yR2hkPEVsCc ouhttps://www.dailymotion.com/video/xvv61b_crash-test-d-un-avion-de-chasse-contre-… .


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Ca vaux le coup d’aller voir s’ils cherchent des techs&nbsp; <img data-src=" />

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Commentaire_supprime a écrit :



Pour info, j’habitais avec mes parents non loin d’Arete, en 1967, et mon berceau a traversé la chambre de part en part pendant le séisme qui a fait pas mal de dégâts à ce petit village pyrénéen…









DUNplus a écrit :



Ah ?! Ça explique certain chose! <img data-src=" />





<img data-src=" />

C’était très tentant <img data-src=" />


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smousse42 a écrit :



<img data-src=" /> J’étais plutôt dans l’optique d’un commentaire humoristique, mais l’humour est passé hors des écrans radar <img data-src=" />







Oups, désolé, ça m’a pas sauté aux yeux <img data-src=" /><img data-src=" />


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OlivierJ a écrit :



J’avais failli la faire <img data-src=" /> .





Tu passeras à travers, mais pas dans le même état (un peu ratatiné pour l’avant de la capsule).

Un indice ici (là évidemment le mur est plus épais qu’une porte suffisante pour HyperLoop) :https://www.youtube.com/watch?v=yR2hkPEVsCc ouhttps://www.dailymotion.com/video/xvv61b_crash-test-d-un-avion-de-chasse-contre-… .





Il me semble qu’aujourd’hui, ce genre de test ne se fait plus qu’avec le moteur, le reste de l’avion ne représentant pratiquement rien en terme de dégât potentiel à coté (c’est une armature en brindilles et papier kraft à coté du boulet de canon que représente le moteur)


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OlivierJ a écrit :



En Europe, tsunamis, ouragans et tremblements de terre ? <img data-src=" /> (hormis quelques endroits connus comme certaines parties de l’Italie) Même sur une bonne partie du continent américain, c’est tranquille.





D’une, je parlais à l’échelle mondiale : j’attends de voir les projets proposés. De deux, tu sembles sous-estimer le fait que les scientifiques eux-mêmes admettent avoir encore une bonne marge de progrès sur l’évaluation des risques sismiques.

Mais peu importe : le point demeure : le projet ne sert à rien l’équilibre débit/confort/sécurité/prix est mauvais sur au moins un des axes.

Et en attendant que le gasoil (re?)devienne suffisamment cher pour rendre le voyage en avion vraiment coûteux, cette techno ne sert absolument à rien si tu prends en compte tout ce qu’il faut réaliser d’infra pour le gain attendu, en comparaison des technos actuelles (qui continuent à s’améliorer en parallèle).





A-snowboard a écrit :



Il y a certaines problématiques qui sont identiques que pour notre bon vieux TVG.




  • Les perturbations climatiques et autres, ce n’est pas ce qu’il manque sur nos ligne. On sais les gérer. Du coup je ne vois pas pourquoi sur un autre style de transport on ne saurait pas le faire.

    Ici c’est quasiment la même chose. Le plus coton sera les tremblements de terres. Vu que c’est un tube fermé, bah on sera tranquille pour les conditions climatiques ;)

  • Longueur minimum des lignes : exactement le même souci que pour les TGV. Mais ça reste à étudier je suis d’accord

  • la demande de transport : Même problème que le tgv. C’est pouquoi il n’y a toujours pas de train rapide entre Bordeaux/Toulouse/Montpellier et Marseille.

    C’est plus les pays en voie de développement ou les pays avec un faible réseau ferré qui vont réellement en profiter.



    Les problématiques sont certes identiques dans le fond, mais elles sont bien plus criantes dans le cas de l’hyperloop. D’une part, la fiabilité de l’infra pour maintenir le vide (ça me paraît largement plus ardu que “juste” poser des rails, même si par ailleurs mon père a eu l’occasion de m’expliquer en quoi ce n’était absolument pas trivial non plus <img data-src=" />).

    De l’autre, la sécurité en cas de soucis, on parle d’un véhicule qui ira au minimum 3 fois plus vite que l’actuel TGV. Comment assurer la stabilité de la ligne en cas de souci imprévu ? Comment éviter les morts en cas de déraillement ?

    Et ne parlons pas des contraintes de création initiale de voie. Entre les contraintes classiques de toute techno de transport “guidé”, amplifiées par l’objectif de vitesse attendue, et les contraintes propres à celle-ci (vide &gt; pressurisation, climatisation, réserve d’air) on ne se place plus du tout dans la même échelle de coût.



    Là où je te rejoins, c’est qu’effectivement une telle techno, si elle se concrétise, sera plus susceptible d’être adoptée par des pays faiblement dotés en rail ou avec une densité de population faible, concentrée sur certains poins, que ceux ayant déjà un bon réseau.


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Suffit que les portes soient ouvertes quand le train est à une distance légèrement supérieur au temps nécessaire pour freinage + temps d’ouverture.



J’imagine les contraintes mécaniques de fou <img data-src=" />

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CryoGen a écrit :



Suffit que les portes soient ouvertes quand le train est à une distance légèrement supérieur au temps nécessaire pour freinage + temps d’ouverture.



J’imagine les contraintes mécaniques de fou <img data-src=" />





Surtout que si la techno, par definition, minimise les frottements, ca va etre compliqué de s’arreter sur une distance raisonnable….


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Commentaire_supprime a écrit :



Allez, quelques objections en vrac :





  • un tube de plusieurs kilomètres de long dans lequel on fait le vide, s’il y a une fuite, voir s’il casse purement et simplement, l’air qui rentre dedans produit une onde de choc, quid des véhicules à l’intérieur et de la sécurité des passagers ?



  • s’il y a le feu à bord d’une des navettes circulant à l’intérieur du tube voire, plus simplement, si une des navettes dans le tube est coincée, on fait comment pour l’évacuer ?



  • j’aimerai bien voir à quoi va ressembler une des gares, car il faudra bien faire rentrer puis sortir les gens des navettes en question, puis les envoyer dans le tubes, avec des problèmes d’étanchéité au passage. Donc, les navettes devront-elles être équipées d’amarrages de transfert comme sur l’ISS, ou bien seront-elles chargées et déchargées à l’air libre avant d’être mises dans un sas pour rentrer sur la ligne ? Je fais grâce des considérations secondaires comme les aiguillages, par exemple…



    -je passe sur le coût du génie civil, déjà qu’une ligne de maglev comme celle au Japon coûte bonbon, alors qu’elle n’a pas les contraintes de ce genre d’engin (à l’air libre, donc pas de pressurisation nécessaire des véhicules, qu’on peut évacuer simplement en ouvrant les portes)…



    C’est ce que je vois en première intention, mais bon, les gens qui ont pensé ce système ont sûrement des solutions à proposer…









    Thunderbirds.<img data-src=" /> (Je crois qu’il y à un épisode qui traite de ce cas, plus ou moins).


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Faut surtout que les capteurs ne déconnent pas sinon paf la porte (ou plutôt sprotch le train)



En lisant les commentaires sur le vide : c’est vraiment si énergivore de faire le vide ? <img data-src=" />



Et moi qui utilise constamment mon aspirateur pour les housses de rangement !

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tazvld a écrit :



Il me semble qu’aujourd’hui, ce genre de test ne se fait plus qu’avec le moteur, le reste de l’avion ne représentant pratiquement rien en terme de dégât potentiel à coté (c’est une armature en brindilles et papier kraft à coté du boulet de canon que représente le moteur)





Là c’était un test assez rare pour vérifier la résistance d’un mur (très épais) à un avion de chasse lancé à grande vitesse subsonique (et nettement plus dense et solide qu’un avion de ligne).

Je ne pense pas qu’on se soit déjà amusé à envoyer un avion de ligne contre un (grand) mur. Certes, les moteurs sont une partie dense, cela dit le reste de l’avion est quand beaucoup plus lourd et l’inertie de dizaines (voire plus) de tonnes est toujours là, en partie avec le carburant d’ailleurs. Je viens de regarder, le moteur CFM56 d’un A320 ou d’un B737 fait 2,5 tonnes environ, ça monte à près de 4 tonnes sur un A340. La masse à vide d’un A320 c’est 37 tonnes (et 68 au max au décollage).


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Essaye de faire le vide dans une bouteille en plastique avec ta bouche, tu auras une idée de l’effort.

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Je vais exagérer un poil mais bon









Commentaire_supprime a écrit :



Allez, quelques objections en vrac :





  • un tube de plusieurs kilomètres de long dans lequel on fait le vide, s’il y a une fuite, voir s’il casse purement et simplement, l’air qui rentre dedans produit une onde de choc, quid des véhicules à l’intérieur et de la sécurité des passagers ?







    Il y a des accidents avec les trains, et pourtant on l’a développé et on l’utilise toujours. Partir du postulat qu’une section peut soudainement se péter comme si les contraintes n’étaient pas prises en compte ou qu’il n’y aura pas d’inspection/maintenance c’est un peu malhonnête ;)









    Commentaire_supprime a écrit :



  • s’il y a le feu à bord d’une des navettes circulant à l’intérieur du tube voire, plus simplement, si une des navettes dans le tube est coincée, on fait comment pour l’évacuer ?







    Les avions n’ont pas vu le jour à cause du problème d’incendie… wait.

    Si la navette est coincée… et bien il y a de grande chances qu’il y ai tout de même des trappes de visites pour les inspections/maintenance dans les tunnels.









    Commentaire_supprime a écrit :



  • j’aimerai bien voir à quoi va ressembler une des gares, car il faudra bien faire rentrer puis sortir les gens des navettes en question, puis les envoyer dans le tubes, avec des problèmes d’étanchéité au passage. Donc, les navettes devront-elles être équipées d’amarrages de transfert comme sur l’ISS, ou bien seront-elles chargées et déchargées à l’air libre avant d’être mises dans un sas pour rentrer sur la ligne ? Je fais grâce des considérations secondaires comme les aiguillages, par exemple…







    Çà c’est de la R&D, on ne peut faire que des hypothèses. Le plus simple étant d’avoir un énorme sas effectivement.







    Commentaire_supprime a écrit :



    -je passe sur le coût du génie civil, déjà qu’une ligne de maglev comme celle au Japon coûte bonbon, alors qu’elle n’a pas les contraintes de ce genre d’engin (à l’air libre, donc pas de pressurisation nécessaire des véhicules, qu’on peut évacuer simplement en ouvrant les portes)…





    Alors là çà peut effectivement franchement varier. Contrairement au train conventionnel, il n’y pas besoin des terrassements d’enfer par exemple.









    Commentaire_supprime a écrit :



    C’est ce que je vois en première intention, mais bon, les gens qui ont pensé ce système ont sûrement des solutions à proposer…







    Vu qu’il y a un semblant de concurrence, on peut comprendre que la r&d soit un minimum confidentiel <img data-src=" />


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https://www.jp-petit.org/Divers/PENTAGATE/pentagate6.htm Assez ressemblant. Avec des pincettes.

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Redondance (enfin j’espère <img data-src=" />)



Pour la position du “train” capteur, position calculée et GPS devraient nous mettre à l’abris d’un “oukilé le train ?”

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Drepanocytose a écrit :



Surtout que si la techno, par definition, minimise les frottements, ca va etre compliqué de s’arreter sur une distance raisonnable….





Le moteur linéaire marche assez bien pour freiner aussi (plus fort qu’un train, c’est probable, plus fort qu’une voiture moyen de gamme, ça me semble possible aussi).







tifounon a écrit :



En lisant les commentaires sur le vide : c’est vraiment si énergivore de faire le vide ? <img data-src=" />

Et moi qui utilise constamment mon aspirateur pour les housses de rangement !





Sauf boutade de ta part, ce n’est pas dur, tu regardes la puissance de ton aspirateur, et tu multiplies par le temps qu’il a fonctionné (1500 W pendant 1 min : 60 fois moins que 1,5 kWh soit 0,025 kWh, ça devrait aller).


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OlivierJ a écrit :



Sauf boutade de ta part, ce n’est pas dur, tu regardes la puissance de ton aspirateur, et tu multiplies par le temps qu’il a fonctionné (1500 W pendant 1 min : 60 fois moins que 1,5 kWh soit 0,025 kWh, ça devrait aller).







Et puis ce n’est pas la même chose : le sac s’écrase, c’est plus facile de faire “le vide” quand les parois se rapprochent quand l’air est aspiré <img data-src=" />


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CryoGen a écrit :



Et puis ce n’est pas la même chose : le sac s’écrase, c’est plus facile de faire “le vide” quand les parois se rapprochent quand l’air est aspiré <img data-src=" />





C’est surtout pas la meme depression ni le meme debit


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Drepanocytose a écrit :



C’est surtout pas la meme depression ni le meme debit





Je me suis toujours demander a quel point la technologie actuel permette d’approcher le vide dans un espace donné.



D’ailleurs pour hyperloop y avais pas une histoire de dépression devant et sur pression derrière le train ?


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DUNplus a écrit :



Je me suis toujours demander a quel point la technologie actuel permette d’approcher le vide dans un espace donné.





On sait descendre a 10^-8 Pa dans des tres petits volumes


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Ami-Kuns a écrit :



Essaye de faire le vide dans une bouteille en plastique avec ta bouche, tu auras une idée de l’effort.





Ça n’a rien à voir, là il s’agit juste de faire plaquer l’emballage plastique contre l’objet, il n’y a pas vraiment de vide, un légère dépression suffit, on peut le faire avec la bouche.

De plus, les poumons ne sont pas des muscles puissants, comparés aux bras ou aux jambes (avec une pompe à main ou à pied), ça ne donne pas beaucoup d’idée ; et la surface thoracique rend difficile de faire le vide partiel dans ses poumons.

Et comme peu de gens ont des notions de puissance ou d’énergie, à savoir combien on peut développer avec ses bras ou ses jambes, quelle énergie représente telle ascension, quelle puissance tel col à vélo. Sachant qu’un cycliste moyen développe environ 200 W en montée (seulement), après une heure l’énergie est seulement de 0,2 kWh. A comparer à la puissance nécessaire en pointe ou à la consommation de divers appareil électroménagers, et aussi avec un véhicule (un moteur de nos jours modeste de 60 ch c’est déjà 44 000 W à la puissance max).







Ami-Kuns a écrit :



https://www.jp-petit.org/Divers/PENTAGATE/pentagate6.htm Assez ressemblant. Avec des pincettes.





Oh un article complotiste qui donne crédit à Meyssan. J’ai parcouru à vitesse grand V :-) .

En plus on moult photos des dégâts causés par l’avion de ligne sur le Pentagone, les ailes ont aussi fait des dégâts et bien évidemment les réacteurs.


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Vu le coût d’une ligne de TGV ou assimilé, j’ai du mal à voir comment un état, Chine exclue, pourrait investir dans un truc qui serait clairement plus cher. Même la Californie avec sa ligne de train juste à grande vitesse galère niveau financement. Et si c’était la Chine, je pense qu’ils voudraient plutôt piquer tranquillement la techno que de la payer.

Techniquement c’est intéressant, mais j’ai du mal à voir les clients potentiels.

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DUNplus a écrit :



Je me suis toujours demander a quel point la technologie actuel permette d’approcher le vide dans un espace donné.

D’ailleurs pour hyperloop y avais pas une histoire de dépression devant et sur pression derrière le train ?









Drepanocytose a écrit :



On sait descendre a 10^-8 Pa dans des tres petits volumes





Ici on a quelques détails, surtout en cliquant ensuite sur les liens sur les différents types de pompes :https://fr.wikipedia.org/wiki/Pompe_%C3%A0_vide .

Pour le LHC au CERN qui finit par faire un certain volume, le vide est assez poussé, plus que le vide spatial interplanétaire si je ne m’abuse.



Pour Hyperloop et la dépression devant et surpression derrière, je ne crois pas. Il faudrait pour que ça fonctionne que la capsule soit munie de joints coulissants, et à 1 000 km/h pas sûr que ça soit faisable ; le principe est juste le déplacement dans un certain vide afin d’avoir une résistance de l’air faible.


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Ami-Kuns a écrit :



Essaye de faire le vide dans une bouteille en plastique avec ta bouche, tu auras une idée de l’effort.





La solution la plus facile que j’ai trouvé, c’est de prendre un tube de 10m (à voir si un tuyau d’arrosage est suffisamment solide, sinon, il faudrait utiliser un truc plus solide comme tuyau de plomberie en cuivre sur les premiers mètres), une bassine et de l’eau. Je relie la bouteille à une extrémité du tuyau, je rempli le tout d’eau, j’en verse un peu dans ma bassine et je submerge l’autre extrémité du tuyau en faisant attention de ne pas enfermer d’air.

Il me reste plus qu’a soulever la bouteille de 10m en gardant l’extrémité du tuyau dans la bassine.



La solution n’est pas parfaite, l’eau n’est pas exempt de gaz dissous. Je pense que la même chose avec du mercure serait bien plus efficace et nécessiterait moins de hauteur, mais serait très toxique et difficile à faire ça dans son jardin.


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tazvld a écrit :



La solution la plus facile que j’ai trouvé, c’est de prendre un tube de 10m […]

Il me reste plus qu’a soulever la bouteille de 10m en gardant l’extrémité du tuyau dans la bassine.





<img data-src=" /> tu as inventé le baromètre <img data-src=" />



Pour faire le vide pour une expérience chez soi, ça doit être plus simple de se procurer une petite pompe à vide.

Pour écraser une bouteille en plastique, un truc qui marche pas trop mal c’est de chauffer l’air de la bouteille (avec un peu d’eau bouillante par exemple, qu’on retire ensuite), de reboucher la bouteille et de la mettre au frais ou dans l’eau froide. Ça ne fait pas le vide bien sûr mais ça “contracte” bien l’air, selon la loi “Pression x Volume = constante x Température”).


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DUNplus a écrit :



D’ailleurs pour hyperloop y avais pas une histoire de dépression devant et sur pression derrière le train ?





initialement oui ! mais bon, là ils n’ont pas l’air de partir sur cette idée.



aprés pour la polémique sur le vide, il est bien indiqué qu’ils ne vont pas faire un vide très important, ce sera trés couteux, alors que ce n’est pas nécessaire j’imagine pour diminuer les frotements de manière importante.

Mais bon, ce n’est pas mon domaine, je ne sais pas si c’est linéaire&nbsp; ou pas…


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tazvld a écrit :



La solution n’est pas parfaite, l’eau n’est pas exempt de gaz dissous.





Surtout, l’eau elle meme se vaporise a 0,03 bar. Pour ca qu’une pompe a anneau d’eau ne va pas en dessous


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Apone a écrit :



Mais bon, ce n’est pas mon domaine, je ne sais pas si c’est linéaire&nbsp; ou pas…





Ca l’est.


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En même temps, l’idée me vient du baromètre à mercure. Mais je propose une solution faisable par tout le monde. Parce que bon, le mercure, c’est pas vraiment le genre de truc que tu trouves facilement 5l dans ton garage.

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tazvld a écrit :



La solution la plus facile que j’ai trouvé, c’est de prendre un tube de 10m (à voir si un tuyau d’arrosage est suffisamment solide, sinon, il faudrait utiliser un truc plus solide comme tuyau de plomberie en cuivre sur les premiers mètres), une bassine et de l’eau. Je relie la bouteille à une extrémité du tuyau, je rempli le tout d’eau, j’en verse un peu dans ma bassine et je submerge l’autre extrémité du tuyau en faisant attention de ne pas enfermer d’air.

Il me reste plus qu’a soulever la bouteille de 10m en gardant l’extrémité du tuyau dans la bassine.



La solution n’est pas parfaite, l’eau n’est pas exempt de gaz dissous. Je pense que la même chose avec du mercure serait bien plus efficace et nécessiterait moins de hauteur, mais serait très toxique et difficile à faire ça dans son jardin.





Euh… nope ça marche pas comme ça.



De mémoire, l’explication:

La pression de l’atmosphère va faire en sorte que l’eau reste a l’intérieur de la bouteille + tube, si tu ne laisse pas rentre d’air.


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Apone a écrit :



initialement oui ! mais bon, là ils n’ont pas l’air de partir sur cette idée.





Ça m’a l’air peu faisable, pour plusieurs raisons, dont la question du joint (cf plus haut).







tazvld a écrit :



En même temps, l’idée me vient du baromètre à mercure. Mais je propose une solution faisable par tout le monde. Parce que bon, le mercure, c’est pas vraiment le genre de truc que tu trouves facilement 5l dans ton garage.





Ton idée avec l’eau est faisable, mais il te faut plus de 10 m de hauteur.

On a découvert la pression atmosphérique aussi en constatant qu’une pompe à eau qui aspire par dépression ne peut pas monter de l’eau de plus de 10 m d’un coup.







DUNplus a écrit :



Euh… nope ça marche pas comme ça.

De mémoire, l’explication:

La pression de l’atmosphère va faire en sorte que l’eau reste a l’intérieur de la bouteille + tube, si tu ne laisse pas rentre d’air.





Jusqu’à 10 m de hauteur, effectivement.


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c’est surtout les 2 première photos qui été intéressante, le reste m’en fou.

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Ami-Kuns a écrit :



Assez ressemblant. Avec des pincettes.









Ami-Kuns a écrit :



c’est surtout les 2 première photos qui été intéressante, le reste m’en fou.





Ben elles ne sont pas très pertinentes, l’avion n’est pas rentré à grande vitesse dans le mur.

Sauf si tu veux dire que déjà à vitesse peu élevée avec un mur pas très épais, ça fait de beaux dégâts, auquel cas on est d’accord.


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C’est cela.

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Justement, c’est le principe même du baromètre à mercure et plus exactement du baromètre de Torricelli ou à cuvette.

Une colonne de 10m d’eau exerce une pression d’1bar environ, soit environ la pression de l’atmosphère. La pression dans la bouteille devient alors nul vers 10m (ça tire en haut ce que ça pousse en bas) et au delà, tu “crées” du vide, tu n’as plus assez de pression exercé au niveau de la bassine pour soulever plus de 10m d’eau.



Ensuite, tu peux utiliser ce truc comme baromètre justement en regardant la hauteur de ton niveau d’eau qui te donnera la pression. 1Pa = 1N.m-2, masse volumique de l’eau à 4°C =1 g.cm-3, g=9.81m.s-2, ça nous donne une masse volumique de 1 000 000g.m-3 ou 1 000kg.m-3 pour l’eau, ça donne 9 810 N, imaginons maintenant que ce m-3 soit dans un cube d’un mètre de coté, ça donne 9 810 Pa par mètre d’eau ou 98,1hPa.m-1. Comme la pression atmosphérique moyenne tourne autour de 1013hPa, à cette pression il te faut une colonne de 10,32m, et 10.2mm de différence correspond à une variation de 1hPa. Bon, la réalité risque d’être un peut moins vrai, car tout d’abord, ton eau est rarement pur, mais aussi rarement à 4°C, tu n’as pas totalement du vide dans le haut de la colonne… A voir quand même la précision.

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OlivierJ a écrit :



Là c’était un test assez rare pour vérifier la résistance d’un mur (très épais) à un avion de chasse lancé à grande vitesse subsonique (et nettement plus dense et solide qu’un avion de ligne).

Je ne pense pas qu’on se soit déjà amusé à envoyer un avion de ligne contre un (grand) mur. Certes, les moteurs sont une partie dense, cela dit le reste de l’avion est quand beaucoup plus lourd et l’inertie de dizaines (voire plus) de tonnes est toujours là, en partie avec le carburant d’ailleurs. Je viens de regarder, le moteur CFM56 d’un A320 ou d’un B737 fait 2,5 tonnes environ, ça monte à près de 4 tonnes sur un A340. La masse à vide d’un A320 c’est 37 tonnes (et 68 au max au décollage).





Sans vouloir concourir au prix Godwin, les 2 Tours donnent quand meme une bonne idée des dégats.


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blamort a écrit :



Sans vouloir concourir au prix Godwin, les 2 Tours donnent quand meme une bonne idée des dégats.





Oui bien sûr, surtout le 2e qui a traversé en partie.

Et comme tu as peut-être vu dans des commentaires précédents, les dégâts sur le Pentagone, même si le feu les a amplifiés ensuite.



(tu ne risques pas le point Godwin, pour cela il faudrait faire référence aux nazis, ce que j’ai du mal à voir ici)


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Ce genre de tours ne sont pas des murs de béton. En faite, au cœur d’une tour, il y a une structure porteuse en colonne d’acier en faisceau ou l’on va mettre tous ce qui est escaliers et ascenseurs qui est complété par une structure extérieur aussi en acier. Le reste n’a pratiquement pas d’intérêt structurel, des planché léger pour faire les étages, des cloisons et du verre en façade…

Autant dire que les avions sont rentrés plus dans un coupe-frite qu’autre chose.

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tazvld a écrit :



Ce genre de tours ne sont pas des murs de béton. En faite, au cœur d’une tour, il y a une structure porteuse en colonne d’acier en faisceau […]

Autant dire que les avions sont rentrés plus dans un coupe-frite qu’autre chose.





Ce n’est pas faux, cela dit dans ton lien on lit qu’il y a du béton dans les planchers : “la structure [ du plancher ] soutenait des plaques métalliques sur lesquelles était coulée une dalle de compression en béton armé de 10 cm d’épaisseur”.

La structure centrale, partie la plus solide, a quand même été endommagée puisque les personnes au-dessus de la zone d’impact ne pouvaient plus descendre par les escaliers.


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CryoGen a écrit :



Je vais exagérer un poil mais bon



Il y a des accidents avec les trains, et pourtant on l’a développé et on l’utilise toujours. Partir du postulat qu’une section peut soudainement se péter comme si les contraintes n’étaient pas prises en compte ou qu’il n’y aura pas d’inspection/maintenance c’est un peu malhonnête ;)







Une section peut soudainement péter si un terroriste s’amuse à y coller dessus une bombe, par exemple. Et tu as beau prendre en compte tout ce qui est possible, l’imprévu existe, et pas seulement par action humaine.



Pour l’évolution de la sécurité, les premiers trains n’avaient même pas de freins fiables jusqu’à l’invention de Westinghouse dans les années 1880, et il y a eu des morts à cause de ça,je te le concède. Mais les tous premiers trains avaient quand même des freins, et les locos des soupapes de sécurité pour éviter les explosions de chaudière.



Et puis, un accident de train, c’est à pression atmosphérique ambiante, et pas dans un tuyau sans la moindre ouverture pour en sortir. quand un train se vautre, tu casse une vitre et tu sors. Là, dans un tube dépressurisé, j’aimerai bien que l’on m’explique quelle est la procédure d’évacuation de prévue.





Les avions n’ont pas vu le jour à cause du problème d’incendie… wait.





Tu as eu par le passé de nombreux problèmes d’incendie à bord d’un avion, et des morts à cause de ça. Je peux te citer au moins une dizaine d’incendies en vol qui se sont mal terminés. Le plus récent que je peux te citer, c’est le vol Swissair 111.



Cela n’empêche pas qu’il y a quand même des procédures de prévues en cas d’incendie en vol. Et qu’elles sont affinées à chaque évolution technologique.



Même les tous premiers avions de ligne avaient des extincteurs à bord, et les pilotes savaient quoi faire en cas d’incendie parce que le feu en vol accidentel était prévu.



Mais avec un avion, quand il crame, tu descend avec et tu te pose où tu peux avant de faire sortir tout le monde. Dans un tube fermé qui va de A à B, et avec un véhicule qui n’est pas piloté et ne peux sortir du tube, je voudrai bien que l’on m’explique ce qui est prévu en cas d’incendie.





Si la navette est coincée… et bien il y a de grande chances qu’il y ai tout de même des trappes de visites pour les inspections/maintenance dans les tunnels.





J’espère qu’elles seront assez nombreuses ces trappes de visite, plus que les canots de sauvetage du Titanic, sachant qu’il faut en prime repressuriser une belle section du tube avant de pouvoir sortir de la navette en question.



Encore une fois, je voudrais bien que l’on m’explique quelle est la procédure de sécurité prévue en pareil cas.





Çà c’est de la R&D, on ne peut faire que des hypothèses. Le plus simple étant d’avoir un énorme sas effectivement.





Avec la complexité mécanique et les coûts énergétiques qui vont avec… Un beau nid à pannes, j’opterais plutôt pour le connecteur façon station spatiale, la navette reste sous vide et ça peut faire point de sortie en cas d’urgence.



Ce qui ne change rien au fait qu’il faudra bien mettre le module sur la voie dans la bonne direction à un moment où un autre.





Alors là çà peut effectivement franchement varier. Contrairement au train conventionnel, il n’y pas besoin des terrassements d’enfer par exemple.





Si. Et même pire.



À ces vitesses pareilles, pour que l’engin ne se transforme pas en gerbodrôme au moindre virage à cause des accélérations latérales et verticales, il faut tirer le plus droit possible, aussi bien sur le plan vertical que sur le plan horizontal.



Donc, il faut tirer strictement tout droit, et ça a un coût en terme de génie civil. Un tunnel ou un viaduc, c’est pas particulièrement bon marché…





Vu qu’il y a un semblant de concurrence, on peut comprendre que la r&d soit un minimum confidentiel <img data-src=" />





Quand même, ne rien dire sur les éventuels problèmes de sécurité et la façon dont ils sont traités, c’est pas rassurant… Alors que c’est sensé être à terme un moyen de transport à destination du grand public.


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tazvld a écrit :



Ce genre de tours ne sont pas des murs de béton. En faite, au cœur d’une tour, il y a une structure porteuse en colonne d’acier en faisceau ou l’on va mettre tous ce qui est escaliers et ascenseurs qui est complété par une structure extérieur aussi en acier. Le reste n’a pratiquement pas d’intérêt structurel, des planché léger pour faire les étages, des cloisons et du verre en façade…

Autant dire que les avions sont rentrés plus dans un coupe-frite qu’autre chose.







Wapdoowap n’étant pas là, je prends sa relève pour expliquer quelques détails techniques relevant de sa compétence.



Sur le World Trade Center, la structure porteuse, c’était le mur extérieur, celle par laquelle l’essentiel des descentes des charges se faisaient. Le cœur métallique en treillis et les planchers assuraient la rigidité de l’ensemble et l’entretoisement pour les planchers.



C’est parce que les poutres métalliques des planchers, qui empêchaient que les tours ne s’écrasent sur elles-mêmes, ont fini par céder à cause des incendies dus aux impact des avions, que les bâtiments se sont effondrés.


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En fait cela revient à faire ce que font les avions, mais au niveau du sol:

-se déplacer dans une atmosphère moins dense pour limiter les pertes aérodynamiques.

-utiliser un système de lévitation pour éviter les frottements (mais ici il est magnétique et non aérodynamique, sinon ton train aurait besoin d’ailes…)



Il ne faut pas oublier que pour des raisons de sécurité il faudra arriver 2h à l’avance comme pour l’avion, une explosion dans cet engin étant aussi problématique que pour l’avion.&nbsp;

C’est donc pas rentable pour des petits trajets (si on considère qu’il fait être 30 minutes à l’avance pour un TGV, il part avec 1h30 d’avance donc si ça roule, plus de 400km avant même que l’hyperloop ne démarre…) Ainsi pour des trajets de moins de 500km ça n’apporte rien par rapport à un TGV…

&nbsp;

Le principal frein c’est l’infrastructure. Quand on voit ce que coûte une ligne TGV… Là ça sera certainement 10x plus cher a minimum!

Le ciel ça coûte bien moins cher…

Pour info:

-le mur mexique-usa de trump = \(2.5M/km

&nbsp;-tgv = \)
20M/km

-tunnel sous la manche \(300M/km

Si on compte \)
200M/km, une ligne NY-LA de 4000km coûterait 800 milliards de $… Vous pouvez sortir votre chéquier…

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Ah oui.



Si non en plus simplehttps://youtu.be/RR6J-yOyT48

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<img data-src=" /> tu m’a devancé !

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Commentaire_supprime a écrit :



Une section peut soudainement péter si un terroriste s’amuse à y coller dessus une bombe, par exemple. Et tu as beau prendre en compte tout ce qui est possible, l’imprévu existe, et pas seulement par action humaine.







Et si l’apocalypse arrive aussi non ?

Avec ce genre de remarque autant imposer les couvre-feux et interdire les réunions de plus de 5 personnes pour éviter de créer des cibles à terroristes… sécurité !







Commentaire_supprime a écrit :



Pour l’évolution de la sécurité, les premiers trains n’avaient même pas de freins fiables jusqu’à l’invention de Westinghouse dans les années 1880, (…)

Tu as eu par le passé de nombreux problèmes d’incendie à bord d’un avion, et des morts à cause de ça.(…)



Cela n’empêche pas qu’il y a quand même des procédures de prévues en cas d’incendie en vol. Et qu’elles sont affinées à chaque évolution technologique.



Même les tous premiers avions de ligne avaient des extincteurs à bord, et les pilotes savaient quoi faire en cas d’incendie parce que le feu en vol accidentel était prévu.



Mais avec un avion, quand il crame, tu descend avec et tu te pose où tu peux avant de faire sortir tout le monde. Dans un tube fermé qui va de A à B, et avec un véhicule qui n’est pas piloté et ne peux sortir du tube, je voudrai bien que l’on m’explique ce qui est prévu en cas d’incendie.







On parle de technologies non définis (à peine dans les grandes lignes) et tu parles de procédures de sécurités pointues, dont la plus part (dans tes exemples) sont en réalité l’accumulation d’expérience (malheureusement malencontreuses très souvent) de technologie fonctionnelle…

Alors déjà on est plus en 1880 et on bénéficie de l’histoire des trains, de l’aviation mais aussi des fusées, de l’aérospatiale, des catastrophes naturelles… On peut aussi mentionner notre maitrise des matériaux, simulation, science toussa…







Commentaire_supprime a écrit :



Avec la complexité mécanique et les coûts énergétiques qui vont avec… Un beau nid à pannes, j’opterais plutôt pour le connecteur façon station spatiale, la navette reste sous vide et ça peut faire point de sortie en cas d’urgence.







Oui pourquoi pas.







Commentaire_supprime a écrit :



Ce qui ne change rien au fait qu’il faudra bien mettre le module sur la voie dans la bonne direction à un moment où un autre.





Ou pour de simple raison de maintenance…

J’imagine que c’est prévu dans la R&D ce genre de trivialité.









Commentaire_supprime a écrit :



Si. Et même pire.



À ces vitesses pareilles, pour que l’engin ne se transforme pas en gerbodrôme au moindre virage à cause des accélérations latérales et verticales, il faut tirer le plus droit possible, aussi bien sur le plan vertical que sur le plan horizontal.



Donc, il faut tirer strictement tout droit, et ça a un coût en terme de génie civil. Un tunnel ou un viaduc, c’est pas particulièrement bon marché…







Je ne suis pas tout à fait d’accord. Des tunnels et des ponts, on en fait pour les trains aussi.

Pour le terrassement, le TGV n’est pas spécialement posé sur des montagnes russes lui non plus. Par contre les tubes de l’hyperloop sont posés sur des piliers : les inégalités du terrain peuvent donc être “corrigées” par la hauteur du pilier en question.



A mon avis c’est pas pire qu’un train classique, peut-être moins (une fois les process maitrisés)









Commentaire_supprime a écrit :



Quand même, ne rien dire sur les éventuels problèmes de sécurité et la façon dont ils sont traités, c’est pas rassurant… Alors que c’est sensé être à terme un moyen de transport à destination du grand public.





Des règles de sécurités par rapport à quoi ? A du vent ? Il n’y a pas de produit encore, pas même presque fini.

Et oui je suis d’accord qu’il faut penser sécurité assez tôt, mais il faut tout de même que la R&D soit assez avancée pour celà.


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CryoGen a écrit :



Et si l’apocalypse arrive aussi non ?

Avec ce genre de remarque autant imposer les couvre-feux et interdire les réunions de plus de 5 personnes pour éviter de créer des cibles à terroristes… sécurité !







Le risque terroriste a été intégré dans l’aviation civile, sachant que le premier attentat à la bombe contre un avion de ligne date de 1932… On a quand même pas mal de recul là-dessus, et ça serait bien de le prendre en compte.



Et il n’y a pas que le risque terroriste, les catastrophes naturelles ou technologiques (AZF, vu qu’on parle de Toulouse, est un bon exemple), c’est pas une vue de l’esprit. Et j’en entends pas parler dans la conception de ce système, dont le talon d’Achille majeur est le tube dépressurisé sur plusieurs dizaines de kilomètres de long…





On parle de technologies non définis (à peine dans les grandes lignes) et tu parles de procédures de sécurités pointues, dont la plus part (dans tes exemples) sont en réalité l’accumulation d’expérience (malheureusement malencontreuses très souvent) de technologie fonctionnelle…

Alors déjà on est plus en 1880 et on bénéficie de l’histoire des trains, de l’aviation mais aussi des fusées, de l’aérospatiale, des catastrophes naturelles… On peut aussi mentionner notre maitrise des matériaux, simulation, science toussa…





C’est pas une excuse, surtout que l’on a maintenant du recul en matière de sécurité des transports, et des conneries à ne pas faire (genre, les canots de sauvetage du Titanic).



Ne rien dire dès maintenant sur l’évacuation en pleine ligne des passagers de ces engins, de ce qui est prévu en cas de rupture d’un tube ou d’incendie à bord d’une des navettes, pour ne reprendre que les trois cas les plus évidents visibles dès maintenant, ça me donne plus l’impression d’un projet fumeux qu’autre chose.



Cela dit en passant, je ne demande qu’à avoir tort sur ce point, mais la sécurité, c’est au moment de la conception qu’il faut la penser, même si tout n’est pas prévisible. Et je ne parle que de points parmi les plus évidents et les plus visibles, avec les événements les plus probables.





Oui pourquoi pas.





Ou pour de simple raison de maintenance…

J’imagine que c’est prévu dans la R&D ce genre de trivialité.





On verra sur plans, quand une présentation globale du système sera faite.



Les transports, ça ne concerne pas que les véhicules, il faut toute l’infrastructure autour pour aller avec.





Je ne suis pas tout à fait d’accord. Des tunnels et des ponts, on en fait pour les trains aussi.

Pour le terrassement, le TGV n’est pas spécialement posé sur des montagnes russes lui non plus.





Et ça coûte un bras… Les ingénieurs en génie civil, ils cherchent par tous les moyens possibles à éviter de faire des ponts et des tunnels, parce que ça a un coût conséquent. Et encore, on ne parle que d’ouvrages d’art à ciel ouvert, pas de tubes étanches.





Par contre les tubes de l’hyperloop sont posés sur des piliers : les inégalités du terrain peuvent donc être “corrigées” par la hauteur du pilier en question.





Les lignes de Shinkansen font ça au Japon pour des raisons pratiques, mais quand tu as une montagne ou une rivière en travers de la route, il faut bien franchir cet obstacle, et le coût d’un pont ou d’une gallerie de tunnel est le même a minima dans les deux cas. Sachant qu’une ligne de train, tu peux y mettre plus facilement des virages et des pentes pour limiter la longueur d’un tunnel ou d’un pont





A mon avis c’est pas pire qu’un train classique, peut-être moins (une fois les process maitrisés)





J’en doute à cause des contraintes en matière de génie civil. Mais bon, j’attends de voir une étude de coût complète d’une ligne sur un parcours-type, mise en parallèle avec l’équivalent en TGV classique par exemple. Pour l’instant, on a que de belles promesses.





Des règles de sécurités par rapport à quoi ? A du vent ? Il n’y a pas de produit encore, pas même presque fini.

Et oui je suis d’accord qu’il faut penser sécurité assez tôt, mais il faut tout de même que la R&D soit assez avancée pour celà.





Dès règles de sécurité par rapport à des incidents EVIDENTS et PREVISIBLES dès la conception : rupture soudaine d’un tube, incendie dans un véhicule, panne en pleine ligne du système de propulsion. Déjà, répondre à ça, cela lèvera pas mal de doutes sur la viabilité du projet.


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Commentaire_supprime a écrit :



Dès règles de sécurité par rapport à des incidents EVIDENTS et PREVISIBLES dès la conception : rupture soudaine d’un tube, incendie dans un véhicule, panne en pleine ligne du système de propulsion. Déjà, répondre à ça, cela lèvera pas mal de doutes sur la viabilité du projet.







Mais rien que pour çà il faudrait déjà déterminer le produit “quasi” fini. Or j’ai bien l’impression qu’on en est même pas là. On a que des suppositions pour l’instant.



Evident: un tube qui lache. C’est vrai.

Mais on a aucune idée sur comment les tubes sont connectés : s’ils il y a des tronçons avec des cloisons par exemple, ou s’il y aura plusieurs couches.

Panne du système de propulsion ? Quelle système de propulsion ? Si ca ce trouve il suffit d’arriver avec un véhicule de maintenance et de pousser le suppositoire jusqu’à une sorte de secours ou la prochaine gare.


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CryoGen a écrit :



Mais rien que pour çà il faudrait déjà déterminer le produit “quasi” fini. Or j’ai bien l’impression qu’on en est même pas là. On a que des suppositions pour l’instant.







C’est bien là le problème. Cela donne l’impression qu’en dehors du système de propulsion magnétique dans le tube, tout le reste n’a pas été pensé. C’est peut-être faux, mais c’est l’impression que ça donne.



Je serais investisseur, je ne mettrais pas un rond là-dedans avant d’avoir vu l’intégralité du cahier des charges, avec des réponses aux points que j’ai soulevés.





Evident: un tube qui lache. C’est vrai.

Mais on a aucune idée sur comment les tubes sont connectés : s’ils il y a des tronçons avec des cloisons par exemple, ou s’il y aura plusieurs couches.





C’est pas vraiment encourageant pour la suite : un “train” dont on ne connaît même pas les caractéristiques physiques de la “voie”, même en tant qu’ébauche ou piste d’étude.





Panne du système de propulsion ? Quelle système de propulsion ?





Celui par lévitation magnétique dont il est question dans l’article, et qui est intégré dans la voie.





Si ca ce trouve il suffit d’arriver avec un véhicule de maintenance et de pousser le suppositoire jusqu’à une sorte de secours ou la prochaine gare.





Si j’ai bien compris, c’est la voie qui sert de système de propulsion par effet magnétique (moteur linéaire et sustentation).



Là, si ce système est en panne, ne fût-ce que par coupure de courant accidentelle, j’aimerai bien qu’on me dise comment envoyer dans le tube un véhicule de secours.


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gloutch a écrit :



Il ne faut pas oublier que pour des raisons de sécurité il faudra arriver 2h à l’avance comme pour l’avion, une explosion dans cet engin étant aussi problématique que pour l’avion. 

C’est donc pas rentable pour des petits trajets (si on considère qu’il fait être 30 minutes à l’avance pour un TGV, il part avec 1h30 d’avance donc si ça roule, plus de 400km avant même que l’hyperloop ne démarre…) Ainsi pour des trajets de moins de 500km ça n’apporte rien par rapport à un TGV…





Intéressant commentaire (+ ta partie sur les coûts au km), j’ajoute une précision : il n’y a pas besoin d’arriver 2 h à l’avance pour l’avion (ni 30 min pour le train, et heureusement), mais c’est vrai que ça a empiré depuis le 11 septembre (là les terroristes ont bien réussi à faire chier un paquet de monde à retardement, quand on imagine le coût de cette fouille et le temps perdu par des millions de gens). J’essaie de garder une marge mais je m’arrange pour arriver au max 20-30 min avant l’embarquement.

Pour le train j’apprécie justement de pouvoir arriver 5-10 min avant le départ.


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Commentaire_supprime a écrit :



C’est bien là le problème. Cela donne l’impression qu’en dehors du système de propulsion magnétique dans le tube, tout le reste n’a pas été pensé. C’est peut-être faux, mais c’est l’impression que ça donne.







Oui moi j’en suis là aussi.





Commentaire_supprime a écrit :



C’est pas vraiment encourageant pour la suite : un “train” dont on ne connaît même pas les caractéristiques physiques de la “voie”, même en tant qu’ébauche ou piste d’étude.





Comme les bateaux : on sait pourquoi ca flotte, mais les coques exploitent des formes et techno différentes en fonction du besoin :)









Commentaire_supprime a écrit :



Celui par lévitation magnétique dont il est question dans l’article, et qui est intégré dans la voie.





Oui, il est à peine défini… ca relève un peu de la magie des mots pour l’instant.









Commentaire_supprime a écrit :



Si j’ai bien compris, c’est la voie qui sert de système de propulsion par effet magnétique (moteur linéaire et sustentation).



Là, si ce système est en panne, ne fût-ce que par coupure de courant accidentelle, j’aimerai bien qu’on me dise comment envoyer dans le tube un véhicule de secours.





Comme pour la maintenance… il y a forcément des ouvertures.


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CryoGen a écrit :



Oui moi j’en suis là aussi.







Nous sommes d’accord.



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Comme les bateaux : on sait pourquoi ca flotte, mais les coques exploitent des formes et techno différentes en fonction du besoin :)





Sauf que les bateaux ne sont pas des systèmes de transports guidés (comprendre : par un système physique matériel qui défini son cap) en site propre. Et qu’on n’a pas à concevoir la mer sur laquelle ils naviguent, la nature a déjà fait le boulot à notre place de ce côté-là.





Oui, il est à peine défini… ca relève un peu de la magie des mots pour l’instant.





On verra sur pièces, et j’espère que les objections que j’ai soulevées seront a minima abordées par les concepteurs du système.





Comme pour la maintenance… il y a forcément des ouvertures.





C’est inévitable. Reste à voir s’il y en aura à des emplacements et en quantité suffisante.


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Commentaire_supprime a écrit :



Je serais investisseur, je ne mettrais pas un rond là-dedans avant d’avoir vu l’intégralité du cahier des charges, avec des réponses aux points que j’ai soulevés.





Si t’es investisseur tu aurais accès a la plaquette détailler.

Ils ne sont pas obliger de communiquer tout pour tout le monde, c’est pas une organisation public.


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DUNplus a écrit :



Si t’es investisseur tu aurais accès a la plaquette détailler.

Ils ne sont pas obliger de communiquer tout pour tout le monde, c’est pas une organisation public.







Comme ils comptent quand même à terme transporter tout un chacun avec leur système, un minima à destination du grand public sur les sujets que j’ai abordé serait quand même pertinent.



Il y a quand même intervention des pouvoirs publics dans l’affaire, et j’aimerai bien savoir, en tant que contribuable, si l’argent de mes impôts sert à financer quelque chose qui mérite de l’être.


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Commentaire_supprime a écrit :



On verra sur pièces, et j’espère que les objections que j’ai soulevées seront a minima abordées par les concepteurs du système.





Ben non, les concepteurs ont juste leur brevet des collèges et n’ont jamais réfléchi à tous les défis techniques à régler <img data-src=" /> .



C’est pas particulièrement pour toi (loin de là), mais il faudrait inventer le “point du commentateur du fond de son siège qui fait comme si des ingénieurs d’une société hi-tech n’avaient pas réfléchi à des questions qu’eux-mêmes se posent en 5 minutes” <img data-src=" />







Commentaire_supprime a écrit :



Comme ils comptent quand même à terme transporter tout un chacun avec leur système, un minima à destination du grand public sur les sujets que j’ai abordé serait quand même pertinent.



Il y a quand même intervention des pouvoirs publics dans l’affaire, et j’aimerai bien savoir, en tant que contribuable, si l’argent de mes impôts sert à financer quelque chose qui mérite de l’être.





Dès qu’il s’agit de transporter du public, tu penses bien qu’avant une exploitation commerciale d’un train hyperloop, il y aura un paquet de vérifications effectuées, de tests de sécurité, d’évacuations d’urgence, etc. Comme pour les trains sous la Manche ou les avions, par exemple.


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OlivierJ a écrit :



Ben non, les concepteurs ont juste leur brevet des collèges et n’ont jamais réfléchi à tous les défis techniques à régler <img data-src=" /> .



C’est pas particulièrement pour toi (loin de là), mais il faudrait inventer le “point du commentateur du fond de son siège qui fait comme si des ingénieurs d’une société hi-tech n’avaient pas réfléchi à des questions qu’eux-mêmes se posent en 5 minutes” <img data-src=" />







Je présume que oui, mais ce serait quand même bien qu’ils le montrent. Rien que point de vue communication pour la levée de fonds, ça ferait moins “amateur”.





Dès qu’il s’agit de transporter du public, tu penses bien qu’avant une exploitation commerciale d’un train hyperloop, il y aura un paquet de vérifications effectuées, de tests de sécurité, d’évacuations d’urgence, etc. Comme pour les trains sous la Manche ou les avions, par exemple.





Je sais. Mais là, sur les questions terre à terre de l’exploitation de leur futur véhicule, on n’a rien pour le moment.


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Commentaire_supprime a écrit :



Comme ils comptent quand même à terme transporter tout un chacun avec leur système, un minima à destination du grand public sur les sujets que j’ai abordé serait quand même pertinent.



Il y a quand même intervention des pouvoirs publics dans l’affaire, et j’aimerai bien savoir, en tant que contribuable, si l’argent de mes impôts sert à financer quelque chose qui mérite de l’être.





Que ce soit pour un nouveau avion ou train, on mais rarement les équipements de sécurité dans la plaquette de com.

Et la tu attend qu’il te explique en longe en large tout les équipements de sécurité sur un nouveau type de train qui est encore au début de la R et très loin du D.



Te du genre de personne a demander combien de détecteur de fumée il faut mettre au 3 étage quand on construis une maison, avant même de savoir si c’est une maison de plain pied. <img data-src=" />


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DUNplus a écrit :



Que ce soit pour un nouveau avion ou train, on mais rarement les équipements de sécurité dans la plaquette de com.

Et la tu attend qu’il te explique en longe en large tout les équipements de sécurité sur un nouveau type de train qui est encore au début de la R et très loin du D.



Te du genre de personne a demander combien de détecteur de fumée il faut mettre au 3 étage quand on construis une maison, avant même de savoir si c’est une maison de plain pied. <img data-src=" />







Entre le cahier des charges complet des mesures de sécurité et rien du tout, il y a ce qu’on appelle le juste milieu.



Je demande simplement qu’ils parlent des problèmes de sécurité et qu’ils indiquent quelles solutions ils envisagent pour y remédier. Je ne veux pas la référence constructeur des canots de sauvetage avec leur fiche technique détaillé, simplement savoir s’il y en a sur le navire, combien, et si une formation de l’équipage à leur utilisation est prévue.



Parce que là, sur des questions de sécurité, on a rien de rien. Tu sais pas si les voyageurs sont traités comme des kamikazes ou si on a prévu quelque chose pour les sortir de là en cas de pépin. D’accord, c’est que le début du concept, mais c’est pas une excuse, la sécurité, ça s’anticipe.



Et je ne parle pas du reste que j’ai déjà abordé, sur lequel on a strictement rien non plus.


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Commentaire_supprime a écrit :



Entre le cahier des charges complet des mesures de sécurité et rien du tout, il y a ce qu’on appelle le juste milieu.



Je demande simplement qu’ils parlent des problèmes de sécurité et qu’ils indiquent quelles solutions ils envisagent pour y remédier. Je ne veux pas la référence constructeur des canots de sauvetage avec leur fiche technique détaillé, simplement savoir s’il y en a sur le navire, combien, et si une formation de l’équipage à leur utilisation est prévue.



Parce que là, sur des questions de sécurité, on a rien de rien. Tu sais pas si les voyageurs sont traités comme des kamikazes ou si on a prévu quelque chose pour les sortir de là en cas de pépin. D’accord, c’est que le début du concept, mais c’est pas une excuse, la sécurité, ça s’anticipe.



Et je ne parle pas du reste que j’ai déjà abordé, sur lequel on a strictement rien non plus.





En gros tu ne les laisse pas le temps de “encore d’anticipation des problème”.



Tien une bonne réplique de Dr. Who : “C’est pas l’heur”.


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DUNplus a écrit :



En gros tu ne les laisse pas le temps de “encore d’anticipation des problème”.







Non, je leur demande simplement ce qu’ils ont déjà prévu pour faire face aux problématiques que je met en avant. Et je présume qu’ils ont déjà des réponses.



Les problèmes que j’avance sont EVIDENTS à ce stade de la conception, et c’est TOUT DE SUITE qu’il faut les prendre en compte.



T’attends pas que ça brûle chez toi pour acheter un extincteur, par exemple.


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Commentaire_supprime a écrit :



T’attends pas que ça brûle chez toi pour acheter un extincteur, par exemple.





Oui, mais j’attends de savoir combien de pièces je vais avoir, ou est la cuisine, les matériaux de construction avant de choisir les extincteur ou un système d’arrosoir automatique.



La tu leur demande de te dire comment ils vont évacuer les gens alors qu’ils n’ont pas encore décider comment les enfermer.

Tu veut qu’il te donne quoi comme réponse plus détailler que “on va trouver un truc”?


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Commentaire_supprime a écrit :



Parce que là, sur des questions de sécurité, on a rien de rien. Tu sais pas si les voyageurs sont traités comme des kamikazes ou si on a prévu quelque chose pour les sortir de là en cas de pépin.





Ben c’est connu, les voyageurs sont prêts à prendre des transports risqués <img data-src=" /> . Déjà qu’il y en a qui ont peur de l’avion alors que statistiquement…







Commentaire_supprime a écrit :



Non, je leur demande simplement ce qu’ils ont déjà prévu pour faire face aux problématiques que je met en avant. Et je présume qu’ils ont déjà des réponses.





Il est possible qu’il y ait déjà des réponses dans la littérature scientifique (faudrait chercher sur arxiv par exemple), et aussi des brevets déposés sur le sujet (les américains ne se gênent pas pour déposer tout et n’importe quoi).







Commentaire_supprime a écrit :



Les problèmes que j’avance sont EVIDENTS à ce stade de la conception, et c’est TOUT DE SUITE qu’il faut les prendre en compte.





Ah ben finalement tu reconnais que ces problèmes sont évidents :-) .

Il faudrait le dire à tous ceux qui s’échinent à les ressortir ici à chaque article sur Hyperloop <img data-src=" /> .

Pour le “tout de suite”, je dirais que c’est évident aussi <img data-src=" /> .


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DUNplus a écrit :



Oui, mais j’attends de savoir combien de pièces je vais avoir, ou est la cuisine, les matériaux de construction avant de choisir les extincteur ou un système d’arrosoir automatique.



La tu leur demande de te dire comment ils vont évacuer les gens alors qu’ils n’ont pas encore décider comment les enfermer.

Tu veut qu’il te donne quoi comme réponse plus détailler que “on va trouver un truc”?







Je leur demande simplement de dire s’il y a des canots de sauvetage, des bouées ou les deux sur leur navire, combien il y en a par rapport aux passagers et si l’équipage sait s’en servir. C’est quand même la base, non ?



Et les autres problèmes que j’avance, apparemment, je suis le seul qui n’en a pas rien à cirer à ce que je vois…


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Commentaire_supprime a écrit :



Je leur demande simplement de dire s’il y a des canots de sauvetage, des bouées ou les deux sur leur navire, combien il y en a par rapport aux passagers et si l’équipage sait s’en servir. C’est quand même la base, non ?



Et les autres problèmes que j’avance, apparemment, je suis le seul qui n’en a pas rien à cirer à ce que je vois…





Ben non.

Il vont pas dire canots de sauvetage ou bouées alors que seul la téléportation marche.

Il vont pas non plus dire système d’extinction automatique ou extincteur CO2, alors qu’au final il vont choisir de donne un masque a oxygène au passager et évacuer l’aire de la cabine.

Mais surtout qu’a l’heur actuel ils en ont peu être aucune idée du système qu’il faut mettre.



Je me rappel pas tout ceux que tu as dit.

Je crois que tu parle du cout de construction.

Mais je ne connais pas très bien le domaine, si sa ce trouve, les section de tube vont sortir d’usine a la chaine, qui va tellement baisser le prix que ça reviens au même niveau que le TGV.

Qui sais?



Et tu parle que des problème “en plus”, mais il y a aussi des problème “en moins”.

Pas de passage a niveau, pas de possibilité d’intrusion par “accident” sur la voie, pas de feuille | pluie qui ralenti le train (la SNCF le fait souvent cella…), etc.


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DUNplus a écrit :



Ben non.

Il vont pas dire canots de sauvetage ou bouées alors que seul la téléportation marche.

Il vont pas non plus dire système d’extinction automatique ou extincteur CO2, alors qu’au final il vont choisir de donne un masque a oxygène au passager et évacuer l’aire de la cabine.

Mais surtout qu’a l’heur actuel ils en ont peu être aucune idée du système qu’il faut mettre.







S’ils n’en ont pas la moindre idée, c’est pas rassurant… Alors que les contraintes de base sont connues : tube clos sous vide avec navette pressurisée à l’intérieur se déplaçant à plus de 1000 km/h.



Je demande pas un système précis pour un cas précis, mais simplement la prise en compte a minima du fait qu’il faut prévoir de faire sortir les gens dedans en urgence en pleine ligne en cas de merde. Sur les trains, tu as des marteaux pour casser les vitres, et là ? C’est quoi l’équivalent qu’ils envisagent dans un premier temps ? Silence radio…





Je me rappel pas tout ceux que tu as dit.

Je crois que tu parle du cout de construction.





Pas que : logistique des gares entre autres. Et il y a aussi les modalités pratiques d’exploitation, le débit effectif le la ligne en termes de passagers/heure, l’insertion des terminaux dans le tissu urbain…



Si on prend le dossier en l’état, au-delà des problèmes de sécurité, il y a des tas de problématiques que ce type de transport soulève, et qu’il va bien falloir aborder tôt ou tard.



Je te le concède, ils n’en sont qu’au début, et ils ne peuvent pas tout traiter d’un coup. A minima, qu’ils fassent une liste des points à voir dans le but de concrétiser leur projet, et qu’ils en parlent.


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Commentaire_supprime a écrit :



S’ils n’en ont pas la moindre idée, c’est pas rassurant… Alors que les contraintes de base sont connues : tube clos sous vide avec navette pressurisée à l’intérieur se déplaçant à plus de 1000 km/h.



Je demande pas un système précis pour un cas précis, mais simplement la prise en compte a minima du fait qu’il faut prévoir de faire sortir les gens dedans en urgence en pleine ligne en cas de merde. Sur les trains, tu as des marteaux pour casser les vitres, et là ? C’est quoi l’équivalent qu’ils envisagent dans un premier temps ? Silence radio…



Pas que : logistique des gares entre autres. Et il y a aussi les modalités pratiques d’exploitation, le débit effectif le la ligne en termes de passagers/heure, l’insertion des terminaux dans le tissu urbain…



Si on prend le dossier en l’état, au-delà des problèmes de sécurité, il y a des tas de problématiques que ce type de transport soulève, et qu’il va bien falloir aborder tôt ou tard.



Je te le concède, ils n’en sont qu’au début, et ils ne peuvent pas tout traiter d’un coup. A minima, qu’ils fassent une liste des points à voir dans le but de concrétiser leur projet, et qu’ils en parlent.





Aucune idée du système qu’il faut mettre ce n’est pas aucune idée.

Je suis sur qu’ils en ont au moins 300 des idées qu’ils vont tester.



Comment faire la gare | le tube | la cabine | système sécurité | autre, tout sa rendre dans la catégories problèmes techniques, et devras être résolue avec la R&D.



Mais ça t’apporte quoi de plus une liste de 300 idées ?

Sans parler qu’il vont pas communiquer des idées qui n’ont pas déposer un brevet ou deux.

Quand tu travail sur un projet novateur, tu balancer tes idées sur le web avant de déposer un brevet ? Je crois pas.


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DUNplus a écrit :



Aucune idée du système qu’il faut mettre ce n’est pas aucune idée.

Je suis sur qu’ils en ont au moins 300 des idées qu’ils vont tester.



Mais ça t’apporte quoi de plus une liste de 300 idées ?

Sans parler qu’il vont pas communiquer des idées qui n’ont pas déposer un brevet ou deux.

Quand tu travail sur un projet novateur, tu balancer tes idées sur le web avant de déposer un brevet ? Je crois pas.





Ben en fait si, tu peux en parler, les idées ce n’est pas ça qui manque, le problème ça va plus être la faisabilité technique. C’est comme vouloir faire une fusée dont le premier étage revient se poser au sol, c’est la réalisation (et la fiabilité) qui est compliquée (et coûteuse) :-) .

Et pour info, un brevet c’est un peu plus qu’une idée, c’est un mode d’emploi précis avec des plans, permettant de réaliser concrètement le dispositif. Enfin, normalement.


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Commentaire_supprime a écrit :



Non, je leur demande simplement ce qu’ils ont déjà prévu pour faire face aux problématiques que je met en avant. Et je présume qu’ils ont déjà des réponses.



Les problèmes que j’avance sont EVIDENTS à ce stade de la conception, et c’est TOUT DE SUITE qu’il faut les prendre en compte.



T’attends pas que ça brûle chez toi pour acheter un extincteur, par exemple.





Personnellement, je peux voir une solution simple :




  • pour ce qui est des incendies, il suffit de sectionner le train en compartiment avec des portes coupe-feu, pas besoin de beaucoup plus, on est dans un tube à basse pression d’air, à un moment donné, le feu s’arrêtera de lui même à défaut de comburant. De toute façon, on a l’avantage d’être dans un tube prêt du sol, rien n’empêche d’avoir un système d’extincteur directement intégré tout le long de la voie.

  • pour l’évacuation, si tu places de manière régulière des sas pour isoler une section du tunnel et la repressuriser, il suffit alors de faire comme un tunnel classique, de laisser de la place pour se déplacer sur les coté et mettre de manière régulière des sortie de secours. De plus un tel système de section permet de tester régulièrement les fuites et de repérer les sections problématiques



    Contrairement à un avion, le problème de poids est surement moins important, cela permettrait du coup de mettre plus de mesure de sécurité que dans un avion (un avion n’est pas prévu pour se crasher). De plus en cas de défaillance, le train ne s’écraserait que de quelques centimètres (on peu imaginer des roues ou des patins pour freiner en “douceur”)..



    Non, potentiellement, en terme de sécurité, même si ça me fait bizarre de me dire que l’on voyagerait dans une boite de conserve avec du vide à l’extérieur, en soit cette situation n’est pas bien différent en terme de dangerosité qu’un avion; à 8000m à 900km/h, peu de chance de survivre non plus. C’est même plus sécuriser car il est bien plus facile et rapide de créer une situation d’évacuation. En effet un avion, si tu as un problème, il faut déjà arriver à descendre jusqu’au sol (sans finir dedans) et trouver quelque chose qui peut faire office de piste d’atterrissage et évacuer alors qu’il y a encore potentiellement des milliers de litre de kérosène dans les ailes (ou sur la piste). Là, non, il suffit de freiner (on peut même imaginer que lorsque les conditions sont bonne le train puisse s’arrêter pile devant les sorties d’urgence) et de repressuriser le tunnel, puis d’évacuer.





    Après, en terme de coût, effectivement, la section ne risque pas d’être donnée, il faut quand même même créer des tunnels hermétiques qui doivent être au maximum linéaire pour pouvoir profiter au mieux de la vitesse max (un virage se négocie au pire en freinant). Ca veut dire potentiellement, passer à travers plein de propriétés (bon, on peut imaginer aussi profiter de la voirie ferroviaire déjà existante). Cependant, il faut voir aussi de la potentielle rentabilité d’un tel projet. Il faut voir ce qui est prévu. Je ne doute pas de la compétence d’investisseurs de certains, je pense donc que le dossier doit être assez béton d’un point de vu financier.


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tazvld a écrit :



pour ce qui est des incendies, il suffit de sectionner le train en compartiment avec des portes coupe-feu, pas besoin de beaucoup plus, on est dans un tube à basse pression d’air, à un moment donné, le feu s’arrêtera de lui même à défaut de comburant.





Non, ça ne marche pas plus que pour un avion, le problème est le feu à l’intérieur, qui est pressurisé.







tazvld a écrit :



De toute façon, on a l’avantage d’être dans un tube prêt du sol, rien n’empêche d’avoir un système d’extincteur directement intégré tout le long de la voie.





Sur plus de 100 km de voies ? T’imagines le prix du truc ?

Les extincteurs sont dans la capsule, c’est là que c’est utile.







tazvld a écrit :



il faut quand même même créer des tunnels hermétiques qui doivent être au maximum linéaire pour pouvoir profiter au mieux de la vitesse max





En fait c’est chaud de créer des voies entre 2 villes dont le rayon de courbure soit toujours limité à ce qui est tolérable pour du public, avec un déplacement vers 1000 km/h ; rayon de courbure vu d’en haut (sur une carte), mais également vu de côté (verticalement), les dos d’ânes même atténués sont interdits.


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Pour l’incendie, tu évacues la section vers les sections adjacentes, une fois qu’il n’y a plus personne, tu peux entièrement couper le système d’alimentation en air de la section, voir dépressuriser celle ci. Un avion, à part peut être le cockpit, je ne crois pas qu’il existe des section hermétique.



Dans la capsule pour géré un incendie à l’intérieur, mais si l’incendie est plus important et que la situation demande l’évacuation des passagers, le tube étant pressurisé, il faut alors limiter la propagation du feu et évacuer les fumer (comme un tunnel en gros).



Je ne dis pas que ce n’est pas difficile. C’est un projet monstre mais on peut relativiser lorsque l’on regarde la modernisation de Paris durant le second empire par Haussmann qui a nécessité de tailler dans le tas pour tracer des voies plus large. Après, j’imagine que comme le TGV, ça ne sera pas possible de foncer à pleine vitesse partout il y aura surement des sections à vitesse réduite.

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tazvld a écrit :



Je ne dis pas que ce n’est pas difficile. C’est un projet monstre mais on peut relativiser lorsque l’on regarde la modernisation de Paris durant le second empire par Haussmann qui a nécessité de tailler dans le tas pour tracer des voies plus large. Après, j’imagine que comme le TGV, ça ne sera pas possible de foncer à pleine vitesse partout il y aura surement des sections à vitesse réduite.





La comparaison avec Haussmann ne me semble pas trop valide, à l’époque on s’est permis de péter des pâtés de maison entier, ce qui serait impossible à l’heure actuelle (trop de voies de recours administratives, voire manifestations). Déjà que c’est parfois difficile d’exproprier à la campagne pour faire passer des trains…



Pour le rayon de courbure, l’accélération dépend du carré de la vitesse : a = v²/r , par exemple pour 36 km/h (10 m/s) sur une courbe de 20 m de rayon : a = 10²/20 = 5 m/s² soit 0,5 g (accessoirement ça commence à faire :-) ).

En passant de 130 km/h à 1000 km/h, ça fait un ratio de 7,7 soit 7,7² = 59 fois plus pour le rayon de courbure à norme d’accélération transversale égale.


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tazvld a écrit :



Pour l’incendie, tu évacues la section vers les sections adjacentes, une fois qu’il n’y a plus personne, tu peux entièrement couper le système d’alimentation en air de la section, voir dépressuriser celle ci. Un avion, à part peut être le cockpit, je ne crois pas qu’il existe des section hermétique.







Pour un avion, toute la carlingue est un bloc pressurisé d’un seul tenant. Mettre des sections pressurisés différentes, ça pèserait trop lourd, et ça causerait trop de problèmes.


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Commentaire_supprime a écrit :



Pour un avion, toute la carlingue est un bloc pressurisé d’un seul tenant. Mettre des sections pressurisés différentes, ça pèserait trop lourd, et ça causerait trop de problèmes.





Je doute qu’ils vont faire un seul bloc pressurisés pour hyperloop.

Je doute encore plus qu’il sera possible de passer d’un bloc pressurisés a un autre bloc pressurisés dans le tube.


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DUNplus a écrit :



Je doute qu’ils vont faire un seul bloc pressurisés pour hyperloop.

Je doute encore plus qu’il sera possible de passer d’un bloc pressurisés a un autre bloc pressurisés dans le tube.







Je pense que les navettes seront d’un seul tenant, et non des trains de véhicules indépendants reliés à eux par des attelages et des soufflets d’intercommunication. Compte tenu des contraintes physiques de leur mode de propulsion, c’est le plus cohérent.



Et ça pose la question de la capacité totale du système avec la taille individuelle possible des véhicules…


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Commentaire_supprime a écrit :



Je pense que les navettes seront d’un seul tenant, et non des trains de véhicules indépendants reliés à eux par des attelages et des soufflets d’intercommunication. Compte tenu des contraintes physiques de leur mode de propulsion, c’est le plus cohérent.



Et ça pose la question de la capacité totale du système avec la taille individuelle possible des véhicules…





C’est possible.

La propulsion est bien dans le tube et pas dans la “capsule” ?

Elle peu être assez énorme.

Vu que la distance de freinage en plus petit pour des capsules par rapport a un train.

Donc les distance de sécurité peu être plus court.


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