Pour sauver le web, Tim Berners-Lee veut s’associer aux géants du Net
Vite une loi !
Le 14 mars 2017 à 09h16
5 min
Internet
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Pour le créateur du web, Tim Berners-Lee, les internautes font actuellement face à une perte de contrôle de leurs données, à une masse de désinformation et à une publicité politique à visage caché. Pour lui, une part de la solution réside dans la collaboration avec les géants du Net.
Tim Berners-Lee fête le 28ème anniversaire de la présentation du web sur une note triste. Dans un article, il détaille les trois grands défis auquel fait face son invention, et plus largement Internet. Des sujets d'une actualité brûlante, sur lequel l'inventeur offre un point de vue assez sombre.
Le contrôle perdu des données personnelles
Le premier de ces thèmes est la perte de contrôle des données personnelles, au profit de grandes entreprises. « Le modèle économique actuel de beaucoup de sites est d'offrir des contenus gratuits en échange de nos données personnelles » rappelle-t-il, pointant du doigt les géants du secteur. Il regrette que nous ne voyions pas de problème direct à cette dépossession... Sachant que les internautes n'ont ni la maîtrise de ces données, ni de leur partage, à cause des conditions d'utilisation à peine lues.
Une logique qui contribue de bien des manières à la surveillance étatique, comme l'avaient montré les révélations de Snowden. Pourtant, les groupes du secteur s'affichent de plus en plus ouvertement contre ces pratiques, les contestant soit par la publication de requêtes, soit directement en justice... Même si cela ressemble encore à une goutte d'eau dans un océan de coopération.
Désinformation et publicité politique en sous-marin
Le deuxième problème est qu'il est trop simple de répandre de la désinformation sur le réseau des réseaux, alors que l'information passe désormais par le filtre de quelques grandes plateformes (voir notre analyse). « En exploitant cette science des données et des armées de robots, des personnes mal intentionnées peuvent truquer ce système pour répandre la désinformation à des fins de profits financiers ou politiques » s'alarme l'inventeur du WWW.
Cette question a particulièrement émergé ces derniers mois, au cours de la dernière élection présidentielle américaine, qui précède une année électorale chargée en Europe. Elle a amené les plateformes à montrer patte blanche sur le sujet. Le principal concerné est Facebook, qui multiplie les attentions envers les médias, que ce soit via son outil de vérification de l'information (ouvert en France la semaine dernière) ou son Journalism Project. Il contribue également à CrossCheck, lancé en partenariat avec Google, qui finance lui-même le Decodex du Monde.
Enfin, la publicité politique « doit être transparente et comprise ». Berners-Lee s'inquiète de son usage pour diriger les internautes vers de fausses informations. « La publicité politique ciblée permet à une même campagne de présenter des messages radicalement différents, voire contradictoires, à différents groupes de personnes. Est-ce démocratique ? » demande le « père » du web.
Des solutions centrées autour du secteur privé
Pour y répondre, il propose un large champ de solutions. Il prône avant tout le soutien aux géants du net dans leurs efforts contre la mauvaise publicité, la surveillance des États (quitte à aller devant les tribunaux) et la désinformation. Sur ce dernier point, « nous devons contrer la désinformation en aidant les points d’entrée sur le Web que sont Google et Facebook à poursuivre leurs efforts pour résoudre ce problème, tout en évitant de créer une institution centrale qui déciderait de ce qui est « vrai » ou non ».
Le discours du chercheur rejoint étonnamment celui de Microsoft, qui voit les entreprises du secteur comme les garants des libertés des internautes (voir notre analyse). Au sujet des données, une nouvelle fois, « nous devons travailler de concert avec les grands groupes du web pour trouver un équilibre qui rende aux personnes un juste niveau de contrôle sur leurs données ». La coercition ne semble donc pas à l'ordre du jour pour le chercheur.
Il réclame tout de même la transparence des algorithmes et une régulation spécifique pour les campagnes politiques. En parallèle, Tim Berners-Lee évoque la conception de nouveaux outils décentralisés, comme son projet Solid. Le salut devrait aussi passer par de nouveaux modèles économiques, par exemple fondés sur l'abonnement ou le micro-paiement. Ce discours ne plait pas à tous : pour l'enseignant-chercheur Olivier Ertzscheid (Affordance), cette tribune est désespérante. Il y voit un Tim Berners-Lee résigné face aux grandes plateformes, alors que Mark Zuckerberg affiche Facebook comme l'infrastructure sociale qui unira la planète dans la félicité (voir notre analyse).
Pour Vinton Cerf, la pression sociale est une solution
Les propos de Tim Berners-Lee ont également été commentés par Vinton Cerf, l'un des « inventeurs » d'Internet et accessoirement chef évangéliste Internet chez Google. Invité au festival américain South by Southwest (SXSW), il affirme que deux des principaux problèmes du Net tiennent à la lutte contre la désinformation et le harcèlement en ligne. « C'est un problème sociologique de grande envergure » estime-t-il.
Pour y remédier, la pression sociale est l'une des solutions à privilégier, affirme-t-il. Les concepteurs d'outils technologiques doivent aussi être conscients de la manière dont ils peuvent être utilisés par les internautes. « Nous n'avons pas anticipé toutes les manières dont internet ou le World Wide Web peuvent être utilisés » reconnaît Cerf.
Pour lui, des solutions techniques comme le chiffrement ou une authentification forte, ainsi que la conscience des conséquences des actes en ligne sont des manières concrètes de lutter contre les mauvais comportements, alors que des services comme Twitter peinent actuellement à juguler le problème.
Pour sauver le web, Tim Berners-Lee veut s’associer aux géants du Net
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Le contrôle perdu des données personnelles
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Désinformation et publicité politique en sous-marin
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Des solutions centrées autour du secteur privé
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Pour Vinton Cerf, la pression sociale est une solution
Commentaires (42)
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Abonnez-vousLe 14/03/2017 à 11h18
c’est marrant que l’inventeur du Web ne voit pas la disparition progressive de son protocole au profit d’un navigateur hégémonique qui tente de plus en plus de le privatiser comme l’a voulue faire IE à l’époque: Google Chrome.
Le 14/03/2017 à 11h22
Le 14/03/2017 à 11h33
Quand tu auras contribué autant que lui avec une invention majeure, tu pourras juger s’il est un génie ou non.
En attendant, apprends à lire :
Il ne veut soutenir les géants du WEB que sur 3 points :
leurs efforts contre la mauvaise publicité, la surveillance des États (quitte à aller devant les tribunaux) et la désinformation
Je ne vois rien à reprocher à cela.
Pour les données personnelles, il prône le dialogue pour atteindre un équilibre, ça me semble assez saint comme démarche surtout que les usagers s’en foutent ou n’ont pas conscience du problème. Il est assez difficile de faire pression dans une situation comme celle-là.
Il demande aussi la transparence des algo et la régulation de la communication politique.
Être extrémiste ne mène à rien la plupart du temps.
Le 14/03/2017 à 11h57
Le 14/03/2017 à 12h02
Oups ! En plus, j’ai failli écrire sein et j’ai (mal) corrigé ! " />
Le 14/03/2017 à 12h05
Aujourd’hui effectivement Facebook est une source primaire d’information. C’est dans la vérification qu’on différencie le bon et le mauvais journaliste (ceci n’est pas une vanne).
En fait “accompagner” n’est pas le bon mot, disons plutôt “observer” et “vérifier”, voire “contrôler” mais si tu contrôles, tu te retrouves avec un organe étatique et là autant laisser tomber tu n’aurais jamais la vérité.
Mais alors la seule méthode de contrôle sera paradoxalement de ne pas contrôler, ce qui revient au même, autrement dit autant laisser l’état actuel.
En fait c’est compliqué, des sociétés comme Google et Facebook sont des entités politiques à part entière et on a un peu un choix cornélien sans aucune bonne solution :
Peu importe la source tu auras toujours des défauts, et l’avis développé n’est pas aussi extrême que de dire simplement “sur tout ce qui passe chez eux c’est eux qui disent ce qui est vrai”.
La solution ultime et quasiment inatteignable restera toujours d’éduquer correctement la population de façon neutre et éclairée sur les bonnes pratiques à adopter mais ce n’est envisageable que jusqu’à un certain point, les organismes d’éducation étant par essence voués à former des esprits orientés.
Le 14/03/2017 à 12h05
ça lui donne pas un blanc-seing pour autant cela dit
Le 14/03/2017 à 12h24
Le 14/03/2017 à 12h30
Le 14/03/2017 à 12h58
Le deuxième problème est qu’il est trop simple de répandre de la désinformation sur le réseau des réseaux, alors que l’information passedésormais par le filtre de quelques grandes plateformes
On faisait pareil avec les publications papier ou il n’était pas rare de voir un journal de gauche qui affirmait le contraire d’un journal de droite. Surtout durant les affaires à scandale. Le traitement était bel et bien différent.
Le truc aujourd’hui c’est qu’il y a tellement de sites d’information (ou l’inverse) qu’on ne prend plus le temps de vérifier l’orientation des journaleux qui y écrivent. Avec les parutions papier c’était plus facile de s’y retrouver. Le problème n’est pas arrivé soudainement au démarrage d’internet, il a juste muté.
Enfin, la publicité politique « doit être transparente etcomprise ». Berners-Lee s’inquiète de son usage pour diriger les internautesvers de fausses informations.
Propagande est un mot bien plus vieux que le premier journal papier sorti. C’est un éternel problème. Et l’agence France presse sert à quoi sinon à filtrer l’information (pour le bien de tous c’est bien connu)???
La politique est un jeu de menteur depuis la Rome antique.
C’est au citoyen de prendre des cours de sens critique et de faire le ménage dans ses méninges. C’est comme les Anti-Trump. Dès qu’on leur demande de justifier ce choix on entend “bin heu… il est heuuu”. NB je suis pas sympathisant Trump, pour tuer les trolleur dans leur grotte (PLS préventive).
Pour y répondre, il propose un large champ de solutions. Ilprône avant tout le soutien aux géants du net dans leurs efforts contre lamauvaise publicité, la surveillance des États (quitte à aller devant lestribunaux) et la désinformation.
Les géants qui sont justement ceux qui collaborent en parti. Soit par obligation légale. Soit par appartenance / copinage. On n’en est plus à la première affaire. Je me souviens d’un B Batard qui disait au cours d’une conférence. “Quand un journaliste chinois un peu dissident a pu avoir des adressesemail gratuites il a dit : c’est cool. Quand Yahoo en a filé le contenu augouvernement chinois, il a dit : c’est con.”
C’est une peu comme le cadeaux dans une boite. T’aura beau dire qu’il y a un danger. Le gosse ne pense qu’à ouvrir la boite et sa focalisation est totale sur cela à l’exclusion de tout autre stimuli.
Là encore c’est à l’internaute de faire un peu attention à ce qu’il fait. Ce n’est pas seulement un problème de profiteur c’est aussi un problème d’éducation des internautes. C’est plus ou moins toujours la même histoire.
Le 14/03/2017 à 13h04
Le 14/03/2017 à 13h19
Le 14/03/2017 à 13h22
Ils n’ont plus besoin de toi… ils ont réalisé ce qu’ils voulaient depuis toujours, privatiser internet !
Ils vont se servir de toi comme d’un jouet, comme ils se servent actuellement de Thorvald !
Le 14/03/2017 à 13h39
Le 14/03/2017 à 13h41
C’est assez drôle que l’on parle de cela seulement à l’heure de l’élection de Trump et de la dénonciation de l’affaire d’hillary. La manipulation médiatique n’aurait-elle que 3 mois?
Le 14/03/2017 à 13h51
Merci, c’est très instructif, heureusement que tu m’as remis sur le droit chemin " />
Le 14/03/2017 à 09h21
monde de merde :abitboll:
Le 14/03/2017 à 09h24
Il tombe de plus en plus bas ce monsieur. " />
Le 14/03/2017 à 09h24
Le decodex du Monde est indirectement financé par Facebook ? " />
Le 14/03/2017 à 09h29
Le 14/03/2017 à 09h29
Comme indiqué dans l’article, le projet est financé par Google, via son fonds pour la presse.
Le 14/03/2017 à 09h36
Le coup du “faites confiance aux géants du web” associé à “faut éviter une centralisation de ce qui est «vrai» ou pas”, c’est un peu contradictoire, non ?
Le 14/03/2017 à 09h48
une condition indispensable pour “sauver” le web est la transparence. Tant que les géants du web gardent leurs algorithmes secrets, tous les partenariats/financements/autres actions de ces acteurs des big data ne seront aucunement des solutions. C’est comme la formule du Coca-Cola : on peut toujours consommer cette boisson en fantasmant sur les qualités de cette recette, on restera un consommateur de soda qui boit ce qu’on veut bien lui faire boire.
Le 14/03/2017 à 09h48
Le 14/03/2017 à 10h15
Hum en conditions je vois plutôt:
Le 14/03/2017 à 10h20
Pour lutter contre les violations des géants du net, associons-nous à ces mêmes géants du net et donnons leur carte blanche pour faire n’importe quoi.
C’est un génie ce gars.
Je propose qu’il teste sa théorie sur le terrain, en prison par exemple. Je suis sur qu’il appréciera fortement les moments de douche commune…
Le 14/03/2017 à 10h34
La solution de Vinton Cerf est contre-dite par la réalité.
Aux USA, presque la moitié de la population soutient Trump.
Du coup, la pression sociale risque fort d’être celles des “faits alternatifs”: la situation actuelle montre que les gens s’en foutent du réel, ce qu’ils veulent, ce sont des “faits” rassurants, les confortant dans leurs opinions.
Si la solution de la pression sociale est utilisée, cela risque fort de surtout écarter les questions réelles et légitimes mais dérangeantes.
Même chose pour le harcèlement en ligne, quand on voit à quel point les gens minimisent et tolèrent ce problème lorsqu’il s’applique à un groupe qu’ils ne soutiennent pas.
Le 14/03/2017 à 10h40
Sinon, quelqu’un peut m’éclairer sur:
Pour lui, des solutions techniques comme le chiffrement
ou une authentification forte, …, sont des manières concrètes de lutter contre les
mauvais comportements …
Comment le chiffrement peut-il aider dans ce cas ?
Le 14/03/2017 à 11h07
Le principal concerné est Facebook, qui multiplie les attentions envers
les médias, que ce soit via son outil de vérification de l’information
(ouvert en France la semaine dernière) ou son Journalism Project. Il contribue également à CrossCheck, lancé en partenariat avec Google, qui finance lui-même le Decodex du Monde.
Le principal concerné est Facebook,… (Facebook est le sujet de la phrase)
Il contribue… (facebook est toujours le sujet)
…, qui finance lui-même le decodex
Ok le “lui-même” fait référence à Google, mais ma version n’est pas déconnante non plus " />
Le 14/03/2017 à 11h10
Mince rien que le titre souligne un paradoxe, le problème actuel est que justement le web est trop centralisé autour de quelques géants et c’est ce qui est en train de le tuer c’est d’ailleurs tout le propos de Framasoft.
En fait le titre de l’article est maladroit " /> " />
Il ne s’agit pas de sauver le web mais plutôt de lutter contre les fausses infos, et effectivement là il vaut mieux accompagner les gros acteurs comme Google ou Facebook parce qu’ils ont beaucoup d’impact.
Quant à Cerf, il est pertinent dans le dernier paragraphe et on en revient au même point : apprentissage par les utilisateurs et authentification amélioreront la lutte contre les fausses infos.
Le 14/03/2017 à 13h56
En fait, avec le placement de la virgule, ça ne pouvait être que Google " />
Le 14/03/2017 à 14h44
Et dans un an : “Pour sauver le web, TBL s’allie avec les politiques contre les géants du net”.
Le 14/03/2017 à 15h04
Le 14/03/2017 à 15h30
Il ne s’agit pas de contrôle de l’information et de droits fondamentaux bafoués.
Certains acteurs par lesquels sont transmis des liens vers des informations préviennent que ces informations ne sont pas forcément fiables. Ils ne font rien de plus.
Ils n’empêchent pas de publier l’information et ne peuvent pas le faire puisque ça ne se passe pas chez eux. Ce n’est pas de la censure contrairement à ce que disent certains. Les gens peuvent toujours publier de fausses information et les diffuser.
Ils disent juste : attention, ce n’est pas forcément fiable, quand l’information passe par chez eux.
Et personnellement, vu que tout le monde n’a pas la capacité de sélectionner les infos que tu souhaites (et moi aussi), je trouve que les prévenir est pas mal et peut permettre à améliorer leur esprit critique. Après, il font ce qu’ils veulent de cette information. Il y a trop de sites complotistes ou générateurs de désinformations pour que l’on se désintéresse du problème. Comme les gros du Web sont utilisés pour diffuser cette désinformation parce qu’ils sont devenus efficaces pour ce genre de diffusion, je trouve bien qu’ils essaient de lutter contre le problème.
Et par rapport à ton souhait de transparence totale et d’une multitude de petits acteurs, je ne sais pas trop comment tu penses que l’on pourrait y arriver, parce que le côté libre d’internet et du Web ne permet pas d’empêcher les géants d’apparaître. J’ai l’impression que c’est une utopie.
Edit : édition du message pendant que je répondais, mon 2) n’a plus tellement d’intérêt. Je ne sais pas s’il y a eu d’autres modifications.
Le 14/03/2017 à 20h13
Le 14/03/2017 à 21h05
Le 15/03/2017 à 00h18
Il a je pense suffisamment expliqué la décision du W3C de standardiser les DRM sur le Web pour qu’on lui en tienne rigueur.
https://www.w3.org/blog/2017/02/on-eme-in-html5/
En gros, soit c’était fait n’importe comment par les fournisseurs de contenu et les utilisateurs galèraient pour lire leurs films/musique en ligne, soit c’était standardisé.
Avec ou sans le W3C, les DRM font partie du paysage.
Le 15/03/2017 à 10h20
Le 16/03/2017 à 08h59
“Soyons surtout réaliste le ce type de journalisme est en train de mourir […]”
Il ne faut pas généraliser non plus. Ce type de journalisme n’est malheureusement pas en train de mourir, il est même en pleine forme puisque c’est celui qui est le plus consommé (le verbe lire n’étant plus adapté à ce type de presse).
“D’ailleurs les journalistes actuels n’ont plus aucune liberté que ce soit à l’écriture ou au choix du sujet. ”
Là tu soulèves le problème de l’indépendance de la presse.
Si en tant que journaliste tu acceptes un poste pour un journal “renommé”, tu es parfaitement conscient que tes articles seront forcément validés par tes supérieurs (aussi bien par le journal lui-même que par des personnes influentes). Ce n’est pas nouveau.
Si tu choisis d’être libre et indépendant, tes revenus ne seront pas les mêmes. Mais ça n’empêche pas cette presse de trouver des modèles économiques viables sans pour autant sacrifier leur indépendance.
Donc tu as bien le choix.
Le 16/03/2017 à 09h38
Le 16/03/2017 à 11h34
NXi a choisi l’indépendance et un modèle économique adapté, ça fonctionne très bien même si la mise en route a été difficile et incertaine.
Je préfère de très loin ça à n’importe quelle rubrique numérique d’un journal de consommation de masse.
Le 16/03/2017 à 20h06