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manhack

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240 commentaires

Le 06/06/2023 à 12h 14

Comme indiqué, les passages en écriture inclusive sont des citations du texte de LQDN.

Le 31/05/2023 à 15h 14

Open Source VS boîte noire : ça fait une 20aine d’années que je fais de l’OSINT et que je raconte comment telles ou telles erreurs m’ont permis de faire telles ou telles découvertes ; et s’il m’est arrivé de voir certaines sources se tarir (la DGSE a cessé de partager son catalogue de stages, par ex.), c’est l’exception qui confirme la règle, qui est que le principal problème est entre la chaise et le clavier (PEBCAK), et que la majeure partie de ceux qui font des erreurs ne prennent pas le temps d’apprendre à ne pas en faire…

Le 30/05/2023 à 17h 47

Ladite cellule ne commande aucune interception administrative (le terme officiel pour les techniques de renseignement & écoutes téléphoniques effectuées à la demande des services de renseignement).



Comme indiqué, les demandes formulées par les ministères (au nom des services de renseignement, quels qu’ils soient) sont d’abord vérifiées, et validées, par la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), puis transmises à cette cellule de Matignon afin qu’elles soient confirmées et contre-signées par le cabinet du Premier ministre.



Pour ce qui est des chiffres, je vous renvoie à mon précédent décryptage : 87 588 techniques de renseignement, 22 958 personnes surveillées

Le 30/05/2023 à 08h 04

Pourtant ça a bien été autorisé sur Paul Bismuth

Nicolas Sarkozy était sur écoute, la police s’est étonnée du fait qu’il ne téléphonait plus à certains de ses interlocuteurs réguliers ; en utilisant un IMSI catcher, elle a découvert qu’il utilisait un 2nd téléphone enregistré au nom de Paul Bismuth, notamment pour discuter avec son avocat de la préparation d’une potentielle tentative de corruption (il est possible d’écouter un avocat/journaliste & autre profession protégée s’il est soupçonné de commettre un crime ou délit) ; il a d’ailleurs & depuis été condamné.

Le 29/05/2023 à 12h 03

C’est la loi, cf l’article L821-7 du code de la sécurité intérieure :
Un parlementaire, un magistrat, un avocat ou un journaliste ne peut être l’objet d’une demande de mise en œuvre, sur le territoire national, d’une technique de recueil de renseignement mentionnée aux chapitres Ier à IV du titre V du présent livre à raison de l’exercice de son mandat ou de sa profession. Lorsqu’une telle demande concerne l’une de ces personnes ou ses véhicules, ses bureaux ou ses domiciles, l’avis de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement est examiné en formation plénière.

Le 25/05/2023 à 17h 38

Des infos que j’ai eues sur la Corée du nord par les médias accessibles en occident ils n’en étaient même pas au stade “vieux pc pourri”.



Et sinon, être prestataire info à un niveau mondial dans des entreprises d’importance nécessite des compétences de bon niveau, donc un cursus scolaire avancé. Et là les américains parlent même de gens de très bon niveau… c’est pas en faisant des tutos d’info de gestion qu’on correspond à ce profil, il faut pouvoir pratiquer un minimum, avoir les savoir être exigés en entreprise donc pouvoir communiquer avec le reste du monde etc.
Je reste très surpris par le fond de l’annonce.

on peut aussi estimer qu’ils s’en donnent les moyens, surtout quand on voit ce que cela leur rapporte ! Mais je serais curieux de savoir qui aurait eu cette idée, et comment s’est incarné & développé ce qui ressemble à un véritable programme dûment organisé.



J’en avais un peu parlé dans mon précédent article à ce sujet (cf notamment le passage Des cracks en maths), et ce, alors qu’une infime fraction des Nord-Coréens (de l’ordre de 1 %) aurait effectivement accès à Internet…

Le 25/05/2023 à 17h 33

Je ne commente pas souvent vos articles, juste pour dire que je les lis souvent avec intérêt, il y a de la matière. :yes:

merci, j’essaie de faire le job !-)

Le 22/05/2023 à 11h 41

Merci, c’est corrigé (encore que je ne sais, par ailleurs, comment No1 BC aurait calculé ces « 6,4 quadrillions » d’années…)

Le 17/05/2023 à 13h 23

le terme est entre guillemets parce que, outre l’ « avis à victimes » mentionné par Mediapart, la question reste donc de savoir pourquoi certaines d’entre elles auraient acquis ce statut alors qu’à ce stade, nous ne disposons pas d’informations quant au fait que leurs téléphones auraient été compromis d’une part (ou si, comme pour MM de Rugy et Villani, parce qu’ils auraient porté plainte), d’autre part parce qu’on ne sait pas non plus pourquoi de nombreux autres ministres dont les n° figuraient dans la liste ne figureraient pas dans cet « avis à victimes ».

Le 10/05/2023 à 16h 21

anéfé (si je puis me permettre), c’est corrigé, merci !

Le 10/05/2023 à 15h 27

il est possible que le résultat de l’appel d’offres soit consultable sur le BOAMP.
Pour ce qui est du contrôle de conformité, vous pouvez contacter la mairie et/ou la commission départementale pour savoir ce qui aurait été autorisé.
Le forum de Technopolice pourrait potentiellement vous apporter plus de précisions.

Le 10/05/2023 à 08h 37

La NSA ne fait pas de « surveillance généralisée », mais une « collecte en vrac », « très éloignée d’une approche totalement illimitée », et qui se focalise sur les méta-données, pas les contenus, cf Ce que peuvent faire les agents de la NSA (ou pas)

Le 09/05/2023 à 11h 10

De ce que je comprends, ils avaient identifié le profil de la femme qui, en likant la page sur FB, a permis aux enquêteurs de demander à FB son n°, qui était donc djiboutien (alors qu’elle était auparavant au Yemen).

Le 25/04/2023 à 10h 32

OK pour les logiciels eux-mêmes. Maintenant, quid de la légitimité d’en faire un business ?



Là, vous parlez du point de vue d’un Etat, mais ceux dont on parle ici ne sont pas des logiciels étatiques, mais ceux commerciaux, si je ne m’abuse.
Qu’un État fasse de tels logiciels pour les utiliser de leur côté me pose moins de problème qu’avoir une entreprise qui donne cette possibilité à potentiellement n’importe qui.

Comme indiqué dans cet article consacré au marché des logiciels espions, de nombreux pays ne disposent pas des compétences internes pour développer eux-mêmes ce type d’armes numériques.



Or, et dans le même temps, de nombreux anciens membres (et développeurs, hackers) de services de renseignement (israéliens notamment) gagnent bien plus d’argent en continuant dans le secteur privé à faire fructifier ce qu’ils avaient appris dans leurs services respectifs…



La vente à l’export de ces armes numériques est bien évidemment réservée aux gouvernements, forces de l’ordre et services de renseignement, et contrôlée par les pays dont ils ressortent, cf l’arrangement de Wassenaar sur le contrôle des exportations d’armes conventionnelles et de biens et technologies à double usage, signé par 42 pays (mais pas Israël, l’un des principaux fournisseurs de logiciels espions étatiques).

Le 24/04/2023 à 15h 41

ISS a certes commencé ses activités post-2001, quand les USA sont entrés en guerre contre le terrorisme & Cie ; pour ce qui est des logiciels espion type Pegasus, c’est la réponse au problème “going dark” posé par le recours massif aux messageries chiffrées de bout en bout post-Snowden : les autorités ne peuvent plus placer leurs utilisateurs sur écoute du fait de l’E2EE, les logiciels espion sont donc le seul recours.

Le 15/04/2023 à 07h 01

Je ne sous-entends rien, mais constate une coïncidence d’autant plus “hasardeuse” que, et comme indiqué, MTop existe depuis des années (cf les manuels de 2022, 2019 & 2017), et que je ne vois pas pourquoi Idemia aurait eu besoin de mettre à jour son guide d’installation le jour même où le CCTP était lui aussi rédigé.



En tout état de cause, je ne vois pas non plus pourquoi le ministère de l’intérieur bénéficierait de procédures d’attribution plus souples.

Le 03/04/2023 à 12h 50

Je l’avais cherché là vendredi et il me semble qu’il n’y était pas quand j’ai posé la question.



Mais, ce n’est pas surprenant. L’accord a eu lieu la veille, peut-être dans la nuit en France. Ce genre de publication doit être un minimum approuvée avant d’être publiée.



S’offusquer à 8 h du matin en cherchant sur les mauvais sites que rien n’a été publié est un acte militant mais pas celui d’un journaliste. Je suis persuadé qu’aucun ministère n’a été interrogé avant de publier cette partie à charge de cet article.

L’article avait initialement vocation à être publié dans les briefs, mais a basculé en petite actu vu l’importance du sujet ; comme indiqué, à l’heure de sa rédaction comme de sa mise en ligne, le CP n’avait pas été publié sur le site du ministère, et les services de presse ne répondent pas à ces heures matinales-là (pour tout dire, les ministères ne me répondent quasiment jamais, FYI, même quand je leur laisse plusieurs jours pour le faire).

Le 20/03/2023 à 10h 54

Comme indiqué dans l’article : nous avons pseudonymisé ses identifiants dans l’article, contrairement aux captures d’écran, non référencées par les moteurs de recherche.

Le 06/03/2023 à 16h 24

j’en doute (très) fort : DPC has now issued multiple claims against the EDPB in the Court of Justice of the European Union (“CJEU”), précisément parce que le CEPD a été contre les avis de la DPC irlandaise…

Le 05/03/2023 à 13h 03

Accessoirement, la « collecte en vrac » de méta-données au niveau des telcos US comme des câbles sous-marins n’a été déployée que suite aux attentats du 11 septembre 2001, le système Echelon dont il était alors question reposant principalement sur la surveillance des télécommunications diplomatiques, militaires et satellites.

Le 04/03/2023 à 14h 16

Nul besoin de « collecte en vrac » pour cela, l’extraterritorialité du droit américain étant a priori bien plus efficace en la matière…

Le 06/02/2023 à 08h 15

J’ai MAJ les explications du CERT : « Cette modification empêchera les clients CIM de localiser les serveurs CIM via le service SLP. »
& de VMWare : « Un acteur malveillant résidant dans le même segment de réseau qu’ESXi et ayant accès au port 427 peut être en mesure de déclencher le problème de débordement de tas dans le service OpenSLP, entraînant l’exécution de code à distance. »

Le 01/02/2023 à 18h 10


Myifee a dit:


(HS : La news est un peu complexe à lire avec tous ces enchaînements de chiffres les uns après les autres, un formalisme plus graphique différent que de juste reprendre les slides du rapport serait peut-être à étudier pour les prochains exercices de ce style)


J’en suis conscient, mais le baromètre n’est composé que de dizaines (de dizaines) de pourcentages, que je n’ai pas les compétences pour analyser qualitativement les vices & vertus des EDR/EPP/SIEM/WAF & Cie, l’objectif étant surtout de montrer l’ampleur et la complexité des solutions à leur disposition.



Sachant, comme indiqué par ailleurs, que les RSSI lambda ne disposent pas d’un tel éventail de « solutions » (sans parler des organismes qui n’ont pas de RSSI).

Le 31/01/2023 à 15h 20

;~)
Il s’agissait initialement d’un brief, mais trop long, donc rebasculé en actu gratuite…

Le 26/01/2023 à 18h 36


StephaneGames a dit:


Lancer une étude pour comprendre pourquoi on observe que 42% des français utilisent des services alternatifs et que seuls 24% déclarent un usage illicite c’est gaspiller notre argent.


mmm, non : « 24 % des internautes déclarent avoir consommé au moins un bien culturel dématérialisé de façon illicite au cours des 12 derniers mois » et, au sein de ces 24 %, 42 % des internautes français « ayant des usages illicites réguliers » utilisent un DNS alternatif, et 16 % un VPN. Je modifie le chapo pour que ce soit plus clair.

Le 26/01/2023 à 14h 04

Pour le coup, j’ai rajouté que a société Elliptic, spécialisée dans l’analyse des blockchains et crypto-monnaies, estime qu’Hydra aurait facilité plus de 5 milliards de dollars de transactions Bitcoin depuis décembre 2015, comme indiqué dans mon premier papier à son sujet. Merci de la remarque.

Le 24/01/2023 à 17h 27

C’est la traduction de l’article de Forbes, mais j’ai MaJ pour clarifier qu’il s’agit des admins de Solaris.

Le 11/01/2023 à 18h 22

Il n’y a pas 2 directions différentes : au commencement était la guerre électronique, puis vint le cyber…

Le 09/01/2023 à 20h 30

L’article est très intéressant. Néanmoins ce qui me dérange dans la conclusion, c’est qu’elle ignore les conséquences sur une personne identifiée comme collaborateur ou ami.
Dans le renseignement, ce qui est important ce n’est pas tant la quantité d’informations mais leur qualité et ici leur qualité est évidente.
Accessoirement, cela démontre, le peu de cas que prennent certains militaires avec les données de leur informateurs et donc leur sécurité.

Certes, mais ladite conclusion visait surtout les médias et journalistes qui, depuis les « révélations » Snowden, cherchent plus à faire du buzz autour de la soi-disant « surveillance de masse » permise ou effectuée par des services de renseignement ou de l’armée US en particulier, et de tout ce qui pourrait s’apparenter à des atteintes à la vie privée en général.

Le 03/01/2023 à 18h 53

Jean-Pierre Canet, le rédacteur en chef de Cash, avait eu l’obligeance de m’y faire figurer en tant que co-auteur de cette enquête ; mais jamais je n’aurais imaginé que Starbug, le hacker du CCC, réussirait à l’aider à hacker Parafe aussi facilement, au surplus alors que le BSI avait certifié le capteur anti-faux doigts !

Le 03/01/2023 à 15h 09

Vous avez d’autant plus raison que, pour le coup, les hackers du CCC n’ont pas eu besoin de recourir à leurs super-talents ès-biométrie & Cie pour accéder aux données, j’ai retiré cette phrase tendancieuse.



La conclusion ne porte pas sur le fait que les talibans n’auraient pas réussi à faire ce que le CCC a fait, mais sur le fait que les médias occidentaux avaient été bien prompts à écrire des articles sensationnalistes laissant entendre que l’armée US aurait permis aux talibans d’identifier leurs supplétifs (cf aussi le précédent article à ce sujet, ou encore les 2 autres sur Pegasus).

Le 14/12/2022 à 18h 37

« Or, un an plus tard » : merci, c’est corrigé

Le 08/12/2022 à 11h 28


(reply:2109205:Samia-M)
En 2020, l’ex-PDG de Qwant, le moteur “souverain” présenté comme protecteur de la vie privée, crée Altrnativ qui explique qu’il ne conserve « jamais » de données personnelles.


En 2021, Altrnative lance des services de “due diligence” reposant notamment sur la collecte de données personnelles.



En 2022, Politico révèle qu’Altrnative est utilisé par des boîtes du CAC40 & Cie pour surveiller leurs détracteurs, salariés, parfois même leurs enfants ou conjoints, et que des marchands d’armes proposent ses services aux côtés de logiciels espion et systèmes de surveillance de masse à des pays peu regardants en matière de droits humains.



Ce n’est pas illégal, mais ça tranche avec les propos de 2020, et rajoute un épisode à la longue saga des controverses associées à Mr Leandri.

Le 08/12/2022 à 10h 42


(reply:2109189:Samia-M)


Altrnativ.protect existe en effet depuis (au moins) avril 2021, mais ne figurait donc pas, comme indiqué, dans les offres de service initiales, quand Altrnativ vantait le fait de ne collecter aucune donnée personnelle.



Il existe en effet de nombreuses entreprises de “due diligence” et de veille OSINT/SOCMINT, et cela n’a rien d’illégal a priori, tout comme il n’est pas illégal pour un marchand d’armes de proposer à la vente des logiciels espions et services de “due diligence”, à partir du moment où leur vente à l’export est encadrée et autorisée.

Le 13/09/2022 à 16h 03

Il suffit d’aller lire le communiqué de presse de la CNIL ;)

Le 09/09/2022 à 18h 05


(reply:2092512:ShadowNet) Ce n’est pas une question de volonté :


. on habite dans 4 régions différentes, il est donc compliqué de se réunir IRL,
. l’équipe avait vraiment besoin de souffler, mais également de faire vivre le site,
. ce qu’on a fait de mi-juillet à fin août (3X15j de vacances, perso je n’en ai pas pris),
. on a préféré cette solution au fait de regrouper les congés pour ne pas fermer le site,
. on ne voulait pas faire de réunion en distanciel, mais faire le point tous ensemble de visu,
. il nous fallait aussi prendre le temps de la réflexion, pour avancer sur les pistes de relance,
. il nous a donc fallu attendre fin août pour la réunion (mais on avait aussi avancé par e-mails).

Le 09/09/2022 à 12h 29

Oui, mais généralement on évite également que tout le monde parte en vacance au même moment, histoire que la boite continue un minimum à tourner. Donc pour faire les réunions plénières nécessaires à la prise de décisions très impactantes, il faut attendre le retour de vacances de l’ensemble des employés.

& c’est très précisément comme cela que cet été chaud & agité s’est passé, et ce pourquoi on ne pouvait pas se voir IRL plus avant (ce qui ne nous avait pas empêché d’échanger par e-mails interposés).

Le 23/08/2022 à 11h 47

Vous avez raison, merci de nous l’avoir signalée, nous l’avons modifiée.

Le 22/08/2022 à 17h 08

L’objectif n’a jamais été de permettre « une interception de l’ensemble des données de tous les citoyens français en temps réel sur Internet », ce qui est techniquement et financièrement impossible, au demeurant. Cf aussi Pour en finir avec la « surveillance de masse ».

Le 17/08/2022 à 15h 49

Krause, & merci, j’ai corrigé

Le 02/08/2022 à 13h 53

Oups, my bad, j’ai rectifié : CNN la mentionne, pas Reuters. Pour ce qui est des “doutes” exprimés par CNN, et de la China Initiative, il en sera précisément et notamment question dans les 3 autres parties de la série.

Le 21/07/2022 à 11h 05

Je confirmes la novlangue. J’ai participé au projet PVPP, Plan de Vidéosurveillance de la Ville de Paris en 2009 qui est devenu 2 3 ans apres Plan de Vidéoprotection de la Ville de Paris.
Environ 1000 caméras ont été installées

ça m’intéresse, possible d’en parler en privé ?
https://jean-marc.manach.net/securedrop.htm

Le 20/07/2022 à 18h 57


  1. de fait, je suis l’un des rares journalistes en France à avoir enquêté autant d’années, et avoir écrit autant d’articles, sur ces questions : vous en connaissez d’autres ?



  2. de même qu’il y a un consensus scientifique sur l’efficacité (relative) du vaccin VS le “remède” (non démontré scientifiquement) du professeur Raoult, il y a un consensus entre les études des chercheurs universitaires & les rapports de la Cour des comptes VS l’absence totale de preuves de l’efficacité émanant des services du ministère de l’Intérieur, dont l’unique étude jamais produite à ce sujet depuis 1995 ne visait pas à évaluer l’efficacité des caméras, mais à la démontrer, de sorte de l’aider à multiplier le nombre de caméras par trois, comme indiqué dans la « lettre de mission » que je l’avais alors décryptée.



  3. arguments tus dans la brève pour trois raisons :





  • ni moi ni vous ne connaissons la situation de ce village et de cette brigade,

  • une brève ne peut (c’est même interdit par le droit de citation) reprendre l’intégralité de l’article qu’il résume,

  • l’info c’est la banalisation de ce type de déploiement (VS les analyses des chercheurs et de la CdC, que j’ai donc détaillées en commentaires)




  1. ce n’est pas votre sujet, vous ne semblez pas bien connaître les subtilités ni la complexité de ces questions, mais vous insistez donc pour tenter de décrédibiliser mon travail à ce sujet, sans même prendre le soi de lire mes articles ni de regarder l’enquête en question…



  2. “Le blog de Jean-Marc Manach, journaliste” : c’est affiché en haut à droite, à côté du bandeau Bug Brother… & si vous aviez lu mon article, vous auriez pu constater que j’y évoquais également les 2 autres décryptages effectués par les 3 autres (rares) chercheurs experts en la matière et concluant eux aussi à l’ineptie de ce rapport : L’efficacité de la vidéosurveillance reste à démontrer (par Tanguy Le Goff et Eric Heilmann), Vidéosurveillance : un rapport aux ordres (par Noé Le Blanc)



  3. Je ne sais si j’aurai le temps et les moyens d’aller enquêter à ce sujet, mais vous renvoie par exemple à mon fact-check sur ces « boîtiers anti-attentats » installés dans 33 écoles primaires, énième exemple de « solutionnisme technologique » que j’ai pu documenter par ailleurs.


Le 20/07/2022 à 15h 19

Non : l’étude en zone gendarmerie de l’an passé a confirmé les 2 autres de la Cour des comptes, plus celle de Laurent Mucchielli (qui, sur ces questions, fait autorité, contrairement à ce qu’il écrit depuis et sur le Covid-19), alors que le ministère de l’Intérieur, de son côté, n’a par contre jamais démontré l’efficacité des caméras et ce, depuis la légalisation des caméras en 1995.



Les caméras de télésurveillance reliées à des PC pour lancer l’alarme peuvent être utiles en milieu fermé, ainsi que dans certains milieux ouverts (en particulier urbains, ou pour lutter contre les dépôts sauvages, voire les tags, mais aussi ET SURTOUT en matière de vidéoverbalisation), mais sinon elles servent surtout à donner un faux sentiment de sécurité, au détriment de tout ce qui aurait pu être fait avec l’argent ainsi dépensé (et sans parler des problèmes de maintenance et renouvellement qui interviennent qq années après, cf l’enquête de Cash).

Le 20/07/2022 à 15h 14

Encore :bravo:




  1. Argument d’autorité : j’enquête depuis plus de 20 ans.



  2. Des tartines (il va falloir apprendre à être synthétique) mais toujours rien sur ce cas particulier où un colonel de gendarmerie a étudié le sujet.



  3. Aucune réponse à mes questions.



  4. Cash investigation, ça fait longtemps que c’est du mauvais journalisme qui fait du sensationnalisme. Ils sont toujours à charge et jamais équilibrés, mais ça plaît, c’est indéniable.



  5. Utiliser des articles de blog sur le site du Monde comme source, c’est tromper le lecteur.



  6. Utiliser une discussion de 2013 pour dire que les caméras étaient à l’époque installées n’importe comment n’apporte rien à ce cas précis où justement les emplacements ont été étudiés avec la gendarmerie.




Par contre, je suis bien d’accord que les caméras ne protègent pas. Je n’aime pas cet novlangue.


  1. en quoi le fait de travailler ces questions depuis 20 ans disqualifieraient mes arguments ? Pour le coup, sur l’échelle de l’effet Dunning-Kruger, vous vous situez où, de votre côté ?



  2. il est courant, et normal, de préparer l’installation des caméras avec les représentants de la police et de la gendarmerie, ce qui est recommandé depuis des années par les ministres de l’Intérieur qui, je le rappelle, n’a pour autant JAMAIS réussi à démontrer l’efficacité des caméras, contrairement aux 3 rapports pré-cités. Ce n’est pas parce qu’un colonel a donné son avis qu’il est forcément pertinent et pour le coup, vous faites vous-même montre d’un argument d’autorité, sans rien savoir du contexte ni de l’expertise dudit colonel ; il est probablement très compétent, reste que les caméras, a fortiori en milieu rural, ne servent pratiquement jamais.



  3. ni vous ni moi ne connaissons la situation de ce village ni les problèmes de ce colonel, je ne peux donc m’exprimer que d’un point de vue général : vous partez du postulat que ce serait pertinent, je vous renvoie aux études démontrant qu’on peut sérieusement en douter (bien sûr que ça servira de temps en temps, mais les faits divers font diversion)



  4. Cash est de plus en plus la caricature de ce qu’il a été, mais pour le coup, & à l’époque, les enquêtes étaient carrées : vous avez regardé l’enquête ?



  5. encore raté : j’étais journaliste au Monde quand la rédaction du Monde m’a demandé de créer ce blog à ce sujet, étant le journaliste spécialiste de ces questions, et à un moment où les rédactions demandaient à leurs journalistes de bloguer.



  6. les emplacements ont bien évidemment toujours été étudiés avec les autorités, il n’en reste pas moins que le recours aux caméras reste donc (très) marginal


Le 20/07/2022 à 11h 38

j’écris et enquête au sujet de la vidéosurveillance depuis plus de 20 ans, et le commentaire demandait des sources fiables ; de fait, ces 3 études sont les seules à avoir tenté d’évaluer, en France, l’efficacité des systèmes de vidéosurveillance (renommés “vidéoprotection” depuis), en exceptant l’étude biaisée du ministère de l’Intérieur, qui a depuis été retirée du fait de ses nombreuses approximations, et qui allait jusqu’à utiliser une vidéo de mariage pour démontrer leur efficacité.



La dernière portait donc sur la zone gendarmerie, sachant que les gendarmes sont incités depuis des années à démultiplier le nombre de caméras, du temps de Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux, parce qu’ils avaient promis d’en tripler le nombre, «de 20 000 à 60 000 d’ici à 2011» (alors que la Cour des comptes n’en avait elle dénombré que 10 000), depuis parce que vu le nombre de villes équipées, certains cambrioleurs ont tendance à aller du côté des petites villes, voire des villages, sans oublier les dépôts sauvages (problématiques mentionnées dans l’article de L’impartial, au demeurant), après avoir longtemps été installées n’importe comment, comme Alain Bauer l’avait d’ailleurs reconnu.



Après, encore heureux qu’elles servent de temps en temps ! Mais reste donc que cette dernière étude en zone gendarmerie montre qu’elles ne servent que marginalement, la question posée par la Cour des comptes depuis 2011 étant donc de savoir si cet argent pourrait être utilisé plus efficacement.



Plus de 75% du « Fonds de prévention de la délinquance » était ainsi investi dans la « vidéoprotection » (à ma connaissance, le pourcentage n’a pas été depuis réévalué, et le ministère ne communique plus à ce sujet depuis des années, étrangement), asséchant d’autant les finances des associations de terrain, éducateurs de rue et autres acteurs de la prévention de la délinquance. Alors qu’on sait, par ailleurs, que les caméras ne « protègent » pas, ou peu, cf l’attentat de Nice, ou ces nombreuses images qui sont effacées avant même d’être exploitées (gilets jaunes, Stade de France, les commentaires sous ce billet, etc.)



Cela fait des années que des petits villages installent des caméras, mais ce qui paraissait comme anecdotique ou folklorique il y a quelques années a tendance à se banaliser ; or, ce qu’ils ne mesurent pas, ou pas encore, c’est le coût de la maintenance et de l’entretien puis du renouvellement des caméras, qui entraine de plus en plus de municipalités à disposer de caméras qui ne fonctionnent plus (cf le n° de Cash Investigation auquel j’avais contribué à ce sujet), contribuant d’autant plus à cette gabegie d’argent public dénoncée depuis des années par la Cour des comptes.

Le 20/07/2022 à 09h 54

Une étude pointe l’inefficacité de la vidéosurveillance : En ne retenant que les enquêtes élucidées, l’étude révèle que 5,87 % ont bénéficié d’une contribution vidéo, soit environ 1 enquête élucidée sur 20. Effectuée à la demande du Centre de recherche de l’école des officiers de la gendarmerie nationale (CREOGN, qui ne semble pas l’avoir mis en ligne, ndlr), elle conclut à un apport très marginal de la vidéosurveillance dans la résolution des enquêtes judiciaires, mais aussi dans la dissuasion.



Dans son rapport consacré aux polices municipales, la Cour des comptes enfonce le clou sur la vidéosurveillance et estime que l’efficacité n’est pas prouvée, pour des coûts pourtant importants. Elle constate en outre qu’aucune des recommandations qu’elle avait formulées en 2011 dans le cadre d’un précédent rapport sur l’organisation et la gestion des forces de sécurité publique, n’ont été mises en œuvre.



Déplorant des « résultats contradictoires ainsi que sa méthode (qui) ne permettent pas d’en tirer des enseignements fiables », la Cour des comptes relevait déjà, en 2011 que, et paradoxalement, l’effet des caméras est, au mieux « faible« , voire « marginal« , quand il n’est pas inexistant, sinon contre-productif :



Le taux d’élucidation des faits de délinquance de proximité n’a pas davantage progressé dans les circonscriptions de sécurité publique (CSP) équipées de caméras de vidéosurveillance de la voie publique que dans celles qui ne le sont pas.



Pour les faits de délinquance pris globalement, il s’est même davantage amélioré dans les CSP non vidéosurveillées.



Malgré un usage désormais plus répandu, la proportion des faits de délinquance élucidés grâce à la vidéosurveillance de la voie publique est relativement faible. Dans les quinze CSP qui ont pu fournir des éléments pour l’année 2008, le rapport d’enquête en comptabilise 749, soit environ 3% de l’ensemble des faits élucidés.



En outre, l’analyse des situations locales montre que, si le nombre de réquisitions d’images enregistrées a fortement augmenté, il reste marginal par rapport au nombre de faits élucidés.

Le 04/07/2022 à 08h 54


(reply:2081126:Beurt-le-vrai)


Oui : je ne m’étais bien évidemment pas contenté de regarder qui avait couru où, mais l’avais aussi corrélé en allant regarder leurs profils sur les réseaux sociaux, Facebook ou LinkedIn notamment, me permettant bien souvent de vérifier qu’ils étaient bien employés par les forces armées de leurs pays respectifs.

Le 01/07/2022 à 12h 46

Oups, merci, j’ai corrigé

Le 01/07/2022 à 18h 09


Cqoicebordel a dit:




  • Le deuxième problème (encore une fois, pour moi), c’est la longueur des articles de Manach. Le problème est que c’est compliqué, pour moi, de se poser pour lire un article si long. Je lis en attendant et dans le métro, sur les toilettes, quand j’attend quelqu’un… Des moments qui durent rarement plus de 10 minutes. Ce qui fait que y’a pleins d’articles qui sont sur ma todo list, mais depuis des mois :/ Surtout que j’ai l’impression que la longueur tiens plus du style d’écriture que du contenu, mais ça peut être subjectif.


Désolé : j’essaie de faire plus court, et de feuilletonner, mais pas mal de lecteurs & abonnés me remercient aussi pour mes « longs formats »… je reste cela dit preneur et à l’écoute de toute suggestion ; je n’ai aucune velléité d’écrivain, c’est bien le contenu qui m’intéresse, le fait d’enquêter, bien plus que l’écriture…