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514 commentaires

Le 22/01/2021 à 15h 03

Pas plus que le nucléaire. Combien coûte à l’Etat le renflouement d’EDF ? Pourquoi EDF a-t-elle besoin de vendre à la Chine ses savoirs à propos de ses centrales nucléaires nouvelle génération ?



Moi, ce qui me fait tiquer, c’est 100% de renouvelable en Pologne quand on sait que la Pologne tourne au charbon comme la Chine (continent qui investit cependant massivement dans l’hydroélectrique et le nucléaire).

Le 22/01/2021 à 11h 20


0 émission nette


Un peu comme Prixtel, si je comprends bien de quoi il s’agit :
On émet du C02 et on plante des arbres dans la Creuse qu’on s’engage à ne pas couper avant 30 ans… “E que s’apelerio” un “puits de carbone” ou une “forêt”. C’est beau comme la pub TV de l’eau minérale Quezac.



ecologie.gouv.fr République Française

Le 21/01/2021 à 12h 41

Effectivement, mais pour la 2ème, Roosevelt voulait intervenir, mais était conscient que son électorat ne le voulait pas, lui qui espérait un 4ème mandat (c’était possible à l’époque). Pearl Harbor a été “la bonne occasion” (certains, dont je ne fais pas partie, vont même jusqu’à dire qu’il aurait laissé faire les Japonais, alors que ses services secrets étaient au courant du projet d’attaque, en laissant sur place des navires de moindre importance, éloignant les plus importants). Mais, comme chacun sait, il est mort avant la fin de la guerre.

Pour être précis, le Congrès US seul décide une entrée en guerre des USA, le président US en fait potentiellement la proposition.



Et mon avis personnel :




  • les USA ont toujours été soit isolationnistes, soit interventionnistes, selon leurs propres intérêts bien compris (ce qui ne les empêchent pas de faire des bêtises du haut de leur prétentieuse supériorité militaire, comme au VietNam et en Corée contre l’expansion communisme, ou plus récemment en Irak contre le terrorisme et les armes de destruction massive).

  • les USA sont toujours intervenus en Europe en accord avec le Royaume-uni dont les relations diplomatiques sont très étendues (le programme Echelon qui date des années 1940 par ex.)

Le 21/01/2021 à 09h 43


grego_ry a dit:


Désolé de te le dire, mais tu démontres à nouveau que tu ne comprends pas de quoi tu parles


Désolé mais je parle de ce que racontent l’Arcep, Sébastien Soriano, Orange, Free, Stéphane Richard,… depuis plus d’un an en vantant les bienfaits de la #5G dans la presse et sur leurs sites Web institutionnels. Je suis bien heureux de tes connaissances techniques avancées sur le sujet de la 5G et je n’ai aucun désaccord à te formuler sur l’aspect technique que tu as exposé dans ce commentaire.




Pour finir sur ta remarque “l’infrastructure fait les usages, pas l’inverse”, on n’est pas d’accord. Peut-être que vivre dans un pays libre présente l’effet pervers de laisser se développer des usages potentiellement peu vertueux et futiles (les vidéos de chat en 4k), mais c’est ainsi. J’ai la naïveté de penser qu’on pourra pousser des comportements vertueux (en expliquant, comme j’essaie de le faire) plutôt que d’interdire/imposer, parce que sinon il est très difficile de fixer une vraie limite au bien et au mal


Effectivement, nous ne sommes pas d’accord : dans une démocratie, les décisions se prennent en transparence et au mieux en concertation. Quand l’Etat vante en même temps la Cop21 et la compétition commerciale sur la #5G (qui demande d’aller vite et de passer outre le scepticisme des “Amishs” en “tongues”), il y a une dissonance dans le discours. Moi, je n’ai aucune naïveté à ce sujet: la 4k sur écrans de 5” est un vrai sujet de société (ou alors, on accepte de quitter l’idéal démocratique pour un idéal ploutocratique où la liberté commerciale des uns oblige d’autres à consommer le tout-venant).




Si je me risque à un parallèle, je remarque que quand les gens utilisent de l’électricité pour des motifs aussi futiles que miner du bitcoin ou faire tourner une clim’ à 18° en pleine canicule, il n’y a aucun mécanisme pour les en empêcher, et personne pour venir les faire ch… Parce qu’on est dans un pays libre, pour le meilleur et pour le pire, et que si on commence à dire que l’usage de l’électricité est légitime pour certaines choses et pas d’autres, je n’ose même pas imaginer comment ça va finir


Dans un pays libre comme la France, on a voté une loi en 2015 sur la transition écologique qui a permis le déploiement du système Linky qui a, entre autres objectifs, de permettre des économies d’énergie et d’engager les consommateurs a la sobriété énergétique.



Contrairement à ce que tu affirme ici, les décisions collectives sont légitimes à partir du moment où la transparence et un minimum de concertation existent. Dommage que Enedis n’ait pas mieux compris cela dans son application de la loi de 2015 (notamment pour ce qui est de l’affichage déporté du compteur et de l’installation à marche forcée de ses boîtes vert-pomme). Oui la loi de Brando… (je ne sais plus le nom) est évitable si on accepte d’écouter les idiots à qui on vend ses services, aussi performants et utiles soient-ils (vanter n’est pas expliquer)

Le 21/01/2021 à 08h 22

Et bien sûr, il y a l’enjeu climatique que la #5G ne prend absolument pas en compte malgré les discours rassurants sur l’efficacité énergétique du bouzin qui tournera de toute façon en complément des réseaux pré-existants (2G et 3G, la 4G correspondant à la norme LTE).



Bref, pour finir sur une note positive et ne pas passer complètement pour un troll ou un empêcheur de tourner en rond ou un bobo-écolo-chapeau-pointu : la 5G démocratisera à terme la voix sur LTE et Wifi (VoLTE, VoWifi) et ce n’est déjà pas si mal (pourvu qu’on équipe l’ensemble du territoire pour remplacer enfin! le réseau 2G).

Le 21/01/2021 à 08h 03

Merci de ces recommandations, même si je n’ai pas l’impression de me battre ou d’exiger quoi que ce soit, juste de critiquer la société dans laquelle je vis et la ligne éditoriale du site de presse que je lis régulièrement.



Pour bien faire comprendre le contexte dans lequel je parle, j’ai vécu professionnellement de l’intérieur la commercialisation du Wap (l’internet sur écran de 2” et réseau GPRS) et le début de la 3G (UMTS qu’on appelait ça à l’époque).




  • Le Wap, avec sa bibliothèque de services (i-mode pour Bouygues), a fait un flop.

  • L’UMTS a été l’occasion des 1ères enchères de fréquences en France parce que ça devait faire de grosses marges commerciales tellement l’internet mobile allait faire un carton. Alors est arrivé l’éclatement de la bulle internet et tout le monde a moins rigolé (je ne sais pas ce qu’en disait PC INpact à l’époque?).



En tout cas, le wap (je me souviens des pubs TV Nokia) n’a jamais décollé commercialement. La 3G a mis quelques années à être déployée (le 1er iPhone était seulement 2G) et n’est pas encore disponible partout sur le territoire 20 ans après, mais a enfin concrétisé l’internet mobile et la vente d’iPhone avec sa pléthorique collection d’applications sur Appstore.



Tout ça pour expliquer le discours très sceptique (négatif?) que je tiens sur ce fil de commentaires et ailleurs. La 5G est soit disant conçue pour développer de nouveaux usages (réalité augmentée, véhicules connectés, télémédecine, domotique,…) pour augmenter les débits et fiabiliser les connexions mobiles. C’est passionnant pour moi mais c’est aussi beaucoup trop de bullshits (et dans bullshit il y a “bull”, comme dans “bulle internet”).

Le 19/01/2021 à 22h 51


grego_ry a dit:


En tout cas c’est dingue comme la rubrique commentaires, dès qu’il s’agit de 5G, montre à la fois la pleine application de l’effet Dunning-Kruger et de la loi de Brandolini :D


Merci pour cette instant “analyse psycho-sociologique”. J’avais déjà eu droit par le passé à :




  • la “dissonance cognitive” (expression savante qui permet de briller en société tout en disqualifiant son interlocuteur improprement),

  • “tu mélanges tout” (bien pratique pour contredire très rapidement son interlocuteur qui tente de synthétiser sa pensée).



Maintenant, l’effet Dunning-Kruger et de la loi de Brandolini. Ce fut un plaisir de faire ta connaissance.




(parce que mine de rien, j’aurais passé une grosse demi-heure à démonter 10 lignes écrites par des gens qui croient savoir et racontent n’importe quoi)


Pour le moment, aujourd’hui, tu n’as fait que répondre à mes commentaires. Humblement, je ne pense pas parler au nom “des gens”, mais merci de passer autant de temps à dialoguer avec moi (et merci de dire que je raconte n’importe quoi, ça fait plaisir). Tu m’excuseras, je n’ai pas mesuré mon temps passé à te répondre, et je pense bien que ce sera la dernière fois.

Le 19/01/2021 à 22h 37


grego_ry a dit:


Et je sais ce que tu te dis : Ouais mais c’est pas possible, il restera forcément des zones blanches C’est vrai, mais c’est justement le principe des communications V2X : des communications directes (sans “remonter” tout le réseau opérateur), qui devraient normalement pouvoir se faire en toute circonstance car suffisamment proches, et avec une latence extrêmement faible, nécessaire si par exemple on veut qu’un freinage brusque d’une voiture déclenche automatiquement le freinage de la voiture qui la suit


Ce que je pense surtout c’est que la voiture connectée sera connectée là où l’aura décidé l’industriel. En gros, là où c’est rentable et sans trop de contraintes d’installation (mais pour ça, il y a les financements et les interventions de la puissance publique, je ne me fais pas trop de souci sur ce point). L’enjeu de l’aménagement du territoire restera donc à négocier entre l’Etat et les 4 (bientôt 3) opérateurs de réseaux. Pour obtenir une connexion permanente, il faudra une connexion permanente, pas un réseau hachuré comme on peut le connaître encore avec la 2G après 25 ans de déploiement (en sachant que la 3G supplée la 2G quand c’est nécessaire (nécessaire = rentable à court terme, j’entends).



Je sais que tu vas me répondre en retour qu’après la 5G, on aura la 6G… la 10G? pour encore plus d’usage !




Je ne vois pas du tout le rapport entre 2023 (arrivée, prévue dans les licences, des coeurs de réseau 5G) et les cellules 26 GHz (ça c’est du réseau d’accès, ça ne participe aucunement à ce dont le réseau est capable en terme de fonctions


Les licences mobile concernent l’exploitation de fréquences. J’ignorais qu’il y aurait des licences pour exploiter le coeur de réseau en 5G. Tu m’apprends quelque chose.



Concernant les très hautes fréquences, elles seront nécessaires aux micro-cellules permettant un débit qui roxe du poney. Tu vas peut-être m’apprendre qu’un réseau intermittent et faiblard est capable de faire tourner en rond une voiture connectée à travers toute l’Aquitaine sans souci ?




Et d’ailleurs la remarque sur les objets connectés n’a pas de sens : la 5G actuelle, branchée sur un coeur de réseau 4G, n’apporte absolument aucune fonction ni même de capacité supplémentaire pour les objets connectés


Nous sommes bien d’accord, ça n’existera pas avant longtemps. C’est bien le problème.




Je peux comprendre qu’on soit “anti objets connectés” (après, un capteur connecté a-t-il la même empreinte environementale qu’un smartphone, je n’en suis pas sûr du tout, et heureusement), mais ce que ces “antis” ne comprennent pas, c’est que même sans 5G, ça fait 10 ans que ces usages se développent (cf. Sigfox et LoRA) : le sujet n’est pas technologique, mais sociétal


D’une part, ce n’est pas moi qui parle des “antis” (d’ailleurs, de quels “antis parles-tu exactement, qui inclus-tu parmi ces “antis”?). D’autre part, l’infrastructure fait les usages, pas l’inverse. Il serait important de se poser les bonnes questions dans le bon ordre. Or, j’ai plus l’impression qu’on cherche à inventer les usages qui colleront à l’infrastructure qu’on espère rentabiliser. C’est bien là le problème et c’est bien dommage pour nous tous.

Le 19/01/2021 à 20h 34


(quote:1849591:ProFesseur Onizuka)
[…] la priorité devrait être le déploiement de la fibre au moins pour les entreprises. La 5G ne doit pas être un palliatif au mauvais déploiement de la fibre en France :chinois:


La 5G, cette super 4G++, cet ersatz de simili-fibre THD (très haut débit) dont le fonctionnement est fractionné en types d’usage, à l’instar du câble vendu par Altice-SFR qu’aime bien fustiger Next inpact et d’autres.

Le 19/01/2021 à 20h 08

D’accord avec ton diagnostic de la 5G telle qu’on nous la vend, pour autant je ne pense pas que la 5G ait eu vocation à faire tourner des voitures connectées en tout lieu du territoire, à chaque instant (un exemple d’usage de la 5G parmi d’autres). Et c’est bien là le problème des promesses qui nous sont faites.



En réalité, comme exprimé par ce directeur de recherche (Philippe Owezarski), on commencera à savoir seulement à partir de 2023 à quoi servira la 5G dans ses aspects les + aboutis (on n’installera certainement pas de cellules 26GHz partout, si jamais on en installe un jour). Pour l’heure, la seule véritable info est que la #5G servira à streamer en 4k et à faire de la recherche sur les objets connectés dans le but de vendre encore + de services. Que ces derniers soient utiles ou non à la société ou qu’ils soient énergivores ou pas, replicables ou pas à grande échelle sur l’ensemble du territoire,… ne fait malheureusement pas partie de l’équation.

Le 19/01/2021 à 14h 25


(quote:1849488:ProFesseur Onizuka)
En gros ça ne servira que pour les entreprises… qui ont déjà la fibre qui fait mieux :windu:



L’exemple récurant d’usage de la 5G en médecine pour de la “chirurgie à distance” est risible et malhonnête, car le patient ne va pas se faire opérer dans sa cuisine, et sans anesthésiste à ses côtés, il le sera à l’hôpital qui lui à déjà la fibre qui est meilleur que la 5G :roll:



  • reseaux.orange.fr Orange




    À terme, des applications de plus en plus sophistiquées verront le jour. Ainsi, on prévoit que la 5G boostera l’essor de la chirurgie à distance, via des bras robotisés et grâce à des temps de latence fortement réduits.




  • mobile.free.fr Free




    La 5G va ainsi permettre […] l’essor de nouveaux usages (objets connectés, voitures autonomes, santé connectée …).





On en a bien besoin. Vite! un forfait 5G ! 😭

Le 19/01/2021 à 14h 05


Pouvez-vous nous expliquer ce qui motive le passage à la 5G ?



Philippe Owezarski. Les besoins croissants en bande passante disponible sur les réseaux cellulaires, et donc en débit, sont la première raison du changement de génération entre la 4G et la 5G. Les utilisateurs, de plus en plus accros au streaming sur appareils mobiles, veulent pouvoir regarder des vidéos en 4K (environ 4 000 pixels de large, soit 8 millions de points – ou pixels – par image, Ndlr) sur leur smartphone, même si l’intérêt est discutable vu la taille de l’écran. Cette demande pressante et la saturation de la 4G alimentent cependant le développement de services nouveaux, notamment à destination des professionnels.


Voilà la 5G. Cela-dit, nous avons tous hâte de voir en pratique les slicing (classes de service), Massive Mimo, beamforming (allumé… éteint… allumé… comme Jacouille la Fripouille), Small cells, softwarization (réseau logiciel, réseau programmable). La 5G va roxer du poney ! (et tant pis pour une certaine idée de la neutralité du net, le réseau mobile n’attend pas).

Le 20/01/2021 à 17h 45

Pas besoin de la #5G pour recevoir et lire ce magazine #2 avec du Tristan Nitot, du Framasoft, de la fibre à l’intérieur. Que du bio donc. 😅 👍



Commandé à l’instant. 👌

Le 20/01/2021 à 02h 05


grego_ry a dit:


Et si je comprends bien tu voudrais que les collectivités territoriales soient elles-mêmes opérateur ?


En France, les réseaux de distribution d’électricité, les réseaux de distribution d’eau potable, les réseaux de routes secondaires, les RIP (dans les réseaux télécom fibre) sont des réseaux qui appartiennent effectivement aux collectivités locales publiques.



Les réseaux de distribution sont exploités par des organismes sous forme de :




  • régies publiques

  • délégations de service public ou de concessions (entreprises commerciales). ex: Enedis, GEG - Suez, SAUR - Altitude Infrastructure, Axione

Le 20/01/2021 à 01h 34

Ah bon, une infrastructure c’est une rente ? Moi j’appelle ça un investissement…



Et si je comprends bien tu voudrais que les collectivités territoriales soient elles-mêmes opérateur ? Après tout pourquoi pas…
Sauf qu’en France, il y a un département qui a essayé (et peut-être fait l’erreur d’avoir raison trop tôt ?), c’est l’Ain, qui avait décidé de fibrer le département avant même que le concept de Réseau d’Initiative Publique soit inventé



Eh bien tu peux étudier ce cas : le département est loin d’être en avance sur sa couverture, il y a eu des tas de malfaçons (ben oui, c’est pas leur métier au départ. C’est comme Simon Jérémi, acteur c’est pas son vrai métier, il est projectionniste en fait) et leur inexpérience a coûté des dizaines de millions d’euros pour rien (il a fallu refaire plein de travaux, qui n’avaient pas du tout été réalisés dans les règles de l’art)
Le seul truc positif dans ce qu’ils ont fait, c’est qu’ils avaient commencé par fibrer les zones les plus mal dotées en ADSL, c’était du vrai aménagement du territoire. Sauf qu’ils se sont rendus compte que l’équation économique était intenable : non seulement ça coûtait très très cher à déployer dans ces zones, mais en plus (je parle ici du début des années 2010) il n’y avait pas tant de monde que ça intéressait de s’abonner, et financièrement c’est très vite devenu un gouffre. C’est la dure réalité : commencer par déployer dans les zones rentables, ce n’est pas qu’un comportement de méchant capitaliste, c’est aussi, parfois, le comportement économiquement rationnel.
Après, je ne suis pas en train de dire que les campagnes doivent crever la gueule ouverte en attendant un hypothétique déploiment, je dis que quand on admet que des zones ne seront jamais rentables, il faut mettre en place un cadre adapté pour réparer les inégalités



Donc peut-être que tout ce que tu dénonces n’est pas si simple, et que si les RIP ont été inventés, c’était pour une bonne raison (je t’en cite au moins une : pouvoir toucher des subventions européennes)

Tout ce que je dénonce, c’est le cartel des 4 opérateurs (bientôt 3) qui se partagent les zones les + rentables selon leur propre gré, tandis que l’impôt paie les déploiements les plus lents à rentabiliser. Dans “rentable”, il y a la même racine que dans le mot “rente” (tu peux aussi utiliser le mot “investissement”, ça ne me dérange pas, l’investissement étant ce qu’on ajoute à la rente).



Et tu as raison, il vaut mieux commencer à “investir” les zones les + rapidement rentables car les abonnements financeront plus facilement les investissements futur dans les zones les - faciles à rentabiliser (c’est ce qui s’est toujours fait). Malheureusement, quand un RIP doit se contenter des zones que ne préemptent pas les opérateurs du marché, on a moins de marge de manoeuvre (c’est l’impôt qui finance et c’est très bête).



Pour ce qui est de la situation du département de l’Ain que tu as l’air de très bien connaître, je te laisse voir la couleur qui domine sur la carte de l’Arcep dans ce département largement rural : https://maconnexioninternet.arcep.fr (la même couleur que sur la zone urbanisée de Lyon ou de Paris, c’est pas un peu déconnant par rapport à ce que tu racontes dans ton commentaire?)



Et concernant ta phrase de conclusion – qui a au moins l’avantage de laisser entrevoir tes opinions sur le système économique – un RIP est financé par définition par l’impôt, dont les subventions européennes, c’est un peu le principe (P comme public). Les RIP ont surtout été inventés pour suppléer aux carences du marché et faire de l’aménagement du territoire à la place des 4 opérateurs de réseau qui ont le choix de leurs déploiements en concertation avec les pouvoirs publics (zones AMII, AMEL, soumises à concurrence). Je suis d’accord, ce n’est pas si simple.

Le 19/01/2021 à 19h 40

À toutes fins utiles après lecture du fil de commentaires, la brève traite de financements publics, donc de RIP (Réseaux d’Initiative Publique). Soit des réseaux fibrés qui appartiennent aux collectivités locales publiques (citées dans la brève d’ailleurs).



Et, personnellement, j’abonde sur l’idée qu’une infrastructure est une rente et qu’à ce titre, la plus rentable d’entre elles devraient appartenir à la collectivité publique au même titre que la moins rentable. Mais actuellement, on préfère réserver la 1ère à quelques sociétés commerciales soit-disant “too big to fail” (en réalité, trop grosses pour être mangées par un groupe étranger – comme si seule la taille évitait la fusion-acquisition hostile). Et laisser la 2de au financement par l’impôt – comme si l’impôt servait de valeur d’ajustement aux déficiences d’un pseudo-libéralisme aux allures troublante d’un cartel (cf. la nomination de la future pdte de l’Arcep par le PR qui est favorable depuis tjrs à un marché à 3 réseaux en France, comme la Commission européenne actuelle, et qui a des accointances troublantes avec l’un des + gros opérateurs européens, tête de pont du marché intérieur hexagonal français).

Le 12/01/2021 à 21h 06

#Trump ne peut pas faire partie des tendances Twitter ?
Ce n’est pas grave, #Finkielkraut le remplace. 😉
Et #TPMP est toujours là en supplément, rien n’est perdu dans ce modèle basé sur l’attention de l’utilisateur.

Le 12/01/2021 à 10h 47

Conflit d’intérêt, neutralité, honnêteté : tellement de notions dans ton commentaire qu’il faudrait définir. Ce que tu dis là est très flou.



Surtout, il n’est pas question de prouver quoi que ce soit : c’est de confiance et de transparence dont il s’agit. On sait plus ou moins si une décision était bonne seulement après coup (pour savoir si c’était LA bonne, il faudrait rejouer le match, malheureusement ce n’est pas possible).

Le 12/01/2021 à 10h 35


jpaul a dit:



Ça ne prémunit de rien évidement mais ça me dérange moins d’avoir une femme comme ça à l’Arcep même avoir passé un peu de temps chez Orange, que d’avoir un président ex-banquier qui veut réformer un système de retraites dont personne n’a jamais pu démontrer qu’il était problématique.


C’est le même problème justement : à ton avis, qui nomme le président de l’Arcep ?



Si tu veux vraiment hiérarchiser les problèmes, le Président de la République a au moins l’avantage d’avoir la légitimité du suffrage universel. L’Arcep est dirigée par des hauts-fonctionnaires nommés.



Même si on a envie de vivre dans une ploutocratie, voire dans une technocratie (dans les commentaires de Next inpact, on parle souvent de “compétences”), on vit encore dans une démocratie.




Disons si tu préfères que c’est probablement la moins pire à ce poste mais que je serai déjà content si on pouvait avoir ce genre de moins pires plus souvent.


Ce que je préfère n’a rien à voir là dedans. J’ai seulement appris à l’école qu’un système de décisions équitable était un système où des contre-pouvoirs existaient. Mais visiblement, en écrivant cette phrase, tu considères qu’une forme de technocratie devrait s’imposer à tous, car plus légitime que le libre-arbitre de chacun. Or, moi dis au contraire que les compétences d’un dirigeant, d’un haut-fonctionnaire d’une collectivité publique ou d’une administration publique sont avant tout dépasser par le fait d’avoir la confiance de ses administrés et d’être en mesure de prendre ses décisions avec un minimum de transparence (surtout que l’Arcep sert essentiellement à arbitrer, à faire de la médiation entre les acteurs du marché des télécoms).



Mais, comme je l’ai écrit dans un autre commentaire, le choix politique de revenir à 3 réseaux mobile en France rend la candidature de L. de La Raudière intéressante (la commission européenne souhaite avoir des géants européens face aux quelques opérateurs US et chinois). Orange est une société solide avec une bonne emprise en Europe.

Le 08/01/2021 à 17h 11

La candidature de L. de La Raudière, associée à d’autres déclaration de S.Soriano, à la politique du gouvernement en matière de réseaux télécom, rentre tout de même dans une série de “signaux faibles” qui finissent par montrer ce qu’il se passe sous le vernis.



Avoir un carnet d’adresses, un réseau est indispensable dans la haute fonction publique. Il n’empêche qu’il est toujours intéressant de l’étudier de près.



Cela-dit, qu’Orange reste la tête de pont du marché des télécoms en France est peut-être une bonne chose face à Telekom, Vodafone, Telefonica,… L’Union européenne ayant décidé de réduire le nombre d’acteurs sur le marché européen face à la Chine et les USA. L. de La Raudière à la présidence de l’Arcep entre potentiellement dans ce choix politique.

Le 08/01/2021 à 17h 02


(quote:1846789:brice.wernet)
Je ne crois pas que ce soit sur la table.


C’est la position du président de l’Arcep, S Soriano, et du gouvernement. Ce n’est pas parce que les conditions ne sont pas favorables actuellement que ce n’est pas vrai. Les interventions de S. Soriano dans la presse et les articles (de Next inpact entre autres) que j’ai pu lire en parlent.




Avoir un réseau de relation pro et de copains, c’est différent. Quand on fait appel à son réseau, on a un objectif à soi, c’est pas le réseau qui te le donne. Et quand ton réseau te contacte, tu ne fais pas ce qu’il te demande: tu fais ce qui correspond à tes objectifs et qui va dans son sens si ça ne change rien ni tes objectifs ni (trop) ta feuille de route. Ou sinon, tu refuses.



Je n’ai peut-être pas de poste suffisamment important, mais jamais je ne suis déloyal envers mon employeur et les ses objectifs (en tout cas ceux que j’ai négociés avec mon manager).


Il n’y a pas besoin d’avoir d’intention spécifique pour être mis en dilemme de loyauté envers sa fonction et ses intérêts propres. Un conflit d’intérêt résulte d’une défiance légitime envers une personne qui serait susceptible d’agir différemment de ce que sa fonction exige.



En l’occurrence, le problème avec L. de la Raudière n’est pas qu’elle ait travaillé chez Orange et qu’elle obéirait donc à un ex-collègue de travaille qui lui demanderait un coup de pouce pour favoriser Orange dans un dossier soumis à l’Arcep. Le problème est la nature de son carnet d’adresse qui mettent en doute sa capacité d’arbitrage entre les différents acteur du marché qu’elle serait chargée de réguler. En même temps, ses positions sur le marché du numériques correspondent à la politique actuelle, sa candidature semble de ce point de vue légitime.

Le 08/01/2021 à 16h 51

Sauf que Free Mobile fait le mininum de ses engagements, l’IPv6 en est un bon exemple.
Sur la couverture, il est le dernier. L’itinérance avec Orange est toujours en cours alors qu’elle devait temporaire.
Free Mobile ne propose toujours pas le VoLTE et les appels/SMS via wifi.
Free Mobile n’est pas à la pointé de ce que pourraient faire les technologies GSM.



Je te rejoins que l’arrivée de Free Mobile a forcé ses concurrents à déployer massivement la 4G mais n’oublie que cela coïncide avec le pouvoir de sanction accordé par le législateur.

Free mobile est loin d’être sans reproche. Mais la VoLTE ne fait pas partie des obligations de licence, sauf erreur de ma part.



D’autre part, la licence 4G de Free mobile l’oblige à proposer une offre de gros raisonnable pour MVNO, mais visiblement l’Arcep n’est pas pressée de faire respecter cet engagement.



Et l’itinérance de Free sur réseau Orange aurait du être terminée depuis longtemps, je suis d’accord.

Le 08/01/2021 à 16h 45

On peut connaître tes intérêts qui font que tu tapes sans arrêt sur Orange sur les articles parlant des Télécoms ?



Un tel discours si constant ne peut être que suspect.

Si tu lis mes commentaires depuis si longtemps, j’imagine que tu es capable de compiler et de prendre en compte mes arguments. Avec un minimum d’esprit de synthèse, tu es capable de comprendre le fond du sujet, mais peut-être que le sujet ne t’interresse pas vraiment pour que tu t’arrêtes sur la forme négative de mes commentaires.



Quelques indices (que tu connais déjà puisque tu as lu mes commentaires) :




  • Depuis 2014, Orange investit finalement dans la fibre FttH, depuis la fusion NC-SFR faisant de ce dernier le 1er opérateur Très Haut Débit en transport et en distribution.

  • Orange est actuellement le 1er opérateur d’infrastructure fibre FttH (alors que l’enjeu aurait été de permettre à des opérateurs alternatifs de construire leur réseau en évitant de revenir à une situation initiale d’un opérateur omnipotent sur le marché)

  • S.Soriano pdt de l’Arcep est favorable depuis plusieurs années à une concentration du marché (à 3 opérateurs).

  • L’itinérance de Free sur le réseau Orange qui dure alors qu’elle aurait due être terminée vu que la politique était plutôt de favoriser la mutualisation des réseaux en zones peu denses



J’en oublie sûrement et oui ce sont des “signaux faibles” pas des preuves ou que sais-je (on est sur Next inpact, les lecteurs veulent des données tangibles).



Et maintenant L. de la Raudière qui postule en conformité avec les attentes du gouvernement. Au-delà du choix politique d’une concentration du marché, c’est bien Orange qui profite le plus de cette tendance lourde.



Alors je tape sur Orange si tu veux voir les choses comme ça.

Le 06/01/2021 à 19h 33


(quote:1846468:brice.wernet)
Qu’elle ait trouvé qu’un 4ème opérateur était de trop ne montre pas qu’elle soit partialle. Elle a argumenté visiblement pour une meilleure couverture plutôt qu’un 4ème opérateur.



Et je pense que le 4ème opérateur a eu du bon et du moins bon - notamment en terme de couverture. On a masqué les zones blanches par des zones grises. Je fais 25km pour aller de chez moi au boulot, sur une départementale, quelque soit l’opérateur, il y a un moment où on ne capte pas. Donc ce ne sont pas des zones blanches…


Le gouvernement souhaite une concentration du marché, donc la candidature de L.de La Raudière est totalement fondée.



Sur l’intérêt d’une 4e licence mobile, il faut dire que depuis sa création, les opérateurs respectent relativement bien leurs obligations de couverture et leurs délais de déploiement et il faut dire que le président de l’Arcep de l’époque avait motivé le gouvernement à ouvrir ce 4e réseau aux motifs que :




  • les autres pays européens avaient 4 opérateurs au moins

  • les 3 opérateurs de l’époque avaient maintenus les prix élevés en s’entendant sur des pratiques commerciales et en négligeant leurs engagements de déploiement de la 3G.



Croire que revenir à 3 opérateurs dans l’Hexagone va changer les investissements dans un déploiement massif de la 5G est un leurre, car c’est bien le nouvel entrant qui a poussé la 4G à être démocratisée comme elle l’a été. Dans cette économie de rentiers (oui, une infrastructure est une rente), seul un petit nouveau a intérêt à déployer massivement un réseau, les autres qui sont installés n’ont d’autre choix que de suivre en renonçant à une politique tarifaire d’augmentation du prix du service. Il y a aussi les MVNO qui peuvent faire baisser les prix mais ils n’ont aucune incidence sur les déploiements massifs puisqu’ils ne possèdent pas de réseau.

Le 06/01/2021 à 19h 14

Surtout que bon, avoir bossé 4 ans, il y a 20 ans, à un poste pas non plus ultra élevé, pour un opérateur, c’est pas le conflit d’intérêt de l’année non plus

Non, c’est certain, mais vu comment l’Arcep présidée par S.Soriano a l’air de privilégier la concentration du marché en laissant Orange reprendre sa place prédominante face à Altice/Sfr depuis la fusion Sfr-Numericable, ça fait quand même beaucoup d’orange d’un seul coup.



Mais peut-être que X.Niel essaie encore de faire parler de lui pour détourner l’attention, c’est toujours possible.

Le 06/01/2021 à 19h 09

Tu sais pas, ptet qu’Orange lui paie des pots de vin depuis 20 ans parce qu’ils savaient qu’elle serait à la tête de l’Arcep en 2020 pour qu’elle puisse invalider les licences des autres opérateurs.



Plus sérieusement, j’en ai déjà rien à carrer de mon ancien employeur d’il y a 3 ans, alors 20 ans …

Ce n’est pas tellement l’intérêt qu’elle porte à Orange (France Telecom au moment où elle y travaillait), c’est surtout la qualité de son carnet d’adresse qui importe.



Quand tu quittes un employeur, tu y laisses forcément des relations professionnelles avec qui tu es susceptible d’avoir à nouveau des relations (dans le cadre pro ou privé). C’est à ce moment-là que les choses sont susceptibles de se compliquer. Et quand on passe du privé à fonctionnaire ou haut-fonctionnaire (et vice-versa), ça pose des questions légitimes de loyauté entre intérêt privé et intérêt général.



D’ailleurs en tant que députée, L. de La Raudière a certainement conservé quelques contacts au sein d’Orange (on connait le manque de transparence des lobbies qui officient auprès des parlementaires).



D’ailleurs, Next inpact avait fait un très bon article à propos des relations entre élus locaux et Orange.
nextinpact.com Next INpact

Le 11/01/2021 à 15h 18


(reply:1847658:Paul Hymer)


Le problème est que les médias sociaux sont des médias puissants qui n’agissent qu’en fonction de l’audience publicitaire.



On retrouve le même problème avec Cnews et BFM (qui emploient pourtant des journalistes ou dénommés comme tels).

Le 11/01/2021 à 15h 13


gavroche69 a dit:


Très juste… À noter que cette sacro-sainte liberté d’expression est souvent revendiquée par ceux qui n’hésiteraient pas à la supprimer totalement si par malheur ils arrivaient au pouvoir. Il me semble que ce ne sont pas les exemples qui manquent dans l’histoire du monde…


Le jour où un algorithme promouvra la liberté d’expression, vous m’appellerez : ça voudra dire que JCDecaux et ClearChannel se battront pour promouvoir Saez et Dupontel, et interdiront les silhouettes galbées de femmes sur leurs abribus.

Le 11/01/2021 à 12h 16

C’est bien, une fois de plus Twitter et Facebook suppriment des comptes et reprennent une vie normale (cf Les Guignols)
Et Google supprime des applications dangereuses pour ses utilisateurs.
Comme d’habitude.

Le 11/01/2021 à 14h 56

La brève de Next inpact me semble très sensationnelle. Je veux dire que plein de personnalités quittent les réseaux sociaux régulièrement depuis des années à cause du cyberharcèlement, des shitstorm, des hordes de militants,… pour la moindre phrase, la moindre réaction à l’actualité,…



J’annonce que Michel Cymes a quitté les réseaux sociaux depuis plusieurs années, que Laure Manaudou avait repris un compte Twitter avec une légère activité sur Twitter mais n’a pas tweeté depuis 1 an…



Bref supprimer son compte Twitter ou Facebook ou WhatsApp* existe depuis une bonne dizaine d’années.




  • oui, il paraît que des gens quittent WhatsApp suite au changement de CGU annoncé car les CGU permettront la fusion des bases de données Facebook/WhatsApp. J’attends de voir le basculement de tout le monde sur Signal…

Le 09/01/2021 à 18h 47

Je pose ça là :




Bref : les algorithmes sont-ils les amis ou les ennemis de la démocratie ?



Pour en parler autour de cette table, nous sommes ravis d’accueillir Axelle Lemaire, ancienne Secrétaire d’Etat chargée du Numérique et de l’Innovation, actuellement associée au cabinet de conseil en stratégie Roland Berger où elle dirige Terra Numerata, le réseau des partenaires innovants du cabinet, Jean-Gabriel Ganascia, professeur d’informatique à Sorbonne Universités, et président du conseil d’éthique du CNRS et Benjamin Bayart, co-fondateur de la quadrature du Net, co-président de la Fédération des Fournisseurs d’Accès à Internet Associatifs.


https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/civic-tech-fakenews-les-algorithmes-amis-ou-ennemis-de-la-democratie 22/02/2019

Le 09/01/2021 à 05h 58


(reply:1847215:prog-amateur)


En bourse, c’est une partie du capital de la société qui est mis à disposition du public qui s’échange les titres de manière anonyme et libre. Cela permet de trouver facilement des fonds propres auprès d’actionnaires qui ne sont intéressés que par la rentabilité du titre.



Ne pas être en bourse consiste à avoir des actionnaires qui n’ont plus de comptes à rendre qu’à eux-même mutuellement de gré à gré. Tout se passe dans les bureaux feutrés en privé.

Le 04/01/2021 à 16h 08


Elle avait par contre demandé des engagements supplémentaires à l’opérateur afin de s’assurer du « maintien d’une offre de gros équivalente à l’offre actuelle d’EIT ».


On y croit autant que les engagements de Facebook de ne pas fusionner les bases de données de Whatsapp et Facebook. Ou encore que l’obligation d’offre raisonnable de gros (destinée aux MVNO) sur le réseau 4G de Free mobile/Iliad. On y croit fort tous ensemble !

Le 04/01/2021 à 15h 59


(reply:1845847:UtopY-Xte)


On parle d’un poste de haut-fonctionnaire qui consiste à jouer les médiateurs entre sociétés du marché, à conseiller le Gouvernement et à appliquer les réglementations initiées par le Gouvernement et la Commission européenne.



Exemples :




  • la 4e licence mobile ➡ F.Fillon (1er Ministre)

  • les cartes de déploiement et la mesure de la qualité plus “honnêtes” ➡ data.gouv.fr



Compétente, L. de La Raudière l’est (ex-directrice régionale France Telecom, Députée spécialisée dans l’économie du numérique). Mais si elle est choisie, ce sera plus sûrement sur ses qualités de compatibilité politique avec le Gouvernement.

Le 04/01/2021 à 11h 56

On a des infos qui ne manquent pas de piquant aujourd’hui :




  • l’Arcep et l’Etat qui favorisent ouvertement Orange comme tête de pont du marché des télécoms avec S.Soriano (habitué au “circulez, il n’y a rien à voir”), et Mme de La Raudière (ancienne cadre de France telecom) en lice pour remplacer S.Soriano à la présidence de l’Arcep. Je veux bien que le carnet d’adresses soit important pour ce genre de fonction, mais ça fait beaucoup d’orange d’un coup quand même.

  • Bouygues qui se plaint de l’accord Orange/Free et qui rachète le principal MVNO/MVNE du marché (peut-être en guise de riposte?).



La concurrence par les infrastructures est quand même quelque chose d’étrange. J’attends impatiemment les commentaires qui m’expliqueront le libéralisme en réponse au mien.

Le 28/12/2020 à 23h 01

Info : on est en 2020.

Surtout, Ricardo n’a jamais envisagé qu’une entreprise fasse le moindre choix structurel (autres que les siens propres, dans son seul intérêt). Même au XIXe Siècle. C’est ballot de confondre le marché (notion absolue et abstraite de la macro-économie) et l’entreprise (entité concrète et opérationnelle de la micro-économie).



Une rapide recherche sur le web :




Intervention de l’Etat inutile, voire dangereuse. La loi des débouchés assure l’équilibre spontanément. Les décisions individuelles sont plus rationnelles que les décisions collectives. L’Etat perturbe l’information économique.



L’Etat remplit néanmoins des missions « régaliennes »: défense, justice, police, représentation internationale. Il met en œuvre des infrastructures et des biens publics pour lesquels le marché est défaillant.
David Ricardo formule la loi dite des « avantages comparatifs relatifs »: tout pays a intérêt à se spécialiser dans la production où son avantage relatif par rapport aux autres pays est le plus grand.


https://www.etudier.com/dissertations/Le-Rôle-De-l’Etat-Fonctions-Régaliennes/66838741.html

Le 28/12/2020 à 22h 38

Les réseaux mobiles sont tous financés par le privé.



Ricardo a montré que la division du travail (qui est universelle en pratique) était suffisante pour palier aux défauts de la théorie de Smith. L’État n’a donc pas sa place dans les financements privés – surtout quand il n’est déjà pas capable de financer correctement le régalien.

Bien sûr, les réseaux mobiles sont financés par le privé… c’est pour ça que les points hauts des zones blanches sont financés par les collectivités publiques et que l’Etat/Arcep incite les 4 gros opérateurs nationaux à mutualiser leurs infrastructures pour favoriser l’aménagement du territoire.



Tu as déjà oublié tous tes griefs à propos de la régulation des marchés ?



Et prends les gens pour des cons avec ta traduction foireuse de la théorie de Ricardo.

Le 28/12/2020 à 22h 27

S’il est question d’infrastructures de base, au sens fibrer des zones pas rentables par exemple, là mon esprit libéral mais pas extrémiste reconnait parfaitement que c’est un usage sain et justifié des impôts des Français.
Mais ce n’est pas ce que je comprends de la destination de cet argent.



Et surtout, comme le dit tmtisfree, tout cela devrait être conditionné au fait d’avoir un budget à l’équilibre, comme l’Allemagne pour ceux qui aiment les comparaisons (et pas 45ans de budget en déficit) après avoir financé les fonctions de base.

Ah parce que quand c’est rentable, ce n’est pas une infrastructure de base ? ou alors c’est trop rentable pour permettre à la collectivité publique de réussir ses investissements ? Rentabilité qu’elle ne mériterait pas ? Je sais pas, je ne comprends pas.



Ton affirmation s’appelle faire du “2 poids, 2 mesures” et te permet d’exiger un “budget à l’équilibre” qui n’existera pas avant un demi-siècle dans le meilleur des cas.



Franchement, quand je vois le projet “Hercule” qui envisage de vendre les activités rentables d’EDF alors que les activités qui demandent de lourds investissements comme le nucléaire vont rester à la charge de l’Etat, je ne comprendrais jamais cette “logique”. C’est seulement une façon de taper le contribuable et d’enrichir des rentiers. C’est à vomir quand on a ne serait-ce qu’une once de ce que sont les notions de liberté et de démocratie.

Le 23/12/2020 à 12h 36

Ha oui c’est dommage que l’état ne paye pas les matériels et l’électricité aussi. Une petite rallonge peut être ?



Je vais pas exposer ma vision politique complète dans un commentaire de brève, trop long et trop hors sujet.
Si les contribuables sont contents de la façon dont est dépensé leur argent (leur dette surtout) et qu’ils considèrent que 90 emplois créés par une subvention de 30M€ c’est une stratégie viable, tout va bien.

Tu connais beaucoup d’infrastructures financées par des organismes privés (notamment lorsqu’il s’agit d’incubation de sociétés ou de recherche) ? Même les fondations US financées en partie aux dons privées volontaires sont financées aussi grâce aux exceptions fiscales. Même Nokia est subventionnée d’une façon ou d’une autre par des financements publics.



Même sur l’aspect théorique, A.Smith dans sa théorie de l’avantage absolu reconnait un rôle de l’État (celui-ci n’ayant aucun rôle d’intervention sur la fixation des prix et les mouvements du marché).

Le 28/12/2020 à 19h 10

C’est un rival prometteur en moins sur le marché, et l’autorité de la concurrence a raison de s’en émouvoir (sans pour autant trop agir contre).



Je me souviens des MVNO rachetés successivement depuis les années 2000 : Ten qui offrait des services web sur mobile (ce qui n’existait pas ailleurs sur le marché grand public) racheté par Orange.
fr.wikipedia.org Wikipedia

Le 28/12/2020 à 19h 03


Hysterias a dit:


Eit c’est 120 personnes Byt c’est plusieurs milliers il n’y aura t problème a conserver le cote rh surtout qu’il y aura des departs.


Les économies d’échelle ne se limite pas aux ressources humaines. Mais je peut développer un peu plus sur ce sujet.



Peu importe l’importance des effectifs de l’entreprise rachetée : l’emploi d’une TPE ou d’une PME vaut bien l’emploi d’une entreprise du CAC40, seulement ça fait plus de bruit quand on supprime des milliers d’emplois. Il vaut mieux regarder le problème en valeurs relatives (en proportion d’emplois supprimés par rapport à l’effectif total de la société rachetée) qu’en valeurs absolues.



En tout cas, le problème c’est aussi et surtout que Bouygues ne se handicapera pas longtemps avec un MVNE qui utilise 3 réseaux différents alors que lui-même possède un réseau mobile tout à fait pertinent (cf. L’itinérance de Free mobile sur réseau d’Orange et l’intérêt de Free à conserver une offre 2G et 3G en itinérance pendant le développement de sa propre 5G sur le territoire, mais ce n’est qu’un exemple comparatif pour comprendre la situation de Bouygues vis-à-vis de EI Telecom).

Le 24/12/2020 à 12h 24

En difficulté, les MVNO souhaitent être mieux défendus par l’ARCEP – 19/05/2014
nextinpact.com Next INpact

Le 24/12/2020 à 12h 18

Trop fort la concentration d’entreprises… Comme d’habitude, “oui, oui, nous nous engageons à conserver l’existant” et 2 ans plus tard, on fusionne complètement ce qui reste.



Bien sûr, les autorités de la concurrence savent très bien que l’intérêt d’une fusion est non seulement la disparition d’un concurrent sur un marché, mais aussi et surtout les économies d’échelles (on ne garde pas des doublons en terme de logistique et de ressources humaines, tout le monde le sait).



Franchement, EI Telecom était le plus gros MVNE en France (MVNE, c’est comme MVNO mais avec une infrastructure propre qui permet de vendre des lignes téléphoniques et de la bande passante à d’autres MVNO).



Pour le dire clairement, l’Arcep et l’Etat souhaitent concentrer le marché entre les mains d’Orange, suivi de Altice, et des 2 autres réseaux plus petits (Iliad et Bouygues). Les MVNO ont une existence qui ne tient plus que par l’intérêt des 4 gros opérateurs nationaux de combler les capacités réseaux résiduels. D’ailleurs, à ce propos, on attend toujours que Iliad héberge un MVNO comme lui oblige sa licence 4G, visiblement, ça attendra.

Le 23/12/2020 à 18h 00


Patch a dit:


Tiens, un expert FB/Twitter/YT en ondes radio.


Tiens un gars qui s’y connait en tout.

Le 23/12/2020 à 17h 59

C’est vrai qu’il sera évidement trop tard pour tout éteindre si un jour quelqu’un arrive a prouver le moindre effet.
Ce qui n’est pas encore le cas hein :)

Oui, oui, croisons les doigts, croisons les fort ! En attendant, gavons-nous comme des porcs et profitons-en ! Demain est un autre jour, comme on dit.

Le 23/12/2020 à 17h 54

Tout comme tous les DEEE qui s’accumulent en Afrique et en Asie du Sud-Est : il sera bien temps d’assainir ces décharges à ciel ouvert quand la Chine aura fini d’exploiter ses mines de métaux précieux et de minéraux et qu’on aura besoin de recycler tous ces métaux toxiques que des gamins font chauffer au péril de leur santé.

Le 22/12/2020 à 23h 20

Cette histoire de port 25 est intéressante parce que l’appli Wehe ne permet pas de tester ce fameux port 25, si je ne m’abuse.



➡ Est-ce un port obligatoirement utilisé par les serveurs SMTP ou existe-t-il une alternative pour qui souhaite héberger son propre serveur SMTP à domicile ?

Le 22/12/2020 à 11h 04

Avec le FAI Free, ce n’est pas un problème de différenciation de flux (bien que les services spécialisés de la box soient toujours prioritaires comme dans le cas des 3 autres FAI). Contrairement aux croyances qui ont la vie dure, Free a toujours eu un réseau sous dimensionné avec des interconnexions parfois faibles :



Free offre des débits théoriques de la mort qui tue qui peuvent se réaliser au petit bonheur la chance, mais seulement quand ça plaît à la pie qui chante (sinon pas de bras, pas de chocolat).

Le 22/12/2020 à 17h 15

⚠ Je vais faire un commentaire exclusivement positif sur le blog de Next inpact :



Les thèmes abordés dans ce magazine Next inpact #2 me donnent envie de l’acheter, notamment avec des auteurs comme Framasoft et Tristan Nitot (d’ailleurs, j’ai déjà pu lire l’article de Stéphanie Chaptal sur le site web, à propos de l’édition à l’ère du numérique).



J’avais déjà aimé les portraits et l’historique des messageries instantanées dans le #1, je pense que le format magazine papier offre une autre manière de s’informer à propos du numérique qui m’intéresse.

Le 22/12/2020 à 12h 55

commentaire intéressant pour moi. Tu m’as presque donné envie de me réabonner à Next inpact… Sauf que tu sembles parler des articles de la rubrique “Droit” et des articles de Marc Rees, si je présume bien. Depuis 1 an environ (et le départ de Xavier Berne), quelle quantité d’articles cela représente sur Next inpact ? Sans tenir compte de #LeBrief et sans compter le contenu de INpact Hardware qui est agrégé à la page d’accueil de Next INpact, 20% ? 25% à tout casser ? Et c’est ça qui te fait fuir ?



En même temps, je peux comprendre dans le sens où ça demande de trier parmi les rubriques ou les articles : c’est moins homogène et ludique que Clubic et iGen qui sont, pour ma part, bien trop dans la thématique de la “consommation tech”, ce que Next inpact a tendance à (re)devenir depuis plusieurs mois.



Pour ce qui est des commentaires sous les articles, c’est autre chose et je suis entièrement d’accord avec toi. C’est la cour des miracles du positionnement politique. Sur Twitter au moins peut-on masquer des mots, bloquer des mots ou bloquer des comptes.