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Zerdligham

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2206 commentaires

Le 21/12/2015 à 15h 43

Jusque là j’avais compris la version de Facebook. Effectivement, si dans les fait c’est la version du chercheur la vrai, c’est assez mal venu de la part de Facebook.

Pas très clair cette histoire…

Le 21/12/2015 à 11h 52







Théo_Nath a écrit :



Sauf que la situation n’est pas comparable, déjà parce que le travail effectué a été fait sur le temps libre du chercheur, donc son patron n’avait aucunement a être contacté pour cette affaire.





Il utilise son adresse pro pour communiquer avec Facebook, il est donc logique que FB croit qu’il fait ça à titre professionnel. D’ailleurs, son patron pourrait probablement le sanctionner pour usage illégitime de son adresse pro. Je serais son employeur, je ferais méchamment la gueule qu’un de mes employés se mettait à faire ce genre de conneries avec son adresse pro (indépendamment de ce que je pense de son action sur le fond).







rameaux a écrit :



en france tu dois deviner que tu n’a rien à faire là, meme si les données sont en accès libre.





Je suppose que tu fais référence à l’affaire Bluetouff? Si oui c’est pas tout à fait ça. Tu n’es pas obligé de deviner, mais si jamais tu devines, tu dois vite-vite partir de là (on est d’accord que ça reste assez flou).

Ce qui a perdu Bluetouff, c’est que son comportement ne collait pas avec quelqu’un qui n’avait pas conscience de ce qu’il fait. S’il s’était contenté de surfer et de lire quelques documents, il n’aurait probablement pas été condamné.


Le 18/12/2015 à 16h 55

En France, à partir du moment où tu entres dans un système en ayant conscience que tu n’as rien à y faire, tu es condamnable (les détails peuvent varier, mais c’est sensiblement la même chose partout). Les systèmes de bug-bounty c’est un ‘cadeau’ fait pas les éditeurs aux hackers qui sont gentils avec eux, rien ne les y oblige. Ils pourraient directement attaquer en justice si ça les amusaient. Un échange de bons procédés en quelque sorte.

A partir du moment où le hacker juge que le cadeau n’est pas assez gros et va fouiller au delà de la tolérance de Facebook, c’est selon les cas soit de la vengeance, soit du chantage. Dans les deux cas, c’est difficilement défendable, aussi bien moralement que juridiquement.

Le seul truc qui peut jouer pour lui, c’est si l’a fait pour forcer Facebook à corriger le problème plus vite. Et encore, ça joue pour lui du point de vu de l’image, pas de la loi.

Le 18/12/2015 à 16h 40







feuille_de_lune a écrit :



S’il aurait pas été “jusqu’au bout”, Facebook n’aurait même pas levé le petit doigt … La réaction de Facebook n’est qu’une posture pour dire “vous voyez ! on fait gaffe à vos données perso” rien d’autre. Il faut bien rassurer les actionnaires.





Facebook l’ayant autorisé par écrit de publier un article détaillant le bug, j’ai du mal à croire qu’ils avaient prévu de ne rien faire. Il serait intéressant de connaitre les dates des différentes étapes pour se faire une idée.







atomusk a écrit :



Pour le coup, on est à la limite de l’extorsion de fonds …





Je suis pas sûr que ton ‘à la limite’ soit pertinent <img data-src=" />


Le 18/12/2015 à 16h 28

Je ne suis pas compétent techniquement pour en juger, mais si le fait d’avoir poussé n’est qu’une exploitation ‘au bout’ de la faille, et qu’elle révèle pas d’autre problèmes, alors je ne vois pas quel argument il peut utiliser pour se défendre.

A partir du moment où il exploite une faille pour son profit personnel, son chapeau s’assombrit dramatiquement. Je ne comprends pas comment il a pu croire qu’il s’en tirerait.

Le 18/12/2015 à 14h 22

Je suppose qu’il y a des montagnes de scans de documents papiers (auquel cas ce n’est pas tellement le format ouvert qui pose problème, mais le ‘lisible par une machine’).

Après ce n’est pas forcement pertinent pour les documents administratifs, mais dès qu’on commencera à parler des données métiers, il y a surement tout un tas de logiciels propriétaires qui sont utilisés depuis des années, et qui ne proposent pas de conversion en masse vers un format ouvert.



Après, même si je suis plutôt d’accord qu’il ne faut pas être trop exigent sous réserve de mettre certains établissements dans la mouisse, faut bien reconnaitre que le si possible est assez vagues, et du coup assez laxiste.

Le 18/12/2015 à 13h 33

J’avais lu quelque part quand OVH avait renoncé à l’illimité sur Hubic qu’ils avaient détecté que certains comptes uploadaient à 100Mbps 24h/24 sur plusieurs mois, depuis des machines louées chez OVH à quelques euros par mois.

Du coup il y avait eu des tas de théories comme quoi les concurrents avaient loué ces machines pour uploader n’importe-quoi et leur faire perdre du pogon pour rien.

Le 18/12/2015 à 13h 29

Non, ce que tu dis, c’est que certaines offres sont limitées, et qu’il faut payer cher pour avoir l’offre haut-de-gamme (ce qui ne surprendra personne), mais ça n’implique pas d’exclusion de qui que ce soit. Tout ceux qui veulent l’illimité peuvent l’avoir.

Ce qui dit le titre c’est que MS limite certaines entreprises, sous-entendu la discrimination se fait sur l’entreprise, pas sur l’offre.



Bon je suis de mauvaise foi, j’ai en fait très bien compris le message, mais je râle sur le titre que je trouve sensationnaliste, voir trompeur. s’ils avaient titré “Microsoft limite l’illimité pour une partie des entreprisesoffres”, j’aurais trouvé ça honnête.

Le 18/12/2015 à 11h 16

Je reste sur ma faim. Le titre dit clairement que MS interdit à certaines entreprises d’avoir de l’illimité, mais l’article dit que des offres illimités existent, sans préciser quelles entreprises en sont exclues.

Je suis curieux de savoir sur quel critère sont exclues des entreprises et comment MS le justifie.

Le 18/12/2015 à 11h 29







atomusk a écrit :



Alors je serai curieux de voir l’étude … les critères précis, le taux d’erreur associé, les tests qu’ils ont fait.





Moi aussi, mais je doute que ce soit publique. Si ça marche vraiment bien, ils voudront certainement le breveter/le vendre, et généralement les trucs de sécurité sont conservés plutôt opaques de peur que la transparence soit utilisée pour les contourner.


Le 18/12/2015 à 10h 57







atomusk a écrit :



Mais ce n’est très franchement pas le role de la SNCF …





Le rôle de la SNCF est (entre autres) d’assurer la sécurité dans ses trains et ses gares. Ça ne me choque pas plus que ça qu’ils aient des gens qui travaillent à améliorer l’efficacité de la chose.







atomusk a écrit :



Que tu ais des la labo de recherche qui dépensent de l’argent dans des camera thermiques, faire des tests avec des personnes volontaires, étudier la perception des personnes, potentiellement avec un partenariat avec la SNCF pour installer des camera thermiques, voir même récupérer des vidéo surveillance pour tester les algo, en soit je n’aurai rien contre.





Généralement, quand on parle d’expérimentation, on a déjà des résultats de recherche sous la main, et on teste à quel point ils sont utilisables dans la vraie vie. C’est plus de la recherche fondamentale, c’est plus de l’industrialisation. D’ailleurs il est bien écrit dans l’article que la SNCF teste un logiciel, pas qu’elle conçoit des algos innovants.

Dans mon entreprise ça marche pareil : la branche recherche invente de nouveau algos, et quand ils semblent bien marcher sur les jeux tests, on fait des expérimentations sur des jeux de données plus gros et plus variés, on évalue la robustesse de la chose, les taux de faux positifs, on cherche les bons paramètres… bref, on évalue si l’algo a un intérêt en prod (en se basant évidemment sur le travail des chercheurs, et avec leur aide). Si le nouvel algo tiens ses promesses, il passe dans la branche développement pour être industrialisé (avec encore une fois l’aide des chercheurs).



Faut-il vraiment mettre des frontières étanches entre recherche et application industrielle? c’est un vrai problème de stratégie économique et scientifique, mais sauf erreur de ma part, ta vision d’une recherche bien à part, dont les résultat doivent être super-validés avant d’en sortir, est plutôt à contre-courant de ce qui se fait aujourd’hui dans les entreprises.







atomusk a écrit :



En fait ça me fait penser aux avions renifleurs … oui au final ce n’était qu’une “experimentation” … <img data-src=" />





C’est le propre de tout projet de recherche/d’expérimentation : à un moment donné, un décideur met de l’argent dans une action à partir d’éléments partiels, qui laissent espérer quelque chose. Parfois, il est mal conseillé et se laisse embobiner. Parfois, il est bien conseillé, mais ça foire quand même à cause d’un truc imprévisible / non maitrisable. Souvent, ça se passe bien, et les résultats, s’ils ne sont pas toujours parfaitement conformes aux espérances, en sont relativement proches.

Dans quelle situation est la SNCF, j’en sais rien, mais à moins d’avoir des infos précises sur les résultats préliminaires sur lesquels ils se sont basés pour prendre la décision, affirmer qu’ils se plantent ne serait que pure spéculation.

Je n’ai pas de raison de penser qu’ils ont pris une décision débile, je leur laisse donc le bénéfice du doute.


Le 17/12/2015 à 18h 09

Ça va permettre de faire baisser les vols à la tire et autres agressions trop courantes dans les transports?

Je suis loin d’être convaincu que le gadget de la SNCF y parvienne, mais je suis quasi-certain que ta proposition n’ait pas la moindre chance d’y contribuer.

Le 17/12/2015 à 18h 03







FunnyD a écrit :



restons sur la norme, je te dirais que correspondre à la norme n’est pas normal, y correspondre à 80 voire 90% pourquoi pas, mais à 100 % je ne trouve pas cela normal d’être autant normal, je dirais même que chercher à correspondre le plus possible à la norme, c’est cherhcer à être le plus discret possible donc c’est être suspect.





Une norme c’est assez binaire : tu es dedans où tu n’y est pas. Tu respecte les critères où tu ne les respecte pas. Si tu trouve que quelqu’un est anormal parce qu’il respecte ‘trop’ les critères, c’est qu’en réalité il ne les respecte pas.

C’est un peu comme si tu considérait la normalité comme un cible : plus on est proche du centre, plus on respecte chaque critère individuellement. Si tu considère que quelqu’un trop au centre est anormal, c’est que ta cible est trouée. Dit autrement, que respecter trop de critères individuels revient à ne pas respecter le critère global.


Le 17/12/2015 à 17h 10







maestro321 a écrit :



Si tu inclus les “terroriste potentiels” vu qu’ils sont par définition “rare” tu fais exploser le nombre de faux positif et donc le nombre de personnes interpellées comme étant suspectées d’acte terroriste.





Mais où as-tu donc lu qu’ils allaient interpeller pour terrorisme les gens flagés par ce système?







maestro321 a écrit :



C’est expliqué dans l’article Wikipédia sur le faux positif, il a un un très gros risque de surestimation et c’est contreproductif (voir l’exemple qu’ils donnent avec le dépistage systématique contreproductif des maladies rares).





Valable si le faux positif a un effet concret négatif (le stress voir le traitement pris à tord dans le cas des dépistages). Dans le cas de la SNCF, quel serait l’effet négatif? ça dépend de ce que fait la SNCF des résultats de cet algo.

S’ils tirent à vue, effectivement, les faux positifs sont assez gênants. S’ils se contentent de faire vérifier l’alerte par un humain avant éventuellement d’intervenir, c’est déjà nettement moins grave. L’effet négatif serait un coût pour la SNCF, je suis certain qu’elle saurait juger en fonction des résultats de l’expérimentation si ce coût en vaut la peine ou non.







maestro321 a écrit :



99% de faux positif ce n’est évidement pas un problème..<img data-src=" />





Je n’ai pas dit que c’était un problème, j’ai dit que ce n’était pas forcement un problème. Et je le justifie en donnant un exemple d’organisation dans lequel ça n’est pas un problème :

Si on poursuit dans l’hypothèse que la réaction à une alerte serait une vérification par un humain, on peut imaginer que cette vérification occupe 10% de leurs agents de sécurités actuels, mais que ça permet aux 90% qui restent sur le terrain d’être deux fois plus efficaces. Et bah malgré l’énorme taux de sur-détection, ça serait ultra-rentable!

Bon, mes chiffres sont bidons, mais le but de l’expérimentation est justement de savoir quels sont les vrais chiffres (à mon avis leur expérimentation est pas seulement techniques, mais vise aussi à tester une organisation), et d’en tirer les conclusions.

Selon toi, quel est le taux de faux positifs à partir duquel le système serait intéressant? 2%? 5%? Et plus que la valeur, la vrai question, c’est pourquoi?



Personnellement, j’ai tendance à croire que les gens de la SNCF ne sont pas stupides. S’ils décident de lancer des tests, c’est qu’ils ont des raisons de penser que ça peut marcher, et mon petit doigt me dit qu’ils le font sur des éléments un poil plus précis que ce dont nous commentateurs de NXI nous disposons.


Le 17/12/2015 à 16h 22







FunnyD a écrit :



Pas d’accord, être dans la norme normée par l’institut de normalisation demande des efforts, ce n’est pas naturel.





Par définition, être normal c’est correspondre à une norme. Donc à la question “Être dans la norme est il normal ?”, je répond oui.

Là tu me parles de naturel ou non, ça n’a rien à voir avec le fait d’être normal ou non. D’ailleurs, la notion de naturel, ou de nature (avec une majuscule pour les bigots) est elle aussi très sujette à interprétation.


Le 17/12/2015 à 16h 10







FunnyD a écrit :



Qui va définir la norme ?





Celui qui opère l’appareil.







FunnyD a écrit :



Qu’est ce qu’est “être dans la norme” ?





Répondre à la définition de norme de celui qui opère l’appareil







FunnyD a écrit :



Faut il être dans la norme ?





Tout dépend de tes objectifs. Au niveau de la loi, non. Maintenant ne pas être de la norme peut avoir quelques inconvénients pratiques (délit de sale gueule, toussa).

Notons que ça n’a rien de spécifique à l’automatisation du processus. Dans certains quartiers on se fait contrôler parce qu’on a pas une couleur jugée assez dans la norme, dans certaines écoles on se fait tabasser et/ou mépriser parce qu’on a pas la taille/l’age/les passe-temps jugés dans la norme… les exemples sont nombreux.







FunnyD a écrit :



Être dans la norme est il normal ?





Par définition, oui.


Le 17/12/2015 à 16h 01







MuadJC a écrit :



(…)

“… qui peuvent montrer une certaine anxiété” ah tiens, c’est marrant mais eux ne parlent pas de comportement suspect, juste d’anxiété.

Donc l’anxiété est un comportement suspect!(…)





Petit parallèle : imaginons que Google se mette à expérimenter une voiture auto-pilotée.

Ils font une annonce en disant que la voiture se base, entre autres, sur le suivi des lignes, l’analyse du paysage par lidar et caméra. Est-ce que tu va arriver avec tes gros sabots en disant que leur système est débile, parce que dès que deux lignes vont se croiser la bagnole va être paumée, et que ça ne pourra donc jamais marcher?

Probablement pas, parce que tu sais que quand on a x capteurs, on peut croiser les données, et faire des trucs largement plus subtils qu’un simple seuil sur, au hasard, une température. Pourquoi est-ce que tu pars du principe que la SNCF est trop bête pour y avoir penser? Ils n’ont jamais dit que l’anxiété était suspecte, juste que c’était un des paramètres qui pouvait indiquer un comportent suspect.







maestro321 a écrit :



(discussion sur les faux positifs)





Bon, on est déjà passé de mathématiquement impossible à statistiquement peu crédible au vu des technologies actuelles.



Restent trois points que je trouve critiquables dans ton discours :

1- erreur (qui t’a déjà été signalée) sur la cible de l’algo : ce ne sont pas les terroristes (1/80M) mais les comportements ‘suspects’ (flou, mais je suppose que ça contient au moins les voleurs à la tire et autres variantes d’agresseurs), ce qui doit représenter une proportion plusieurs ordres de grandeur supérieurs.

2- je désapprouve l’idée selon laquelle parce qu’on ne sait pas faire quelque chose, il faudrait s’interdire d’essayer : c’est le meilleur moyen de ne jamais progresser. Et puis au pire (ou au mieux, selon le pt de vue), ça marche pas, la SNCF va y renoncer, mais ça aura peut-être participé à améliorer l’état de la connaissance en analyse d’image.

3- tu insistes sur le fait que ça va faire trop de faux positifs. Mais c’est quoi, trop? Peut-être que la SNCF se fiche d’avoir 99% de faux positifs, parce que même le fait de n’avoir qu’1% de vrai positifs lui facilite déjà grandement la tâche par rapport à aujourd’hui?


Le 17/12/2015 à 12h 44







maestro321 a écrit :



Justement, il n’y a rien à expérimenter, c’est mathématiquement impossible de ne pas tomber dans la surestimation.





Je suis curieux de voir ta démonstration que c’est impossible. Non parce que ne pas y croire, c’est une chose, affirmer que c’est mathématiquement impossible, ça nécessite un niveau de preuve un peu plus élevé.



D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi tu juges que la surestimation est un problème. La surestimation serait un problème si la détection était utilisée comme soit-disant preuve de culpabilité, si elle n’est utilisé que pour alerter un humain de jeter un œil et de confirmer ou non le diagnostic, une assez grosse sur-détection n’est pas nécessairement un problème. Tout dépend comment la SNCF envisage de l’utiliser.

L’expérimentation a justement pour but d’évaluer à quel point ils peuvent se rapprocher d’une détection ‘parfaite’, et quels types d’utilisation la sur-détection (mais aussi la sous-détection) permet d’envisager.



Que tu sois moralement contre et que tu craignes des dérives, ça se comprend bien, mais les arguments d’ordre technique me semblent assez douteux.

L’histoire des sciences et techniques est pavée de choses qu’on jugeait impossible jusqu’à ce que quelqu’un essaie sérieusement de les faire. Et puis même si tu as raison et que c’est techniquement impossible, c’est pas très grave non plus, ça sera abandonné suite à l’expérimentation et c’est tout.


Le 18/12/2015 à 11h 10

C’est un peu binaire ça. On peut aussi accepter les conditions parce que c’est un moindre mal par rapport à ses besoins, mais être mécontent que les choses ne soient pas autrement.

Le 17/12/2015 à 10h 18







atomusk a écrit :



Pourquoi ça serait gratuit pour “les acteurs du libre” ? <img data-src=" />





Parce que c’est la définition même de ce qu’ils appellent “share alike” <img data-src=" />

Gratuit tant que tu republies le travail que tu fais avec les données (un peu comme le libre avec les licences dites contaminantes), payant sinon.



Donc si un acteur du libre joue le jeu du share alike et repartage avec la licence qui va bien ce qu’il fait des données, il n’aura jamais à payer un centime quel que soit son ‘volume d’utilisation’. Le modèle freemium (éventuellement basé comme tu le décris sur le ‘volume d’utilisation’, mais c’est pas la seule option) s’appliquera seulement à ceux qui refusent de repartager ce qu’ils font des données.



Pour info, c’est ce qui est appliqué sur la BAN depuis sa sortie (vers mai-juin de mémoire)


Le 16/12/2015 à 17h 26

Je comprends pas bien le soucis. Qu’on soit sur un modèle share alike ou open data complet, si le législateur retourne sa veste les conséquences sont les mêmes pour les utilisateurs.

Le modèle share alike a l’avantage d’être nettement plus ouvert vis-à-vis des petits utilisateurs, ou des acteurs du libre, tout en préservant les recettes des entités productrices (et donc indirectement de l’état que les subventionne), ce qui n’est pas malvenu en ces temps de disette budgétaire.

Accessoirement, ça aide probablement beaucoup à développer les partenariats avec des entités privées. Par exemple, pas certain que la poste aurait accepté de participé à la BAN si elle n’avait pas gardé la possibilité de vendre ses données. Et la BAN sans la poste, c’est tout de suite nettement moins intéressant.



Indépendamment du fait que ce soit des établissements publics, j’aime bien l’état d’esprit du share alike : si tu joues avec nous c’est gratuit, si tu la joues perso, tu raques.

Le 16/12/2015 à 17h 56

Il y a vraiment des gens que ça surprend? c’est pas comme si ça n’avait pas été toujours le cas, et comme si ç n’était pas aussi le cas dans les boutiques physique (la palme à mon opticien qui m’a annoncé que la monture était à -40%, avec sur l’étiquette un 150 barré mais toujours facilement lisible et un 250 au-dessus. Cet escroc vend un bout de métal tout simple à 150€ et ne prend même pas la peine de changer l’étiquette…)



Et puis de toute façon, si on réfléchit un minimum, on n’achète pas un produit parce qu’il est à -50%, mais parce que le prix final est correct. Sérieusement, il y a vraiment des gens qui achètent un truc à 400 -50%!! 200€ alors que le produit à 170€ leur convient aussi bien?









Commentaire_supprime a écrit :



A propos de fromage râpé, j’ai noté qu’il était au même prix au kilo que l’emmental en bloc pas râpé, même pour les petites quantités (dose unitaire de 75 g). Alors qu’avec le fromage râpé, il y a plus d’emballage et de travail pour arriver au produit fini…





Normal, pour le bloc ils sont obligés d’avoir un beau morceau, alors que pour le râpé, il peuvent utiliser les chutes, et les morceaux trop troués/fendus/un peu moisis/près des croutes.


Le 16/12/2015 à 16h 26

C’est pour ça qu’il est complètement inutile de s’attaquer directement à l’obsolescence programmée : quels que soient les soupçon qui pèsent sur un fabriquant, dire qu’il fait de l’obsolescence programmée, c’est émettre une hypothèse sur ses intentions. Sauf énorme boulette de sa part (genre fuite de document interne), c’est indémontrable.



Si on pense que l’obsolescence programmée est généralisée, et qu’on veut lutter contre, il faut le faire indirectement.

Par exemple, en forçant les fabricants à fournir des informations correctes sur leurs produits (par exemple, un vendeur d’imprimantes qui arrêtent de fonctionner après un certain nombre d’impressions devrait être forcé de l’afficher en gros).

Où si on attaque le sujet par l’environnement, en forçant les fabricants à intégrer un peu plus le coût des externalités environnementales dans le prix de leur produit, ce qui va forcement renchérir les produits à courte durée de vie face au produits de meilleure qualité, et donc va forcement pousser le consommateur à faire plus attention à la durée de vie de ce qu’il achète.

Les deux n’étant évidemment pas incompatibles.



Accessoirement, il faut aussi arrêter de voir de l’obsolescence programmée là où il n’y en a pas, c’est ridicule. Ya quand même eu des gens pour prétendre que la fin du support de win XP était de l’obsolescence programmée…

Le 16/12/2015 à 14h 21







nahl a écrit :



On peut “discipliner” les “mômes” mais cela n’empêche pas les départs en catastrophe certain matins.

La on peut avoir une éco-conduite en cas d’oubli.





Rassure-moi, tu n’as pas acheté des ampoules connectées juste pour ça?

Parce que j’ai bien peur qu’à raison de quelques jours de consommation d’une LED économisés par an, il te faille une bonne centaine d’année pour arriver à l’équilibre par rapport au surplus de pollution généré par l’électronique contenue dans la lampe.


Le 15/12/2015 à 16h 22

J’ai regardé Doom en mode “je suis curieux de voir à quel point c’est un gros navet”, et j’avais été plutôt agréablement surpris. Malgré un scénario globalement assez creux, le début a un suspense pas si mauvais et la fin, en particulier le passage en FPS, c’est tellement n’importe-quoi que ça m’a bien fait rigoler.

Bon, le fait que j’avais des attentes assez basses a probablement aidé. Je dirais qu’il est légèrement à droite de la bosse, mais pas si loin que ça :https://xkcd.com/653/

Le 15/12/2015 à 15h 20







code a écrit :



C’est dangereux . Sa devrais etre interdit .





Si on interdisait tous les loisirs dangereux, on ne ferait plus grand chose. Pour commencer, on pourrait supprimer à peu près tous les sports, qui tuent largement plus que les drones. Et l’alcool et le tabac tant qu’on y est. Et le bricolage (accidents domestiques, toussa). Etc…

Et puis les drones de taille raisonnables (&lt;2-3KG) ne sont pas très dangereux si utilisés par des gens responsables.


Le 15/12/2015 à 15h 17







Stel a écrit :



Faudrait qu’ils précisent aussi leur définition de drone ?









cpatou a écrit :



Question que je me poses aussi !





Je ne sais pas aux US, mais dans la loi française, c’est très clair. En fait le mot drone n’y apparait pas, c’est aéromodèle qui est utilisé (de mémoire, est aéromodèle tout appareil volant sans pilote et pesant moins de x kilos. Par exemple, un ballon d’hélium est un aéromodèle!).

Les distinctions pour définir les règles d’usage sont principalement faites sur le poids, la puissance moteur, et la façon dont le drone est piloté (à vue, FPV…). Jamais sur sa forme ou son nombre d’hélice, ni si ma mémoire est bonne sur un agrément du terrain.

Si on extrapole ce fonctionnement, et qu’on ajoute une immatriculation, les avions y passeront aussi, même si pilotés sur terrain agréé. Et c’est logique : ce n’est pas posséder un avion plutôt qu’un quadri qui rend prudent.



Edit: après, comme dit CS, il n’est pas exclu que la DGAC décide de ne pas extrapoler bêtement le fonctionnement actuel. Déjà aujourd’hui, ils sont plus coulants dans leurs recommandations que dans leurs décrets.


Le 15/12/2015 à 13h 41







TaigaIV a écrit :



Presque obsolète, à mon avis installer aujourd’hui Windows 7 sur une nouvelle machine est une erreur à long terme. Une erreur car le support ne va pas durer très longtemps, une erreur car de toute façon il faudra changer d’interface un jour ou l’autre (et devoir traiter le problème du changement).





Il y a encore 5 ans de support, des tas de gens/entreprises changent leurs PC plus souvent que ça.

Attendre encore un peu que W10 soit suffisamment installé pour pouvoir être utilisé en prod, et commencer les migrations à ce moment me semble tout à fait raisonnable car ça permet d’éviter d’avoir deux conduites du changement d’interface à mener (en passant par W8)


Le 15/12/2015 à 13h 17







Commentaire_supprime a écrit :



Je pense qu’ils y gagnent aussi de le faire perdurer parce qu’ils pourraient avoir des retombées positives pour leurs autres produits. Thèse personnelle, à discuter.





Ça me semble quasi-certain. Autrement, je ne vois pas pourquoi ils s’embêteraient à mettre le moindre euro dans le projet. En même temps c’est difficile de leur en vouloir, c’est une entreprise, c’est conçu pour gagner des sous, pas pour faire de la philanthropie.

Après, ça peut être plus ou moins direct. Est-ce que ce logiciel s’intègre dans la suite office (ou un autre produit MS) et lui ferrait donc de la pub? Est-ce qu’ils veulent encourager les gens à faire du C#, du .NET ou à utiliser VS? Est-ce que c’est juste un travail sur l’image ?

Difficile à dire sans très bien connaitre le produit, et j’oublie certainement un tas de raisons potentielles.


Le 15/12/2015 à 08h 52

Qu’est-ce qui te fais penser que leurs motivations ne sont pas les mêmes que celles des autres entreprises qui ouvrent le code de programmes existants?

Libre-washing (forcément), donner une seconde vie à un produit qu’ils ne souhaitent plus entretenir, mais qui peut donner de la visibilité à leur écosystème… et qui au vu des réactions, est encore apprécié de pas mal de gens.

MS et open-source ont longtemps été incompatibles, mais c’est beaucoup moins vrai depuis quelques temps.



Pour le couter bonbon, ça dépend de ce qu’on appelle bonbon, mais tout le travail de nettoyage des librairies incompatibles avec l’open-source + les suites qu’ils ont promis, ça ne doit pas être donné (même si probablement pas énorme non plus par rapport à MS).

Le 14/12/2015 à 14h 34

Wow. Même si tu avais effectivement volé au dessus d’une ville et d’une école, j’ai du mal à voir comment la gendarmerie justifie une perquisition / GAV, qui semble un poil disproportionné pour quelque chose qui aurait conduit au plus à une amende…

Le 14/12/2015 à 10h 20

Parachute au sens large, ie. truc qui évite les chutes.

Le mécanisme classiquement utilisé pour les parachutes d’ascenseur fonctionnerait aussi bien sans atmosphère.

Le 11/12/2015 à 16h 55







Valeryan_24 a écrit :



(…)





Depuis qu’ils ont été forcés d’arrêter de compter les piratages, au contraire, ils font comme si que tout ce qui se trouve sur les disque durs des enquêtés est légal.

J’aimerais bien voir au début de l’enquête un avertissement expliquant ce sur quoi porte vraiment l’enquête, de façon à ce que les gens ne répondent pas par erreur en incluant ce qu’ils ont piraté. Je m’étais embêté une fois à trouver le contenu d’une enquête d’usage, c’était vraiment pas clair, à croire que c’était conçu pour être mal compris.







Tirnon a écrit :



(…)





En principe, ça ne pose pas de problème. L’enquête est supposée tenir compte des usages moyens réels des moyens de stockage, ils ne partent pas du principe que tu remplis tout de musique. C’est pour ça qu’au Go les baladeurs sont beaucoup plus taxés que les DD. Sans cela, la RCP sur un disque de 4To serait probablement de plusieurs centaines d’euros !!

Après, en pratique, avec leur magouilles, on n’est pas trop sûr de ce qui est vraiment facturé.


Le 11/12/2015 à 16h 47







Darckiller a écrit :



(…)









barlav a écrit :



(…)





Sur le fond, je suis d’accord avec vous, c’est juste que j’aime pas la méthode d’argumentation consistant à dire que c’est un benêt. Ce mec et ses conseillers sont vraisemblablement très intelligents, ils ont juste un agenda incompatible avec le votre. Du coup je joue au con en faisant l’avocat du diable.


Le 11/12/2015 à 16h 25







barlav a écrit :



L’étranger terroriste a été identifié, ils ont les métadatas (telle heure, SMS de X à Y); c’est juste le coeur de l’échange qui leur manque.





Et qui te dit que le cœur de l’échange n’aurait pas permis d’identifier une 3°personne, une source de financement ou autre truc utile à l’enquête?

Je ne dis pas que son argument est bon, juste que le balayer du revers de la main en disant qu’il est stupide est… disons léger, pour ne pas être méchant.







Darckiller a écrit :



Oui je comprends bien, mais pour ma part, et comme je l’expliquais bien dans la deuxième partie de mon commentaire précédent, c’est le chiffrement de bout en bout qui m’intéresse et qui selon moi est viable, car je ne fais pas confiance au gouvernement.





Donc tu traites de mou du cerveau quelqu’un juste parce que l’usage qu’il pousse ne correspond pas à tes besoins? Je trouve ça sévère.


Le 11/12/2015 à 15h 28







Jarodd a écrit :



Les données étaient chiffrées, personne n’a pu les lier, mais l’attentat a été déjoué (par un autre moyen). Donc pas besoin de déchiffrer les données pour assurer la sécurité des américains, CQFD <img data-src=" />





Ce qu’il veut dire par là c’est qu’ils ne sauront pas si il avait des complices, et qui ils sont. Faut pas le prendre pour un idiot non plus.







Darckiller a écrit :



Ce mou du cerveau n’a toujours pas compris que le chiffrement, c’est du tout ou rien.





Bien au contraire, tout dépend de l’objectif.

Si tu veux te protéger des gouvernements, effectivement, il faut un truc bien foutu de bout en bout, et sans backdoor. Si tu veux seulement te protéger d’un voleur à la tire qui non content de t’avoir piqué ton smartphone se montrerait indiscret, un chiffrement avec backdoor étatique est amplement suffisant.

Tu me diras, qui peut le plus peut le moins, mais il est logique (sans de jugement de valeur) qu’un représentant de l’état soit disposé à accepter le second cas (qui satisfait probablement la majorité des gens), et nettement moins le premier.


Le 10/12/2015 à 18h 26

Ça n’empêche pas non plus de déléguer les responsabilités au sein de la boite : le DG est responsable aux yeux de la loi, de directeur machin-truc aux yeux de la boite. En cas de problème, le premier va en taule, le second se fait jeter (et va lui aussi en taule s’il a comploté).

Le fait de taper haut permet d’être certain que celui sur lequel on tape ait les moyens de mettre en place les organismes de contrôle adéquats dans sa propre boite. S’il est trop con pour la faire, il avait qu’à pas être DG.



L’amende, comme tout ce qui consite à taper sur la société elle-même, à le défaut que si on veut qu’elle soit dissuasive, elle doit être très très élevée, ce qui fait que tant qu’ils se font pas prendre les dirigeants ®amassent le pognon, et s’ils se font prendre c’est pas grave il virent quelques grouillots et se font nommer dans un autre CA.

Le 10/12/2015 à 16h 32

Évidemment, si on part d’en bas pour chercher le responsable, c’est raté. Kerviel n’est pas une illustration du fait qu’il est impossible de condamner les responsables, mais que le système n’est pas conçu pour, en tout cas aujourd’hui.

Dans d’autres domaines, le DG est responsable, et s’il peut déléguer des actions il ne peut pas en déléguer la responsabilité. Par exemple, sauf rares exceptions, le DG est responsable de publication au regard des lois sur la presse, et ne peut le déléguer (même si on sait bien qu’en pratique il va déléguer la gestion des sites internet de la boite). Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas l’appliquer dans ce genre de situations.

Le 10/12/2015 à 13h 12

Je ne sais pas comment tu vois le système de fusible, mais à un moment il y a forcement quelqu’un qui prend une décision. Et pour ce genre de choses, ce quelqu’un n’est pas un employé moyen à qui on peut faire du chantage à l’emploi, et n’a certainement pas du tout envie d’aller en prison.

Si la loi dit que le DG va en prison, le DG va probablement se poser quelques questions avant de valider une décision, ou de déléguer cette décision.



Et puis on peut toujours faire prison + amende, donc même si c’est pas parfaitement efficace, ça peut pas faire de mal.

Le 10/12/2015 à 18h 25

Nos amis optimiseurs fiscaux seraient capable d’y envoyer un PC sur panneau solaire et de le rentabiliser vite fait avec des magouilles permettant d’économiser des milliards de taxes.

Le 10/12/2015 à 16h 52







poshu a écrit :



Que vais je retenir de tout ça? Que vont retenir tous les lecteurs silencieux de tout ça?





Les gens qui ont un minimum d’esprit critique mais ne connaissent rien à Venus apprendront que c’est une planète très chaude, avec une atmosphère très épaisse et agressive, au point qu’on ne connait pas beaucoup la planète elle-même. Il retiendront aussi quelques bonnes raisons de penser que si la vie existe sur Venus, elle est très très différente de chez nous, mais qu’imaginer toutes les formes de vies possibles est un sujet compliqué, et donc que s’il veulent connaitre des choses très précises, il faudra aller voir des spécialistes.

Les gens qui n’ont aucun esprit critique croiront tout ce qu’ils lisent, mais malgré le fait qu’il y ait peut-être beaucoup d’inexactitudes sur ce fil, ils en ressortiront moins cons que s’ils avaient lu 99% de ce qu’il auraient pu lire et gober ailleurs sur le net.


Le 10/12/2015 à 13h 33

Sinon on peut aussi arrêter de tout prendre au sérieux, et s’autoriser à fantasmer sur ce que serait une vie silionnée malgré le fait qu’on n’y connaisse pas grand chose et qu’on raconte plein de trucs flous et/ou inexacts.

Comme tu le dis toi-même, ce n’est qu’un fil de discussion de NXI, pas une publication scientifique, on a le droit d’y raconter des bêtises.

Le 10/12/2015 à 13h 03

Modifier le contenu, modifier le contexte d’exécution, du point de vue du concepteur, c’est pareil : il produit une page conçue pour s’exécuter d’une certaine manière dans un certain contexte, si tu t’en éloignes, volontairement ou non, tu augmentes tes chances de rencontrer un dysfonctionnement.

Il peut, ou non, faire un effort pour t’expliquer la source du dysfonctionnement, mais c’est pas particulièrement étonnant qu’il ne soit pas capable (ou n’ait pas envie) de le faire systématiquement.



Pour prolonger ton analogie, tu as évidemment le droit de ne pas exécuter le flash, ou de bloquer certains éléments, mais il ne faudra pas t’étonner que l’appli ne fonctionne pas sans, et surtout, il ne faudra pas t’étonner d’être mal reçu si tu traites de minable le concepteur n’ayant n’a pas l’envie ou le temps d’enquêter sur les raisons qui font que ta modification de son appli ne marche pas.

Le 09/12/2015 à 09h 01

Je suis curieux de savoir quelle est la base légale de la majorité des contraventions ou délits routiers, qui sont bien souvent involontaires, et dont l’auteur ne tire pas profit. Ou des homicides involontaires, qui par définition ne rentrent pas dans ta définition.

Pour revenir au sujet, j’ai fait exprès d’être rentre-dedans au niveau de la formulation, mais ce que je disais n’était pas que les personnes concernées sont coupables au regard de la loi actuelle, juste que c’est la façon habituelle dans notre système de traiter les problèmes : on impose des règles qui limitent certains dommages (limitations de vitesse, du taux d’alcool, régulation des armes à feu…), quand quelqu’un ignore ces règles, ça peut être un délit même s’il n’a pas l’intention de réaliser les dommages que la règle vise à éviter.



Pour prolonger ton exemple de l’homicide, si tu prêtes un pistolet à quelqu’un, et qu’il s’en sert pour un meurtre, je suis à peu près certain que tu vas aux devant de gros soucis. Sans que tu ne soit directement responsable de l’homicide, et sans même qu’il y ait intention de nuire de ta part, mais parce que par ton non-respect de la législation sur la gestion des armes et par ta négligence, tu as facilité celui-ci.

Le piratage et le wifi ouvert c’est pareil, en moins grave évidemment. Il me semblerait logique qu’il existe des règles imposant quelques précautions techniques visant à limiter le risque d’actes illégaux sur ton wifi. Et si en ne les suivant pas, tu facilites la commission de délits, ça ne me choquerait pas que tu sois inquiété.

Le 07/12/2015 à 16h 02







CounterFragger a écrit :



Avec ton raisonnement, un WiFi ou tout autre réseau sans authentification préalable est forcément destiné à commettre un délit ! Un réseau ouvert n’est pas une arme.





Non, j’ai jamais dit ça.







CounterFragger a écrit :



Pour moi, le respect de la vie privée des utilisateurs passe avant le droit d’auteur, le téléchargement illégal n’étant qu’une utilisation détournée et marginale des WiFi libres…





Et tu en as évidemment le droit.

Pour moi c’est plutôt l’aspect pratique qui prime (s’il fallait faire une déclaration sur l’honneur avec présentation de 3 pièces d’identité pour se connecter au Wifi du Mcdo, autant le fermer!). Un système de suivi respectueux comme il y en a un peu partout ne me pose pas de problème.







CounterFragger a écrit :



Le propriétaire d’un WiFi libre n’a pas à s’octroyer le rôle de censeur.





Aujourd’hui, à ma connaissance, non, mais ça pourrait être le cas demain.

Les FAI le font déjà, ainsi que toutes les entreprises sur leur réseau (wifi ou pas).







CounterFragger a écrit :



Et il n’a surtout pas les moyens de mettre en place ce genre de filtrage, lourd, complexe à mettre en œuvre et arbitraire.





Ça dépend à quel niveau de détail on veut aller.

Un petit pare-feu ça coûte quelques centaines d’euros, et nul doute que si ça devient une contrainte règlementaire, des fournisseurs proposeront des paramétrages tous prêts pour quelques centaines d’euros de plus.







CounterFragger a écrit :



Quant à l’association à une personne physique, c’est déjà le cas chez Starbucks et MacDo, mais, et moi le premier, tout le monde renseigne des infos bidons, alors à quoi bon…





Si tu peux renseigner des infos bidon, c’est pas de l’association à une personne physique!


Le 07/12/2015 à 14h 00

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Je n’ai jamais dit qu’il fallait pendre haut et court le gérant du Mcdo du coin qui propose un wifi libre, mais qu’il ne me semblerait pas choquant qu’on lui impose de se préoccuper un minimum de ce qui se passe chez lui (filtrer un peu les sites, les ports utilisés, associer une connexion à une personne physique…).

De la même façon, je suis certain que la Poste a tout un tas de contraintes réglementaire à satisfaire pour éviter de trop souvent livrer des bombes, et pour pouvoir tracer un minimum ce qui est passé chez elle en cas de gros problème.



Mais dans le fond, tu as raison, il y a une toujours une large place à l’interprétation sur là où doit se situer la limite entre ce qui doit peut être interdit au nom de l’ordre public et ce qui prive le citoyen de liberté. Les exemples ne manquent pas.

Le 07/12/2015 à 13h 34

En soit, ça ne me semble pas spécialement choquant ni anormal qu’on soit considéré comme complice d’un délit quand on a fourni les moyens techniques à son auteur de le réaliser en toute impunité.

Si on a mis en place des mécanismes visant à identifier précisément qui est responsable de quoi, afin que le vrai coupable puisse être poursuivi, c’est une autre affaire.

Le 07/12/2015 à 18h 57

Pas convaincu perso. Pour ça, il faudrait qu’ils arrivent à trouver un nouveau besoin qu’ils pourraient créer chez le grand public, et pour lequel le NAS serait une solution efficace. Pour l’iPhone, c’était le fait d’être toujours connecté. Pour le NAS, je ne vois vraiment pas.

Le 07/12/2015 à 16h 33







Nozalys a écrit :



Mais une fois que tu l’as, tu fais quoi ? T’as atteint le must du must du pouvoir, et la vie va te sembler fade après. Et au final, tu espère en faire quoi ?





Le garder, pour toujours.

Regarde Sarkozy. Quand il était président, il avait dit que s’il perdait, il quitterait la politique, et ferait masse de thunes. Au final, il a pas passé tellement d’années à faire des sous, et tout ce qu’il veut, c’est remonter au sommet. Faire de la thune en masse ne doit pas l’amuser autant que gouverner.


Le 07/12/2015 à 14h 24

Même pas sûr que ce soit l’argent le moteur.

Je pense que beaucoup de politiques ne sont pas si avides que ça d’argent. Par contre, le pouvoir, le vrai, celui qui permet de contrôler la vie quotidienne des gens, ça, ça leur donne le kikitoudur, et ils en sont très très avides.

Ensuite tu as ceux qui sont convaincus de mieux savoir que les autres ce qui est bon pour eux, et qui vont, en toute bonne foi, nous pourrir la vie pour la faire entrer dans leu moule. Je suis sûr qu’on en connait tous dans notre entourage, même si le niveau de nuisance n’est pas le même que celui des dirigeants politiques.



Entre tous ces gens-là, difficile de savoir à quelle sauce on va être mangés.