votre avatar Abonné

Uther

est avec nous depuis le 8 avril 2006 ❤️

1012 commentaires

Le 08/02/2024 à 09h 31

Cool, j'ai hâte de pouvoir faire des gun fights entre Mickey et la Belle au bois dormant.

Le 02/02/2024 à 12h 01

Firefox a changé sa numérotation par le passé, pour se caler à un rythme plus ou moins équivalent à celui de Chrome, car beaucoup d'utilisateurs avait l'impression d'un manque de mise à jour, et préférait donc passer sur Chrome car plus souvent mis à jour donc plus "sécurisé" :craint:

Le soucis à l'époque, c'est justement qu'ils n'ont pas changé le système de numérotation alors qu'ils sont passés d'un système de sorties majeures non planifiées avec approximativement une version par an à un modèle de type agile avec des sorties toutes les 6 semaines.

Pour le coup s'ils étaient passés a une numérotation par date, ça aurait évité pas mal d'incompréhensions.

Le 30/01/2024 à 15h 15

Moi qui gardais un petit espoir que Free revienne sur ce qui a fait sa force sur le fixe, à savoir une offre claire et efficace, avec une box maison inspirée, autant dire que c'est foutu.

Sur le fixe, depuis la Freebox Delta, Free est en panne d'idée. Il a abandonné son segment tarifaire traditionnel en se prenant pour Apple mais il peine a fournir une valeur ajoutée qui justifie ce changement.

Au final Free fait exactement ce que je détestais chez Orange avec de l'inclusion de services tiers, et en cachant le prix réel sous des offres de réduction temporaire. Et au contraire, c'est Orange qui propose maintenant via Sosh des abonnements efficaces et sans fioritures.

Le 30/01/2024 à 08h 04

Ça n'a rien de surprenant : c'est compliqué de maintenir plusieurs versions différentes d'un logiciel surtout avec un changement si fondamental que le moteur de rendu d'un navigateur. Bien sur qu'ils aimeraient bien sur revenir à Gecko, mais si ce n'est possible qu'en Europe, en passant par des système d'installation alternatif pas facilement découvrable, ils ne pourront pas toucher pas grand monde a par quelques geeks motivés. Le coût n'est vaut pas la chandelle.

A priori les API web de iOS ne sont pas changées donc le navigateur interne restera webview. En théorie, une application européenne pourrait embarquer Gecko ou Blink mais ça obligerait a intégrer tout le navigateur dans le package de l'application le rendant inutilement lourd.

Le 25/01/2024 à 21h 51

C'est quand même triste de voir que Free a abandonné l'argument tarifaire alors que c'est ce qui les a fait connaître historiquement. Leur forfait bas de gamme maintenant deux fois plus cher que ce qui se fait chez la concurrence, hors période d'essai.
L'époque du forfait simple et efficace avec des outils maison léchés est terminée. Maintenant leurs commerciaux ne savent plus vanter que les abonnements Netflix et autre service tiers associés. Pour moi ce qui faudrait à Free c'est un retour aux source.

Le 17/01/2024 à 11h 17

Pas d'accord du tout. Ca marche très très bien pour SpaceX.

Ils ont toujours fait comme ca et c'est maintenant la boite avec la plus grande série de lancements réussie à la suite avec leur Falcon 9 (qui sert aussi à envoyer des gens) tout en étant des années en avance sur tous leurs concurrents.

Et avec Starship, ils sont déjà au niveau du SLS pour moins de 10% du prix de conception.

Ils ont complètement changé la manière de designer des fusées et tout le monde est train de faire comme eux: lancer beaucoup (et se foirer parfois) et tout le temps s'améliorer. Plutôt que de tout avoir bon la première fois et que chaque modification prenne des plombes.

On va dire qu'ils avancent bien plus vite que le SLS, mais même si les progrès sont impressionnants, le Starship n'a pas encore tout a fait validé l'orbite basse terrestre, là ou le SLS a déjà réalisé une orbite d'injection trans-lunaire.

Pour arriver sur la Lune le Starship doit même au point le ravitaillement en vol, se qui pour le coup reste une sacrée inconnue

Le 17/01/2024 à 10h 55

Malheureusement non, Space X est connu pour garder pas mal d'informations secrètes. Et même ce qu'elle partage avec la NASA est généralement sous le coup du secret industriel.

C'est toute la différence avec la NASA qui publie tout ce qu'elle fait directement, car c'est une agence d'état.

Le 13/01/2024 à 19h 31

Il n'y a plus d'obligation d'utililiser le cloud de Google et ses services ?

De ce que j'ai compris, ce n'est pas obligatoire, même si tout est fait pour y pousser. Mais j'avoue que je n'ai jamais testé.

Le 05/01/2024 à 09h 28

Donc Chrome OS c'est le mal, sauf quand il faut gonfler les chiffres linux ? :D
:pastaper:

Je l'ai pas testé personnellement, mais de ce que j'ai compris, ce n'est plus aussi verrouillé qu'avant et il y a la possibilité de l'utiliser comme un Linux plutôt classique non ?

Le 11/01/2024 à 09h 37

Tout dépend du niveau de compatibilité attendu.

Les environnements d'exécution, c'est pas nouveau. OpenVMS en avait pour émuler d'anciennes versions, CP/M pour le DOS, Windows NT en avait pour lancer des utilitaires Unix, FreeBSD sait lancer des exécutables Linux (à une époque il était même doué et plus rapide).
Windows d'ailleurs sait toujours différencier différents type d'exécutables .EXE et charger les DLL et l'environnement en conséquence.


Par un moment, les pilotes xfree étaient prévus pour être utilisé sur différents systèmes (Linux, FreeBSD, Solaris) avec le même exécutable quelque soit l'OS.

Linux lui-même doit encore avoir le support du a.out et de l'ELF en même temps, et il a été possible d'exécuter un EXE DOS ou Windows directement depuis le bash.

Des projets pour maintenir "en vie" BeOS étaient basés sur des kernels différents, tout en exécutant des programme natifs BeOS.

Donc lancer un exécutable d'un autre OS proche, c'est faisable et même courant. Après, kernel space, user-space, c'est à choisir.

Si c'est pour avoir un OS compatible Linux pour des conteneurs sans aucun besoin de support matériel, ça doit être assez léger à faire.

Bien sûr, on peut toujours transitionner d'un noyau vers un autre en passant par l'intermédiaire d'une couche de compatibilité, mais on est plus dans le simple changement de langage : je doute que ce dont parlait Refhi.

Et je doute encore plus que l'on puisse se permettre ça sur Linux actuellement. Il y aurait beaucoup trop de problèmes de compatibilité. Pour faire ça sur un produit si établi, il faut être une entité forte comme Apple ou Microsoft. Sur du libre ça conduirait fatalement à des forks et un risque de fragmentation de l'écosystème.

D'ailleurs, même Microsoft a abandonné son expérimentation de remplacement du noyau NT de Windows, de peur de déstabiliser son écosystème.

Le 11/01/2024 à 04h 43

L'idée d'un kernel "de type unix" qui n'est ni 100% linux, ni 100% BSD me laisse perplexe.
Il faut une très bonne valeur ajoutée dans un projet d'OS *nix qui ne soit pas 100% linux/bsd.

Par exemple dans Moturus OS (un autre *nix en Rust), la valeur ajoutée c'est que ca tourne spéficiquement sur KVM/Hypervisor et que l'ABI aussi est en Rust.

Pour moi, que ca soit "ecrit en Rust" n'est pas une valeur ajoutée qui se suffit à elle même.

Tout à fait. Mais là on est dans le cadre du projet personnel. Il n'a pas forcément à apporter une révolution. Il peut tout a fait disparaitre comme la très grande majorité des projets du genre. Ce genre de projet sert quand même à confirmer l'efficacité de Rust pour ce genre de tâche, même si on s'en doutait un peu vu de ses caractéristiques, c'est intéressant d'avoir des retour pratiques.

En effet Moturus OS a une bien meilleure valeur ajoutée. Redox OS d'un autre coté à aussi l’intérêt de miser sur une architecture micro-kernel et de proposer une alternative au traditionnel UNIX.

Le 10/01/2024 à 17h 38

Après on est jamais à l’abri qu'un petit projet plaise et arrive a fédérer une communauté grandissante jusqu’à intéresser les professionnels. C'est ce qui est arrivé à Linux qui à la base n'était qu'un petit projet sans ambition comparé à Hurd qui envisageait de devenir la référence de l'écosystème GNU.

Beaucoup de projet resteront discrets et oubliés, c'est la dure loi de la sélection naturelle logicielle. 😊

Le 10/01/2024 à 17h 32

C'est peu probable! Maestro est un noyau UNIX like mais, à première vue, ne vise pas à être 100% compatible avec Linux. Si un jour on faisait une migration de Linux en Rust, ce qui est de toute façon déjà peu probable, il faudrait que le code du nouveau noyau ait une API et un comportement 100% compatible.

Le 10/01/2024 à 17h 20

Il ne s'agit pas encore de réécrire cœur du noyau en Rust, juste de permettre de contribuer en développant des modules (donc principalement des drivers) en Rust.

Le 21/12/2023 à 15h 28

ça va changer. J'ai plus la date en tête mais à l'avenir ios sera ouvert aux moteurs de rendu web maison et donc firefox devrait pouvoir utiliser son propre moteur et ses extensions.

Il faut espérer. Pour le moment il y a juste eu une décision juridique en se sens pour plusieurs autre qui sont allées dans le sens d'Apple. On est pas a l’abri d'un appel qui annule cette décision.

Et même si le sideloading est autorisé il est probable que rien ne changera pour les règles de l'Apps Strore, et je suis pas sur que grand monde osera se passer de l'Apps Store tout comme pas grand monde n'ose se passer du Play Store sur Android.

Le 21/12/2023 à 09h 06

Malheureusement c'est plus compliqué sur iOS car Apple interdit sur l'App Store les navigateurs qui n'utilisent pas le moteur web maison. Du coup Firefox iOS se retrouve avec un moteur imposé qu'il lui est impossible de personnaliser directement.

Le 21/12/2023 à 09h 12

Uranus est la seule planète du système solaire à avoir un axe de rotation quasiment horizontal alors que les autres sont quasiment verticaux.

Edit: grillé (seconde position)

Le 09/12/2023 à 07h 51

Plutôt un sport étasunien. Il n'y a malheureusement pas des masses de fabricants de GPU français.

Le 05/12/2023 à 09h 38

Oui, il paraît qu'ils vont juste reprendre la map de Vice City, rajouter des îles volantes et un nouveau monde souterrain.

Il manque juste un système pour construire, à la MacGyver, ses propres véhicules et j'achète !

Le 02/12/2023 à 07h 09

De ce que j'ai pu lire ici et là, les deux existent, et pas mal de "bobos" ne réalisent pas nécessairement que oui, le racisme et la haine anti-blanc/français existe aussi, et dans certains lieu est vraiment présent. Les évènements de Crépol sont un exemple difficile à nier.

C'est important de le dire, car il n'y a rien de pire que le réflexe qu'on a clairement vu dans les media français, qui consiste à minimiser la haine ou le racisme qui peut exister pour "protéger" tel ou tel point de vue ou idéologie, ou éviter les réflexes de haines réactionnaire.

Le problème avec cette approche c'est que cacher ou minimiser la haine ou le racisme (ou tout type d'abus), c'est le protéger et l’encourager.

Les deux peuvent exister, mais la quantité n'est juste pas comparable. Utiliser l'un pour justifier l'autre n'a juste pas de sens.

Le 01/12/2023 à 08h 37

je ne saisis pas, c'est quoi cet ordre global qui admettrait qu'on assassine des blancs ?
j'ai l'impression que la plupart du pouvoir politique, économique, militaire et culturel est aujourd'hui entre les mains de blancs. mais ils tolèreraient se faire assassiner ?

et si plus simplement, ces faits divers horribles, n'étaient que des faits divers ? y'a t il une recrudescence d'attaques racistes contre les blancs en France ?
je ne dis pas non, je demande simplement sur quelles données tu te bases pour dire ca.

pour ma part, mes données sur la hausse des attaques antisémites ou arabophobes c'est CNN et Reuters. Deux médias dans des pays à majorité blanche gouvernés par des blancs, ces journaux sont possédés par des blancs et rédigés par des blancs.

Le problème n'est pas que l'on admette que l'on assassine. Que ce soit des bancs, noirs, juifs, musulmans, chrétiens, hindous, bouddhiste, ... tout le monde est d'accord pour dire que c'est inacceptable.

C'est juste qu'il y a bien plus d'appels à la haine qui visent spécifiquement les juifs et les musulmans, alors que les chrétiens ne sont que rarement visés spécifiquement pour leur religion, en tout cas en France.

Le 20/11/2023 à 19h 52

En effet Technique Spatiale et ma source préférée d’information sur le programme Starship, c’est vraiment une chaine tenue par quelqu’un du métier, géniale si on veut approfondir le sujet.



En effet ça fait partie des nombreuse choses connues dans le milieu du spatial que les gens ont l’impression de découvrir avec la médiatisation de Space X.

Le 20/11/2023 à 07h 03

C’est juste pas comparable : personne ne devait évidement monter dans ce genre de Starship, ni même dans les dix prochains au moins. il ne contenait même pas de satellites. Space X n’en est encore qu’au prototypage, il a prévu de sacrifier encore pas mal de prototypes avant de faire, ne serait-ce qu’un lancement de satellite.
Ce n’est pas un franc succès parce que les deux étages ne sont pas encore capables d’arriver à l’endroit prévu, mais c’est clairement un succès partiel, car les problèmes du dernier lancement sont résolu, ce qui est le but de l’approche itérative.



C’est un peu plus compliqué que ça. C’est vrai que la NASA paye cher pour les missions Falcon 9 et Falcon Heavy qu’effectue Space X, mais ce n’est pas elle qui finance directement la R&D notamment sur le Starship.
C’est d’ailleurs ce qui avait disqualifié Blue Origin lors du premier appel d’offre pour l’atterrisseur d’Artemis : ils avaient demandé d’être financés à l’avance alors que la NASA avait clairement indiqué que ce genre de clause était éliminatoire.



On pourrait dire que ça revient indirectement au même vu que c’est les bénéfices sur les vols classiques qui servent a financer la R&D sur le Starship. Mais il y a un vrai risque de perdre énormément pour Space X si le projet Starship échoue. C’est le genre de risque qu’une institution, voire même une entreprise cotée en bourse aurait vraiment du mal a prendre.

Le 19/11/2023 à 19h 07


Cqoicebordel a dit:


Dans ce cas là, si le rallumage pose problème, faut le tester au sol, de nombreuses fois, avant tout lancement.


Bien sur qu’ils on fait des tests au sol, mais tous les paramètres (pression, accélération, écoulement du liquide dans des réservoir en mouvement, …) ne peuvent pas être simulés parfaitement sur des bancs de test au sol.




Et la seul manière dont je vois cela arriver, c’est la tuyère d’un moteur qui est percée, suite au chaud du décollage, froid, chaud du rallumage.


Ça me parait un peu tôt pour affirmer quoique ce soit là dessus. Je pense que toi comme moi somme très loin de pouvoir donner un avis pertinent sur le sujet quand des experts du domaine eux même sont très prudents.




Si on rajoute à ça la trajectoire du booster après séparation qui ne semble pas maîtrisée, tout ça pointe, pour moi, vers une tuyère percée/détruite : même si des moteurs se rallument pas, ça ne devrait pas impliquer une rotation telle qu’on la voit dans les images.


Au contraire la rotation après séparation était normale. Le but à terme pour un vol Starship, c’est qu’après la séparation, le booster fasse demi-tour pour se reposer sur le pas de tir. Même si c’était un essai, le retour du premier étage était prévu, il devait juste en mer, mais pas très loin au large du pas de tir.
D’ailleurs, sur le vol précédent, il était prévu que ce soit la rotation du premier étage, à elle seule, qui permette de le dissocier du second étage. Comme ça n’a pas fonctionné, ils sont passé au système de séparation à chaud qui semble avoir réussi.




Or, c’est ce même problème de tuyères qu’il y a eu au premier vol. Oui, la cause est différente (blow back massif), mais je pense que le blow back plus chaud froid chaud reste le responsable.


Ça me parait très hasardeux d’affirmer quoi que ce soit là dessus.




Hmm, je suis pas confiant là dessus : ils éteignent quand même 30 des 33 moteurs. Ils en éteindraient 3 de plus, et attendraient 10 secondes avant de les rallumer, et y’aurait pas besoin de cette séparation à chaud. Honnêtement, ça semble une économie de bout de chandelle qui va coûter très chère que seul Musk peut avoir.


C’est plutôt le contraire : c’est au vol précédent qu’il ont voulu faire des économies de bout de chandelles en ne mettant pas de système de séparateur actif et en comptant sur le changement de trajectoire du booster. Là ils ont mis un système reconnu comme efficace, même s’il n’est plus trop à la mode.

Le 19/11/2023 à 13h 12


Cqoicebordel a dit:


Sauf que c’est une techno qu’ils sont déjà sensé maîtriser.


Il maitrisent ça sur les moteurs Merlin du Falcon 9 qui utilisent du kérosène. Mais ce sont des moteurs très différents des Raptors du Starship notamment parce qu’ils utilisent du méthane et fonctionnent en cycle fermé.




Je comprend ton point de vue, mais je ne suis pas d’accord : sur le premier vol, c’est la chaleur en “blow back” qui a foutu le boxon, perçant les tuyères, ce qui veut dire que au lieu d’évacuer la poussée entièrement en dehors du booster, une partie allait vers les autres boosters.


Justement, c’est un problème qui se pose au sol. Il n’y a vraiment de problème de blow back apès le décollage, contrairement au rallumage qui pose pas mal de problèmes potentiels.




Au temps pour moi. Par contre, je vois pas vraiment l’intérêt de cette séparation à chaud : ça crée plus de problèmes (et de poids) pour un résultat identique. D’autant que le booster qui est en rotation juste après se prend toute la chaleur de la poussée de l’étage.


A priori, c’est compensé par le fait de ne pas avoir à arrêter totalement les moteurs pendant la séparation. Selon Space X ça fait devrait au contraire leur permettre d’être plus efficace.




Certes. Mais je pense que quelques simulations n’auraient pas fait de mal non plus…

Je veux dire, installer la douche sur le pas de tir avant le premier lancement aurait permis d’économiser beaucoup d’argent, et d’avoir de meilleurs données, dès le premier tir…


En effet dans le cas du premier lancement, ils ont clairement déconné de ne pas avoir attendu l’installation de la douche, d’autant plus qu’ils avaient déjà bien défoncé le béton du pas de tir lors des tirs statiques qui n’étaient pas a pleine puissance.

Le 19/11/2023 à 07h 50


Cqoicebordel a dit:


Pourquoi ce qui ressemble fortement à une défaillance en cascade est un problème ? Parce que si c’était arrivé une minute plus tôt, toute la fusée aurait été détruite. Et quand ça fonctionne une fois, avec de la chance, ça ne prouve rien sur la fiabilité du booster.


C’est en effet un problème a résoudre, mais pas vraiment une énorme surprise, on sait que le rallumage d’un moteur en vol est plus compliqué que sur le pas de tir. Le fait que l’allumage initial se soit bien passé en déjà un progrès.




Voir même pire. Après la débâcle du premier lancement, les moteurs devraient être conçus pour être ultra protégés contre une chaleur excessive, pour éviter qu’un moteur tombe à cause de ça. Or, là, il semble que ce soit encore le cas. Bref, ils ont pas appris de leurs erreurs.


Je doute que la chaleur soit le problème en l’occurrence : les moteur ont normalement déjà encaissé beaucoup plus de chaleur que ça au décollage et pendant le vol. Il y a plein d’autres facteurs qui peuvent expliquer le problème que juste la chaleur comme la complexité de réamorcer les pompes en cours de vol par exemple.




Et le fait que la séparation s’est faite alors que booster+étage étaient allumés, ça n’a pas du aider. Je veux dire, les moteurs de l’étage se sont allumés avant la séparation…


Ça c’était totalement prévu : une pièce a été rajouté entre les deux étage pour permettre l’évacuation des gaz du second étage tout en protégeant le premier étage des flammes. Le fait que ça se soit passé sans soucis est justement la principale raison du fait que le vol soit quand même considéré comme un succès. C’est la première fois que Space X utilisait la technique de séparation a chaud.




SpaceX a tendance à mettre des buts ultra-faibles, pour, soit minimiser les échecs, soit montrer qu’ils ont fait mieux que prévu. Technique de com’ classique.


C’est le principe du développement itératif, on met moins de temps a concevoir et plus a tester. Ça fait plus de vol d’essai perdus, mais au final ça permet de travailler avec de vraie données plutôt que des simulations.

Le 18/11/2023 à 18h 48


fdorin a dit:


Que cet échec soit riche en enseignement, je n’en doute pas. Mais de là à le qualifier de succès c’est quand même un peu prématuré, sachant que la communication avec le vaisseau est actuellement rompue…


On ne peut clairement pas appeler ça une réussite totale, mais on est encore dans la phase de test, aucune charge utile n’a été perdue et on peut quand même voir que les points qui ont posé problème au vol précédent ont bien été résolus ce qui est quand même bon signe :




  • Le pas de tir semble avoir tenu le coup

  • Tous le moteurs ont démarré au moins une fois

  • La séparation a parfaitement fonctionné



Donc a mon sens ça n’est pas totalement faux de parler de succès partiel. En tout cas, c’est difficile de reprocher à Space X de voir le verre a moitié plein

Le 15/11/2023 à 09h 40

Il y a eu des expérience la dessus, mais globalement, c’est pas vraiment une bonne idée. Ça apporte beaucoup de problèmes (poids, encombrement, solidité, …) pour un gain d’autonomie très faible.

Le 26/10/2023 à 12h 31

Gros +1…
J’ai l’impression qu’on a mis la charrue avant les bœufs en se disant “au pire, on a les Soyouz”.
D’ailleurs, si c’est le cas, ça voudrait dire que l’envoi de Galileo par les russes n’était pas considéré comme un problème. Je ne sais pas non plus si les Galileo ont déjà eu un vol en Soyouz.

Pour les mission prévues avec des fusées Soyouz, ça n’étaient pas un problème car il s’agissait de lancement réalisés par Ariane Espace. La Russie ne faisait que fabriquer la fusée et la livrer a Ariane Espace qui était en charge de tout le processus d’intégration du satellite et de lancement depuis Kourou, sur un pas de tir conçu pour cette tache. La Russie n’avait à aucun moment le main sur les satellites lancés.



Pour un lancement avec une Falcon 9, il faudra forcément que ce soit Space X qui assure le lancement et donc qu’il installe lui même la charge sur sa fusée et la lance de son pas de tir.

Le 24/10/2023 à 08h 35


seboquoi a dit:


Bon mais du coup, comparativement à un N100 et hormis le gain en consommation, quel est encore l’intérêt de cette carte ? En tout cas pour un usage serveur maison/bidouille.


C’est juste pas la même gamme. Un N100 c’est quand même un niveau au dessus en terme de prix, taille et performance. Pour un serveur maison qui necessiterait un peu de puissance, ça peut être plus adapté.



Le Raspberry Pi de son coté est une petite carte fonctionnelle out of the box, avec un système de GPIO pour permettre l’interfaçage avec des montage simples voire des bricolages amateurs.

Le 23/10/2023 à 13h 23

Sauf que là on ne cherche pas à attraper l’espion à la recherche d’info précises, mais le réparateur lambda qui aurait l’œil indélicat lors de sa mission sur un ordinateur ou il n’attend pas de monitoring de ce genre. Les résultats semblent montrer que c’est amplement suffisant.

Le 23/10/2023 à 12h 10

Tout dépend du niveau de sécurité que tu attends.



Si tu veux éviter juste éviter qu’un employé tombe dessus par hasard en dépannant ton PC, ça devrait normalement être suffisant. A moins qu’il ait besoin spécifiquement de faire une récupération de fichier supprimés, il ne s’embêtera probablement pas à faire ça.



Si tu veux empêcher que quelqu’un recherche particulièrement des infos que tu veux cacher, en effet c’est insuffisant.

Le 23/10/2023 à 11h 38

Éventuellement, si c’est juste l’écran qui est cassé, on devrait pouvoir faire en sorte que le mode maintenance soit activable par USB. Mais là encore il faut que le client soit assez au courant de la techno Android pour connaitre la possibilité.

Le 23/10/2023 à 09h 27


C’est juste de la curiosité mal placée ? :keskidit:


Dans la très grande majorité des cas oui.




Sinon, il faudrait nommer les sociétés qui n’ont pas fouillé.


Sauf qu’à l’échelle de seulement 16 techniciens au total, donc probablement pas plus d’un ou deux par société, ça serait certainement plus trompeur qu’autre chose, que ça soit pour blâmer ou féliciter. Pour faire des conclusion là dessus, il faudrait plus de test et donc beaucoup de moyens.

Le 23/10/2023 à 08h 57

Le mode dépannage, c’est une idée intéressante sur le principe, mais je serais surpris que ça soit beaucoup utilisé en pratique.
Déjà, je doute que beaucoup d’utilisateurs aient connaissance de la fonctionnalité. Et même si c’est le cas, si le téléphone est HS au point de nécessiter une intervention physique, il y a de bonnes chances que l’utilisateur ne soit plus en mesure de l’activer.

Le 11/10/2023 à 08h 34

Si le but est de surveiller les pays “très démocratiques”, tu utilises ton matériel pour ça au lieu de leur vendre pour qu’ils puissent eux-mêmes surveiller leurs citoyens.

Sauf que si tu ne leur donnes pas de produit d’espionnage, ils l’auront auprès d’autre sociétés par exemple israéliennes (exemple complètement au hasard). Et tu perd la garantie d’avoir accès à ce genre d’informations, car c’est bien plus difficile de surveiller depuis l’extérieur.

Le 02/10/2023 à 22h 02


(reply:2156370:DantonQ-Robespierre)


Pour le coup en effet cet article ne te concerne pas vu que ton navigateur doit déjà se trainer des dizaines de failles critiques qui bien heureusement pour toi n’intéressent personne au vu des parts de marché de Palemoon.
N’en fait pas trop la pub quand même, s’il devenait vraiment utilisé, ça serait la cata.

Le 02/10/2023 à 13h 45

Il y a une différence entre pas trop bruyant et silencieux. Le silence a un prix malheureusement.

Le Watercooling n’est pas une garantie de silence parfait, au contraire, vu qu’il rajoute une pompe, qui fait elle même un minimum de bruit. Et puis l’eau ne fait que transporter la chaleur il faut toujours des ventilateurs pour la refroidir. Déporter la chaleur permet juste d’utiliser des ventilateurs plus larges et mieux disposé, donc moins bruyants à efficacité égale



Le système de refroidissement de la PS5 est très bien pensé avec un ensemble de larges radiateurs (c’est ce qui explique la taille de la console) avec déjà de grands ventilateurs optimisés pour faire peu de bruit. Je doute que le water cooling fasse gagner beaucoup, je ne serais même pas surpris que ça soit pire.

Le 02/10/2023 à 07h 13

J’ai du mal a voir l’intérêt d’un tel kit à part se la péter avec une PlayStation Jacky. Le refroidissement de base de la PS5 est déjà plutôt bon et pas trop bruyant.

Le 19/09/2023 à 09h 55


(quote:2153525:127.0.0.1)
Si je faisais pareil avec tous les articles journalistiques qui sont derrière un paywall (tels que NXI), je ne suis pas certain que les éditeurs/journalistes seraient d’accord.


La différence c’est que Next Inpact produit un travail journalistique. Les revues scientifique non, elle ne font pas elle même le travail de validation qui n’est pas payé. Le prix pratiqué par les éditeurs n’est absolument pas justifié par le coût d’édition.

Le 12/09/2023 à 12h 42


(quote:2152253:Fab’z)
Est ce que c’est une course normale ? Est-ce qu’il existe d’autres manières de gérer des courses de ce genre ? …


De ce que j’ai compris, ils suivent scrupuleusement les protocoles de la formule 4, ce qui parait plutôt logique vu que c’est un format à la fois éprouvé (ce qui réduit le risque de mauvaises surprises) et adapté pour débuter dans le pilotage de monoplaces.



On pourrait toujours imaginer d’autres façons de faire, mais en matière de sécurité, mieux vaut ne pas innover, surtout si on est pas expert. Je pense pas que les responsables du circuit accepteraient de prendre des risques.

Le 12/09/2023 à 07h 07


(reply:2152143:Fab’z)


Sauf que c’est chiant, mais c’est le fonctionnement normal d’une course de ce type et puis c’est tout. Ça ne justifie absolument pas les message haineux.

Le 10/09/2023 à 07h 05

La situation n’est pas la même. Il n’est tout simplement pas envisageable de lancer depuis la Californie : il faut un océan à l’est. A partir de la c’est dur de parler de délocalisation. Ils auraient déménagé d’un endroit sur la cote Est vers le Texas, ça serait discutable.

Le 09/09/2023 à 04h 38

La “Stardouche” était envisagée depuis longtemps. C’est juste que comme d’habitude chez Space X, on essaie d’abord, pour s’adapter précisément aux résultats constatés plutôt que de tout prévoir à l’avance, quitte à ce que ça face des dégâts. Pour le moment ça leur réussit plutôt bien.



C’est vrai que le Texas offre plus d’avantage fiscaux que d’autre endroits comme la Floride, mais clairement la géographie fait que la Californie n’était juste pas raisonnable pour le lancement du Starship : l’océan est a l’ouest et non a l’est.



Enfin le Texas, c’est pas le régime de Talibans non plus, et ça l’est d’ailleurs de moins en moins. La population urbaine est majoritairement démocrate depuis quelques années déjà.

Le 08/09/2023 à 06h 54


(quote:2151326:Cyber-n-Ethique)
Après, ils pourront mettre tous les déluges d’eau et les murs pare flammes possible, si le vaisseau se ramasse après quelques minutes de vol, l’environnement qui prendra les morceaux sur la carafe ne s’en portera pas mieux… Quelle idée d’avoir autorisé l’installation de cette base dans un espace naturel protégé…


Le plus gros risque en cas de crash, c’est surtout pour Space X lui même si la fusé tombe sur ses propres installations en tout début de vol. Mais après quelque secondes de vol, la fusée est déjà au dessus de l’océan.



Une fusée qui se crashe ça n’est pas particulièrement polluant, à moins qu’elle contienne des ergols particulièrement toxiques comme de l’hydrazine, ce qui n’est pas le cas du Starship . C’est juste un tas de ferraille qui va lentement rouiller au fond de la mer, comme les épaves de bateau qui servent d’abris à la faune marine. L’impact serait somme toute négligeable au vu de la pollution plastique et chimique qui se déverse tous les jours et empoisonne de nombreuses espèces.




Aldayo a dit:


En zone marécageuse, c’est presque mission impossible le tunnel ! (Y a de l’eau à 2/3m de mémoire)


Je serais surpris qu’en y mettant les moyens ce ne soit pas possible, on a des bétons hydrofuges et autre miracle d’ingénierie civile. Et même si ça ne l’est pas, il aurait été possible de faire un pas de tir plus haut pour permettre de le construire au sol.
Il semblerait que les ingénieurs de Space X ont estimé que ça aurait rajouté des coûts et une complexité qui n’était pas nécessaire. On verra sans doute bientôt s’ils avaient raison.




Cqoicebordel a dit:


Et visiblement, rien n’a réellement changé sur le pas de tir. Si y’a un lancement dans le mois qui vient, il y aura ~autant de dégats.


Au contraire, le système d’aspersion qui a été rajouté change fortement les choses. Il y a récemment eu un tir statique avec le système d’arrosage et tous les moteurs allumés : il y a eu quelques débris de béton, mais beaucoup moins, et ils n’ont pas été projetés très loin.

Le 25/08/2023 à 08h 16

Actuellement sans doute, mais dans un avenir plus ou moins lointain c’est moins sûr. La lune dispose d’une ressource bien plus abondante que sur Terre pour la fusion nucléaire : l’helium-3

C’est bien pour ça que j’avais précisé “a moins d’évolutions techniques hypothétiques dont on est encore à des année lumières.” Et même si la fusion avec de l’Helium-3 était possible, vu le coût du voyage terre lune, ça ne serait certainement pas rentable face aux autres types d’énergie.

Le 23/08/2023 à 23h 20

Les secteurs les plus économiquement rentable, il y en a juste pas sur la Lune et il n’y en aura probablement jamais a moins d’évolutions techniques hypothétiques dont on est encore à des année lumières.



L’exploration lunaire n’a que deux intérêts clairs : la connaissance de notre univers et montrer qu’on a la plus grosse, les deux étant, du point de vue économique, des gouffres financiers.

Le 22/08/2023 à 14h 52

Dans la station spatiale internationale, c’est vrai que l’on renvoie les déchets à la surface, mais dans le cas d’Appolo, les USA ont bien laissé des déchets sur la Lune. Le surplus de poids est bien moins problématique pour un retour depuis l’orbite car c’est bien moins consommateur qu’un décollage ou il faut lutter contre la gravité.

Le 22/08/2023 à 10h 15

Je crois que tu le prend un peu trop pour toi. C’est surtout le dérapage généralisé en débat sur la politique de la Russie qui a du être recadré à la hache. D’autre messages plus ou moins pertinents ont été sabrés, mais il faut avouer que le hors-sujet très trollatoire le nécessitait.

Le 22/08/2023 à 08h 19


serpolet a dit:


La question se pose pour les déchets que l’on va qualifier “d’origine humaine” (pour rester évasif…) qui ont -hélas- été abandonnés sur la Lune dans des sacs. Certaines bactéries et autres microbes y prolifèrent-elles ?


On ne connait pas d’organisme sur terre qui puisse vivre et encore moins se reproduire sans eau liquide, donc ça parait peu probable. A la limite des organisme qui peuvent rester en stase ou des virus pourraient peut-être survivre quelque temps. Mais seulement dans un état dormant, et les températures extrêmes et le rayonnement cosmique finirait la stérilisation.




Y a-t-il émission de gaz, comme du méthane, à l’intérieur de ces sacs ?


Possiblement mais en quantité négligeable, il n’aurait pas grand chose a polluer et finirait dispersé dans l’espace par les vent solaires.