Les municipales vont arriver: il serait donc intéressant de mettre à plat les propositions de tous les partis en matière de numérique et de faire un point de ce qu'ils proposent (ou pas).
Quand je vois une publicité de Danone et de Nestlé, je ne vois pas ce qu'il y a dans les produits que je vais consommer. ça m'apporte très peu de chose. La propagande électorale, c'est du même acabit :
Si personne ne fouille “là où ça fait mal”, là où les écuries des candidats ne veulent pas que l’électeur aille, je peux toujours attendre qu’un candidat adverse vienne déverser son mépris sur la réputation de son concurrent à l’élection. Ce ne sera jamais plus transparent, impartial ou mesuré que ce que pourra dire un organe de presse dont le métier est justement de rendre public des choses.
Le
30/12/2019 à
23h
16
carbier a écrit :
Le problème n’est pas de critiquer: c’est simplement d’être mesuré et impartial dans celle-ci.
Si c'est pour faire de la critique sur tout est n'importe quoi comme pourraient le faire les partis d'opposition, je ne vois pas bien la plus value.
Les municipales vont arriver: il serait donc intéressant de mettre à plat les propositions de tous les partis en matière de numérique et de faire un point de ce qu'ils proposent (ou pas).
Il s'agit surtout de respecter la ligne éditoriale de Next inpact. Il y a mille façon d'aborder un sujet, il faut bien en choisir une qui sied à la rédaction de Next inpact. Que des lecteurs soient en désaccord est évident (d'ailleurs, personne n'est obligé d'être constamment d'accord avec tout ce qui est énoncé sur Next inpact selon ses opinions, ses intérêts, ses préoccupations, etc), est-ce que pour autant, "être mesuré et impartial" dans la critique est souhaitable (et même faisable) : certainement pas !
L'impartialité est une invention des médias qui se veulent généralistes et qui ont besoin d'audience pour vendre des clips publicitaires aux heures de grande écoute : dans ces médias, les opinions sont mesurées, voire calibrées, les opinions sont binaires justement dans le but de ne froisser personne et de fournir un spectacle vivant et dynamique que tout le monde regardera ("le temps de cerveau disponible").
Le
30/12/2019 à
23h
04
Faith a écrit :
Quand tu as un orteil cassé, appuyer dessus fait sans doute mal. Mais est-ce qu’un médecin devra te déclarer mourant parce que tu as mal à ton orteil ?
Appuyer là où ça fait mal sans valoriser où ça va bien, ce n'est pas de l'information, c'est faire le show. Dans le meilleur des cas, c'est du pur divertissement façon TF1.
Il n'y a rien de valorisant à être systématiquement critique.
"Appuyer là où ça fait mal" veut dire s'intéresser aux :
causes qui amènent conséquences,
raisons qui amènent décisions,
promesses qui amènent réalisations.
Il ne s’agit pas de compter les quelques trains qui arrivent en retard et d’ignorer les milliers de trains qui arrivent à l’heure. Il s’agit de savoir pourquoi ces trains sont arrivés en retard, comment ça se passait quand ces trains arrivaient à l’heure dans le passé… (on tire le fil et on voit ce qu’on trouve au bout)
Désolé mais valoriser où ça va bien est le boulot d’un attaché de presse ou d’un communiquant payé pour ça. Et dévaloriser les choses s’appelle de la diffamation (dire une vérité dans le but de nuire à la réputation ou à l’honneur d’une personne ou d’une organisation).
Le
30/12/2019 à
22h
48
Gigatoaster a écrit :
Mais c’est pas une question de faire du bien ou du mal à un gouvernement mais de traiter l’actualité de manière neutre et impartiale. Pourquoi tout voir sur le prisme des absolus? J’ai l’impression que c’est tout pour ou tout contre. Ce doit être Français.
L'information neutre n'existe pas. Ou alors on ne parle que d'actualités : #LeBrief de Nextinpact est neutre et impartial. Mais si on cherche à creuser un peut plus loin, il faut bien avoir un angle d'attaque du sujet, un avis sur la question, etc. Ca s'appelle analyser les choses, enquêter sur un sujet.
Si c'est pour voir du BFMTV qui va compter les mouches sur la table pour faire du temps d'antenne, ça sera factuel, mais tu ne sauras jamais pourquoi la réunion a lieu, ni qui était présent ou absence et pour quelle raison, ...
Ou alors, si c’est pour faire du Numerama ou du Clubic qui rallonge artificiellement une news factuelle et impartiale pour donner l’impression de lire un article de fond alors que l’article ne fait que répéter ce qui a été dit au début de l’article dans le seul but que l’internaute reste sur la page plus longtemps à regarder les publicités affichées sur les côtés, là encore ce sera une actu factuelle et impartiale mais tu auras perdu beaucoup de temps pour savoir que la réunion avait lieu à 8h00 et que la décision prise sera appliquée dans 3 jours.
Le
30/12/2019 à
14h
56
Patch a écrit :
Tu veux dire que même quand ils font de la bonne grosse merde, parce que c’est le pouvoir en place il faut leur lécher le cul en permanence facon BFM WC?
« Avec le sang du monde, on fait du boudin d’information ! »
« Vous avez le feu aux fesses ? C’est normal, vous regardez CNNL International »
« L’information c’est vous qui la vivez, c’est nous qui en vivons »
Un journaliste qui brosse dans le sens du poil s’appelle un attaché de presse ou un spin doctor. Next inpact ne dénigre pas le pouvoir en place, Next inpact porte une critique de ce qui est fait.
Par exemple, Axelle Lemaire était plutôt bien vue dans les articles de Next inpact. Mounir Mahjoubi également au début du mandat présidentiel (je n’ai pas vraiment suivi ce qui était dit de l’action de Cédric O, mais j’ai seulement vu qu’il soutient la reconnaissance faciale dans d’autres médias et j’imagine aisément que Next inpact a dû un peu l’égratigner).
Le
26/12/2019 à
09h
26
« J’aime l’info est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.
Elle a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la
défense d’une presse numérique indépendante et de qualité. »
La comparaison est bonne, à une différence près : les organismes de Sécurité sociale, les Conseils des Prud’hommes, feu les Assedics (j’en oublie peut-être) sont des organismes paritaires [syndicats patronaux/syndicats salariaux] avec des élections et des règles établies en commun.
La Sacem et autres syndicats d’artistes fonctionnent comme le Syndicat général du livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT), le fameux syndicat unique de la presse quotidienne en France : c’est un fonctionnement en monopole sans élection pluripartite, qui administre les intérêts d’une profession ou d’un secteur d’activités sans aucun débat public. C’est comme si l’Ordre des avocats se faisait payé pour redistribuer les honoraires à d’autres ordres professionnels et aux cabinets d’avocats.
Le
30/12/2019 à
13h
16
Finalement, il s’agit d’un conflit entre un diffuseur de musique et des syndicats d’auteurs-compositeurs, mais à aucun moment la justice ne s’intéresse aux artistes en personne. C’est comme si la SACEM représentait les artistes en général… à charge aux artistes d’adhérer à ces syndicats s’ils souhaitent une rémunération quelconque, sinon #OSEF, à toi de voir l’artiste : vivre d’amour et d’eau fraîche ou frapper à la porte de la fourmi SACEM ta voisine.
T’aurais pu mieux trouver comme réponses, pas super comme troll. Mais bon c’est la fin d’année, moi même je suis pas au top. On verra ça l’année prochaine. Allez la bize " />
Toi aussi, tu aurais pu trouvé mieux que de dire que tu savais te cacher de Bercy contrairement aux gens qui sont assez cons pour parader sur les réseaux sociaux. Et c’était même pas un troll, tellement tranquille avec ta conscience. Mais bon, l’année prochaine, il sera peut-être trop tard pour toi, vas savoir ? Tu te rappellera peut-être qu’un troll t’avait agressé et avait dérangé tes fêtes de fin d’année en 2019.
Le
29/12/2019 à
23h
57
j34n-r0x0r a écrit :
Parader n’est pas un besoin vital donc non concerné par la trêve hivernal " />.
lateo a écrit :
Étrange qu’aucun Bisounours n’ait encore prononcé la formule magique “Si t’as rien à cacher, blablabla” en commentaire.
" />
S’il n’y a rien là, pourquoi vous venez en parler ? Ca, c’est étrange pour des gens qui ne sont pas concernés.
Le
29/12/2019 à
17h
08
boogieplayer a écrit :
[…] pourriez vous expliquez le rapport entre parader sur les réseaux sociaux et payer en espèce ?
De plus je suis déjà caché, et vous ?
[…]
Dis moi où tu parades, je te dirais comment Bercy te contrôle.
Le
29/12/2019 à
16h
55
C’est bien, alors restez bien caché. Bercy n’atteindra pas votre éminente furtivité.
Tu me trouves morose ? je te trouve prétentieux à te mirer dans la connerie d’autrui.
Le
29/12/2019 à
14h
21
Et bien, va te cacher, et paie tout en espèce, pour voir. Tu me fais rire.
Le
28/12/2019 à
14h
42
à partir du moment où le Conseil constitutionnel admet le principe de la collecte de masse comme conforme à la Constitution, le “périmètre” de cette collecte de masse ne demande qu’à se développer. Le Conseil constitutionnel s’est prononcé spécifiquement sur une loi en particulier. La jurisprudence (l’ensemble des décisions judiciaires) évolue en permanence.
NB: Les principes constitutionnels sont limités par la loi (la règle). Cette dernière tient sa légitimité par une décision du “Peuple” représenté par ses élus (les Parlementaires).
Et il y a 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté : en France aujourd’hui, on peut être pauvre même si on travaille. On peut vivre dans la précarité énergétique même si on est propriétaire de son logement.
Le
28/12/2019 à
23h
50
Et les “barbares” apportent la civilisation aux empires déchus.
Le
28/12/2019 à
23h
15
« On ne croit pas aux folies des gens sensés. Quelle perte pour les droits de l’homme ! »
Friedrich Nietzsche
Le
28/12/2019 à
14h
21
La pratique de la nasse (abandonnée par toutes les polices “civilisées” d’Europe) et l’usage d’armes non-létales de manière offensive alors qu’elles sont conçues comme armes de défense et de désencerclement, est sûrement très “bluffante” pour un allemand ou un finlandais en vacance à Paris (Paris, la ville de l’amour et du romantisme).
Bon, voilà que je me mets à débattre avec des conservateurs qui pensent que tout va bien en France (à part les “énergumènes” qui cassent des vitrines). Constate ce que tu veux, tu t’intéresseras aux causes de ces “débordements” quand tu seras pris dans la nasse ou placé en garde à vue parce que tu voulais exercer une liberté quelconque (autre que celle de consommer et d’avoir un patrimoine, bien entendu).
Le
28/12/2019 à
11h
29
SebGF a écrit :
[…] D’autant que j’écoute chaque matin et soir les infos sur la route, donc autant dire que j’ai eu droit à la couverture régulière. […]
SebGF a écrit :
J’ai recherché “condamnation violences policières” et ai trouvé quelques résultats.
Sauf erreur de ma part, pas vu de non lieu dans les articles retournés. Après, je n'aurai pas la prétention d'avoir lu la totalité. [...]
Tu n'y es pas favorable, je ne dis pas ça (tu m'as peut-être mal compris, mais j'en doute vus ces 2 extraits de ton commentaire). Tu ne vois pas de problème ("des débordements", bien sûr, BFMTV ne fait que parler de ça justement, moi je te parles des causes que tu ne vois pas, vues les réponses que tu me fais)... Mais continue d'écouter la radio régulièrement pour t'informer (c'est bien de suivre l'actualité, c'est déjà une bonne base pour s'informer).
NB: Et bien sûr, s'il est vraiment nécessaire de le préciser, ce n'est pas une recherche web de 10 minutes qui te permettra de t'informer. D'ailleurs, pour trouver, il faut déjà chercher quelque chose (ce qui n'est, encore une fois, apparemment pas ton cas, mais je peux me tromper, je ne juge que tes commentaires en réponse des miens).
Le
28/12/2019 à
11h
13
crocodudule a écrit :
Pour être précis y a un présumé innocent qui le reste ^^
Ça, c’est une parole d’avocat dans le but de promouvoir l’innocence de son client.
Car la présomption d’innocence est un principe, alors qu’un non-lieu est une décision du Parquet. Autrement-dit, il n’y a pas eu de passage devant le Juge, et un potentiel coupable ne sera jamais reconnu coupable du fait de l’extinction de l’enquête judiciaire par le Parquet. Par exemple, quand un Procureur fait un rappel à la loi (une forme du non-lieu), c’est bien parce qu’il pourrait potentiellement demander à un juge de condamner l’individu, mais il ne le fait pas pour diverses raisons pratiques (encombrement de la justice, preuves insuffisantes, enquête trop longue relativement à l’importance de l’infraction, etc).
Le
27/12/2019 à
20h
12
Un non-lieu, c’est une enquête qui ne va pas au tribunal, donc il n’y a ni innocent, ni coupable au bout de l’enquête. Cette précision est utile.
Le
27/12/2019 à
20h
06
Je t’invite à faire la recherche par mots-clé que je suggérais à Carbier.
Car, au mieux, tu n’as fait qu’effleurer le sujet en allumant ta TV, au pire tu n’as rien contre la surveillance de masse et les enquêtes de l’IGPN qui se terminent la plupart du temps par des non-lieu (je réponds à ton idée selon laquelle “il y a eu des policiers condamnés pour ces violences”). Bref, je n’ai pas envie de débattre ici. Si tu penses que tout va bien, alors tout va bien. Tu as raison, et le jour où tu te trouveras entre le marteau et l’enclume, ou le jour où tu feras quelques heures de garde à vue, tu auras l’occasion de te renseigner un peu plus (même si ce sera un peu tard pour réclamer un peu plus de liberté).
Le
27/12/2019 à
17h
07
Tu lis la presse, tu as des exemples des multiples restrictions de libertés depuis 2015. En lisant lemonde.fr ou lexpress.fr, on s’en aperçoit (il faut choisir les articles qui en parlent). Pas besoin d’aller lire la presse gauchisante de reflets.info ou mediapart.fr (ou même les articles de Next inpact, que tu as d’ailleurs déjà lu sur le sujet).
Je ne vais pas détailler ici (dans un moteur de recherche, utilise simplement les mots-clés arrestation ; garde à vue ; anv-cop21 ; gilets jaunes ; extinction rebellion ; COP21 ; G7 ; LBD40 ; lanceur cougar ; bombe lacrymogène ; ...). De toute manière, tu ne vois pas de problème et tu vis ça très bien, ta question n'est que rhétorique.
Le
27/12/2019 à
16h
24
carbier a écrit :
C’est vrai tout débat public est interdit, d’ailleurs:
- Tu ne peux pas t'exprimer
- NXi ne peut pas s'exprimer
- La Quadrature du Net ne peut pas s'exprimer
Dur de vivre dans une semi dictature
OlivierJ a écrit :
Merci.
Je fatigue de lire certains commentaires... Toujours les mêmes inepties.
(et suis pas fan de la société de surveillance)
Depuis 2015 - les lois "Renseignement" et "de programmation militaire" - et l'intégration de l'état d'urgence dans le droit commun en 2017, la République française est bien un État policier. Oui, certes, on est encore à une brassée du totalitarisme quand même (ouf!!)... bien que la France dégringole chaque année dans le classement de l'indice de perception de la corruption.
Moi, vos réactions ne me fatiguent pas, elles ne sont que les exemples de cette réalité qu’en France, on a peur de l’extrême-droite (les ultra-conservateurs, les nationalistes, les complotistes), mais on a envie de plus de sécurité et plus d’État.
D’ailleurs, malgré le fait de prétendre ne pas aimer spécialement ça, on est complice quand on s’accoutume de bonne foi à plus de contrôle de l’État sur les libertés de chacun. Ces choses là fonctionnent comme la dépendance à la drogue : quand on veut arrêter (retrouver un peu plus de liberté), il est déjà trop tard, et il faudra que vous fassiez avec.
Les cadeaux de Noël sont une tradition de l’Antiquité qui n’a rien à voir avec le Christianisme. Le 25décembre est seulement la première date qui voit le jour augmenter et la nuit diminuer, après le solstice d’hiver (21 décembre - les jours les plus courts de l’année). Les paysans romains fêtaient cet événement bien avant l’expansion du Christianisme (et bien avant que les chrétiens ne fêtent la naissance de Jésus de Nazareth) pour la simple raison que c’était le symbole du retour de la lumière et du retour des “beaux jours” (et des récoltes agricoles qui en découlent).
J’imagine que le choix d’un smiley content, neutre ou mécontent catégorise les avis (une fois que le lecteur clique sur un smiley, un pavé de commentaire s’ouvre). Concevoir un contenu publicitaire se fait surtout en réunion de “créatifs” (en utilisant des panels de consommateurs, en répondant aux demandes des annonceurs, en utilisant diverses techniques, différents éléments de langages, etc). Les algorithmes sont très loin de créer des contenus. Cela-dit, peut-être aussi que le smiley sert à rendre ludique le fait de donner son avis et incite un peu plus le lecteur à cliquer sur le contenu publicitaire, voire à y rester quelques minutes plutôt que quelques secondes (l’audience est le nerd de la guerre publicitaire). Et je ne crois pas que Next inpact ait l’intention d’adopter le ciblage publicitaire, donc tout ce que pourrait faire un algorithme ne pourrait être que statistique (par exemple, déterminer un profil majoritaire au sein du lectorat de Next inpact, du style “les INpactiens pensent que…, aiment que…” un peu à la manière des sondages d’opinion politique qu’on entend à la TV/radio mainstream).
Pour ce qui est de ce que je connais de la publicité, je peux seulement conseiller de voir lefilm "99 Francs" (ou lire le livre) qui est très intéressant sur le milieu de la publicité, et de s'intéresser à ce que raconte Antonio Casilli (sociologue du numérique) : en gros, l'internaute est un travailleur de tâches faibles qui n'est pas payé, l'IA est une notion largement surévaluée (Amazon ou Facebook sont des entreprises à fort besoin main d'oeuvre - les algorithmes ont un besoin immense et constant de données pour obtenir des résultats acceptables - son avis sur les fakenews).
il soit dit et redit que la rédac n’a aucune influence sur le choix des publicités et que donc, si une publicité se trouve là, ça veut pas dire que ça a un quelconque “NXI seal of approval™”, aussi bien la rédac’ peut détester le produit si ça se trouve on en sait rien car la rédac’ ne se prononce en rien sur celui-ci.
Dans un sens, je suis d’accord avec toi. Par exemple, Alternatives économiques place très peu de publicité et n’accepte que des annonceurs qui lui ressemblent (Alternatives économiques a un statut de coopérative et son magazine ne comporte que des publicités de coopératives, mutuelles, écoles, associations, etc). Ça reste quand même de la publicité et pour ma part, voir une pub de Harmonie mutuelle dans mon magazine m’agace d’autant plus que je sais que cette publicité fait partie d’une sorte d’éthique de cet organe de presse (Harmonie mutuelle est quand même l’un des plus gros assureurs mutualistes suite à des fusions de mutuelles malgré son statut à but non-lucratif).
Mais je reste persuadé que c’est mieux pour son image : quand j’achète Alternatives économiques, je sais que la publicité est limitée. Autre exemple, France inter dans les années 2000 : la publicité était limitée (coopératives agricoles, syndicats professionnels, etc). Aujourd’hui, c’est la grande foire publicitaire à la matinale de France inter.
De toute façon, la publicité rédactionnelle est insérée dans le flux des articles. Donc que la rédaction se taise ou ou puisse censurer une publicité, le fait est que la publicité est là, imbriquée dans les articles. Et l’audience influencera les articles de la rédaction d’autant plus que les contenus publicitaires seront nombreux (la fameuse audience dont je parlais précédemment). La publicité est le cancer de l’information (j’aime bien cette phrase, car elle caricature bien le fait que la publicité déteint forcément sur la ligne éditoriale d’une façon ou d’une autre).
Donc, moi, je trouve plutôt sain que la rédaction refuse des publicités qui vanteraient des publicités contraires à la ligne éditoriale conçue par la rédaction : car, encore une fois, la publicité n’est pas un contenu informatif mais un contenu incitatif, et de ce fait, elle a besoin de limites. La régie publicitaire de Next inpact a besoin de limites. Sinon on a des pub pour du parfum avec de la nudité ou des opérateurs télécom qui vantent de la 4G ou de la fibre* qui va plus vite que la lumière. Et je pense que Next inpact n’a pas envie de devenir ce genre de média. Déjà aujourd’hui, j’imagine que le fait d’accepter la publicité rédactionnelle donne des boutons aux journalistes de Next inpact. Leur laisser le droit de refuser des contenus publicitaires, c’est permettre à la rédaction de garder un peu plus sûrement le contrôle de la ligne éditoriale.
Le
23/12/2019 à
12h
47
Désolé, je ne voulais pas te déranger. Cela-dit, au risque d’insister, donner son avis au sujet d’une publicité ou d’un contenu sponsorisé se retrouve généralement dans le web aujourd’hui (notamment sur Facebook, comme quoi il n’y a pas que les algorithmes qui nourrissent la publicité).
Le
22/12/2019 à
18h
44
Tu veux parler de la publicité sur ARTE ou sur France Culture peut-être ? Je pose la question parce que, personnellement, je ne peux pas regarder BFMTV ou écouter une matinale radiophonique plus de 10 minutes tellement il y a de publicité, de sponsors, de jingle, de programmes courts : toute cette dynamique est justement faite pour éveiller les sens de l’auditeur/téléspectateur afin de rendre le message publicitaire plus ancré dans sa tête.
Les journalistes audiovisuels sont loin d'être indépendants de l'intérêt publicitaire de la chaîne, notamment du fait de la recherche permanente d'audience plutôt que la recherche de pertinence de l'information (l'affaire Dupont de Ligonnes est un cas d'école) : la crédibilité des rédactions audiovisuelle est largement entachée par la publicité à la TV/radio (en tout cas aux heures de grande écoute). Ce n'est pas pour rien que les émissions "intello" sont diffusées à des heures quasi-nocturnes (émissions littéraires, documentaires).
Le
22/12/2019 à
18h
30
Bonne description de l’intérêt de la publicité rédactionnelle. C’est un peu pour ces raisons qu’elle est plus rémunératrice qu’une image (même bien placée sur les endroits de la page où se porte spontanément le regard).
Le
22/12/2019 à
13h
09
Jeanprofite a écrit :
Je partage les interrogations sur la notation de la pub (que faut-il noter, à qui cela sert) ?
ça sert à donner son avis, tout simplement. Si tu n'as rien à dire à propos de la publicité rédactionnelle que tu viens de lire, tu as le droit de passer à autre chose. Si tu veux seulement dire que la publicité rédactionnelle est le cancer de l'information, alors tu peux mettre un smiley mécontent à toutes les publicités que tu croiseras (attention, comme tu seras obligé d'aller sur la page de l'article, tu contribueras sûrement à ce système de financement par la publicité que tu réprouves). Ou tu peux mettre un smiley content parce que tu aimes la couleur de la photo... Bref, tu donnes ton avis et tes impressions.
Le
22/12/2019 à
13h
00
À la base, un contenu publicitaire est vécu comme un mal nécessaire par un journaliste ou une rédaction. Du moment qu’un contenu publicitaire n’est pas rédigé par un journaliste (un membre de la rédaction qui rédige par ailleurs des contenus journalistiques), il n’y a pas de problème à ce qu’un contenu publicitaire soit revu suite à la censure de la rédaction : car, par principe, un journaliste n’a aucun rôle dans la conception d’un contenu publicitaire. Rédiger un contenu quel qu’il soit est autrement plus diversifié et complexe que de refuser ou accepter : on peut refuser quelque chose sans pour autant avoir à l’approuver (ce n’est pas binaire).
Par exemple, si un annonceur arrive à faire admettre à la régie publicitaire de publier une information fausse ou trop vantarde à propos de son produit, la rédaction peut refuser cette information même si la régie y trouve son compte.
Le
21/12/2019 à
14h
07
flan_ a écrit :
Les râleurs qui ne sont pas abonnés devraient s’abonner :)
Plus sérieusement, ça ne me choque pas car c’est suffisamment visible.
visible ou pas, ça ne change rien à l’objectif de la publicité (inciter à l’achat, promouvoir une marque commerciale). Une publicité est donc forcément visible, sinon on l’a rend mieux visible selon l’équation :
intensité de visibilité = importance de rémunération
Donc, oui, les INpactiens mécontents ont INtérêt à s’abonner.
Le
21/12/2019 à
13h
36
Vekin a écrit :
Question philosophique : est-ce qu’un produit présenté dans un article publi-rédactionnel est forcément mauvaise ? Par corollaire, est-ce qu’un produit dont personne ne fait la publicité est la panacée ?
Vous avez deux heures
Le problème n’est pas là. Évidemment que la publicité correspond à de la communication commerciale (le mot publicité a la même racine que le mot publier, c’est rendre public une information). Le but premier de la publicité est incitatif alors qu’un article de presse est informatif. Et tant mieux si la publicité permet à l’annonceur de vendre… pourvu qu’il soit permis au lecteur de s’informer (et au journaliste d’informer).
Autrement-dit, l’information nourrit celui qui la paie.
Le
21/12/2019 à
12h
28
BobQuiTue a écrit :
Pour le côté “ça va induire en erreur des gens”, bah pour ma part ce n’est pas le cas et je ne suis pas tellement sûr que l’audience de NextInpact soit composée de Mme Michus qui se font entourlouper par la combine… A suivre !
Comme dans la série “Le Bureau des Légendes”, je te dirais : « Ne baisse jamais la garde. Surtout ne baisse jamais la garde. »
Le
21/12/2019 à
12h
10
Navré que Next inpact/Inpact hardware soit obligé d’augmenter la proportion de ses revenus publicitaires dans son chiffre d’affaire.
D’autant plus quand je lis :
« Ainsi, nous nous engageons à :
Continuer d’assurer une séparation totale entre nos activités publicitaires et la rédaction »
D’abord, de manière générale, le financement de la presse est un sujet important et trop souvent sous-estimé ou mal compris. Actuellement, la presse “mainstream” souffre d’être financée de 3 manières qui handicapent la bonne information du public :
l’actionnariat majoritaire composé de capitaines d’industrie,
la publicité commerciale omniprésente (env. 1 page sur 3 dans les magazines, des tunnels de publicité à la TV/radio pendant les heures de grande écoute),
les subventions de l’État français (j’y associe les contraintes Presstalis et la régulation du CSA/ARCOM qui fait de l’État un partenaire financier de ces organes de presse)
Que TF1 sépare sa rédaction de sa régie publicitaire et que M Bouygues ne participe pas au contenu éditorial du journal de 20H est un bon principe. Mais le problème reste que la rédaction et les journalistes de TF1 subissent forcément des pressions et s’infligent de l’auto-censure par le simple fait d’être financés par la publicité (un annonceur qui fait pression) et d’avoir un actionnaire avec des intérêts particuliers qui sont éventuellement contraire à la bonne information du public (le cas de Canal et de son actionnaire est encore plus emblématique).
Je pense que Next inpact est déjà au courant mieux que moi de tout ça.
Pour autant, personnellement, je ne suis pas totalement opposé à la publicité (les organes de presse sans publicité et sans subvention publique flattent parfois trop leur lectorat), je suis seulement inquiet que la part publicitaire prenne plus de place dans le modèle économique. La publicité commerciale est une activité d’influence vis-à-vis du public qui vise à se rémunérer avec une clientèle de “marchands du temple”. Vous pouvez toujours essayer de me rassurer en disant que la publicité est bien identifiée, mais une publicité rémunératrice est une publicité visible et répétitive : si je ne clique pas sur vos articles de publicité rédactionnelle, vos clients-annonceurs ne voudront pas payer. Équilibre difficile à maintenir pour Next inpact.
En tout cas, que les abonnés soient exemptés par défaut de publicité rédactionnelle est une bonne chose et me semble essentiel. Par ailleurs, pourquoi ne pas vendre à l’unité les anciens articles dont les informations sont impérissables ?… tout en laissant le reste (les autres articles qui ont mal vieilli ou qui représentent un intérêt public particulier) « accessible à tous » comme « archive ouverte financée par la publicité » ?
J’ai pas vu de pub pour ma french bank … la campagne de publicité a dû être de qualité " />
Tu ne vas pas souvent en bureau de poste alors (ou tu fréquentes des petits bureaux de poste de banlieue). Il y a eu une grande campagne de lancement dans les bureaux de poste avec affiches géantes et guichet spécifique pour l’événement.
Pour ce qui est des spots de pub TV : YouTube
Le
19/12/2019 à
13h
11
Cumbalero a écrit :
Ils sont aussi très bons pour l’immobilier. Et des banques “traditionnelles” c’est celle qui vole le moins ses clients sur les frais de tenue de compte.
Moi, justement j'ai quitté La Banque postale à cause de l'augmentation des frais de tenue de compte (passés de 0.15€ à 1.00€ par mois en 5 ans). Alors quand je lis ce genre de commentaires qui répètent comme des perroquets le marketing de la Banque postale ("nous sommes moins cher que les autres, bla bla bla"), je suis sidéré. Et je ne parle pas de l'expression "banque traditionnelle" qui est à pleurer : les agences bancaires sont constituées d'automates qui rendent seulement un peu plus de services qu'internet - car les conseillers sont des vendeurs commissionnés... à la Banque postale comme ailleurs.
Boursorama, Monabanq, Crédit coopératif et d'autres banques sont moins chères que la Banque postale pour des services de base (compte+CB+chéquier+quelques commissions d'intervention ou rejets de prélèvement). Bref, si le prêt immobilier est à l'avantage de La Banque postale, pour le reste c'est de l'enfumage marketing.
Le
18/12/2019 à
14h
55
n05f3ra1U a écrit :
Rien de plus que la concurrence, plus chère dans certains cas, moins de clients que la concurrence, un nom franglais insupportable et on devrais prendre ça pour une réussite ?
Le seul point noir de l’offre Ma French Bank (en plus du nom aussi insupportable que Sosh ou [truc] Bank), c’est le système informatique de La Banque Postale hérité des années 1990 (le défaut de Sosh à ses débuts qui utilisait le système informatique d’Orange des années 2000 ou de Orange Bank qui utilise les bases du système informatique de feu Groupama Banque).
Le
18/12/2019 à
14h
49
Toutes les néobanques ou banques mobiles acceptent tout le monde. Et les banques en ligne comme ING, Fortuneo, Boursorama s’y mettent également avec des offres de base accessibles à tous pour faire face à cette nouvelle concurrence.
La Banque Postale est une banque comme les autres… la preuve, elle crée sa propre offre low cost pour concurrencer Orange Bank, Hello Bank, Eko (by CA), Nickel, N26, etc.
Le
18/12/2019 à
14h
43
wanou2 a écrit :
C’est un succès quand même. 1000.000 ouverture de comptes en quelques mois sur une offre non gratuite ou non subventionnée et cela sans renfort de publicités massives ou de hype excessive c’est pas mal.
C’est quand même :
“subventionné” par La Banque Postale (l’activité rentable du groupe La poste, avec l’activité “colis”)
supporté par un réseau d’agences.
Nickel (supporté par BNP Paribas et le réseau des buralistes) est rentable et a obtenu 1 000 000 de comptes en 4 ans, soit à peu près l’équivalent de Ma French Bank avec 100 000 comptes en 4 mois… à voir si Ma French Bank tiendra la distance…
Cela-dit, je croie plus à ces offres qui mettent l’algorithme au service de l’humain qu’aux offres comme N26 et Revolut qui mette l’humain au service de l’algorithme.
“ d’une action collective initiée par l’association I-buycott, ” Y a plutôt moyen de lancer des actions collectives contre la création des associations de merde, ainsi que ceux qui en font des porte paroles ?
Oui, crée une association de plusieurs milliers de personnes et porte plainte (en revanche, pas sûr que tu trouves une raison juridique qui corresponde à ton courroux).
De ce que j’ai compris, auparavant (quand il n’était pas Vice-président) M. Combe s’absentait des délibérations (ce qui est coutumier quand un membre d’une commission ou d’une autorité administrative est concerné par l’affaire traitée). Or, depuis qu’il est Vice-président, il ne s’absente plus et les décisions de l’autorité de la concurrence seraient dès lors étrangement favorables à Altice.
Personnellement, je ne sait pas ce qu’il en est du conflit d’intérêt, mais il me paraît évident qu’une vérification des intérêts de M. Combe soient revus de plus près et que la situation soit réajustée au plus vite.
Le
17/12/2019 à
11h
25
On appelle ça un chroniqueur (venir régulièrement dans une émission). Et on ne perd pas son temps à la TV pour le plaisir : soit on a quelque chose à vendre (un livre, un film, une campagne électorale, un nouveau produit, etc), soit on est payé pour parler dans l’émission TV.
Pour plus de détails, il faudra demander au journaliste qui a écrit l’article de ladepeche.fr (je me réfère à la référence de l’article de Next inpact).
« Jusqu’ici, une telle “enquête” de la part de personnels administratifs suspicieux n’était pas envisageable. Mais mi-novembre, l’Assemblée nationale a approuvé pour trois ans l’expérimentation prévue par le gouvernement de collecte de données sur les réseaux sociaux pour détecter des fraudes fiscales, moyennant une série de garanties relatives à la protection des libertés individuelles. Afin de rechercher par exemple des activités occultes ou des domiciliations fiscales frauduleuses, l’administration et les douanes peuvent désormais exploiter des données librement accessibles sur les réseaux sociaux et les plateformes numériques. »
Le
12/12/2019 à
16h
10
Jarodd a écrit :
D’où ma question. Ce n’est pas parce qu’on est en couple que le nouveau concubin participe financièrement aux frais du foyer. A fortiori quand on n’habite pas ensemble, pourtant on peut très bien se prendre en photo en couple, sans nécessairement partager logement et frais divers.
felinix a écrit :
C’est quand même super curieux comme procédé.
Comment peut-on dire qu’une personne est en couple avec des photos d’elle et son “conjoint” sur les mêmes photos chez elle ?
Je connais plein de gars qui ont effectivement une “femme” avec des enfants et qu’ils vont donc voir tous les soirs et weekend.
Cela ne prouve aucunement que :
le monsieur aide à l’éducation des enfants
participe à la vie financière de la femme et ses enfants
Pour en déduire que monsieur aide financièrement la femme, il suffit d’aller voir sur le compte en banque. Pas d’aide sur le compte en banque ? Alors le monsieur n’aide pas.
Bref, tout ça pour dire que prouver que madame fraude car son amant est sur les photos facebook alors que la vraie preuve est sur le compte en banque, c’est abusé.
D’abord, ce n’est pas qu’une question d’aide financière de la part du compagnon (dans cette affaire, la CAF reproche à la dame de ne pas vivre seule. Que ses amis, sa famille lui apportent une aide financière annexe n’est pas le débat ici). C’est une question de vivre seule dans son foyer… si on n’est pas une personne vivant seule avec enfant(s), on n’a pas le droit à certaines aides spécifiques de la CAF (que percevait indûment cette dame apparemment).
Ensuite, vous croyez vraiment que la CAF et le tribunal ont arrêté leur enquête après la consultation du profil facebook de cette dame ?
Moi, je crois que la CAF a consulté le profil de la dame sur facebook comme lui autorise la loi récemment votée. La CAF a découvert des publications (et pas uniquement des photos) qui laissaient au moins entrevoir qu’elle ne vivait pas seule dans son foyer comme une célibataire, et la CAF a poursuivi, si vraiment il y avait besoin de preuves annexes, son enquête sur le terrain, avec des témoignages, la communication des données des autres organismes sociaux, etc.
Et d’ailleurs, même si les gens ont tendance à embellir leur vie sur les réseaux sociaux, les réseaux sociaux sont une mine d’informations personnelles : si on publie ses états d’âmes, ses occupations quotidiennes, si on discute dans des groupes facebook, on n’arrivera pas à dissimuler la réalité de sa vie courante (surtout si la CAF a des outils spécifiques pour consulter ces données sur Facebook).
Le
12/12/2019 à
12h
19
Vivre seul avec enfant(s) à charge donne droit à des aides de la CAF. Après avoir demander l’aide de la CAF, l’allocataire a l’obligation de signaler toute changement de situation (se mettre en ménage lui supprimera ou réduira évidemment toute une série d’aides). En couple, on est moins précaire que seul (éduquer et s’occuper d’un enfant en couple est plus facile que seul, chaque membre du couple a droit à des aides de la CAF, comme tout un chacun selon sa situation).
Le
12/12/2019 à
12h
00
Tu sais, quand on perçoit une aide social, c’est qu’il y a une raison à la base (problèmes de santé, maladie chronique, handicap, poblèmes sociaux, divorce, sortie de prison, etc).
Moi, je veux bien être d’accord avec toi… en même temps, payer des gens à la CAF pour rechercher la fraude sur les 500€ par mois et par personne, je trouve que c’est payer des gens pour obliger le petit peuple à bout de souffle de payer une amende pour les quelques milliers d’euros qu’ils doivent… Un remboursement des sommes dues me semble plus approprié pour ce genre de public en difficulté.
Encore une fois, il n’est pas question de dire que ce n’est pas une infraction et que ce n’est pas grave. C’est une question d’être fair play avec cette petite délinquance pauvre (c’est pas une question de mérite, c’est une question de subsistance).
Cela-dit, je ne parle pas du cas particulier de l’article, je ne connais la situation de cette dame, son cas nécessite peut-être une amende.
(Puis t’sais, ton mépris feint, là… il m’en touche une sans bouger l’autre.)
Là, c’est toi qui extrapole. Si moi, je suis hypocrite (simple préjugé de ta part), toi, tu viens me chercher pour dire quoi en fait ? que je dois me taire ? Que rien n’est grave ? Qu’il faut tout prendre au 2d degré ?… sauf mon mépris que je cherche à cacher ou à nier ? Mais va te faire voir !
1298 commentaires
Soutenir Next INpact via un don défiscalisable : demain, il sera trop tard !
30/12/2019
Le 30/12/2019 à 23h 25
Le 30/12/2019 à 23h 16
Le 30/12/2019 à 23h 04
Le 30/12/2019 à 22h 48
Le 30/12/2019 à 14h 56
Le 30/12/2019 à 14h 45
Un journaliste qui brosse dans le sens du poil s’appelle un attaché de presse ou un spin doctor. Next inpact ne dénigre pas le pouvoir en place, Next inpact porte une critique de ce qui est fait.
Par exemple, Axelle Lemaire était plutôt bien vue dans les articles de Next inpact. Mounir Mahjoubi également au début du mandat présidentiel (je n’ai pas vraiment suivi ce qui était dit de l’action de Cédric O, mais j’ai seulement vu qu’il soutient la reconnaissance faciale dans d’autres médias et j’imagine aisément que Next inpact a dû un peu l’égratigner).
Le 26/12/2019 à 09h 26
« J’aime l’info est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.
Elle a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la
défense d’une presse numérique indépendante et de qualité. »
 https://www.jaimelinfo.fr
La Cour de cassation confirme la redevance sur les musiques libres diffusées dans les magasins
30/12/2019
Le 30/12/2019 à 14h 32
La comparaison est bonne, à une différence près : les organismes de Sécurité sociale, les Conseils des Prud’hommes, feu les Assedics (j’en oublie peut-être) sont des organismes paritaires [syndicats patronaux/syndicats salariaux] avec des élections et des règles établies en commun.
La Sacem et autres syndicats d’artistes fonctionnent comme le Syndicat général du livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT), le fameux syndicat unique de la presse quotidienne en France : c’est un fonctionnement en monopole sans élection pluripartite, qui administre les intérêts d’une profession ou d’un secteur d’activités sans aucun débat public. C’est comme si l’Ordre des avocats se faisait payé pour redistribuer les honoraires à d’autres ordres professionnels et aux cabinets d’avocats.
Le 30/12/2019 à 13h 16
Finalement, il s’agit d’un conflit entre un diffuseur de musique et des syndicats d’auteurs-compositeurs, mais à aucun moment la justice ne s’intéresse aux artistes en personne. C’est comme si la SACEM représentait les artistes en général… à charge aux artistes d’adhérer à ces syndicats s’ils souhaitent une rémunération quelconque, sinon #OSEF, à toi de voir l’artiste : vivre d’amour et d’eau fraîche ou frapper à la porte de la fourmi SACEM ta voisine.
#BigBrotherBercy validé par le Conseil constitutionnel, après censure partielle
27/12/2019
Le 30/12/2019 à 00h 16
Le 29/12/2019 à 23h 57
Le 29/12/2019 à 17h 08
Le 29/12/2019 à 16h 55
C’est bien, alors restez bien caché. Bercy n’atteindra pas votre éminente furtivité.
Tu me trouves morose ? je te trouve prétentieux à te mirer dans la connerie d’autrui.
Le 29/12/2019 à 14h 21
Et bien, va te cacher, et paie tout en espèce, pour voir. Tu me fais rire.
Le 28/12/2019 à 14h 42
à partir du moment où le Conseil constitutionnel admet le principe de la collecte de masse comme conforme à la Constitution, le “périmètre” de cette collecte de masse ne demande qu’à se développer. Le Conseil constitutionnel s’est prononcé spécifiquement sur une loi en particulier. La jurisprudence (l’ensemble des décisions judiciaires) évolue en permanence.
NB: Les principes constitutionnels sont limités par la loi (la règle). Cette dernière tient sa légitimité par une décision du “Peuple” représenté par ses élus (les Parlementaires).
La Police nationale lorgne sur les « données de réservation » des voyageurs
26/12/2019
Le 29/12/2019 à 18h 00
En France, il y a un peu plus de 5 millions de chômeurs (dont un peu plus de 3 millions en catégorie A).
Et il y a 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté : en France aujourd’hui, on peut être pauvre même si on travaille. On peut vivre dans la précarité énergétique même si on est propriétaire de son logement.
Le 28/12/2019 à 23h 50
Et les “barbares” apportent la civilisation aux empires déchus.
Le 28/12/2019 à 23h 15
« On ne croit pas aux folies des gens sensés. Quelle perte pour les droits de l’homme ! »
Friedrich Nietzsche
Le 28/12/2019 à 14h 21
La pratique de la nasse (abandonnée par toutes les polices “civilisées” d’Europe) et l’usage d’armes non-létales de manière offensive alors qu’elles sont conçues comme armes de défense et de désencerclement, est sûrement très “bluffante” pour un allemand ou un finlandais en vacance à Paris (Paris, la ville de l’amour et du romantisme).
Bon, voilà que je me mets à débattre avec des conservateurs qui pensent que tout va bien en France (à part les “énergumènes” qui cassent des vitrines). Constate ce que tu veux, tu t’intéresseras aux causes de ces “débordements” quand tu seras pris dans la nasse ou placé en garde à vue parce que tu voulais exercer une liberté quelconque (autre que celle de consommer et d’avoir un patrimoine, bien entendu).
Le 28/12/2019 à 11h 29
Le 28/12/2019 à 11h 13
Le 27/12/2019 à 20h 12
Un non-lieu, c’est une enquête qui ne va pas au tribunal, donc il n’y a ni innocent, ni coupable au bout de l’enquête. Cette précision est utile.
Le 27/12/2019 à 20h 06
Je t’invite à faire la recherche par mots-clé que je suggérais à Carbier.
Car, au mieux, tu n’as fait qu’effleurer le sujet en allumant ta TV, au pire tu n’as rien contre la surveillance de masse et les enquêtes de l’IGPN qui se terminent la plupart du temps par des non-lieu (je réponds à ton idée selon laquelle “il y a eu des policiers condamnés pour ces violences”). Bref, je n’ai pas envie de débattre ici. Si tu penses que tout va bien, alors tout va bien. Tu as raison, et le jour où tu te trouveras entre le marteau et l’enclume, ou le jour où tu feras quelques heures de garde à vue, tu auras l’occasion de te renseigner un peu plus (même si ce sera un peu tard pour réclamer un peu plus de liberté).
Le 27/12/2019 à 17h 07
Tu lis la presse, tu as des exemples des multiples restrictions de libertés depuis 2015. En lisant lemonde.fr ou lexpress.fr, on s’en aperçoit (il faut choisir les articles qui en parlent). Pas besoin d’aller lire la presse gauchisante de reflets.info ou mediapart.fr (ou même les articles de Next inpact, que tu as d’ailleurs déjà lu sur le sujet).
Le 27/12/2019 à 16h 24
Next INpact et INpact Hardware vous souhaitent un joyeux réveillon de Noël 2019 !
24/12/2019
Le 27/12/2019 à 19h 14
Les cadeaux de Noël sont une tradition de l’Antiquité qui n’a rien à voir avec le Christianisme. Le 25décembre est seulement la première date qui voit le jour augmenter et la nuit diminuer, après le solstice d’hiver (21 décembre - les jours les plus courts de l’année). Les paysans romains fêtaient cet événement bien avant l’expansion du Christianisme (et bien avant que les chrétiens ne fêtent la naissance de Jésus de Nazareth) pour la simple raison que c’était le symbole du retour de la lumière et du retour des “beaux jours” (et des récoltes agricoles qui en découlent).
https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/histoire-origines-no…
Next INpact : nos espaces publicitaires évoluent
20/12/2019
Le 26/12/2019 à 10h 01
J’imagine que le choix d’un smiley content, neutre ou mécontent catégorise les avis (une fois que le lecteur clique sur un smiley, un pavé de commentaire s’ouvre). Concevoir un contenu publicitaire se fait surtout en réunion de “créatifs” (en utilisant des panels de consommateurs, en répondant aux demandes des annonceurs, en utilisant diverses techniques, différents éléments de langages, etc). Les algorithmes sont très loin de créer des contenus. Cela-dit, peut-être aussi que le smiley sert à rendre ludique le fait de donner son avis et incite un peu plus le lecteur à cliquer sur le contenu publicitaire, voire à y rester quelques minutes plutôt que quelques secondes (l’audience est le nerd de la guerre publicitaire). Et je ne crois pas que Next inpact ait l’intention d’adopter le ciblage publicitaire, donc tout ce que pourrait faire un algorithme ne pourrait être que statistique (par exemple, déterminer un profil majoritaire au sein du lectorat de Next inpact, du style “les INpactiens pensent que…, aiment que…” un peu à la manière des sondages d’opinion politique qu’on entend à la TV/radio mainstream).
Le 23/12/2019 à 13h 32
Le 23/12/2019 à 12h 47
Désolé, je ne voulais pas te déranger. Cela-dit, au risque d’insister, donner son avis au sujet d’une publicité ou d’un contenu sponsorisé se retrouve généralement dans le web aujourd’hui (notamment sur Facebook, comme quoi il n’y a pas que les algorithmes qui nourrissent la publicité).
Le 22/12/2019 à 18h 44
Tu veux parler de la publicité sur ARTE ou sur France Culture peut-être ? Je pose la question parce que, personnellement, je ne peux pas regarder BFMTV ou écouter une matinale radiophonique plus de 10 minutes tellement il y a de publicité, de sponsors, de jingle, de programmes courts : toute cette dynamique est justement faite pour éveiller les sens de l’auditeur/téléspectateur afin de rendre le message publicitaire plus ancré dans sa tête.
Le 22/12/2019 à 18h 30
Bonne description de l’intérêt de la publicité rédactionnelle. C’est un peu pour ces raisons qu’elle est plus rémunératrice qu’une image (même bien placée sur les endroits de la page où se porte spontanément le regard).
Le 22/12/2019 à 13h 09
Le 22/12/2019 à 13h 00
À la base, un contenu publicitaire est vécu comme un mal nécessaire par un journaliste ou une rédaction. Du moment qu’un contenu publicitaire n’est pas rédigé par un journaliste (un membre de la rédaction qui rédige par ailleurs des contenus journalistiques), il n’y a pas de problème à ce qu’un contenu publicitaire soit revu suite à la censure de la rédaction : car, par principe, un journaliste n’a aucun rôle dans la conception d’un contenu publicitaire. Rédiger un contenu quel qu’il soit est autrement plus diversifié et complexe que de refuser ou accepter : on peut refuser quelque chose sans pour autant avoir à l’approuver (ce n’est pas binaire).
Le 21/12/2019 à 14h 07
Le 21/12/2019 à 13h 36
Le 21/12/2019 à 12h 28
Le 21/12/2019 à 12h 10
Navré que Next inpact/Inpact hardware soit obligé d’augmenter la proportion de ses revenus publicitaires dans son chiffre d’affaire.
D’autant plus quand je lis :
« Ainsi, nous nous engageons à :
D’abord, de manière générale, le financement de la presse est un sujet important et trop souvent sous-estimé ou mal compris. Actuellement, la presse “mainstream” souffre d’être financée de 3 manières qui handicapent la bonne information du public :
Que TF1 sépare sa rédaction de sa régie publicitaire et que M Bouygues ne participe pas au contenu éditorial du journal de 20H est un bon principe. Mais le problème reste que la rédaction et les journalistes de TF1 subissent forcément des pressions et s’infligent de l’auto-censure par le simple fait d’être financés par la publicité (un annonceur qui fait pression) et d’avoir un actionnaire avec des intérêts particuliers qui sont éventuellement contraire à la bonne information du public (le cas de Canal et de son actionnaire est encore plus emblématique).
Je pense que Next inpact est déjà au courant mieux que moi de tout ça.
Pour autant, personnellement, je ne suis pas totalement opposé à la publicité (les organes de presse sans publicité et sans subvention publique flattent parfois trop leur lectorat), je suis seulement inquiet que la part publicitaire prenne plus de place dans le modèle économique. La publicité commerciale est une activité d’influence vis-à-vis du public qui vise à se rémunérer avec une clientèle de “marchands du temple”. Vous pouvez toujours essayer de me rassurer en disant que la publicité est bien identifiée, mais une publicité rémunératrice est une publicité visible et répétitive : si je ne clique pas sur vos articles de publicité rédactionnelle, vos clients-annonceurs ne voudront pas payer. Équilibre difficile à maintenir pour Next inpact.
En tout cas, que les abonnés soient exemptés par défaut de publicité rédactionnelle est une bonne chose et me semble essentiel. Par ailleurs, pourquoi ne pas vendre à l’unité les anciens articles dont les informations sont impérissables ?… tout en laissant le reste (les autres articles qui ont mal vieilli ou qui représentent un intérêt public particulier) « accessible à tous » comme « archive ouverte financée par la publicité » ?
Ma French Bank revendique 100 000 clients
18/12/2019
Le 19/12/2019 à 13h 33
Le 19/12/2019 à 13h 11
Le 18/12/2019 à 14h 55
Le 18/12/2019 à 14h 49
Toutes les néobanques ou banques mobiles acceptent tout le monde. Et les banques en ligne comme ING, Fortuneo, Boursorama s’y mettent également avec des offres de base accessibles à tous pour faire face à cette nouvelle concurrence.
La Banque Postale est une banque comme les autres… la preuve, elle crée sa propre offre low cost pour concurrencer Orange Bank, Hello Bank, Eko (by CA), Nickel, N26, etc.
Le 18/12/2019 à 14h 43
En France, une action collective contre Amazon, au nom du « préjudice de solidarité »
17/12/2019
Le 17/12/2019 à 19h 04
Le président de Kosc saisit l’agence anticorruption pour « conflit d’intérêts à l’Autorité de la Concurrence »
17/12/2019
Le 17/12/2019 à 11h 32
De ce que j’ai compris, auparavant (quand il n’était pas Vice-président) M. Combe s’absentait des délibérations (ce qui est coutumier quand un membre d’une commission ou d’une autorité administrative est concerné par l’affaire traitée). Or, depuis qu’il est Vice-président, il ne s’absente plus et les décisions de l’autorité de la concurrence seraient dès lors étrangement favorables à Altice.
Personnellement, je ne sait pas ce qu’il en est du conflit d’intérêt, mais il me paraît évident qu’une vérification des intérêts de M. Combe soient revus de plus près et que la situation soit réajustée au plus vite.
Le 17/12/2019 à 11h 25
On appelle ça un chroniqueur (venir régulièrement dans une émission). Et on ne perd pas son temps à la TV pour le plaisir : soit on a quelque chose à vendre (un livre, un film, une campagne électorale, un nouveau produit, etc), soit on est payé pour parler dans l’émission TV.
La CAF contrôle aussi sur Facebook
12/12/2019
Le 13/12/2019 à 20h 51
Pour plus de détails, il faudra demander au journaliste qui a écrit l’article de ladepeche.fr (je me réfère à la référence de l’article de Next inpact).
https://www.ladepeche.fr/2019/12/11/fraude-a-la-caf-le-couple-demasque-a-cause-d…
« Jusqu’ici, une telle “enquête” de la part de personnels administratifs suspicieux n’était pas envisageable. Mais mi-novembre, l’Assemblée nationale a approuvé pour trois ans l’expérimentation prévue par le gouvernement de collecte de données sur les réseaux sociaux pour détecter des fraudes fiscales, moyennant une série de garanties relatives à la protection des libertés individuelles. Afin de rechercher par exemple des activités occultes ou des domiciliations fiscales frauduleuses, l’administration et les douanes peuvent désormais exploiter des données librement accessibles sur les réseaux sociaux et les plateformes numériques. »
Le 12/12/2019 à 16h 10
Le 12/12/2019 à 12h 19
Vivre seul avec enfant(s) à charge donne droit à des aides de la CAF. Après avoir demander l’aide de la CAF, l’allocataire a l’obligation de signaler toute changement de situation (se mettre en ménage lui supprimera ou réduira évidemment toute une série d’aides). En couple, on est moins précaire que seul (éduquer et s’occuper d’un enfant en couple est plus facile que seul, chaque membre du couple a droit à des aides de la CAF, comme tout un chacun selon sa situation).
Le 12/12/2019 à 12h 00
Tu sais, quand on perçoit une aide social, c’est qu’il y a une raison à la base (problèmes de santé, maladie chronique, handicap, poblèmes sociaux, divorce, sortie de prison, etc).
Moi, je veux bien être d’accord avec toi… en même temps, payer des gens à la CAF pour rechercher la fraude sur les 500€ par mois et par personne, je trouve que c’est payer des gens pour obliger le petit peuple à bout de souffle de payer une amende pour les quelques milliers d’euros qu’ils doivent… Un remboursement des sommes dues me semble plus approprié pour ce genre de public en difficulté.
Encore une fois, il n’est pas question de dire que ce n’est pas une infraction et que ce n’est pas grave. C’est une question d’être fair play avec cette petite délinquance pauvre (c’est pas une question de mérite, c’est une question de subsistance).
Cela-dit, je ne parle pas du cas particulier de l’article, je ne connais la situation de cette dame, son cas nécessite peut-être une amende.
Wonder Woman 1984 : Gal Gadot revient dans les années 80, de nouveau pour sauver le monde
09/12/2019
Le 10/12/2019 à 11h 17