#Le brief du 06 janvier 2021

Microsoft met fin à l’aventure Minecraft Earth

Microsoft met fin à l’aventure Minecraft Earth

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Présenté en grandes pompes, Minecraft Earth cessera d’exister le 30 juin prochain.

« Minecraft Earth a été conçu autour du mouvement libre et du jeu collaboratif, deux éléments devenus presque impossibles dans la situation actuelle. Par conséquent, nous avons pris la décision difficile de réorienter nos ressources vers d’autres secteurs qui donnent de la valeur à la communauté Minecraft […] », explique l’équipe de développement.

L’annonce, publiée hier soir, s’accompagne de quelques bonnes nouvelles pour les joueurs, même si leur effet ne courra que sur six mois. 

La dernière version du jeu a ainsi été publiée, apportant avec elle des cadeaux d’adieu. Toutes les transactions en monnaie réelle ont été supprimées, et les coûts en rubis ont été « drastiquement réduits ». Tout le contenu en préparation a été implémenté, les temps de construction et de fonte ont été réduits, etc.

Au 30 juin, tout s’arrêtera. Le contenu et le support deviendront indisponibles, et il ne sera plus possible de télécharger le jeu ou d’y jouer. Le 1er juillet, toutes les données relatives aux joueurs seront supprimées.

Les personnes ayant des rubis non dépensés verront ces derniers convertis en Minecoins, utilisables sur la Minecraft Marketplace. De plus, toute copie achetée de Minecraft Earth donnera droit à une copie gratuite de Minecraft (l’édition Bedrock).

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Microsoft met fin à l’aventure Minecraft Earth

Microsoft travaille à un client Outlook unique pour Mac et PC

Microsoft travaille à un client Outlook unique pour Mac et PC

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Un client pour Windows, un client pour macOS, une version web et les applications Courrier et Calendrier pour Windows 10. On ne peut pas dire que la stratégie de Microsoft dans le domaine des clients email soit très claire.

Selon Windows Central, l’éditeur travaille à régler cette situation. Le projet « Monarch » doit ainsi aboutir à un même client utilisable par tout le monde : Mac ou PC, abonnés ou pas à Microsoft 365. Les applications Courrier et Calendrier sont donc condamnées.

Ce client serait basé sur l’actuelle version web, mais plus complet et avec de nombreux éléments natifs. L’idée n’est sans doute pas de proposer moins de fonctions, mais comme souvent avec ce type de grand changement, on attendra de voir si toutes sont répercutées dans la nouvelle application.

Les avantages techniques de Monarch seraient nombreux, au moins pour Microsoft. Le plus important est une base de code unique permettant de proposer les mêmes fonctions partout et d’avancer plus vite dans les développements. L’application serait en outre beaucoup moins gourmande en espace de stockage.

On ne sait pas quand ce projet doit aboutir. Windows Central indique simplement qu’il ne doit pas aboutir avant plus d’un an. Mais on imagine qu’une phase bêta aura lieu, par exemple à travers le programme Office Insider.

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Microsoft travaille à un client Outlook unique pour Mac et PC

Amazon rachète onze Boeing à des compagnies aériennes

Amazon rachète onze Boeing à des compagnies aériennes

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Le géant de la vente en ligne louait auparavant l'entièreté de sa flotte pour effectuer ses livraisons. Quatre avions ont été rachetés à Delta (une des compagnies aériennes transportant le plus de passagers au monde) et sept à WestJet (une compagnie lowcost canadienne).

Les avions de WestJet seront convertis en cargos et rejoindront le Amazon Air network dès 2021, tandis que ceux de Delta seront opérationnels en 2022. Amazon a insisté sur le fait qu’il « continuerait à s’appuyer sur des sous-traitants pour opérer cette flotte ».

À travers ces achats, l’objectif de la firme est de renforcer son offre Prime, afin d’être plus à même de proposer des livraisons en un et deux jours. Selon un rapport publié en 2020, la flotte d’Amazon devrait atteindre 200 avions dans les années à venir, ce qui lui permettrait de rivaliser avec UPS. 

Il est intéressant de noter que ces achats apparaissent deux ans après la décision de FedEx de mettre fin à ses contrats de livraison avec le leader du commerce en ligne. 

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Amazon rachète onze Boeing à des compagnies aériennes

Le langage Ruby disponible en version 3.0.0

Le langage Ruby disponible en version 3.0.0

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Nouvelle version majeure pour le langage de développement libre, créé dans les années 90 par Yukihiro Matsumoto avec une très forte orientation objet (toute donnée est un objet, même les types primitifs).

Depuis la sortie de Ruby 2.0 en 2015, le développement de la branche 3.0 avait commencé, avec un accent spécifique sur les performances. Ce qui fait dire à Matsumoto que Ruby 3.0 est trois fois plus performant que son prédécesseur. Ce chiffre est obtenu uniquement en JIT, mais la hausse reste quand même sensible en machine virtuelle (environ 40 %).

Actuellement, l’envolée des performances en JIT se fait surtout sur les charges de travail dans lesquelles quelques méthodes sont appelées très souvent. Ruby 3.1 s’attaquera aux charges contenant un plus grand nombre de méthodes.

Parmi les autres nouveautés importantes de Ruby 3.0, signalons Ractor, fonction expérimentale prévue pour fournir une exécution parallèle sans trop s’inquiéter de la thread safety. Il s’agit d’une abstraction de concurrence de type Actor-model. 

On y trouve aussi Fiber Scheduler – qui permet l’interception des opérations bloquantes – des améliorations pour l’analyse statique (dont le langage RBS), ou encore une meilleure correspondance des modèles à une ligne.

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Le langage Ruby disponible en version 3.0.0

ElectroRAT : une « opération de grande envergure » pour dérober des cryptomonnaies

ElectroRAT : une « opération de grande envergure » pour dérober des cryptomonnaies

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Le pot aux roses a été découvert par des chercheurs en cybersécurité de chez Intezer, qui détaillent cette cyberattaque.

Elle a notamment utilisé des noms de domaines et sites dédiés, des applications vérolées, de faux comptes sur les réseaux sociaux et un nouveau RAT (Remote Administration Tool) baptisé ElectroRAT. Ce dernier, écrit en Golang, cible les trois principaux systèmes d’exploitation : Linux, macOS et Windows.

Cette cyberattaque aurait débuté en janvier 2020, mais n’a été découverte qu’en décembre. « Nous estimons que cette campagne a déjà infecté des milliers de victimes, en se basant sur le nombre de visiteurs uniques des pages pastebin utilisées pour localiser les serveurs de commande et contrôle », explique Intezer.

Trois applications autour des cryptomonnaies ont été spécialement développées : Jamm, eTrade et DaoPoker (un jeu de poker). Les comptes sur les réseaux sociaux ont servi de caisse de résonance, avec en prime des publications sur des forums spécialisés pour inciter les utilisateurs à sauter le pas.

Si vous avez téléchargé l’une d’entre elles, il faut le plus rapidement possible tuer les processus et les supprimer de votre ordinateur. Pensez également à transférer vos fonds sur un autre portefeuille et à changer vos mots de passe.

Intezer propose sur GitHub des « YARA rules » pour aider à la détection des trois applications malveillantes.

Le 06 janvier 2021 à 09h10

ElectroRAT : une « opération de grande envergure » pour dérober des cryptomonnaies

Covid-19 : RMC mise en demeure par le CSA pour une émission des « Grandes Gueules »

Covid-19 : RMC mise en demeure par le CSA pour une émission des « Grandes Gueules »

Le 06 janvier 2021 à 09h10

« L'éditeur d'un service de communication audiovisuelle doit assurer l'honnêteté de l'information et des programmes qui y concourent », « il veille au respect d'une présentation honnête des questions prêtant à controverse ».

Ces extraits sont issus de la délibération de 2018 du CSA, relative à l’honnêteté et à l’indépendance de l’information et des programmes qui y concourent. C’est sur ce socle que l’autorité a mis aujourd’hui en demeure la chaîne RMC, pour son émission Les Grandes Gueules du 31 août 2020. 

Ce jour, résume-t-elle, « l'invité du « grand oral » de l'émission s'est exprimé à plusieurs reprises sur [la] pandémie, mais aussi sur la maladie de Lyme et le paludisme notamment, en répondant aux questions de deux journalistes et en dialoguant avec les personnalités présentes en plateau ».

Et cet invité de déclarer : « Aujourd'hui, nous faire croire que l'épidémie progresse partout dans le monde alors que c'est faux, que l'épidémie régresse, […] que la mortalité dans le monde entier est en train de baisser. Heu en France […] ça repart à la baisse […]. À moins de dix décès par jour en France, c'est pas plus que n'importe quel virus respiratoire chaque année […] ».

Ou encore, à propos de l’obligation de port du masque : « Bah il y a plus d'épidémie donc heu… ». Quant au Covid-19, il a été présenté comme « un virus qui ne tue plus ». 

Le CSA note qu’à la même période, les points épidémiologiques indiquaient une progression de la transmission du virus, « d'une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation », « d'une poursuite de l'augmentation du nombre de clusters » et « des nombres de signalements dans les établissements pour personnes âgées ». 

À d’autres moments, il a soutenu l'efficacité de l'hydroxychloroquine (« c'est archi prouvé ! »), du traitement antipaludéen avec des tisanes d'artemisia, effectivité qui aurait provoqué « une colère monstre de Bill Gates, de l'OMS, parce qu'ils voulaient absolument promouvoir un vaccin pour le paludisme qu'ils n'arrivent pas à fabriquer depuis vingt ans, et on a été victime, vous pouvez pas savoir, d'une cabale terrible ».

Quant à la maladie de Lyme, elle aurait été « créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi ».

Des propos en contradiction avec les chiffres des autorités sanitaires, mais également sans discussion ou contradiction. « Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets, alors que le caractère controversé de ceux-ci nécessitait l'expression de différents points de vue ». 

Pour le Conseil, voilà un manquement de l'éditeur RMC à ses obligations. « Les propos de l'invité n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne ». 

La chaîne écope d’une mise en demeure, publiée au Journal officiel.

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Covid-19 : RMC mise en demeure par le CSA pour une émission des « Grandes Gueules »

Le ministère de la Culture désormais aussi en charge de la régulation des plateformes numériques

Le ministère de la Culture désormais aussi en charge de la régulation des plateformes numériques

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Dans un décret paru le 31 décembre dernier, le gouvernement va dans le sens d’une sectorisation de la veille et de la régulation des acteurs du numérique.

Auparavant l’apanage du Secrétariat d’État chargé du numérique, rattaché aux services du Ministère de l’Economie et des Finances et du Ministère de la Cohésion des Territoire, et représenté par Cédric O, ce champ décisionnel viendra aussi compléter le portefeuille ministériel de Roselyne Bachelot.

En effet, en son article 7, le décret porte modification de l’article 5 du décret n° 2009 - 1393 du 11 novembre 2009 relatif aux missions et à l'organisation de l'administration centrale du ministère de la Culture et de la Communication. Est ajoutée la « politique de régulation des plateformes numériques » aux missions de son administration centrale. Le ministère assure ainsi désormais la « veille technologique'', analyse leurs modèles économiques et apporte son expertise juridique, en lien avec le secrétariat général. ».

Une de ses nouvelles prérogatives tient notamment à la « promotion [...] de l'innovation technologique, le développement des usages numériques et la dématérialisation des démarches administratives ». 

Ce décret est complété par un arrêté, aussi en date du 31 décembre 2020, relatif à l’organisation générale de la direction des médias et des industries culturelles. Pour faire face à l'ascension des plateformes de vente en ligne et valoriser la transition numérique des acteurs du livre, celle-ci veille désormais à « l'équilibre entre les différents acteurs qui interviennent dans le domaine du livre et de la librairie » (article 6). 

Une « délégation à la régulation des plateformes numériques » est créée pour piloter cette stratégie de transition (articles 1 et 5).

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Le ministère de la Culture désormais aussi en charge de la régulation des plateformes numériques

Telegram peut exposer la position exacte, sous certaines conditions

Telegram peut exposer la position exacte, sous certaines conditions

Le 06 janvier 2021 à 09h10

C’est la découverte du chercheur Ahmed Hassan. Le problème réside dans la fonction « Personnes à proximité », que l’on trouve en haut de la section Contacts.

Cette fonction permet, une fois active, d’afficher les utilisateurs de Telegram proches. À travers l’application, il est impossible de savoir où sont ces personnes, car elle ne les pointe pas sur une carte. Elle affiche seulement une liste de contacts avec une distance relative.

Cependant, l’application reçoit bien la position de l’utilisateur, même si elle ne la diffuse pas. Le chercheur a donc montré qu’avec un appareil Android rooté et quelques outils, on pouvait afficher de fausses positions pour forcer Telegram à mettre à jour les distances. On peut alors obtenir la position de la personne visée par triangulation.

« La plupart des utilisateurs ne comprennent pas qu’ils partagent leur position, et potentiellement l’adresse de leur domicile. Si une femme utilise cette fonction pour discuter dans un groupe local, elle peut être harcelée par des utilisateurs indésirables », explique Hassan.

Le chercheur a envoyé les détails de sa trouvaille et une vidéo de démonstration à Telegram. L’équipe n’a pas vraiment réagi, notant seulement qu’obtenir la position géographique exacte est possible « sous certaines conditions », mais signalant surtout que la fameuse fonction n’est pas activée par défaut.

Pourtant, comme le note Ars Technica, corriger le problème n’est guère complexe. Lorsque Tinder avait rencontré des problèmes similaires, l’application avait simplement arrondi toutes les distances à l’unité supérieure.

Il est à noter également que les possesseurs d’iPhone sont potentiellement moins exposés que ceux sous Android dans ce domaine. Depuis iOS 14, un réglage permet en effet, pour chaque application, de choisir si l’on envoie la position exacte ou pas.

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Telegram peut exposer la position exacte, sous certaines conditions

Brexit : des milliers de noms de domaine « .eu » détenus par des Britanniques ont été suspendus

Brexit : des milliers de noms de domaine « .eu » détenus par des Britanniques ont été suspendus

Le 06 janvier 2021 à 09h10

C’est une des conséquences (attendues) du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. EURid (European Registry for Internet Domains) en charge des « .eu » avait déjà prévenu que les possesseurs d’un tel nom de domaine devaient répondre à certains critères (voir cette foire aux questions) pour continuer à les utiliser dès cette année.

Comme le rapporte ZDNet.com (en se basant sur les statistiques d’EURid), il reste encore près de 81 500 noms de domaines « .eu » rattachés au Royaume-Uni. EURid précise avoir notifié par e-mail « tous les titulaires britanniques et leur registraire qu'à compter du 1er janvier 2021, leur nom de domaine n'était plus conforme au cadre réglementaire .eu et qu’ils passent donc en statut SUSPENDED ».

« Nous exhortons les titulaires de noms de domaine concernés par cette décision à contacter leur registraire et à mettre à jour leurs noms de domaine dès que possible. Nous travaillerons à leur restauration tout au long de ce week-end et des mois à venir », précise l’association.

La suite des événements est déjà connue : les noms de domaines passeront en WITHDRAW au 1er avril, puis en REVOKED le 1er janvier 2022, et il sera alors possible de les acheter. « Leur libération se fera par lots pour des raisons de sécurité », ajoute EURid.

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Brexit : des milliers de noms de domaine « .eu » détenus par des Britanniques ont été suspendus

TNT : le Conseil d’État donne raison à towerCast, qui se félicite de la condamnation de l’Arcep

TNT : le Conseil d’État donne raison à towerCast, qui se félicite de la condamnation de l’Arcep

Le 06 janvier 2021 à 09h10

towerCast est un opérateur de services sur les bandes FM, DAB+ et TNT. Il couvrirait 85 % de la population française en FM et 60 % des Français recevraient au moins une diffusion TNT opérée par ses soins. Cette entreprise a saisi le Conseil d’État en octobre dernier pour faire annuler une décision de l’Arcep.

Le régulateur avait prévu de prolonger « le cycle de régulation du marché de gros de la TNT jusqu’au 17 décembre 2020 », mais fin août il « a finalement décidé unilatéralement de ne pas conduire cette analyse », expliquait towerCast.

« En refusant de réaliser cette analyse de marché, et donc de recueillir les observations des acteurs sur l’état du marché et ses perspectives de développement, l’Arcep a violé de façon manifeste le CPCE [Code des Postes et des Communications Électroniques, ndlr] », affirmait Hugues Martinet, directeur général de towerCast.

Le 31 décembre 2020, le Conseil d’État donne raison à towerCast, qui se réjouit de cette décision « condamnant l’Arcep pour excès de pouvoir ». La société ajoute que la haute autorité indique au régulateur qu’ « il lui appartenait » de conduire ces études et analyses et qu’il l’enjoint également « de procéder dans les meilleurs délais » aux consultations nécessaires. 

« Cette décision sonne comme un rappel à l’ordre de l’Autorité de Régulation en lui demandant de bien vouloir respecter le CPCE qu’elle a délibérément "méconnu" », affirme towerCast. « Dans les prochains jours, towerCast sollicitera l’Arcep pour qu’elle prolonge les effets de sa décision de 2015 jusqu’à ce qu’elle prenne une nouvelle décision », ajoute l’entreprise.

Sébastien Soriano, qui était encore président de l’Arcep lorsque la décision a été rendue, a répondu d’un tweet humoristique, indiquant que ses relations avec la TNT sont visiblement compliquées. « Nous en avons souvent parlé et je sais combien ta ligne a évolué », lui répond Roch-Olivier Maistre, le président du CSA.

Le 06 janvier 2021 à 09h10

TNT : le Conseil d’État donne raison à towerCast, qui se félicite de la condamnation de l’Arcep

Suite au Brexit, Canal+ annonce la fin de la portabilité de myCanal au Royaume-Uni

Suite au Brexit, Canal+ annonce la fin de la portabilité de myCanal au Royaume-Uni

Le 06 janvier 2021 à 09h10

« La portabilité européenne ne s'y applique plus » précise l'entreprise, qui indique que ses abonnés ne pourront plus en profiter en Angleterre, Écosse, Pays de Galles et Irlande du Nord.

« L'accès à myCANAL lors de vos déplacements reste possible en Irlande, ainsi que dans l'ensemble des pays de l'Union Européenne », ajoute Canal+ qui renvoie vers une page dédiée à ce sujet, mise à jour pour l'occasion.

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Suite au Brexit, Canal+ annonce la fin de la portabilité de myCanal au Royaume-Uni

Jim Keller devient président et CTO de Tenstorrent

Jim Keller devient président et CTO de Tenstorrent

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Après deux ans chez Intel, tout le monde se demandait où cet ingénieur de génie allait poser ses valises. Il a en effet déjà participé au succès d'AMD, Apple ou encore Tesla dans son domaine.

Tenstorrent annonce qu'il rejoint son équipe en tant que président et CTO et membre du conseil d'administration, précise Anandtech. La société est spécialisée dans la conception de puces liées à l'intelligence artificielle. 

Fondée en 2016, elle cherche à se développer sur ce segment en pleine croissance, où des géants comme Intel ou NVIDIA ont déjà posé leur valise, mais où de jeunes acteurs entendent bien révolutionner le genre, comme GraphCore qui vient de lever 222 millions de dollars.

Nul doute que l'arrivée de Keller mettra Tenstorrent sous le feu des projecteurs. 

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Jim Keller devient président et CTO de Tenstorrent

Nintendo rachète le studio canadien Next Level Games, qui a développé des jeux Mario et Luigi

Nintendo rachète le studio canadien Next Level Games, qui a développé des jeux Mario et Luigi

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Les acquisitions externes sont relativement rares chez le géant japonais. Dans le cas présent, Nintendo et Next Level Games étaient déjà des partenaires proches depuis des années, comme le rapporte The Verge.

Le Canadien a en effet développé Luigi's Mansion 2 et 3, Mario Smash Football, Mario Strikers Charged Football et d’autres titres exclusifs aux consoles de Nintendo. 

Le montant de la transaction n’est pas précisé, la finalisation de cette opération est attendue pour le 1er mars 2021.

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Nintendo rachète le studio canadien Next Level Games, qui a développé des jeux Mario et Luigi

Qualcomm : Cristiano Amon succèdera à Steve Mollenkopf en tant que CEO

Qualcomm : Cristiano Amon succèdera à Steve Mollenkopf en tant que CEO

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Le fabricant de puces indique que ce changement prendra effet le 30 juin. Qualcomm ajoute que c’est Mollenkopf qui a informé le conseil d’administration de son départ. 

Il « continuera son emploi au sein de la société en tant que conseiller stratégique pendant un certain temps », ajoute l’entreprise. Il était CEO depuis mars 2014. 

De son côté, Cristiano Amon travaille chez Qualcomm depuis 1995 et est président de la société depuis janvier 2018. De plus amples détails sur cette nomination sont disponibles dans ce billet de blog.

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Qualcomm : Cristiano Amon succèdera à Steve Mollenkopf en tant que CEO

Virgin Orbit prévoit de retenter d’aller dans l’espace le 10 janvier

Virgin Orbit prévoit de retenter d’aller dans l’espace le 10 janvier

Le 06 janvier 2021 à 09h10

La précédente tentative remonte au mois de mai et s'était soldée par un échec. Au lieu de rejoindre l’espace, la fusée (LauncherOne) était tombée dans l’eau. La société y voyait néanmoins beaucoup de positif, avec la réussite de plusieurs phases du lancement.

Une nouvelle tentative était prévue pour le 19 ou le 20 décembre, mais elle a été repoussée à cause des mesures de confinement dues à la crise sanitaire. Une nouvelle fenêtre de tir s’ouvrira dimanche 10 janvier

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Virgin Orbit prévoit de retenter d’aller dans l’espace le 10 janvier

Donald Trump souhaite interdire les transactions avec huit applications chinoises, dont Alipay et WeChat Pay

Donald Trump souhaite interdire les transactions avec huit applications chinoises, dont Alipay et WeChat Pay

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Dans une nouvelle offensive dans la guerre qu’il mène contre la Chine, le président américain (pour quelques jours encore, sauf rebondissement inattendu) vient de signer un nouveau décret

Il prendra effet dans 45 jours, comme le rapporte Reuters, et vise à interdire « toutes les transactions par toute personne […] dépendant de la juridiction des États-Unis, avec les personnes qui produisent ou contrôlent les applications connectées chinoises, ou leurs filiales […] : Alipay, CamScanner, QQ Wallet, SHAREit, Tencent QQ, VMate, WeChat Pay, et WPS Office ».

Le décret entrera donc en vigueur lorsque Joe Biden sera président des États-Unis, et il pourra alors le révoquer s’il le souhaite. Le Monde précise d’ailleurs que ce décret n’a pas été évoqué avec « le potentiel gouvernement à venir de Joe Biden ».

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Donald Trump souhaite interdire les transactions avec huit applications chinoises, dont Alipay et WeChat Pay

À Singapour, les policiers pourront accéder aux données de TraceTogether

À Singapour, les policiers pourront accéder aux données de TraceTogether

Le 06 janvier 2021 à 09h10

En vertu du code de procédure pénale du pays, la police de Singapour peut obtenir toutes les données – y compris les informations recueillies par l'application TraceTogether de suivi des contacts COVID-19 – pour faciliter les enquêtes criminelles, relève ZDNet.

Dans ses efforts pour atténuer les problèmes de confidentialité, le gouvernement de Singapour avait souligné à plusieurs reprises que les données COVID-19 « ne seraient jamais accessibles à moins que l'utilisateur ne soit testé positif ».

Mais le ministre de l'intérieur, interrogé au Parlement, a confirmé que les « policiers autorisés » peuvent invoquer le Code de procédure pénale pour accéder aux données de TraceTogether « dans des circonstances où la sécurité des citoyens est ou a été affectée » ainsi que pour des enquêtes pénales.

Il a ajouté que les agents publics qui divulgueraient sciemment les données sans autorisation ou en utilisant abusivement les données pourraient être condamnés à une amende allant jusqu'à 5 000 $ SG ou emprisonnés jusqu'à deux ans, voire les deux.

La  déclaration de confidentialité de TraceTogether a été mise à jour, et précise : « Nous voulons également être transparents avec vous. La police de Singapour est habilitée, en vertu du CPC, à obtenir toutes les données, y compris les données TraceTogether, pour des enquêtes criminelles. »

La ministre en charge de l'Initiative Smart Nation et ministre des Affaires étrangères, Vivian Balakrishnan, avait précédemment noté que les données TraceTogether n'étaient pas stockées sur une base de données centralisée, mais étaient « décentralisées et chiffrées sur les téléphones et les appareils », et qu'elles n'étaient téléchargées que lorsqu'une personne était testée positive au COVID-19.

Plus de 4,2 millions d'habitants, soit 78 % de la population locale, ont adopté l'application de traçage des contacts TraceTogether, l'un des taux de pénétration les plus élevés au monde. Ce taux a même doublé depuis septembre dernier, probablement alimenté par l'annonce du gouvernement que l'utilisation de l'application serait obligatoire pour accéder aux lieux publics au début de 2021.

Le 06 janvier 2021 à 09h10

À Singapour, les policiers pourront accéder aux données de TraceTogether

Trois anciens responsables de la défense appellent à plus de « lutte cyber »

Trois anciens responsables de la défense appellent à plus de « lutte cyber »

Le 06 janvier 2021 à 09h10

« Qu’elles soient étatiques ou criminelles, les intrusions informatiques doivent être combattues par une stratégie nationale et globale », plaident dans Le Monde trois anciens hauts responsables de la défense française (Bernard Barbier, ancien directeur technique de la DGSE, Jean-Louis Gergorin, ancien chef du Centre d’analyse et de prévision du Quai d’Orsay et l'Amiral Édouard Guillaud, ancien chef d’état-major des armées).

« En toute impunité, de puissants groupes pratiquent aussi bien la cyberextorsion directe que la vente à tout acheteur criminel des outils techniques permettant celle-ci : “ransomware as a service” », écrivent-ils. 

Ils déplorent que « la tolérance intéressée des services officiels des États les abritant et l’importance de leurs gains » ferait de la cyberpiraterie « l’activité criminelle la plus rentable et la moins risquée de l’histoire humaine, ce qui explique sa croissance exponentielle ».

A fortiori parce qu'elles émanent majoritairement d’un « écosystème criminel » qui s’est développé dans des pays n’ayant pas ratifié la Convention de Budapest sur la cybercriminalité de 2001. Ils estiment que la doctrine française de cyberdéfense devrait « prévoir la possibilité de riposte proportionnée à toute attaque contre des infrastructures jugées essentielles aussi bien civiles que militaires ».

Ils proposent que des ripostes d’« anticoercition » soient effectuées par le ComCyber [commandement interarmées de la lutte informatique, mis en place en 2017] ou la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), ou « par une équipe intégrée commune, comme en Grande-Bretagne, à l’échelon national ou en coopération avec des alliés ». 

« Plus que jamais », concluent-ils, « il nous paraît indispensable que le président de la République puisse s’appuyer sur un coordonnateur national cyber (CNC), à l’instar du coordinateur national du renseignement de lutte contre le terrorisme (CNRLT), qui a montré son efficacité ».

Sur LinkedIn, Bernard Barbier est encore plus offensif. Pour lui, l'opération d'espionnage cyber SunBurst, menée par les services russes, est « extraordinaire » et constitue une « rupture stratégique majeure ».

Or, l'Europe « paraît totalement en retard d'une ou plusieurs guerre », à mesure qu'elle se trouve confrontée à trois grandes puissances numériques : la Russie, qui « semble maîtriser parfaitement les armes numériques sans les GAFAM », les USA, qui « maîtrisent les armes numériques avec les GAFAM » et la Chine qui « rattrape les Américains, avec les armes numériques et les GAFAM chinois (BATX) ».

Ce pourquoi il appelle la France à « prendre le leadership d'une force d'action cyber européenne ».

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Trois anciens responsables de la défense appellent à plus de « lutte cyber »

Laure de la Raudière proposée à la tête de l’Arcep

Laure de la Raudière proposée à la tête de l'Arcep

Le 06 janvier 2021 à 09h10

L'information a été confirmée par un communiqué de l'Élysée diffusé hier soir. Il ne s'agit néanmoins que d'une première étape. Le site de l'Arcep précise en effet que « le Président de l'Autorité est nommé par le Président de la République, sur proposition du Premier ministre. [...] Cette nomination intervient après avis des commissions parlementaires compétentes ».

Les auditions devant  la commission des affaires économiques, de l’environnement et du territoire pour l'Assemblée nationale et la commission des affaires économiques pour le Sénat devraient avoir lieu courant janvier, on saura alors si cette nomination est confirmée ou non. 

Xavier Niel, fondateur de Free, a déjà fait part de son étonnement lorsque cette information n'était encore qu'une rumeur. La députée se voit ici surtout reprocher le fait d'avoir travaillé chez Orange. Elle y a notamment été Directrice Départementale Eure-et-Loir de 1997 à 2001.

Elle a rapidement été défendue par son collègue Eric Bothorel avec qui elle a travaillé sur de nombreux sujets en lien avec le numérique. « Je ne connais pas dans nos rangs plus intègre et soucieuse de l’intérêt général. Xavier, on ne vous a pas compris. Sur ce coup là » indique-t-il sur Twitter

« C'est plutôt rassurant en fait. Qu'un régulé s'inquiète du futur pdt du régulateur devrait conforter ceux qui auront à choisir. L'inverse serait inquiétant. » ajoute-t-il. La question est de savoir si ce sera le cas d'Orange, qui a plusieurs fois été critiqué par l'Arcep ces dernières années.

Un sujet qui devrait être évoqué lors des auditions de Laure de la Raudière.

Le 06 janvier 2021 à 09h10

Laure de la Raudière proposée à la tête de l’Arcep

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