#Le brief du 16 février 2021

L’UFC Que Choisir et le BEUC s’attaquent à TikTok

L’UFC Que Choisir et le BEUC s’attaquent à TikTok

Le 16 février 2021 à 08h43

L’UFC-Que Choisir et le Bureau Européen des Unions de Consommateurs (BEUC) ont déposé plainte contre TikTok devant la Commission européenne et le réseau des autorités de protection des consommateurs. L'association reproche notamment au réseau social des CGU peu claires, des clauses qu’elle estime illicites et « qui favorisent TikTok au détriment de ses utilisateurs ». 

« Très concrètement, TikTok se donne le droit de faire ce qu’il veut des vidéos publiées : les utiliser, les modifier, les reproduire sans que les utilisateurs n’aient leur mot à dire. C’est illégal ». Autres critiques, un défaut d’information « sur les données personnelles qui sont collectées, leur but et destination contrairement aux obligations du RGPD ».

Les deux structures réclament « une enquête à l’échelle européenne et nationale sur les pratiques de Tiktok » et « qu’une décision contraignante soit prise par les autorités de protection de consommateurs concernées » pour « mieux informer les consommateurs sur sa politique et son modèle économique ». 

Elles souhaitent également que soit expliqué « le fonctionnement de sa politique d’achat de pièces de monnaie et ses implications financières » et que soient prévues des « mesures efficaces de protection des mineurs notamment en matière d’utilisation de leurs données personnelles et d’exposition au marketing, à la publicité cachée et aux contenus inappropriés ».

Le 16 février 2021 à 08h43

L’UFC Que Choisir et le BEUC s’attaquent à TikTok

Open Terms Archive, pour suivre les évolutions des conditions générales d’utilisation

Open Terms Archive, pour suivre les évolutions des conditions générales d’utilisation

Le 16 février 2021 à 08h43

« Quel contrat ai-je accepté en utilisant un service numérique ? Les conditions ont-elles changé depuis que j’utilise ces services ? Dans quel sens évoluent-elles ? Sont-elles conformes aux discours de ces acteurs et aux lois qui encadrent leurs pratiques ? »

Pour aider à répondre à ces questions, Henri Verdier, ambassadeur pour les affaires numériques, au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, annonce l’Open Terms Archive

Il s'agit d'un « outil libre et ouvert de suivi et d’archivage des évolutions des conditions générales d’utilisation des principaux fournisseurs de services en ligne. Il permet aux défenseurs des droits des utilisateurs, aux régulateurs et à toute personne intéressée de suivre les évolutions de ces conditions ».

Il enregistre en temps réel les publications des nouvelles versions de ces documents, en mettant en exergue les changements appliqués et conservant l’historique de ces évolutions (exemples). 

Le 16 février 2021 à 08h43

Open Terms Archive, pour suivre les évolutions des conditions générales d’utilisation

Google épinglé pour son classement des hôtels, amende transactionnelle à la clef

Google épinglé pour son classement des hôtels, amende transactionnelle à la clef

Le 16 février 2021 à 08h43

« Saisie de plaintes d’hôteliers dénonçant l’affichage sur Google d’un classement trompeur des hébergements touristiques, la DGCCRF a contrôlé en 2019 et 2020 la nature et la loyauté des informations délivrées par la plateforme ». Suite à cette enquête, elle analyse le service comme une pratique commerciale trompeuse. 

« Les classements de plus de 7500 établissements ont été automatiquement collectés et ont fait l’objet d’un traitement algorithmique : l’étude de la concordance entre le classement Google et le seul classement officiel existant en France et délivré par Atout France (le classement par ‘étoiles’, allant de 1 à 5), a été automatisée, ce qui a permis de comparer les classements sur un nombre conséquent de cas » précise Bercy.  

Ces investigations ont montré que « Google avait substitué au classement Atout France une classification établie selon ses propres critères. Or cette classification prêtait grandement à confusion par sa présentation et par l’utilisation identique du terme « étoiles » selon la même échelle allant de 1 à 5, pour classer les hébergements touristiques ».

Des consommateurs trompés, des hôtels déclassés ou surcotés... le dossier a été transmis au parquet, mais en dernière ligne droite, avec accord du procureur de la République, Google Ireland Ltd et Google France ont accepté de transiger ; une des options ouvertes par le législateur. Pour enterrer la hache de guerre, les entités devront payer 1,1 million d’euros et supporter une décision publique. 

« Après le début de l’enquête et depuis septembre 2019, les sociétés Google Ireland Ltd et Google France ont corrigé leurs pratiques. La plateforme utilise dorénavant le classement officiel délivré par Atout France » conclut le communiqué. 

Le 16 février 2021 à 08h43

Google épinglé pour son classement des hôtels, amende transactionnelle à la clef

La Mastercard de BitPay compatible avec Apple Pay, Samsung Pay et Google Pay arrive

La Mastercard de BitPay compatible avec Apple Pay, Samsung Pay et Google Pay arrive

Le 16 février 2021 à 08h43

La société explique que vous pouvez ajouter votre carte bancaire comme n’importe quelle autre dans le wallet iOS. Elle ajoute que les systèmes Samsung Pay et Google Pay seront supportés avant la fin du mois de mars.

Pour rappel, une des particularités de BitPay est de permettre de gérer vos cryptomonnaies, notamment Bitcoin, Bitcoin Cash et Ether, et de « les transformer rapidement en dollars pour les dépenser avec votre carte ».

Le 16 février 2021 à 08h43

La Mastercard de BitPay compatible avec Apple Pay, Samsung Pay et Google Pay arrive

Alerte de l’ANSSI : Centreon ciblé par des pirates, « plusieurs entités françaises » compromises

Alerte de l’ANSSI : Centreon ciblé par des pirates, « plusieurs entités françaises » compromises

Le 16 février 2021 à 08h43

Cette société propose une plateforme de supervision informatique utilisée par de grands groupes : BNP, EDF, Gaumont, ministère de la Justice, Orange, RATP, SoftBank, Thales, Total… Autant dire que cela en fait une cible de choix pour des pirates.

L’ANSSI a été informée « d’une campagne de compromission touchant plusieurs entités françaises. Cette campagne ciblait le logiciel de supervision Centreon, édité par la société du même nom ». Les premières remontent à fin 2017, avec une activité jusqu’en 2020. Ces attaques ont « principalement touché des prestataires de services informatiques, notamment d’hébergement web ».

L’Agence a « constaté sur les systèmes compromis l’existence d’une porte dérobée de type webshell, déposée sur plusieurs serveurs Centreon exposés sur internet. Cette porte dérobée a été identifiée comme étant le webshell P.A.S. dans sa version 3.1.4. Sur ces mêmes systèmes, l’ANSSI a identifié la présence d’une autre porte dérobée nommée Exaramel par l’éditeur ESET ».

Toujours selon l’ANSSI, « cette campagne présente de nombreuses similarités avec des campagnes antérieures du mode opératoire Sandworm ». Un rapport détaillé d’une quarantaine de pages donne des informations techniques.

Le 16 février 2021 à 08h43

Alerte de l’ANSSI : Centreon ciblé par des pirates, « plusieurs entités françaises » compromises

Telegram : quand un sticker permettait d’accéder à des conversations privées

Telegram : quand un sticker permettait d’accéder à des conversations privées

Le 16 février 2021 à 08h43

Le pot aux roses a été découvert par la société italienne Shielder, comme le rapporte The Hackers News. Les développeurs de la messagerie ont été informés en amont et la brèche corrigée entre fin septembre et début octobre.

Cette faille « permettait ainsi aux attaquants d'envoyer des autocollants bien particuliers à des utilisateurs afin d'accéder aux messages, photos et vidéos qui ont été échangés avec leurs contacts Telegram, via des conversations classiques et secrètes », expliquent nos confrères. Android, iOS et macOS sont concernés. 

Ils ajoutent que l’exploitation réelle était plus compliquée qu’il n’y paraît puisqu’elle nécessitait aussi d’exploiter une autre faille afin de contourner les protections de la machine. Des manipulations à la portée de certains groupes de pirates, notamment ceux soutenus par un État.

Le 16 février 2021 à 08h43

Telegram : quand un sticker permettait d’accéder à des conversations privées

La marque Essential (Andy Rubin) passe chez Nothing (Carl Pei)

La marque Essential (Andy Rubin) passe chez Nothing (Carl Pei)

Le 16 février 2021 à 08h43

Un an après l’annonce de la fermeture d’Essential, nos confrères de 9To5Google ont remarqué dans des documents de l'Intellectual Property Office du Royaume-Uni que la marque avait été transférée à Nothing.

Cette société a pour rappel été lancée il y a quelques semaines par Carl Pei, un des cofondateurs de OnePlus. On en sait un peu plus sur ses projets, qui concerneraient pour le moment des écouteurs sans fil.

Le 16 février 2021 à 08h43

La marque Essential (Andy Rubin) passe chez Nothing (Carl Pei)

Le Français Forsee Power lève 105 millions et veut devenir « un champion de la batterie en Europe »

Le Français Forsee Power lève 105 millions et veut devenir « un champion de la batterie en Europe »

Le 16 février 2021 à 08h43

La Banque Européenne d’Investissement (BEI) apporte 50 millions d’euros à ce tour de table. C’est le second prêt, « après un premier apport de 20 millions d’euros fin 2017 dans le cadre du plan Juncker », rappelle-t-elle.

Cette somme « permettra de financer l'élargissement de sa gamme de produits destinés aux véhicules 100% batteries, hybrides hydrogènes ou hybride thermiques ».

Elle doit aussi « faciliter le développement de produits pour de nouveaux marchés et renforcer la capacité de fabrication de Forsee Power ».

Le 16 février 2021 à 08h43

Le Français Forsee Power lève 105 millions et veut devenir « un champion de la batterie en Europe »

Au CEA : « recycler le combustible nucléaire »

Au CEA : « recycler le combustible nucléaire »

Le 16 février 2021 à 08h43

Une des missions du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives concerne la gestion des matières nucléaires. À travers une interview maison d’Andreas Salvatores (chef adjoint de programme à la direction des énergies), le CEA revient sur la question du recyclage.

« Dès la construction du parc nucléaire français, le CEA s’est interrogé sur la récupération des matières valorisables du combustible usé. La technique existait déjà, développée outre-Atlantique en 1945 dans le cadre du projet Manhattan (production de la première bombe atomique). Elle repose sur le procédé Purex faisant intervenir la molécule TBP (Tributylphosphate) pour extraire du combustible l’uranium et le plutonium. Objectif : séparer ces derniers pour les recycler ».

Salvatores fait ensuite un rapide tour des recherches passées et actuelles (notamment sur les réacteurs à neutrons rapides (RNR) de 4e génération), ainsi que du savoir-faire français dans ce domaine.

Le 16 février 2021 à 08h43

Au CEA : « recycler le combustible nucléaire »

Plus de 1 000 ingénieurs auraient contribué à l’attaque de Solarwinds

Plus de 1 000 ingénieurs auraient contribué à l'attaque de Solarwinds

Le 16 février 2021 à 08h43

Interrogé dans l'émission 60 minutes de CBS, Brad Smith, Président de Microsoft, estime que Solarwinds est, « du point de vue du génie logiciel, probablement l'attaque la plus grande et la plus sophistiquée que le monde ait jamais vue », et que « plus de 1000 ingénieurs » y auraient contribué.

Lorsque l'attaque a été identifiée, en novembre dernier, Microsoft aurait affecté 500 de ses ingénieurs « pour s'attaquer à l'attaque ». SolarWinds Orion, le logiciel infecté, est composé de millions de lignes de codes. Smith explique que « 4032 d'entre elles ont été réécrites clandestinement et distribuées aux clients dans le cadre d'une mise à jour de routine, ouvrant une porte dérobée secrète aux 18 000 réseaux infectés », visant tant ceux de l'administration américaine que d'entreprises privées.

Après avoir analysé le code, « nous nous sommes demandé combien d'ingénieurs avaient probablement travaillé sur ces attaques. Et la réponse à laquelle nous sommes arrivés était, eh bien, certainement plus de 1000 ». Brad Smith se dit en outre « presque certain que les pirates ont créé des portes dérobées supplémentaires et se sont propagés à d'autres réseaux ».

« Le gouvernement russe a vraiment développé cette tactique en Ukraine », précise-t-il : « Pendant des années, les Russes ont testé leurs cyberarmes sur l'Ukraine. NotPetya, une attaque de 2017 par le GRU, l'agence d'espionnage militaire russe, a utilisé les mêmes tactiques que l'attaque SolarWinds, sabotant un logiciel largement utilisé pour pénétrer dans des milliers de réseaux ukrainiens, mais au lieu d'espionner, il a ordonné aux appareils de s'auto-détruire et littéralement endommagé plus de 10% des ordinateurs de ce pays en une seule journée ».

Kevin Mandia, l'ancien officier du renseignement de l'armée de l'air qui dirige FireEye, explique de son côté comment sa société de cybersécurité a détecté l'attaque : « comme tout le monde travaillant à domicile, nous utilisons l'authentification à deux facteurs. Un employé de FireEye se connectait, mais notre personnel de sécurité a remarqué que l'individu avait deux téléphones enregistrés à son nom. Notre employé a donc appelé cette personne : "Hé, avez-vous réellement enregistré un deuxième appareil sur notre réseau ? Non, ce n'était pas moi." »

Les pirates n'avaient laissé aucune trace de la manière dont ils s'étaient introduits : pas de phishing, ni de logiciels malveillants, mais ils se faisaient bien passer pour des employés. 

Interrogé pour savoir ce pourquoi le gouvernement n'avait pas repéré l'attaque, Chris Inglis, qui a passé 28 ans à la National Security Agency, dont sept en tant que directeur adjoint, explique pour sa part que « le gouvernement ne surveille pas les réseaux informatiques américains du secteur privé. C'est une responsabilité qui est confiée au secteur privé. Les Russes ont donc lancé leurs attaques à partir de serveurs installés de manière anonyme aux États-Unis ». 

Il estime en outre qu'« il est difficile de sortir complètement quelque chose comme ça du système. Et ils ne comprennent certainement pas tous les endroits où il est allé, toutes les manifestations de l'endroit où ce virus, où ce logiciel vit toujours. Et ça va prendre du temps. Et la seule façon dont vous aurez la certitude absolue que vous vous en êtes débarrassé est de vous débarrasser du matériel, de vous débarrasser des systèmes ».

Le 16 février 2021 à 08h43

Plus de 1 000 ingénieurs auraient contribué à l’attaque de Solarwinds

La CNIL lance un premier appel à projets dans le domaine de la santé numérique

La CNIL lance un premier appel à projets dans le domaine de la santé numérique

Le 16 février 2021 à 08h43

Il inaugure la première session de ce que la CNIL qualifie de « bac à sable », dispositif qui vient renforcer son action en soutien à l’innovation. Il permettra à trois projets innovants de bénéficier d’un accompagnement renforcé pour aboutir à « un service ou produit conforme à la réglementation en vigueur et respectueux de la vie privée ».

Cette démarche expérimentale vise à mettre en œuvre le « privacy by design » à un stade précoce du développement du projet. Ainsi, il ne vise pas des projets opérationnels ou déjà lancés, précise la Commission.

Des contacts étroits et répétés avec les équipes juridiques et techniques de la CNIL apporteront clarté sur la règle applicable, conseils pratiques et audit des solutions développées par le porteur de projet, en contrepartie des engagements pris par ce dernier.

Le bac à sable est ouvert à tous les projets innovants, quel qu’en soit le statut (public ou privé), la taille ou l’âge (startup ou acteur déjà existant), le secteur (industrie, services) et le caractère numérique ou non de l’activité concernée (neutralité technologique). 

Le 16 février 2021 à 08h43

La CNIL lance un premier appel à projets dans le domaine de la santé numérique

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