L'Arcep a mis à jour son suivi de l'épuisement des adresses IPv4, avec une mauvaise nouvelle : « Au 2 octobre 2019, le RIPE-NCC vient d’annoncer que le nombre d’adresses IPv4 en attente d'attribution est supérieur au nombre d’adresses IPv4 restantes (1,03 million au 1er octobre 2019) ».
« Nous sommes ainsi rentrés aujourd’hui en pénurie. Internet ne cessera pas de fonctionner mais cessera de grandir. La transition vers IPv6 est une nécessité vitale », ajoute le régulateur.
Conséquence : le prix de vente des IPv4 sur le marché secondaire va augmenter à cause du principe de l'offre et de la demande. Jérémy Martin, directeur technique de Firstheberg cité par l'Arcep, donne son point de vue : « Avec une demande croissante pour un nombre d’IPv4 fixes, le coût de location d'une IPv4 va doubler d'ici à 2 ans ».
La solution existe pourtant depuis longtemps : IPv6. Problème, elle n'est pas encore généralisée, notamment chez les FAI et opérateurs, poussant les acteurs à rester présents en IPv4.
« Accélérer la transition d'IPv4 vers IPv6 est la seule solution pérenne, car seule une transition quasi-totale à IPv6 peut permettre aux fournisseurs de contenus de se passer d'IPv4 », explique le régulateur.
Sur le fixe, « Free, Coriolis Telecom et Orne THD proposent de l'IPv6 systématiquement activé par défaut : vous n'avez rien à faire. Si vous êtes client d'un autre opérateur, activez l'IPv6 dans les paramètres de votre box », explique le régulateur.
Sur le mobile, « si vous êtes client Orange ou Bouygues Telecom, activez simplement IPv6 sur votre mobile Android ».
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