#Le brief du 24 juin 2025

IA et conflits d’intérêts : Cédric O soutenu par la HATVP

Le 24 juin 2025 à 16h11

Ce mardi 24 juin, Cash Investigation se penche sur les liens entre politiques et business, s'arrêtant notamment sur un cas lié à l’écosystème technologique français et européen : celui de Cédric O.

Hasard des programmations relevé par Le Monde, la diffusion de l’enquête se fait cinq jours à peine après une audience censée se dérouler suite à la plainte pour diffamation déposée par l’ex-secrétaire d’État au numérique contre le président du Syndical national de l’édition phonographique Bertrand Burgalat.

Ce dernier avait accusé Cédric O de « prise illégale d’intérêts » sur BFM Business, le 13 mars 2024 (l’audience, elle, a été repoussée au 26 janvier 2026).

IA Act

Après avoir quitté le gouvernement en mai 2022, Cedric O était devenu cofondateur et actionnaire de Mistral AI en avril 2023, endossant le rôle de conseiller en affaires publiques jusqu’au mois de février 2024.

Son rôle dans les négociations autour de l’AI Act, au niveau européen, avait soulevé de nombreuses questions.

Après les accusations de conflits d’intérêts, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait mené un « contrôle », pour finalement juger ses conditions respectées. Dans son enquête, Cash Investigation souligne que l’autorité n’a jamais été notifiée de la participation de Cedric O à Mistral AI dans la mesure où celui-ci a créé une société de conseil.

Auprès de France 2, l’ex-président de la HATVP souligne que Cedric O n’avait que l’interdiction de réaliser des « démarches », par lui-même, avec les pouvoirs publics, ce qui n'empêchait pas ceux-ci de le contacter.

Le 24 juin 2025 à 16h11

IA et conflits d’intérêts : Cédric O soutenu par la HATVP

Firefox 140 ESR sait endormir manuellement les onglets

Le 24 juin 2025 à 15h43

Nouvelle version ESR pour Firefox. Particulièrement importantes, ces versions bénéficient d’un support allongé de 42 semaines en moyenne. Elles ont la préférence d’un certain nombre de distributions Linux, dont Debian, et des entreprises faisant le choix de Firefox. Pendant toute la durée du support, la version reçoit les correctifs de sécurité et de bugs, sans toucher au socle fonctionnel.

Firefox 140 prend ainsi la place de la version 128. Pour les systèmes faisant la mise à jour sur une base ESR, cela représente donc douze versions du navigateur et un cumul important de nouveautés. Citons des optimisations sur HTTP/3, l’arrivée d’une gestion complète des profils, le groupement des onglets ou encore la disposition verticale pour ces derniers.

En revanche, si vous utilisez l’actuelle version classique 139, les apports ne seront pas extraordinaires. L’apport le plus significatif est la fonction Décharger l’onglet. D’un clic droit, on peut intimer l’ordre au navigateur d’endormir un onglet ou un groupe d’onglets, via le menu contextuel. Les ressources sont alors déchargées et les onglets ne consomment plus rien. Dommage, on aurait aimé que Firefox récupère au passage une fonction très pratique de Vivaldi : mettre en hibernation tous les onglets en arrière-plan.

Parmi les autres nouveautés, citons une option « Tout sélectionner » sur Android, le support des moteurs personnalisés dans les paramètres de recherche, ou encore une fonction permettant de garder plus ou moins d’onglets verticaux épinglés à l’écran. Côté développeurs, on note surtout la prise en charge des raccourcis clavier aria, des API CookieStore et Custom Highlight, des Service Workers en navigation privée, ou encore des styles d'agent utilisateur (UA) uniformes pour les éléments <h1> sur toutes les plateformes.

Enfin, Firefox 140 colmate treize failles de sécurité, dont deux classées comme critiques.

Le 24 juin 2025 à 15h43

Firefox 140 ESR sait endormir manuellement les onglets

Lyon abandonne Microsoft office pour renforcer sa « souveraineté numérique »

Le 24 juin 2025 à 10h16

La Ville de Lyon va progressivement remplacer la suite Microsoft par des logiciels bureautiques libres, dont « Only Office pour la bureautique, ainsi que Linux et PostgreSQL pour les systèmes et bases de données ».

Le but : « ne plus être dépendante des solutions logicielles états-uniennes et acquérir une véritable souveraineté numérique », indique-t-elle dans un communiqué.

Elle s’appuiera aussi sur la suite libre et interopérable Territoire Numérique Ouvert, développée avec la SITIV (le Syndicat Intercommunal des Technologies de l’Information pour les Villes) et la Métropole de Lyon. 


Cette suite est déjà utilisée par « plusieurs milliers d’agents issus de 9 collectivités », déclare la Ville de Lyon. 


Par cette décision, la ville rejoint un mouvement lancé dans d’autres villes d’Europe. Les deux plus grandes villes danoises, Copenhague et Aarhus, ont ainsi chacune annoncé début juin tourner le dos à Windows et Microsoft Office.

Le 24 juin 2025 à 10h16

Lyon abandonne Microsoft office pour renforcer sa « souveraineté numérique »

Bouygues Telecom se lance aussi dans la 5G+… du bout des lèvres

Le 24 juin 2025 à 08h35

En septembre dernier, Free était le premier à lancer la 5G+, le nom commercial de la 5G SA ou StandAlone. Cette technologie utilise pour rappel un cœur de réseau en 5G, contrairement à la 5G classique actuelle qui utilise un cœur de réseau 4G (pour les appels notamment).

La réponse est rapidement arrivée chez Orange, avec une 5G Box pour commencer, puis sur les forfaits mobiles. SFR aussi propose des options dans sa branche Business. Récemment, Free et Orange ont annoncé que la 5G+ était disponible sur les iPhone 15 et 16, en plus d’une palanquée de smartphones Android déjà compatibles.

5G

C’est maintenant au tour de Bouygues Telecom d’entrer dans la danse, mais par la petite porte. L’opérateur propose la 5G+ sans surcoût, mais pour un seul forfait : « L'option 5G+ est incluse sans frais ! Il suffit juste que vous ayez un forfait Bouygues Telecom 300 Go pour en bénéficier ». Forfait à 59,99 euros par mois tout de même.

Les avantages mis en avant sont toujours les mêmes avec la 5G SA : « navigation sur Internet et l'utilisation des applications mobiles est plus fluide et plus rapide, en particulier grâce à une latence extrêmement faible, idéale pour optimiser vos usages comme le gaming ».

La liste des terminaux compatibles est sans surprise : les iPhone 15 et 16, des Samsung Galaxy S21 à S25, des Galaxy A, les Xiaomi 14 et 14T Pro, etc. « En cas d'acquisition ou de changement de forfait mobile, vous n'avez rien à faire la 5G+ est automatiquement activée. Pour votre forfait mobile actuel, l'option 5G+ incluse est à activer dans votre application mobile », explique l’opérateur. Tous les détails se trouvent par ici.

À voir maintenant combien de temps Bouygues Telecom va rester sur sa 5G+ réservée aux seuls clients avec un forfait de 300 Go.

Le 24 juin 2025 à 08h35

Bouygues Telecom se lance aussi dans la 5G+… du bout des lèvres

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