Développé par le Service d'Information du Gouvernement (SIG), ce projet « est le volet numérique de la marque de l'État, qui permet pour les citoyens d'avoir une cohérence graphique et une meilleure expérience à travers l'ensemble des sites de l'État ».
Il « regroupe un ensemble de composants réutilisables, répondant à des standards et à une gouvernance, pouvant être assemblés pour créer des sites Internet accessibles et ergonomiques ». Le but est d’harmoniser les sites gérés par l’État, qui sont environ au nombre de 20 000 actuellement.
Certains s’étonnent par contre que des ressources soient hébergées via Atlassian, un éditeur de logiciels basé en Australie. C’est notamment le cas des « fondamentaux », des « composants » et des « communautés ».
Commentaires (16)
#1
Je trouve l’idée vraiment très bonne.
Avec la quantité de sites institutionnels sous *.gouv.fr, garder une vrai cohérence graphique est déjà un bon point.
Les moins à l’aise avec l’informatique seront peut être moins perdus à l’avenir ?
#2
C’est effectivement le premier bénéfice pour les utilisateurs, et pas que les moins à l’aise.
#3
GG aux ou à la personne du SIG qui en a eu l’idée et l’a concrétisé.
Le site explicatif est aussi très bien fait.
On se fout pas mal de la tronche des services de l’État quand ils pondent une de ces interfaces magnifiquement imbitables et kafkaïennes dont ils ont le secret.
Mais quand des initiatives heureuses comme celle-là finissent par émerger il faut aussi les féliciter.
Sans doute que les boomers à la tête de ces services commencent enfin à prendre leur retraite et que les nouveaux décideurs, eux-mêmes utilisateurs, savent enfin tenir compte des usagers.
#4
C’est vraiment top, cela pourrait aussi limiter un peu les usurpations en ligne.
J’ai l’impression que ça ressemble un petit peu à LégiFrance
#5
Cela ressemble fort à un bootstrap personnalisé (ce n’est pas une critique).
C’est une bonne chose de ne pas réinventer x fois l’eau froide. L’initiative ne pouvait de toute façon pas venir des ss2i qui vont perdre ainsi une partie du travail qu’ils refacturaient à x clients en l’ayant réalisé une seule.
#6
Ils auraient pas pu trouver un autre acronyme ? Pour moi (et pour bien d’autres, dont les moteurs de recherche) SIG = Système d’Information Géographique
Sinon l’idée est bonne, si c’est facilement réutilisable et réutilisé, ça clarifiera pas mal la navigation du grand public.
Et petit couac pour l’hébergement en effet … c’est précisément ce genre de service qui devrait montrer l’exemple en terme de souveraineté
#6.1
Et SiG chez moi, c’est Service Industriel de Genève. Comme quoi les acronymes et ce qu’on pense savoir…
#7
L’utilisation d’un Storybook à la place de Confluence aurait été parfaite pour tester les composants. Mais c’est en effet une très bonne initiative.
#8
L’État, le 1er à ne pas respecter le RGPD… car en plus d’être hébergé par Atlassian, il n’y a aucune mentions légales pourtant obligatoires (genre là : https://gouvfr.atlassian.net/servicedesk/customer/portal/1/group/1/create/6)
#9
Est-ce qu’il n’y aurait pas un risque que cela soit un bon mode d’emploi pour ceux qui créent des site de fishing en se faisant passer pour des sites officiels comme ceux des impôts ou de l’URSSAF par exemple?
#9.1
Ben, si je veux faire un site qui ressemble à celui de l’URSSAF, je pompe le site de l’URSSAF avec un aspirateur HTTP et je change les deux constantes dans le Javascript qui disent où on envoie les données. Je vais pas me taper de réécrire tout le site bugs compris :-)
#10
Moi je dis chapeau !
Après, Atlassian, bon oui mais quand même.
Ceci dit ça ne devrait pas être dur à migrer mais il y a probablement une raison organisationnelle derriière (genre ils bossent avec les solutions Atlassian pour le dev)
En tout cas spas demain la veille qu’on aura ça en Belgique …
#11
Sacré taff, chapeau
#12
20 000 sites, sérieusement ?
Y a ptet du travail de mutualisation à faire sur certains…
#13
Ce n’est pas étonnant. Les besoins sont multiples donc les solutions logicielles aussi
#13.1
+1
On parle pas d’une boite avec un ERP mais de milliers de réglementation distinctes dans des centaines de domaines. Il suffit de regarder l’étendue de la loi pour comprendre que chaque besoin est différent