Une mission sur les « technologies quantiques » pour la députée Forteza

Une mission sur les « technologies quantiques » pour la députée Forteza

Une mission sur les « technologies quantiques » pour la députée Forteza

« Après l’intelligence artificielle, les technologies quantiques. La France et l’Europe se doivent d’être à la pointe des nouvelles frontières technologiques » explique Cédric O, le nouveau secrétaire d’État au Numérique.

Au travers d’un décret paru samedi 6 avril au Journal officiel, le gouvernement a ainsi confié à la députée Paula Forteza (LREM) une « mission temporaire ayant pour objet les technologies quantiques ».

Sur Twitter, celle qui fut rapporteure du projet de loi sur le RGPD détaille : « Pouvons-nous démultiplier nos capacités de calcul ? Nos protocoles de chiffrement seront-ils tous rendus obsolètes du jour au lendemain ? Les technos quantiques sont-elles le futur de l’informatique ? Me voilà en mission pour projeter la France dans cette nouvelle révolution ! »

Aucune précision quant au calendrier de cette mission n’a pour l’instant été présentée.

Commentaires (34)


Pour ce qui est de brasser du vent à missionner pendant que d’autres financent depuis des lustres, l’État fromager ressemble à un train sans locomotive pour lequel un cadre de la direction est chargé de retrouver le mode d’emploi qui servira au final à repeindre les wagons.



Autant dire que les propositions, dont les résultats qui ne seront jamais évalués, vont (encore) être du saupoudrage inutile qui fera vivoter 2 ou 3 labos publics pour quelques années supplémentaires et donnera l’illusion qu’on a fait quelque chose.


hein ?


En Europe on lance des missions temporaires. En Chine ils lancent des satellites…


Heu… ça fait cinquante ans que l’Europe lance des satellites.








Jonathan Livingston a écrit :



Heu… ça fait cinquante ans que l’Europe lance des satellites.





pas à liaison quantiques avec les stations au sol.



Les algorithmes de chiffrement post-quantiques sont déjà dans les cartons, de mémoire il y a 23 années Google avait commencé à tester quelque chose . Je ne m’inquiète pas particulièrement de l’arrivée des ordinateurs quantiques qu’on a le temps de voir venir.


“Aucune précision quant au calendrier de cette mission n’a pour l’instant été présentée.”



 Dans l’article de loi, il est marqué que c’est maximum 6 mois 


La seule chose qu’a apporté ce test est une transmission longue distance “sans fil”.

A savoir qu’il a été fait avec des bases au Tibet à haute altitude.

C’est très important parce que ce qui pose problème dans la liaison quantique, c’est l’atmosphère et les perturbation qu’elle produit.



Et au cas ou tu l’aurais raté, l’Europe à déjà investi dans ces technos et l’utilise déjà de façon commerciale (mais filaire) pour des transmissions bancaires.


Personnellement je n’ai pas le même angle de vue. On peut facilement parier que les ordinateurs quantiques ne seront pas accessibles au commun des mortels en même temps que les grandes entreprises et les États (voire que ces derniers feront pression pour les garder pour eux le plus longtemps possible)

Cela veut dire que n’importe quel acteur assez gros pourra décrypter des algorithmes non quantiques, mais que le citoyen lambda n’aura pas le moyen d’utiliser du chiffrement quantique, vu qu’il n’aura pas d’ordinateur quantique…

Du coup ça m’inquiète au contraire quelque peu. Après, peut-être que je me trompe…


2 points :

-il est possible d’avoir des algos de chiffrements non quantiques qui ne peuvent pas être cassés par un ordinateur quantique.




  • on peut faire de la cryptographie quantique avec des ordinateurs classiques.








Toorist a écrit :



La seule chose qu’a apporté ce test est une transmission longue distance “sans fil”.





C’est juste la différence entre le train et l’automobile quoi…

Normalement il y avait un volet spatial au budget communication quantique débloqué par l’Europe. On attend les résultats









v1nce a écrit :



C’est juste la différence entre le train et l’automobile quoi…





Non pas du tout, ce que les Chinois ont fait sur ce sujet précis, ca a déjà été fait en labo et ils n’ont pas résolu le problème. Ils ont juste profiter de l’altitude de leur récepteur pour contourner les problèmes.









Toorist a écrit :



Non pas du tout, ce que les Chinois ont fait sur ce sujet précis, ca a déjà été fait en labo et ils n’ont pas résolu le problème. Ils ont juste profiter de l’altitude de leur récepteur pour contourner les problèmes.





Entre transmettre en tout quantique sans fil sur 1200 kms et transmettre uniquement sur 100 kms avec fil il y a quand même une légère différence. Après tu peux multiplier les répéteurs si tu veux (et “perdre”/réinjecter le quantique à chaque fois) mais ça fait autant de POF.

Surtout   la techno pourrait être européenne si on l’avait financée à l’époque au lieu de l’abandonner aux Chinois.



c’est sur que geuler dehors avec un gillet jaune ca fait avancer les choses, trop facile de bébusquer les melchanchonistes sur internet, ils sont jamais content lol


Sauf qu’il n’est pas opportun de mettre des répéteurs sur une liaison quantique. C’est même tout le but d’une liaison quantique, c’est de garantir que l’information émise (un photon…) n’a pas été interceptée et réémise entre l’émetteur et de destinataire final…








33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Sauf qu’il n’est pas opportun de mettre des répéteurs sur une liaison quantique. C’est même tout le but d’une liaison quantique, c’est de garantir que l’information émise (un photon…) n’a pas été interceptée et réémise entre l’émetteur et de destinataire final…





De l’intérêt du satellite contre la fibre optique. D’ou mon coup de gueule contre l’UE qui a laissé filer la techno en Chine alors qu’on la lui avait proposée.

Résultat : la Chine lance des satellites, L’UE des missions temporaires. CQFD&nbsp;&nbsp;<img data-src=" />





Sur Twitter, celle qui fut rapporteuse du projet de loi sur le RGPD détaille : « … Nos protocoles de chiffrement seront-ils tous rendus obsolètes du jour au lendemain ?…»





Bah, s’pas grave. Il nous suffira de les protéger avec du matériel américain, sur des serveurs aux USA. <img data-src=" />


Je pense que la commission copie privée devrait s’y pencher, il va falloir penser à les taxer, ces fameux ordinateurs quantiques <img data-src=" />


Ouais Ouais (*) Il faut quand-même faire confiance au satellite. Un satellite chinois&nbsp;<img data-src=" />

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(*) =&gt; je sors []


On enregistre des cantiques sur des ordinateurs ? Vite, prévenez la SACEM qu’ils déterminent les dommages et intérêts à verser aux moines (plus leur commission).

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33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Ouais Ouais (*) Il faut quand-même faire confiance au satellite. Un satellite chinois&nbsp;<img data-src=" />

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(*) =&gt; je sors []&nbsp;





Pas compris ta remarque.

La société (européenne pour autant que je sache) qui a développé la techno a demandé des financements aux européens et aux chinois (j’imagine en échange de l’exclusivité). Les chinois ont mis plus sur la table donc la techno équipe les satellites chinois et pas les européens.



Ben, le satellite est un man-in-the-middle. Il peut être compromis. et exposer les échanges de clés, il faut donc être certain qu’il n’y a aucune fuite, sinon ça sert à rien.



La plupart des pays interdisent les routeurs chinois (Huawai, prononcé “ouais ouais”) dans leur coeur de réseau, c’est pas pour ajouter un mouchard de même origine sur une voie de communication encore plus sensible.

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Me voilà en mission pour projeter la France dans cette nouvelle révolution !





Ça va les chevilles? Sachant que ce n’est pas elle qui va faire le travail à la place des chercheurs dans ce domaine, elle se ridiculise <img data-src=" />


#MinitelQuantique.



Et ce n’est pas un troll en plus, la technologie du videotex en France à l’époque était quand même bien fichue, et l’informatique pour tous jetait des belles bases (qui sont pas allées très loin…). Rien de tel depuis 30 ans…



On a vraiment besoin en France de grands projets technologiques, ça fait du travail et ça fait du prestige ☺








33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Ben, le satellite est un man-in-the-middle. Il peut être compromis. et exposer les échanges de clés, il faut donc être certain qu’il n’y a aucune fuite, sinon ça sert à rien.



La plupart des pays interdisent les routeurs chinois (Huawai, prononcé “ouais ouais”) dans leur coeur de réseau, c’est pas pour ajouter un mouchard de même origine sur une voie de communication encore plus sensible.

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C’est ce que je dis. Si les européens avaient financé la techno (“européenne” à la base) elle serait à bord de satellites européens.









PercevalIO a écrit :



#MinitelQuantique.



Et ce n’est pas un troll en plus, la technologie du videotex en France à l’époque était quand même bien fichue, et l’informatique pour tous jetait des belles bases (qui sont pas allées très loin…). Rien de tel depuis 30 ans…



On a vraiment besoin en France de grands projets technologiques, ça fait du travail et ça fait du prestige ☺





Si FT ne s’était pas gavé mais avait prélevé une dîme minime sur les services pour permettre à ceux-ci de se développer qui sait ce qui ce serait passé.

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Les grands projets comment tu les finances ? Tu déclares la guerre à l’Irlande pour qu’elle rende l’argent qu’elle vole aux Français ?

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v1nce a écrit :



qui sait ce qui ce serait passé.







On aurait eu la même chose que cloud souverain, le plan calcul, le plan câble, Biarritz, le minitel, Quaero, et il y en a sûrement que j’oublie.



Heureusement, c’est gratuit, l’Irlande payera (pour nos lecteurs d’il y a 100 ans, l’Allemagne paiera, d’il y a 200 ans, les assignats paieront, d’il y a 300 ans la compagnie des Indes /Law payeront). Jamais nos impôts. Jamais. Ça se saurait.



Les projets dont je parle n’ont pas été financés par une guerre… Mais à l’époque, il n’y avait que France Télécom, qui était public, avec des obligations vis-à-vis du public c’est vrai…








PercevalIO a écrit :



On a vraiment besoin en France de grands projets technologiques, ça fait du travail et ça fait du prestige ☺







Non pitié, pas des grands projets qui coûtent cher pour des besoins d’ego et des retombées en emploi systématiquement largement inférieures aux prévisions









PercevalIO a écrit :



&nbsp;à l’époque, il n’y avait que France Télécom, qui était public, avec des obligations vis-à-vis du public c’est vrai…





Joker.









tpeg5stan a écrit :



Heureusement, c’est gratuit, l’Irlande payera (pour nos lecteurs d’il y a 100 ans, l’Allemagne paiera, d’il y a 200 ans, les assignats paieront, d’il y a 300 ans la compagnie des Indes /Law payeront). Jamais nos impôts. Jamais. Ça se saurait.





Les impôts irlandais sont un peu (beaucoup) les nôtres (enfin plutôt ceux de nos sociétés).

Combien de Galileo l’Europe aurait pu financer avec les impôts “optimisés” par Apple ?



Et combien de plans calcul ont pourrait financer avec les impôts « optimisés » par les niches fiscales outre-mer, Malraux, investissement immobilier, CNC… ?



Combien le Japon et les États-Unis auraient pu investir si LVMH payait ses impôts au Japon et aux États-Unis au lieu d’en France ?



Lancer des projets, l’État (et les collectivités territoriales) sait toujours faire. Toujours. Et vu que le budget n’est pas à l’équilibre avec les impôts actuels, ce n’est pas en rajouter qui va changer grand’chose : les dépenses vont augmenter.



edit : et les géants américains ne sont pas du tout les seuls à pratiquer l’évasion fiscale. D’ailleurs, il magouillent à peu près aussi bien que les autres grosses entreprises :https://www.bfmtv.com/economie/malgre-l-optimisation-fiscale-les-gafa-ne-paient-…


Dans l’ensemble, je suis d’accord, sauf sur un point : la France ne sait pas lancer de projet, au sens qu’un projet doit être un projet national, où chacun se sent impliqué, c’est tout au plus si on sait lancer des missions et faire des rapports de 1000 pages qui nous coûtent une fortune. C’est pas comme ça qu’on a fait le TGV par exemple…


Oui, je suis d’accord, ce que je voulais dire c’est que prendre la décision de lancer une projet, même mal ficelé et mal dirigé sans savoir vers où on avance, ça est toujours facile.



Par contre lancer un vrai projet en sachant où on va et de quelles ressources on dispose est extrêmement difficile, surtout de nos jours.


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