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Soriano veut « une 5G choisie et progressive », les enchères en septembre, une FAQ publiée

Soriano veut « une 5G choisie et progressive », les enchères en septembre, une FAQ publiée

Le 12 juin 2020 à 09h19

Si la première partie de l’attribution des fréquences 5G a pu se dérouler sans encombre (les quatre opérateurs sont repartis avec 50 MHz pour 350 millions d’euros), la seconde a été repoussée à cause de la crise sanitaire et des mesures de confinement. Depuis, on attendait que l’Arcep fixe une nouvelle date.

Bouygues Telecom (avec un appui marqué de Martin Bouygues) militait activement (dans la presse, au Sénat) pour les repousser à la fin de l’année, tandis que le gouvernement voulait les organiser en septembre.

Le régulateur vient de trancher : « l’enchère initialement prévue au mois d’avril à une date comprise entre le 20 et le 30 septembre […] Cette enchère principale sera suivie en octobre d’une enchère pour le positionnement des fréquences des lauréats dans la bande puis de la délivrance des autorisations qui devrait avoir lieu en octobre ou novembre ».

Sans surprise, c’est une « bonne nouvelle » pour Agnès Pannier-Runacher (secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie) : « la 5G sera un levier indispensable pour attirer des investisseurs et muscler notre industrie. Quand d’autres pays appuient sur l’accélérateur et en font un élément de leur relance éco, il serait malvenu d’appuyer sur le frein ».

L’Arcep annonce par contre un changement important : « L’ouverture commerciale de la 5G se fera ensuite à l’initiative des opérateurs. L’Arcep lève à cet égard l’obligation du cahier des charges qui imposait cette ouverture dans au moins deux villes par opérateur avant la fin 2020 ».

Sébastien Soriano en profite d’ailleurs pour mettre en avant une « 5G choisie et progressive » : « Choisie par les consommateurs, qui doivent être bien informés. Choisie à travers ses usages, qui doivent dessiner un numérique soutenable ». Une manière pour le président de l’Arcep de souffler le chaud et le froid alors que la question de la 5G fait débat. Il avait d’ailleurs déjà expliqué que la question de la « stratégie de communication » était délicate.

Dans la foulée de l’annonce des enchères, une foire aux questions sur la 5G a été mise en ligne. Elle évoque évidemment les nouveautés de la 5G, le besoin de nouvelles fréquences, les dates de lancement et la question du « retard », la question des antennes, de l’environnement, de la santé, de la neutralité du Net, etc. 

Le 12 juin 2020 à 09h19

Commentaires (8)

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À la décharge de Bouygues, si l’État ne définit pas exactement les matériels interdits, cela va être difficile d’avoir une vision des dépenses à effectuer.



Je trouve qu’au lieu de polémiquer sur la 5G, il faudrait mieux, polémiquer sur les zones blanches.

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On pourrait faire un jeu, on remplace “5G” par “Immigration” et ça devient assez marrant à lire !!!



Blague à part on sent que tout ce petit monde est fébrile !

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“la 5G sera un levier indispensable pour attirer des investisseurs et muscler notre industrie. ”



J’ai arrêté la lecture pour me rouler par terre de rire… un quart d’heure.

J’ai pu reprendre. Ça va. Ça va.





 

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le problème de la 5G hormis la conso, n’est pas la démultiplication phénoménale que ça va provoquer pour l’IOT avec tout équipement même anodin ( prise connectée ) se mettre en 5G et les énormes problèmes de sécurité que cela provequera ? déjà qu’actuellement c’est horrible mais alors là ..

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Elwyns a écrit :



le problème de la 5G hormis la conso, n’est pas la démultiplication phénoménale que ça va provoquer pour l’IOT avec tout équipement même anodin ( prise connectée ) se mettre en 5G et les énormes problèmes de sécurité que cela provequera ? déjà qu’actuellement c’est horrible mais alors là ..





L’IoT n’a pas besoin de la 5G (et la 5G ne changera rien à l’IoT, du moins pas avant encore quelques années)

Il y a des protocoles spécifiques qui ont été développé pour les besoins très basse conso et avec très peu de transfert (Sigfox, LoRa) et pour les besoins basse conso mais avec plus de besoin en débit il y a le LTE-M.



La 5G ne changera strictement rien à ça dans un premier temps, il n’y a rien de prévu pour les usages basses conso, c’est surtout de la monté en débit.



Après ce qui pourra apporter des choses dans certains usages, c’est la baisse de latence, mais ce n’est pas pour tout de suite puisque cela va nécessiter le développement du edge computing (au lieu remonter tous le trafic sur le coeur de réseau qui est centralisé en 2G/3G/4G, il y aura un cœur de réseau éclaté en plusieurs parties, sur plusieurs datacenter, afin d’être au plus proche des antennes et donc réduire la latence).



Et faudra voir comment ces nouvelles possibilités vont être exploités.


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lorsque la 4G est arrivée  les usages n’existaient pas, aujourd’hui les usages sont la et la couverture n’est pas totale après presque 10 ans de déploiement…

La croissance de la bande passante demandée sature pratiquement les zones très denses, et il deviens difficile de densifier la couverture en nombre de sites.

La 5G répond a ce problème avec de nouvelles fréquences et une densité d’informations plus importantes.

 

d’autres part si on ne commence pas a déployer maintenant, nous ne seront pas prêts quand les usages seront la, et les mêmes qui disent que ca ne sert a rien chouineront alors sur les opérateurs.

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herderien a écrit :



lorsque la 4G est arrivée  les usages n’existaient pas



Pas vraiment… Le réseau 3G était au bord de la saturation, la 3G n’ayant pas anticipé, lors de sa conception, une telle explosion du traffic IP. (A la base la l’usage cible de la 3G était l’appel vidéo… qui n’a jamais pris). D’ailleurs la 3G a continuer à saturer longtemps après le déploiement de la 4G.







herderien a écrit :



Aujourd’hui les usages sont la et la couverture n’est pas totale après presque 10 ans de déploiement…



Aucun lien avec la technologie déployée. Les zones blanches sont présente parce qu’il n’est pas économiquement rentable de s’y déployer. Le prix de couverture n’est pas vraiment définie par la technologie utilisée (2G, 3G ou 4G), mais avant tout par celui du pylône métallique que l’on doit planter (alimenter, desservir et entretenir)







herderien a écrit :



La croissance de la bande passante demandée sature pratiquement les zones très denses, et il devient difficile de densifier la couverture en nombre de sites.

La 5G répond a ce problème avec de nouvelles fréquences et une densité d’informations plus importantes.



Donc tu es en train de définir un usage spécifique…

La 4G autorise toutefois l’usage de micro-cellules permettant de desservir les zones très denses. (dans une certaine limite)

 





herderien a écrit :



d’autres part si on ne commence pas a déployer maintenant, nous ne seront pas prêts quand les usages seront la, et les mêmes qui disent que ca ne sert a rien chouineront alors sur les opérateurs.



Les besoins sont déjà là, mais effectivement il est préférable de déployer le nouveau réseau avant que l’ancien se casse complètement la gueule. Aujourd’hui, certains, les écologistes en tête, demandent de ne pas déployer la 5G, avec l’objectif de laisser la 4G saturer afin d’en dissuader l’usage (cela rentre dans leur principe de “décroissance verte”).

A titre personnel, je trouve cela complètement con de tuer volontairement le réseau et poussera vers une scission et une dépendance envers des acteurs externe pour les plus riche :




  • Il y a aura ceux qui pourront doubler leur abonnement mobile par un abonnement Starlink ou Oneweb pour assurer une continuité de service… et les autres.


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L’infrastructure fait les usages. C’est clair (comme l’autoroute fait la circulation automobile, comme le supermarché fait la vente de yaourts industriels, etc). Si on ne réfléchit pas aux usages avant, on occasionnera donc des usages pas forcément utiles mais très probablement énergivores (Netflix sur écran géant à la maison en 8K faisant partie des usages à éviter, selon moi, on peut en débattre).



Le progrès technique doit-il servir l’économie financière et consumériste ou le progrès technique doit-il servir l’économie (au sens étymologique du terme) et le bien-être humain ?



Se poser des questions (et il n’y pas de mauvaises questions), c’est éviter les mauvaises réponses (et il y en a à foison, et des plus banales).

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