Le réseau social racheté par Elon Musk a annoncé mardi 3 janvier revenir sur l’interdiction des publicités politiques et pour des « causes » aux États-Unis. Twitter avait banni ce genre de publicités en 2019. Celles qui mettent en avant une « cause » sont dès maintenant les bienvenues sur le réseau et les publicités à caractère électoral le seront dans les prochaines semaines (sauf n-ième revirement de l’entreprise).
TechCrunch fait le lien entre cette annonce et la fuite des annonceurs du réseau social. Si les partis américains vont sans doute dépenser beaucoup d’argent dans la publicité pour l’élection présidentielle de 2024, nos confrères restent dubitatifs quant à l’effet de cette annonce sur les finances du réseau social. Le média rappelle qu’en 2019, le directeur financier de l’époque, Ned Segal, chiffrait les revenus des publicités politiques de Twitter à 3 millions de dollars lors de la campagne de mi-mandat de 2018.
Commentaires (35)
#1
Au vu de ce que je lis sur Twitter, je serais curieux de savoir combien “vaut” maintenant, par rapport à sa valeur payée par Elon.
J’ai l’impression qu’on est en train de voir l’homme le plus riche du monde devenir l’homme le plus endetté du monde…
#2
Twitter c’est près de 500 millions d’utilisateurs, dont beaucoup de journalistes.
Les annonceurs annoncent qu’ils s’en vont mais les utilisateurs arrivent plus qu’ils ne partent.
Source.
Les affaires ne connaissant pas les sentiments, je suis bien curieux de voir l’avenir proche.
#3
Il n’est plus l’homme le plus riche du monde : en décembre, il a perdu 200 milliards à cause de la chute du cours des actions Tesla et du retrait des annonceurs de Twitter. Il s’est maintenant fait dépasser par Bernard Arnault.
#4
Mais c’est génial dis moi: tu nous sors des chiffres d’il y a 2 mois soit à peine 1 semaine après le rachat de Twitter mais bien avant toutes les polémiques.
De plus, en l’occurrence, si les affaires connaissent bien les sentiments, vu que ce ne sont pas les utilisateurs qui financent mais les annonceurs.
#4.1
Les polémiques ont toujours été sur Twitter.
#5
Ah oui la chute
Il était (très) loin devant BA, je ne pensais pas qu’il passerait aussi vite derrière…
#5.1
C’est effectivement le risque quand la fortune est basée sur la valorisation d’actions.
#6
Je suis curieux de ton calcul. Sa fortune était estimée à 271,7 en 2021, 146,5 en 2022, et aujourd’hui à 137 (le tout en milliards). Comment tu comptes une parte de -200 ?
#7
Elle était de 338 milliards en novembre 2021, donc Trit est bon avec ses 200 milliards envolés
#8
Et moi je me suis référé à la page Wikipédia des 3 fortunes du mondes par année qui est assez proche des chiffres de Forbes. On trouve aussi un article forbes.fr qui mentionne Elon Musk à 219 milliards mais aucun sur une barrière supérieure (quand on fait un article sur le franchissement du cap des 200 milliards pour la première fois, si le 300 avait été atteint il y en aurait un autre, non ?).
#8.1
#8.2
Après, comme il venait de les passer parce que l’action avait augmenté, est-ce qu’on peut parler d’une perte quand ça retombe juste après… Pas convaincu
#8.3
Ce sont des estimations par rapport à la valeur camulées de ses actions dans diverses sociétés. Selon moi (et d’autres), il n’a donc jamais effectivement “eu” 338 milliards, d’autant que s’il avait vendu ses actions en masses, les autres auraient suivi. Il n’a donc pas perdu 200 milliards non plus.
#8.4
Je rejoins ton avis sur le pinaillement de la définition de gain :p
#8.5
#9
Oui la capitalisation reste purement théorique. Mais techniquement, avec la valeur à un moment T, c’était bien ca.
#10
marba, c’était le dernier avertissement
#10.1
Ça parait logique (non).