Qui détient la presse en France ? Le Monde diplomatique passe à l'open data

Qui détient la presse en France ? Le Monde diplomatique passe à l’open data

Qui détient la presse en France ? Le Monde diplomatique passe à l'open data

Depuis quelques années, le journal met à jour cette infographie qui fait le lien entre les journaux et leurs différents propriétaires.

Ses données sont désormais ouvertes, avec deux fichiers TSV (Tab Separated Values) contenant la liste des actionnaires et des liens capitalistiques entre  les deux. Ils sont diffusés sur GitHub sous licence CC-BY-SA 4.0.

De quoi permettre une mise à jour plus régulière, chacun pouvant venir y ajouter son grain de sel. Mais on imagine aussi que d'autres projets pourront venir exploiter ces fichiers, pour s'en servir comme base d'information.

Commentaires (42)


Mhhh manque un lien vers la dite infographie !



https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA


<img data-src=" />


Quelqu’un aurait le même mais avec l’orientation politique ?


ça n’aurait pas de sens, un journal c’est par définition des journalistes, même si la “règle” éditoriale joue beaucoup tu trouve des articles de tout bord. Tu prend le monde ou libé (assimilés de gauche) tu trouvera des articles libéraux, sociaux, parfois assez extremes fonction des journalistes.



Idem pour des journaux comme le point ou les échos, même le figaro.



Finalement à part des journaux comme la croix (catho) ou l’Humanité (créé par le parti communiste) rare sont ceux que tu peux cataloguer. Je suis de gauche et je lit aussi bien le monde, que le point que parfois le figaro, les actus sont intéressante a toi d’aiguiser ton esprit critique en multipliant tes sources.








secouss a écrit :



ça n’aurait pas de sens, un journal c’est par définition des journalistes, même si la “règle” éditoriale joue beaucoup tu trouve des articles de tout bord. Tu prend le monde ou libé (assimilés de gauche) tu trouvera des articles libéraux, sociaux, parfois assez extremes fonction des journalistes.




  Idem pour des journaux comme le point ou les échos, même le figaro.        






  Finalement à part des journaux comme la croix (catho) ou l'Humanité (créé par le parti communiste) rare sont ceux que tu peux cataloguer. Je suis de gauche et je lit aussi bien le monde, que le point que parfois le figaro, les actus sont intéressante a toi d'aiguiser ton esprit critique en multipliant tes sources.








  +1 !       

&nbsp;

On retrouve des articles de qualité sur un peu tous les journaux.

La Croix, l'Huma, Le Monde et La Tribune en tête,&nbsp; Le Figaro également, mais la, l'orientation est déjà plus perceptible... Même l'Huma sait rester plus neutre que le Figaro (hors Edito) .... (très subjectifs tout ca hein ! ;) )






Si tu veux des avis "tranchés" il faut aller sur des blogs ou lire les editos...


C’est pas un ou 2 journalistes “rebelles” qui vont changer la couleur d’un journal.&nbsp;

Il y a déjà eu de tels classements en fonction des votes du lectorat.


Tous ceux qui sont en rouge sont de gauche,

Ceux en bleu de droite,

Les autres du centre



<img data-src=" />


Comment faire confiance au Monde Diplomatique, cet organe de presse qui promeut le socialisme radical et qui nous apprend dans son infographie que Le Monde Diplomatique appartient à M.Pigasse et à X.Niel tout comme La Vie, Prier et Le Monde des Religions. Hasard ? On ne nous dit pas tout.&nbsp;<img data-src=" />


Il est plus facile de manipuler des éditos, que de manipuler des articles de fond écrits par toute une rédaction de journalistes. Une rédaction a sa propre ligne éditoriale et chaque journaliste cultive ses propres opinions, sinon on appelle ça une équipe de communicants et d’attachés de presse.




 NB: un périodique de presse, ce sont des éditos (opinions), des chroniques (opinions), des brèves (faits), des analyses (enquêtes courtes), des reportages (investigations au long cours), etc. Même en devenant actionnaire unique d'un titre de presse, on ne peut pas en faire un tract d'opinion, même si on peut engager un éditocrate pour qu'il raconte régulièrement, en 3e page (entre le sommaire et la pub Ikea) ou dans d'autres médias, de belles histoires qui vont dans le bon sens de son actionnaire.&nbsp;

l’huma sait rester plus neutre que le figaro… heu… c’est pour lancer un troll ? Je ne considère pas le figaro comme neutre, et je considère l’huma encore moins neutre que le figaro. Je dois être de droite <img data-src=" />


Il manque toute la presse spécialisé en ligne, ça aurait été intéressant de voir comment c’est “dilué” !








Radithor a écrit :



Il est plus facile de manipuler des éditos, que de manipuler des articles de fond écrits par toute une rédaction de journalistes. Une rédaction a sa propre ligne éditoriale et chaque journaliste cultive ses propres opinions, sinon on appelle ça une équipe de communicants et d’attachés de presse.




 NB: un périodique de presse, ce sont des éditos (opinions), des chroniques (opinions), des brèves (faits), des analyses (enquêtes courtes), des reportages (investigations au long cours), etc. Même en devenant actionnaire unique d'un titre de presse, on ne peut pas en faire un tract d'opinion, même si on peut engager un éditocrate pour qu'il raconte régulièrement, en 3e page (entre le sommaire et la pub Ikea) ou dans d'autres médias, de belles histoires qui vont dans le bon sens de son actionnaire.









Je ne puis que plussoyer <img data-src=" />

Ton esprit critique te fera lire les articles avec un point de vue qui t’es propres. Les journalistes des grands journaux sont souvent des bons (les autres finissent pigiste dans les locaux ou pire dans les pures players) donc tu as des articles de fond très intéressant, l’angle d’attaque suit parfois une logique éditoriale exemple à la mort de S.Dassault, challenge parlait plus de son industrie, le point plutôt de son engagement politique, … au final ils sont complémentaire dans l’info que tu en tirera. (Et libé le faisait avec de l’humour avec son “Dassault tiré d’affaire” qui était magique)



Il manque même l’Humanité ^^








tipaul a écrit :



l’huma sait rester plus neutre que le figaro… heu… c’est pour lancer un troll ? Je ne considère pas le figaro comme neutre, et je considère l’huma encore moins neutre que le figaro. Je dois être de droite <img data-src=" />






Non, je t'assure, j'ai même été assez surpris des fois...&nbsp;     



En dehors des éditos et&nbsp; des chroniques (je le répète…. ) , certains articles de fond sont plutôt neutres et bien documentés.&nbsp;



Quand la somme des actionnaires n’est pas égale à 100%, on en déduit quoi ? Par exemple, TV5Monde est à 13% à France Médias Monde, et 49% à France Télévisions. L’appartenance des 38% restants n’est pas indiquée.




Cette affiche prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité.


Il me semble que TV5Monde appartient à l’audiovisuel public de plusieurs États (RTBF, RTS, etc).








Alain EtCo a écrit :



… Même l’Huma sait rester plus neutre que …









tipaul a écrit :



l’huma sait rester plus neutre que … l’huma encore moins neutre que …









Alain EtCo a écrit :



… certains articles de fond sont plutôt neutres et bien documentés.&nbsp;





La neutralité journalistique n’existe pas ou alors c’est comme l’indépendance d’un périodique : il faut dire par rapport à quoi.



Tout journaliste a, au moins, son point de vue. Tout texte renferme une culture personnelle, une expérience de vie, une intention, etc. Personne ne s’exprime en dehors de tout contexte (que ce soit le sien ou celui de son sujet traité).



Alors, qui détient la presse ? <img data-src=" />


Pour l’info libre&nbsp; -&gt; RT, Sputnik, TVLibertés, Fdesouche.


C’était un exemple avec TV5Monde. Je disais juste que parfois la somme n’est pas égale à 100%.


Ça date un peu mais voici :

&nbsp;

http://www.integrersciencespo.fr/index.php?article15/orientations-politiques-de-…



Évidemment, classer les journaux selon leur bord politique relève d’une part de subjectivité, il faut donc prendre cette liste avec des pincettes.


Facile : ils sont tous inféodés à l’autre bord


Ce qui détient la presse en france c’est l’audiance :



. Article à buzz

. Le plus possible de copier coller sur les autres sites



Ce qui à pour but de paupériser l’information. Nxi en fait d’ailleurs partis, c’est bien dommage :/


quand je pense à ces saletés de néo-libéraux de l’Huma…. grrrr <img data-src=" />



<img data-src=" />








Radithor a écrit :



La neutralité journalistique n’existe pas ou alors c’est comme l’indépendance d’un périodique : il faut dire par rapport à quoi.



Tout journaliste a, au moins, son point de vue. Tout texte renferme une culture personnelle, une expérience de vie, une intention, etc. Personne ne s’exprime en dehors de tout contexte (que ce soit le sien ou celui de son sujet traité).





&nbsp;

Oui, mais un fait reste un fait… Tu peux l’interpréter, mais le travail du journaliste n’est pas de l’interpréter, il est de fournir une information qui permettra à chacun de se faire sa propre opinion.

C’est l’éditorialiste qui l’interprétera et qui lui donnera une tournure ‘idéologique’….



Mais ça, c’est dans un monde idéal……









Alain EtCo a écrit :



Oui, mais un fait reste un fait… Tu peux l’interpréter, mais le travail du journaliste n’est pas de l’interpréter, il est de fournir une information qui permettra à chacun de se faire sa propre opinion.

C’est l’éditorialiste qui l’interprétera et qui lui donnera une tournure ‘idéologique’….



Mais ça, c’est dans un monde idéal……







Le choix des sujets à traiter est déjà une prise de position.



Lol… Certains ont la mémoire courte. La dernière mise en examen de Dassault, il y a eu 3 lignes dans le Figaro.

Les grands quotidiens sont tous détenus par des milliardaires (ou leurs groupes). Depuis quand ces gens là, qui n’hésitent pas à fermer des boites, même bénéficiaires, investissent-ils dans des médias qui vivent grace aux subventions publiques ?

Evidement que ces “journaux” sont orientés. Evidement.








Cashiderme a écrit :



Le choix des sujets à traiter est déjà une prise de position.







+1



Un moment je m’amusais à vérifier que Lefigaro ne parlait jamais des problèmes judiciaires des politiques de droite, quand tous les autres journaux en parlait: confiance zéro quant on oriente autant le débat politique <img data-src=" />



Tapie s’était offert La Provence juste après son enveloppe reçue par Christine Lagarde, avec pour intention un retour sur la scène politique locale.&nbsp;

C’est surement une meilleure méthode que de distribuer des tracts.&nbsp;


Un fait reste un fait… un point de vue reste un point de vue. On ne demande pas à un journaliste l’exhaustivité, comme à un scientifique de laboratoire, sinon il n’y aurait pas de journalisme et on n’aurait pas la liberté de se faire une opinion. Un journaliste n’est qu’un citoyen qui se renseigne plus que les autres et qui publie ce qu’il sait.&nbsp;De plus, un fait hors contexte, ne rend pas compte d’une réalité (hors la réalité absolue). Tout est relatif en ce bas monde (hors laboratoire aseptisé, donc neutre d’une certaine façon). La notion de neutralité journalistique n’est donc qu’un écran de fumée ou un voeu pieu pour (se) rassurer et continuer à “consommer” de l’information (au lieu de la rechercher, la recouper, l’étudier, etc).


Pourquoi il n’aurait pas eu le droit de faire ça ? Parce que la plupart des gens sont crédules ou croient volontiers ce qu’ils ont envie de croire ? Parce que ce serait malhonnête contre les naïfs que nous sommes ? Les gens ont-ils réellement besoin qu’on leur tienne la main avant de croire ce qui est écrit dans les journaux ?


Merci de le dire, mais ça ne veut pas dire que toute une rédaction de journalistes est asservie au desiderata de l’actionnaire. Et bien mal avisé le lecteur qui ne lit qu’un seul périodique pour s’informer. D’ailleurs, c’est amusant car on dit souvent que le risque des réseaux sociaux est l’enfermement dans ses propres certitudes, mais apparemment on n’a pas besoin de Facebook ou de Twitter pour que les gens se contentent de l’information de l’AFP et de son périodique fétiche. Bref, c’est vrai que les gens ne lisent que les gros titres et oublient de lire les articles, c’est trop contraignant de tout lire, surtout quand ça va à l’encontre de ses propres certitudes et se renseigner sur tous les sujets n’est pas indispensable pour donner son petit avis personnel…








Radithor a écrit :



Merci de le dire, mais ça ne veut pas dire que toute une rédaction de journalistes est asservie au desiderata de l’actionnaire.







Et pourtant. Tiens, ça ferait un bon sketch des Guignols sur Canal. M’en vais leur soumettre l’idée.

Oh wait…









Radithor a écrit :



Merci de le dire, mais ça ne veut pas dire que toute une rédaction de journalistes est asservie au desiderata de l’actionnaire.







Et pourtant si. Sinon comment appeler le fait d’être libre de parler de tout, sauf ce qui fâche le patron / les actionnaires ?

Après il ne le font certainement pas tous de bon cœur <img data-src=" />



c’est justement le problème, c’est qu’il a le droit d’acheter un organe de diffusion tout en clamant des velléités politiques.&nbsp;

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Sans vouloir tomber dans de l’utopisme primaire, une démocratie saine a besoin de séparation des pouvoirs. Nous avons déjà dans la constitution la délimitation entre les pouvoirs exécutifs, législatifs, et judiciaires (parfois violée, malheureusement) mais il manque quelques règles sur d’autres types de (contre)pouvoirs, en l’occurrence, le pouvoir médiatique, sans pour autant enfreindre la liberté d’expression.&nbsp;



La démocratie est le moins pire des systèmes, et une de ses grandes faiblesses est que tout le monde a un avis (même ceux qui n’en ont pas) et donc un vote. Et dans tout le spectre de la population, il y a fort heureusement les gens qui sont dotés de sens critique, mais il y a aussi une partie non négligeable de personnes qui seront d’accord avec la dernière chose qu’ils ont entendu.&nbsp;

&nbsp;

Le problème est flagrant en Australie par exemple, pays dans lequel le vote est obligatoire, sous peine d’amende, et où la majorité des médias, en parts de marché, sont possédé par les mêmes mains (Rupert Murdoch). Il y avait une loi anti-trust à ce sujet. Cette loi a sauté lorsque que Tony Abbott a été élu. Tiens donc.&nbsp;

Murdoch a pu se jeter sur les radios via quelques acquisitions, et est devenu depuis encore plus hégémonique.&nbsp;



La ligne est très fine entre information et propagande, et je ne peux que saluer ce travail d’agglomération sur les ramifications médiatiques en France.&nbsp; Le problème est complexe, l’argent reste le nerf de la guerre, comme partout (et NXi en connait un rayon) , et l’indépendance, c’est pas gratuit.&nbsp;

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Malkomitch a écrit :



&nbsp;Le problème est complexe, l’argent reste le nerf de la guerre, comme partout (et NXi en connait un rayon) , et l’indépendance, c’est pas gratuit.&nbsp;

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J’aurais&nbsp; tendance à dire que la liberté de la presse est soluble dans la publicité pour tout dire (il y a des personnes qui ne comprennent pas ça, soit dit en passant).



<img data-src=" />



Une définition intéressante de la liberté.

(suis étonné qu’on ait attendu le 20e commentaire pour lire ce genre)








numerid a écrit :



J’aurais  tendance à dire que la liberté de la presse est soluble dans la publicité pour tout dire (il y a des personnes qui ne comprennent pas ça, soit dit en passant).





On peut aussi avoir le point de vue que la publicité (qui concerne beaucoup de domaines potentiels) permet d’avoir de l’indépendance vis-à-vis d’autres influences, que ce soit le pouvoir (si on a des subsides de l’État) ou bien les lecteurs eux-mêmes. Sur ce dernier point, quand un journal comme Mediapart a 100 % de son financement par ses lecteurs, il peut avoir tendance à caresser dans le sens du poil son lectorat, au détriment parfois d’une meilleure objectivité ou meilleure couverture de l’actualité.



À mon avis, que la publicité participe au financement d’un journal, ce n’est pas forcément un point négatif ; et la publicité étant très visible (forcément), on voit parfaitement qui (quelles marques) fait de la publicité dans un journal, on peut établir des relations si on suspecte le journal de se censurer par rapport à un annonceur. Il y a régulièrement des cas où un annonceur boycotte un journal parce qu’il estime qu’il a fait des articles ou révélations gênantes pour lui, mais ça ne dure jamais plus que quelques mois (exemple avec le groupe VW par rapport au problème des tests de pollution truqués).



Mais quand on a des&nbsp; gros annonceurs et qu’ils suppriment des budgets pub de l’ordre de la centaine de mille ou du million, on est mal. Et ils le font quand il y a des articles pas super sympa pour eux.



Et il faudrait éviter de prendre les abonnés pour des crétins, s’ils paient un abonnement c’est pour avoir du contenu de qualité. Ils sont généralement suffisamment diversifiés pour que le média ne soit pas à faire le petit chien pour leur faire plaisir puisqu’il n’a pas affaire à une masse uniforme. C’est encore plus valable aujourd’hui qu’avant.








numerid a écrit :



Mais quand on a des  gros annonceurs et qu’ils suppriment des budgets pub de l’ordre de la centaine de mille ou du million, on est mal. Et ils le font quand il y a des articles pas super sympa pour eux.





Tout à fait mais c’est arrivé plus d’une fois, ça ne doit pas être dur à trouver. La pression des budgets publicitaires n’empêche pas toujours un journal de publier. Il faut dire que les annonceurs ne manquent pas.







numerid a écrit :



Et il faudrait éviter de prendre les abonnés pour des crétins, s’ils paient un abonnement c’est pour avoir[quote:6031751:numerid] du contenu de qualité. Ils sont généralement suffisamment diversifiés pour que le média ne soit pas à faire le petit chien pour leur faire plaisir puisqu’il n’a pas affaire à une masse uniforme. C’est encore plus valable aujourd’hui qu’avant.





Je n’ai pas parlé d’abonnés crétins, j’ai parlé de caresser les lecteurs dans le sens du poil, il y a plusieurs façons de le faire, consciemment ou non. Ça ne veut pas dire que le journal devient mauvais pour autant, mais qu’il subit l’influence de son lectorat quand c’est le seul “actionnaire”. Le lectorat n’est pas uniforme mais a une tendance majoritaire pour chaque journal.









Radithor a écrit :



Un fait reste un fait… un point de vue reste un point de vue. On ne demande pas à un journaliste l’exhaustivité, comme à un scientifique de laboratoire, sinon il n’y aurait pas de journalisme et on n’aurait pas la liberté de se faire une opinion. Un journaliste n’est qu’un citoyen qui se renseigne plus que les autres et qui publie ce qu’il sait.&nbsp;De plus, un fait hors contexte, ne rend pas compte d’une réalité (hors la réalité absolue). Tout est relatif en ce bas monde (hors laboratoire aseptisé, donc neutre d’une certaine façon). La notion de neutralité journalistique n’est donc qu’un écran de fumée ou un voeu pieu pour (se) rassurer et continuer à “consommer” de l’information (au lieu de la rechercher, la recouper, l’étudier, etc).





Bien sur que la notion de neutralité est subjective, je ne crois pas avoir affirmer le contraire….. tout comme penser que tu utilise un ton légèrement condescendant et que ton semble nous prendre pour des jambons est un fait….



Quand à ta vision du laboratoire et du travail qui peut y être fait est fausse… Car bien trop binaire. Dans un laboratoire aussi on choisi ce qui doit y être fait … Par contre c’est cadré, il y a des règles, des protocoles, en l’occurrence déontologiques pour les journalistes. Après il reste , je le rappel, les éditorialistes et autres chroniqueurs, qui ne font pas du journalisme, mais de l’interprétation… Et ces ce mélange des genres qui pose problème aujourd’hui.&nbsp;

Ce n’est pas le journaliste qui pose problème. C’est le traitement de l’information, un certain star system (JP Pernaud si tu nous lis….)&nbsp; et&nbsp; la marchandisation à outrance de ce qui ne devrait pas l’être.&nbsp;



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