Proxima : un film sur la préparation des astronautes pour une mission longue durée à bord de l'ISS

Proxima : un film sur la préparation des astronautes pour une mission longue durée à bord de l’ISS

Proxima : un film sur la préparation des astronautes pour une mission longue durée à bord de l'ISS

Aujourd'hui, le film Proxima de la réalisatrice française Alice Winocour sort dans les salles. Voici le pitch : « Sarah est une astronaute française qui s'apprête à quitter la terre pour une mission d'un an, Proxima. Alors qu'elle suit l'entraînement rigoureux imposé aux astronautes, seule femme au milieu d'hommes, elle se prépare surtout à la séparation avec sa fille de 8 ans ».

Pour l'ESA, ce film « porte un regard plus intime sur la réalité du voyage spatial aujourd’hui, une perspective différente de celle apportée par d’autres films récents ». La réalisatrice a « filmé dans des décors réels centrés autour du Centre européen des astronautes de l’ESA situé à Cologne (Allemagne), la Cité des étoiles de Moscou (Russie) et le Cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) ».

Pour son film, « plusieurs membres du personnel de l’ESA et de ses sous-traitants ont conseillé Winocour, ses scénaristes et les acteurs sur tous les aspects de l'entraînement des astronautes ». L’actrice principale, Eva Green, a notamment échangé avec les astronautes Samantha Cristoforetti et Thomas Pesquet. Pour rappel, Proxima était aussi le nom de la mission du 10e Français à aller dans l'espace, Thomas Pesquet.

« Le cinéma ne montre pas souvent les femmes à la fois comme des mères et des super-héroïnes. Il est temps que les femmes assument qu’il est possible à la fois d’être astronaute et mère », explique la réalisatrice. 

Commentaires (16)


J’avais lu une BD (mal dessinée, mais fort intéressante) sur Thomas Pesquet et notamment toute sa préparation. Déjà que Pesquet n’a pas d’enfants, c’est quand même vachement dur psychologiquement (en plus de physiquement), je n’imagine pas la difficulté de partir un an avec une fille qui reste au sol. Sans doute un film émouvant.



D’ailleurs, pour ma culture personnelle, c’est autorisé les départs dans l’espace si on a des enfants si jeunes ? Je sais que pour certaines missions risquées à l’armée on ne prenait (prend encore ?) que des célibataires, j’ignore si c’est le cas également dans le spatial


“seule femme au milieu d’hommes, elle se prépare surtout à la séparation avec sa fille de 8 ans”



Ah oui car les hommes, eux, n’ont pas d’enfants, ne comptent pas. Ce film contribue à faire disparaître le père comme étant nécessaire dans la société où maintenant la modernité c’est la PMA, des enfants sans père.


Gentil mais un peu tordu.


“Dans la combi de Thomas Pesquet” par Marion Montaigne, qui fait aussi “Tu mourras moins bête… ” et son blog.

Certes le dessin est simple mais c’est de la vulgarisation et je trouve les tomes très drôles :)





Film dans ma liste de la semaine <img data-src=" />


On est pas ‘dredi.








JeSuisGentil a écrit :



“seule femme au milieu d’hommes, elle se prépare surtout à la séparation avec sa fille de 8 ans”



Ah oui car les hommes, eux, n’ont pas d’enfants, ne comptent pas. Ce film contribue à faire disparaître le père comme étant nécessaire dans la société où maintenant la modernité c’est la PMA, des enfants sans père.







C’est con, ton commentaire a failli être intéressant… avant de tomber dans le cliché…









tpeg5stan a écrit :



J’avais lu une BD (mal dessinée, mais fort intéressante) sur Thomas Pesquet et notamment toute sa préparation. Déjà que Pesquet n’a pas d’enfants, c’est quand même vachement dur psychologiquement (en plus de physiquement), je n’imagine pas la difficulté de partir un an avec une fille qui reste au sol. Sans doute un film émouvant.



D’ailleurs, pour ma culture personnelle, c’est autorisé les départs dans l’espace si on a des enfants si jeunes ? Je sais que pour certaines missions risquées à l’armée on ne prenait (prend encore ?) que des célibataires, j’ignore si c’est le cas également dans le spatial









JeSuisGentil a écrit :



“seule femme au milieu d’hommes, elle se prépare surtout à la séparation avec sa fille de 8 ans”



Ah oui car les hommes, eux, n’ont pas d’enfants, ne comptent pas. Ce film contribue à faire disparaître le père comme étant nécessaire dans la société où maintenant la modernité c’est la PMA, des enfants sans père.





C’est à dire qu’avoir des enfants quand on projette de s’absenter plusieurs années pour se préparer à partir dans l’espace pour encore plusieurs mois si ce n’est des années, c’est difficilement envisageable (quand on souhaite s’en occuper un tant soit peu)… Mais pas impossible : les chefs d’Etat ont des enfants (sauf exception: Emmanuel Macron, Angela Merkel), les commandos, les sous-mariniers ont des enfants.



Encore un effort, et après le tabou des menstruations, après le tabou de la grossesse, les femmes auront le droit de partir loin de leur famille comme le font les hommes depuis des centaines d’années (en laissant femme et enfants et père et mère au port).



“incroyable le talent d’acteur de Matt Dillon, on dirait une vraie petite fille.” <img data-src=" />

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lu làhttps://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Sciences/espace-exploration-spatiale-s…


C’était assez courant au temps de la marine à voile, en grande majorité pour les pères.


Mais les missions ont a chaque fois un risque d’annulation et la selection est très aléatoire.



Tu peut être dans la groupe des astronautes et ne jamais partir (blessure, coupe budgetaire etc).

Donc ne pas avoir de vie normale sur le coté, c’est prendre un risque.



Surtout que partir en mission longue durée et puis revenir en espérant avoir un enfant après est risqué (radiation, age etc)


Claudie Haigneré avait des enfants avant de partir.


Jean-Pierre Haigneré aussi.



Et puis, elle n’est restée que 25 jours dans l’espace contre 209 pour lui.


« Le cinéma ne montre pas souvent les femmes à la fois comme des

mères et des super-héroïnes. Il est temps que les femmes assument qu’il

est possible à la fois d’être astronaute et mère », explique la réalisatrice.



Faut l’excuser de pas connaître Gravity, petit film indépendant sorti dans 23 salles en France.








joma74fr a écrit :



comme le font les hommes depuis des centaines d’années (en laissant femme et enfants et père et mère au port).







Pour connaître un (ancien, maintenant il bosse dans des bureaux) sous-marinier et sa famille, ce n’est pas facile tous les jours, loin de là.



Pourquoi les femmes devraient “assumer” d’être astronaute ou même simplement d’avoir un métier O_o” ?

A force pousser le féminisme partout, le mouvement est tellement discrédité que ca devient n’importe quoi.


Tiens je me demande s’ils vont mettre dedans la partie pas toujours présentée de l’entraînement qu’elle a présenté justement.

La partie pas très glamour du genre tu apprends à utiliser les toilettes de l’ISS, mais aussi à les réparer. <img data-src=" />



Bon, au vu de la bande annonce, ça me botte pas. Perso j’adore tout ce qui a trait à la recherche spatiale, mais ce qui m’agace c’est que les séries ou films qui se veulent “réalistes” se foirent systématiquement en voulant faire du drama irréaliste…


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