« Projet Nimbus » : Google licencie 28 salariés qui ont manifesté contre un contrat cloud avec Israël
Le 19 avril à 07h32
1 min
Société numérique
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Google a annoncé mercredi avoir licencié 28 employés qu'elle accuse d'avoir participé à une manifestation mardi contre un contrat passé entre l'entreprise, Amazon et le gouvernement d'Israël nommé « projet Nimbus », explique Reuters.
Ce contrat de 1,2 milliard de dollars inclut de l'informatique « en nuage » mais aussi des outils d'intelligence artificielle.
L'entreprise explique qu'un petit nombre d'employés ont manifesté dans ses locaux en perturbant le travail dans certains bureaux. Ceux-ci affirment que le contrat permet le développement d'outils militaires par le gouvernement israélien.
« Le fait d'entraver physiquement le travail d'autres employés et de les empêcher d'accéder à nos installations constitue une violation manifeste de nos politiques et un comportement totalement inacceptable », a déclaré l'entreprise.
Les manifestants ont publié sur Medium un texte qui déclarant que « les salariés de Google ont le droit de protester pacifiquement contre les conditions de travail. Ces licenciements sont clairement des représailles ». Ils affirment que certaines personnes licenciées n'ont pas directement participé à la manifestation.
Ce contrat est remis en cause par des salariés de Google depuis un certain temps déjà.
Le 19 avril à 07h32
Commentaires (15)
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Abonnez-vousLe 19/04/2024 à 08h21
Le 19/04/2024 à 09h45
Le 19/04/2024 à 09h19
Le 19/04/2024 à 11h42
"Do the right Thing" google 2010.
"We are a place of business" google 2020
Le 19/04/2024 à 16h16
Le 19/04/2024 à 10h05
Le 19/04/2024 à 10h17
Modifié le 19/04/2024 à 14h13
Modifié le 19/04/2024 à 10h37
Les manifestants nient avoir fait cela et accusent Google de mensonge.
Bref, pour le moment, on ne sait pas ce qui s'est réellement passé. En espérant que tout ça a été filmé pour que l'on puisse connaître la vérité.
Le 19/04/2024 à 16h18
Le 19/04/2024 à 16h30
On a donc 2 parties opposées qui disent des choses différentes. Aujourd'hui, avec ces données, on ne peut pas savoir qui a raison.
Je pense que la vérité doit être quelque part entre les 2.
Le 20/04/2024 à 16h40
La vérité est certainement moins du côté de l'employeur que du côté de ceux qui ont mis en danger leur emploi (qui est maintenant sacrifié) dans un environnement tertiaire, qui plus est au cœur de la Silicon Valley, soit littéralement le nid du libéralisme économique, qui ne veut pas entendre parler de droit du travail.
Le 19/04/2024 à 10h45
Le 19/04/2024 à 16h55
Le 19/04/2024 à 22h10