Projet de loi de finances : 138 euros de redevance TV en 2021
Le 30 septembre 2020 à 08h25
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Droit
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Le gouvernement entend maintenir à 138 euros le montant de la contribution à l’audiovisuel public. Et comme l’année précédente, il a été décidé de ne pas l'indexer en 2021 sur l’inflation. Dans un communiqué, la Scam, une des sociétés de gestion collective, « regrette le maintien d’une redevance à un faible niveau (138 €) ».
Elle « conserve cependant l’espoir de moyens accrus pour l’audiovisuel public dans le “travail de réflexion” mené rue de Valois sur la transformation de la contribution à l’audiovisuel public (CAP), et la remise d’un rapport aux parlementaires sur son évolution, attendu de longue date ».
Elle sait que le temps presse puisque la redevance TV est adossée à la taxe d’habitation, qui doit disparaître dès 2023. En 2018, elle plaidait pour une généralisation de cette ponction à tous les foyers disposant d’un écran, donc même ceux sans télévision mais possédant par exemple une tablette ou un PC.
Elle suggérait par ailleurs un prélèvement porté à 150 euros.
Le 30 septembre 2020 à 08h25
Commentaires (63)
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Abonnez-vousLe 30/09/2020 à 08h48
Ça me ferait bien chier l’extension au moniteur. 10⁄15 ans maintenant que je n’ai plus la TV et que j’ai juste un accès internet, me faire racketter pour un truc dispensable me ferait mal.
Le 30/09/2020 à 09h39
Pareil, j’ai économisé aux alentours de 2500€ en 14 ans de non-déclaration, je n’ai pas de TV/Radio, je n’en veux pas, je ne prend pas de box internet avec TV, ça n’est pas un service public indispensable, je ne vois pas pourquoi je financerais ça, je ne suis pas consentant.
Par contre je veux bien que mes impôts, ma TVA, etc…. Aillent mettre du beurre dans les épinards aux infirmièr(e)s et médecins dans les hôpitaux publics, rééquilibrer les budgets, ainsi que filer un coup de main pour l’aide alimentaire et les sans-domiciles, et nourrir les projets TZCLD.
Le 30/09/2020 à 08h51
Est-ce que ça les vaut ?
Le 30/09/2020 à 09h07
Si tu te pose la question c’est que non ;)
Le 30/09/2020 à 09h16
Suivant ce que tu regardes/écoutes oui ou non
Pour moi c’est pour Arte France5 et France Info et ça me va
Le 30/09/2020 à 09h50
A part les programmes d’ARTE, clairement non.
Le 30/09/2020 à 11h14
Et france culture
Le 30/09/2020 à 09h10
Ca dépend les programmes que tu regardes et si tu peux compenser la non-dépense en DVD/Bluray par un enregistrement numérique.
Si tu regardes absolument pas la TV et que les seuls films/séries que tu regardes (en streaming par exemple) ne sont pas (ou plus) / ne seront pas diffusés en France, alors aucun intérêt pour toi.
Le 30/09/2020 à 12h44
Et que tu n’écoutes pas la radio… parce que la redevance c’est la redevance AUDIOvisuelle, donc les deux (Radio et TV).
Le 30/09/2020 à 13h38
Je n’écoute pas de radios publiques…
Le 30/09/2020 à 09h13
Pour comparaison, ici en Suisse la redevance (TV + radios) est de CHF 365/an, soit environ 338 euros. On s’en sort plutôt bien, car le tarif avait (un peu) baissé lorsqu’ils ont changé de partenaire de collecte de la redevance
Pour le moment, il est encore possible de l’éviter si on n’a pas accès aux chaînes TV, pas de poste de radio et pas d’accès à Internet (ben oui : on peut écouter la radio/regarder la TV par Internet). Bientôt (l’an prochain ?), ce sera obligatoire pour tous les foyers.
Le 30/09/2020 à 09h42
Si tu est capable de trouver un programme intéressant tu sera vite démotivé par la pub.
Le 30/09/2020 à 09h57
Ça peut se comprendre mais,
Je n’ai pas d’enfant et pourtant je finance les écoles.
Je n’ai pas de voiture et pourtant je finance les routes
…
Le truc c’est que pour vivre dans un pays, une société cohérente et unie, bah, c’est peu nécessaire quand même
Le 30/09/2020 à 10h03
En l’occurence du peu que je vois des contenus publics d’information c’est sécuritaire et compagnie.
Niveau société cohérente et unie on aurait potentiellement plus intérêt à la disparition de l’information publique qu’autre chose.
Restent Arte, France culture et France musique néanmoins…
Le 30/09/2020 à 11h18
Je n’ai pas d’enfant, je comprend l’utilité de financer les écoles et l’éducation et ça ne me pose absolument pas problème (après on peut débattre de la qualité de l’éducation en France, mais c’est un autre point).
La TV, non, ce n’est absolument pas nécessaire (surtout que c’est récent par rapport au reste). Surtout que si tu veux une société cohérente et unie, je suis pas sûr que la TV aide beaucoup à cette objectif
Le 30/09/2020 à 11h40
Il faut bien un couillon pour payer ta retraite.
Tu ne te déplaces jamais? Tu ne profites pas indirectement de ces routes (le samu peut-il emmener tes parents à l’hopital) ?
Bref, tu joues les victimes d’une répartition qui ne te favoriserai pas, pour sous-entendre qu’on peut bien dépenser 3 autres milliards d’euros pour un “contenu de divertissement étatique”?
Je sais ce que c’est que la solidarité, mais là, …
Le 30/09/2020 à 16h11
Heeu c’était juste des exemples (j’ai une bagnole… 2 mêmes en fait).
Je voulais juste dire que l’on finance tout un tas de truc qui ne nous servent pas mais qui servent d’autres. Et que c’est nécessaire.
Après pour en revenir au sujet, moi je suis content de France5, Arte, France 2 France3, je suis content d’écouter France inter et France info…
Sans le service publique et sa redevance, on aurait que des trucs qui doivent faire de l’audience pour être diffusé.
Voilà voilà.
Le 30/09/2020 à 11h40
On peut aussi voir ça autrement :
Si demain les chaînes TV financées par cette redevance s’arrête, ça ne va clairement pas changer la vie à ceux qui ne la regarde pas.
Le 30/09/2020 à 10h02
C’est quand même le prix d’un abonnement Netflix, sauf qu’il y a pas de pub et les programmes sont sans commune mesure…
Le 30/09/2020 à 10h04
Oui et non, Netflix ne fait pas de contenus d’actualité, pas de radio etc.
Le 30/09/2020 à 10h05
Je pense que l’actualité ne représente qu’une petite part de l’audiovisuel public.
Le 30/09/2020 à 10h07
Pas si tu prends le sport dedans je pense.
Je n’ai néanmoins aucune idée précise de la ventilation des budgets dans l’audiovisuel public français. Si quelqu’un a une source…
Le 30/09/2020 à 10h06
Oui mais c’est toujours le délire “télévision”… Dans deux heures il y à une émission super sur les fourmis mais sera tu devant ta télévision dans deux heures ?
Le 30/09/2020 à 10h08
Il y a des replay, certaines sont même publiées sur facebook etc.
Le 30/09/2020 à 10h16
Lol payer la redevance télé… j’utile la télé pour regarder Netflix et joueur a la PS4… J’ai l’impression que le gouvernement vie 20 ans en arrière ou forcement tous les ménages utilisent la télé pour regarder les chaines tv.
Regarder la télé et se taper de longues séances de pubs abrutissantes, des sujets, débats low QI.. J’ai arte sur youtube et google news si je veux entretenir la matière grise.
Bon a la limite, parfois M6 avec son Enquete d’action ou Capital livre des sujets intéressants et encore a ce niveau la, y a le live ou Molotov.
Le 30/09/2020 à 10h27
La redevance TV a rapporté 3.7 milliards d’euros en 2017.
Si on arrêtait d’éparpiller ça sur 50 chaînes et radios, il y aurait moyen de faire un truc avec de la gueule…
Le 30/09/2020 à 11h43
Elle devrait baisser avec la fin de France Ô…. non :) ?
Le 30/09/2020 à 11h44
Il ne faut quand même pas être trop exigeant…
Le 30/09/2020 à 11h51
Au contraire : si la qualité est mauvaise, pourquoi continuer à la financer ? On peut d’ailleurs raisonnablement argumenter que cet état de fait (cf PISA et autres) ou la mauvaise qualité des programmes est justement la conséquence de ce mode de financement coercitif.
On peut l’écrire succinctement sans perte de généralité :
financement collectif => piètre qualité
Le 30/09/2020 à 11h59
Le 30/09/2020 à 12h03
J’ai écris un long com mais il à disparu, wtf… Bon en plus court :
Le problème c’est la rémunération.. C’est plus ou moins en rapport avec audience / l’heure et le vecteur. Si il y à avait une forme de proportionnalité avec un filtre anti abus ça irais bien mieux.
Sinon c’est juste une course à l’audience et un manque de diversité. Je trouve ça inadmissible qu’un mec qui à autant d’audiance sur youtube que fort boyard ne peut même pas engager un mec à plein temps pour l’aider.
C’est juste nimp !
Le 30/09/2020 à 12h04
Ils doivent bien représenter la moitié des 10 000 Equivalent Temps Plein de France Télévision !
Le 30/09/2020 à 12h05
Il à raison… Tout du moins tu n’est pas forcément obligé de supprimé un système, tu peut aussi le modifier. Pour reprendre l’exemple de l’école c’est juste anormal d’avoir autan d’heures de cours par jours justement par rapport au classement pisa. Certains font pareil que nous avec plus ou moins dix point d’écart. Avoir moins d’heures de cours chaque jours dégage du temps libre et boost la consommation et la qualité de vie.
Le 30/09/2020 à 13h34
Ok, tu admets regarder Arte sur youtube, mais tu refuses de payer la redevance audiovisuelle qui les finance. Les salariés d’Arte ne sont pas bénévoles, à ma connaissance.
Le 30/09/2020 à 13h37
A quand la privatisation de FT et on n’en parle plus??
Le 30/09/2020 à 14h19
Pas sûr. Une bonne partie de la redevance doit servir à nourrir l’armée mexicaine des journalistes en doublon entre France 2 et France 3
Le 30/09/2020 à 14h21
Non mais ils (les “journalistes” d’ARTE) pourraient être payés au niveau européen pour services rendus.
Le 30/09/2020 à 15h10
Une redevance audiovisuelle européenne, quelle bonne idée tu donnes ici !
Le 30/09/2020 à 19h24
Pour moi on confonds souvent “collectif” et “taille”:
A mon avis la médiocrité vient surtout de la taille de la structure:
Une grosse structure , qui brasse plus de pognon, va vite intéresser les financier et les tertiaires, qui ne produisent pas de valeur mais parasitent le fonctionnement.
Une grosse structure va rapidement vouloir “industrialiser”, “créer des process”. or ça, par définition c’est tenter de faire rentrer tous les clients dans des cases bien définies d’où il n’est pas possible de sortir (ou alors pour un prix astronomique, correspondant au financement de la lourdeur administrative)
Une grosse structure est vu par l’état comme un “réservoir potentiel” de postes à pourvoir, car même improductif, ces salaires sont noyés dans la masse. Politiquement, elle sert aussi à placer, voire recycler, des copains.
Pour bon nombre de gens, rentrer dans une grosse structure est une fin en soit - non pas pour le boulot , mais pour la protection & les avantages (CE, …) qu’ils en retirent.
Du coup les gens qui y sont ne se sentent pas forcément obligé à donner le meilleur d’eux-même, mais bossent pour le salaire (d’autant qu’avec les grilles de salaire la qualité & l’efficacité du taf importe peu)
Ne pas oublier le financement du lobbying politique.
=> Forcément avec tout ça la qualité baisse, non pas intrinsèquement, mais juste car ces surcoûts ne compensent absolument plus les économies d’échelles. Et donc l’impression que ça donne, c’est la lourdeur, l’inefficacité, l’incompétence.
Pour le cas présent, oui, Netflix est , en taille, largement plus petite que FTV (8600 personnes vs 10316 en 2019, à comparer à la taille du public visé et du CA). Et ils sont pas en France, donc je pense pas que 70% de leurs effectifs soient des managers ou autre directeurs.
Mais dans bien d’autres domaines c’est pareil.
(Après attention à ne pas déduire l’inverse : Une petite boite peu aussi être mauvaise, mais dans ce cas elle disparait plus vite).
Le 30/09/2020 à 20h05
Par « financement collectif », j’entendais les taxations/impositions pour financer des services publics ventripotents et non motivés à mieux faire (audiovisuel, éducation).
Dans les entreprises, ce problème bien qu’existant est moins pregnant parce cette taille leur permet souvent d’empêcher de nouveaux concurrents d’accéder à leurs marchés (surtout en France avec le crapitalisme de connivence). Mais si les « surcoûts » dépassent les produits, l’entreprise finit par disparaître, mais moins vite qu’une petite comme tu le soulignes.
Je ne suis pas d’accord avec la stance facile des « financiers et tertiaires parasites » : rapidement, la finance (banques de détails ou grandes banques) vend de l’argent sous des formes et des modalités variées tout comme les fabricants vendent des biens tout aussi variés. Les fournisseurs de services qui représentent le « tertiaire » marchand proposent aussi des services variés : comment un hôtelier ou un coiffeur peut-il être assimilé à un parasite alors qu’il créée lui-aussi de la valeur puisqu’il a des clients qui payent pour ses services ?
Le 01/10/2020 à 08h12
C’est une question de point de vue.
Quel est le produit vendu par les banquiers, exactement ? Le temps.
Parce que de toute façon, tu va (enfin, t’es censé…) rembourser ton prêt donc l’argent tu va le rendre.
Pour moi c’est un peu comme vendre de l’air, ou (pour un sujet connexe) les licences de fréquence que vends l’état : C’est un marché artificiel qui ne repose QUE sur la promesse, pas sur un bien ou service tangible.
Ensuite dans mon message je parlais davantage des contraintes qu’imposent (ou perçues comme telle) les banques et les financiers aux boites en terme de management : Gestion du personnel, fournisseurs, incorporation de gens qui viennent de HEC ou de grandes écoles pour “huiler les rouages”, bref, la politique de connivence comme tu en parlais.
Ces gens accèdent à des postes clé, et bien souvent visent le profit immédiat (pour eux principalement).
Le 01/10/2020 à 09h49
C’est vraiment un jugement de valeur hâtif et non fondé.
Un exemple (vécu) : que peut faire une prof de maths dans une seconde générale 36 élèves, sans dédoublements, avec un programme récemment alourdi, destiné à préparer la “spé maths” de 1ère, que la majorité ne suivra pas et ne fera plus de maths de sa vie, alors que le programme de collège a été allégé ?
Que peut faire une prof de maths dans une “spé maths” de terminale, alors qu’il faut avoir terminé le programme le 15 mars prochain (date des épreuves de spé pour le nouveau bac), et que les élèves de “spé” 1ère n’ont pas assimilé le programme, notamment pour cause de confinement, mais pas seulement (programme beaucoup plus lourd que celui de 2de, qui est déjà beaucoup trop lourd pour trois quarts des élèves de 2de).
Je sais, je suis confus, mais c’est la situation qui l’est, confuse.
Et tout ça à cause d’une réforme insensée que les Français découvrent au fur et à mesure, alors que les profs avertissent -dans le désert et l’hostilité- depuis des années…
Et on n’a pas encore parlé du fumeux “grand oral” du bac…
Le 01/10/2020 à 10h41
Ce n’est pas un jugement de valeur : les Allemands à population ~similaire ont presque 2 fois moins de serviteurs publics [1] pour une qualité de service globale identique (cf [2] Graph 40 page 58).
En quoi tes exemples contredisent mon point ?
[1] Wikipedia[2] https://ec.europa.eu/social/BlobServlet?docId=19208&langId=sl
Le 01/10/2020 à 10h46
Je ne me lancerai pas dans ce débat. La structure des services publics n’est pas la même. Et les Français sont les premiers à protester quand on supprime le moindre poste de fonctionnaire (tout en disant qu’il y en a trop).
C’était juste une réaction à chaud à ta mention concernant l’éducation.
Au passage, les correspondants scolaires allemands qui viennent en France sont surpris par la “discipline” scolaire française (même si elle est toute relative…), alors que dans une classe allemande, qui n’a déjà pas 36 élèves, chacun fait un peu ce qu’il veut (téléphone, notamment), pendant que le prof fait ce qu’il peut…
Le 01/10/2020 à 10h27
Car dans les deux cas le “client” a accès à la propriété exclusive de son corps et de son sommeil. Ce qui n’est pas le cas dans le modèle tertiaire d’un communisme déguisé…
Sans compter qu’au delà de la boutade certes appréciable (acheter de l’argent), c’est bien le temps qui est vendu par l’emprunt, et non la règle commune selon laquelle il faudrait posséder de l’argent pour s’échanger un bien ou un service alors qu’on peut librement décider de pondérer la valeur par n’importe quel objet peu utile (un rouleau de PQ par exemple) chacun ses goûts… et le saint papier fera le reste en cas de trou de mémoire…
Le 01/10/2020 à 10h51
Verbiage nonsensique habituel.
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Pareil. Et avec les intérêts négatifs actuels, on rajeunit.
Le 01/10/2020 à 11h16
Je vais donc continuer mes raisonnements par l’absurde (ou qualifiés comme tels)…
C’est la double peine pour le “client” :
Un service tertiaire n’est donc pas une machine à remonter le temps, donc ce n’est pas plus risible qu’un acteur privé essayant d’en faire gagner… en gros.
Ce qu’essayent de faire les taux négatifs c’est bien remonter artificiellement le temps avec les mêmes effets délétères plus prononcés cette fois pour le client de la banque qui va voir arriver sur son compte le coût de dépôt récupéré par la banque alors que cette dernière ne participe pas (ou très peu) à la garde du dépôt en dehors de la banque (rue, territoire national…).
Si le système est déséquilibré entre les acteurs, c’est en creux une décision politique de répartition des richesses. La justification de l’impôt étant de prévenir ces déséquilibres, les taux négatifs ne sont qu’un repli sur les artifices comptables car aucune banque ou état ne crée sérieusement de la valeur ajoutée.
Le 01/10/2020 à 10h59
Ce que tu fais quand même (mais passons).
Mon point reste qu’un système qui nécessite 2 fois plus de personnels à performance/qualité identique a un réel souci : toute entreprise avec un tel problème disparaît très rapidement parce que le gaspillage (temps, argent, personne, etc.) n’est pas une politique soutenable. Même l’agent gratuit des autres n’est pas infini.
Le 01/10/2020 à 11h22
Tu parles du service public français, ou seulement de l’éducation ?
Ma réaction concerne surtout l’éducation.
Le reste, c’est un peu compliqué, c’est pour ça que j’ai écrit “Je ne me lancerai pas dans ce débat” (tout en glissant une paire d’arguments, je le reconnais !)
Le 01/10/2020 à 11h38
Service public en général parce que pour faire des comparaisons globales entre pays (ce qui motivait ma réflexion initiale), il n’y a pas le choix. Cependant on peut aussi faire des comparaisons plus fines entre sous-systèmes, par ex. privé versus public dans l’éducation (HS dans ce fil), mais bien sûr les métriques ne sont plus les mêmes.
Le 01/10/2020 à 11h48
Si par métrique tu veux nous dire méthode pour atteindre des objectifs, alors des notions très ordinaires comme le nombre d’élèves par enseignant c’est un bon début. A mettre en relation avec le contenu des objectifs politiques et à supposer aussi qu’on puisse établir une indépendance réelle de la méthodologie d’étude avec les pays étudiés…
Le 01/10/2020 à 11h48
OK. Juste une remarque “HS dans ce fil” : les profs du privé sous contrat sont payés par l’État, et sont donc des agents publics. Et ils ont des effectifs bien plus faibles que dans le public, notamment en lycée général. Et ils peuvent refuser à l’inscription tous les “cas”. Alors, difficile de comparer l’efficacité.
Le 01/10/2020 à 11h52
L’efficacité est strictement la même à quelques détails près. On trouvera peut-être que des enseignants recrutés sur CV seront plus à même de défendre leur enseignement mais cela va aussi de pair, dans l’autre cas du supposé tout venant, que le nombre d’élèves empêche la bonne tenue des cours…
Les budgets sont un bon indice pour mesurer l’efficacité ou non du financement de l’école mais ne permettent pas de dire autre-chose que ce qui était a priori contenu dans l’indice…
Le 01/10/2020 à 13h12
Certes, mais cela ne contredit en rien mon point initial, et ce ne sont pas des métriques pour pouvoir comparer. De plus le privé ne peut pas refuser « tous les “cas” » (qui ne représentent d’ailleurs qu’une minorité négligeable en nombre) : le motif de non inscription doit être légalement solide car attaquable en justice.
Sur le HS lui-même, il y a eu quelques études (en France, la Cour des comptes, l’IFrap 2011, 2016 – dans l’Europe, Molinari 2019) sur le sujet des coûts d’éducation qui indiquent que le secteur public est 30-40 % plus cher pour des résultats ~similaires au privé ou que l’efficacité du système français est médiocre. Tous ces résultats recoupent mon point.
Le 01/10/2020 à 13h29
J’ai lu ce rapport en diagonale. Il semble ne pas tenir compte de l’obsession française de l’orientation en enseignement général (même si près de la moitié des bacs sont “pro” ou techno), et surtout du manque de places dans certaines filières pro ou techno. Ce qui fait que certains élèves trop faibles pour suivre un enseignement pro se retrouvent en 2de générale, où ils décrochent dès le 1er jour et “plombent” lesdites 2des. Comme le doublement n’est plus de mise en France (et que dans ce cas précis, il serait inutile), ils passent parfois en 1ère générale ou techno (car ils ne sont plus prioritaires face aux 3èmes pour le pro), où “au mieux” ils s’ennuient, au pire ils perturbent ou désertent.
On est loin de la Finlande et de l’Estonie, citées dans le rapport, avec des populations “homogènes”, et même de l’Allemagne ou de la Suisse, avec une grande partie des jeunes qui sont en apprentissage dès 15 ans (en fait, alternance).
Le 01/10/2020 à 13h49
Ce sont de bonnes remarques, mais ces personnes mal orientées ne représentent qu’une infime fraction du total (12 millions) et cela ne justifie pas les considérables écarts de financement moyen par tête constatés entre les 2 institutions.
Le 01/10/2020 à 14h01
Mon propos ne concerne pas seulement “ces personnes mal orientées”, très minoritaires effectivement, mais une fraction notable des adolescents des lycées généraux et des collèges, qui n’ont rien à faire -à tort- de l’enseignement général et des “subtilités” distillées en littérature, maths, informatique, histoire-géographie, etc.
Après, je n’ai pas d’avis général sur le système : trop compliqué pour moi ! Je me contente de faire partager mon expérience de praticien (35 ans de lycée général avec un épuisement total depuis la récente réforme, et je ne suis pas le seul : c’est une catastrophe).
Le 01/10/2020 à 18h08
Je suis aussi d’accord sur les dégâts de la politique « élitiste » et, il faut le dire, démagogique, qui consiste à envoyer tout le monde ou presque en « Général » (il y a des raisons idéologiques à cette politique mais c’est là aussi HS – et politiquement incorrect ;).
Est-ce que le coût global de ces ados aurait été significativement moindre s’ils avaient été bien orientés ? C’est possible quand on considère le % élevé de redoublements. Mais il faudrait savoir s’ils concernent en majorité le public pour pouvoir nuancer l’écart entre les 2 modèles.
Le 01/10/2020 à 18h51
J’aurais pu m’éviter ma réponse précédente : en effet des observations même pertinentes ne modifient pas la réalité. C’est à dire qu’un système éducatif où ces ados seraient bien orientés n’est qu’un scénario.
Dans le monde réel, les écarts entre les 2 systèmes existent parce qu’ils dérivent d’une politique voulue (mais aux conséquences non-attendues).
Le 01/10/2020 à 12h10
« Raisonnement » bancal oublieux que la notion de valeur (et de préférence temporelle ajouteraient les économistes de l’école autrichienne) est strictement individuelle : ton temps perdu à jacter des insanités n’est pas mon temps à les constater.
L’observation que les services sont proposés en toujours plus grandes qualité et quantité (les XaaS en ce moment par ex. en IT) se suffit à elle-même pour montrer qu’ils fournissent de la valeur attendue aux yeux des intéressés (sinon ils disparaissent => principe de réalité). Dans un marché, par définition, le système est équilibré entre les agents (sinon il n’existerait pas). Bref fais-toi une piqûre contre les hallucinations et redescends.
Le 01/10/2020 à 12h54
Mince ! Je pensais lire des échanges intéressants, mais le concours de celui qui a le plus gros kiki vient de reprendre
Le 01/10/2020 à 13h54
Non, par métriques j’entends des mesures quantitatives de la performance/efficacité/etc. Ton exemple représente tout l’opposé d’une telle métrique.
Le 02/10/2020 à 08h31
Hm, c’est pas faux.
Mais YouTube, c’est l’internet, qui de plus ils sont rémunérer aux vues. Tout comme regarder des replay ou molotov (qui existent grâce aux pubs et compte premium).. ce qui fait que les sources de revenus sont pas les mêmes que celles de la télé. D’une manière, en tant qu’internaute qui regarde leur services et la pub qui va avec, je contribue en quelque sorte ou c’est plus compliqué que ca