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PayPal « prépare l’avenir » et réduit de 9 % ses effectifs (2 500 postes)

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La série noire continue dans le monde de la tech, rappelant d’ailleurs ce qu’il s’est passé l’année dernière. C’est donc au tour de PayPal de couper franchement dans ses effectifs, comme l’indique le patron de l’entreprise, Alew Chriss, dans un billet de blog.

On connait la chanson à force : « Nous faisons cela pour redimensionner notre entreprise, ce qui nous permet d’évoluer avec la vitesse nécessaire pour répondre aux besoins de nos clients et générer une croissance rentable ».

Les 9 % de postes en moins concernent à la fois des suppressions directes et des postes qui étaient ouverts au recrutement. Il y a un an quasiment jour pour jour, 7 % (environ 2 000 employés) étaient laissé sur le carreau par PayPal.

Commentaires (15)


Le patron devait se faire moquer par ses potes. "tu n'as pas encore viré du monde? Mais t'attends quoi?"
C'est parfois très sain de licencier, avec l'innovation on arrive à être plus productif (et encore plus bientôt avec l'IA), on ne va pas garder des inutiles, laissons ça à l'état...

Witcher

C'est parfois très sain de licencier, avec l'innovation on arrive à être plus productif (et encore plus bientôt avec l'IA), on ne va pas garder des inutiles, laissons ça à l'état...
Je suspecte un ton sarcastique. J'ai par ailleurs lu cet article qui fait remarquer que ces vagues de licenciements sont une vision court-termiste.

Ferrex

Je suspecte un ton sarcastique. J'ai par ailleurs lu cet article qui fait remarquer que ces vagues de licenciements sont une vision court-termiste.
Non non, il n'est pas sarcastique.
Il est profère souvent des propos outrancier.

dylem29

Non non, il n'est pas sarcastique.
Il est profère souvent des propos outrancier.
Il a été banni un nombre incalculable de fois par le passé pour des propos racistes et/ou haineux, jusqu'au ban def, et plusieurs mois après, pouf, le voilà à nouveau.

Incompréhensible.

Dadkill

Il a été banni un nombre incalculable de fois par le passé pour des propos racistes et/ou haineux, jusqu'au ban def, et plusieurs mois après, pouf, le voilà à nouveau.

Incompréhensible.
Ptete avec le nouveau site. :D

Witcher

C'est parfois très sain de licencier, avec l'innovation on arrive à être plus productif (et encore plus bientôt avec l'IA), on ne va pas garder des inutiles, laissons ça à l'état...
Des inutiles dans le privé sont aussi légion ... un peu de lecture, tu seras surpris : "Bullshit jobs" de David GRAEBER
Les actionnaires (via la bourse) pourrait râler car ils n'ont pas encore licencié "alors que les autres le font", et donc ils aimeraient réduire les couts pour espérer augmenter les dividendes.

On remarque aussi parfois des actions en bourse qui chutent car le bénéfice a été monstrueux mais pas exactement autant que celui prédit par les analystes. (un peu comme si tu ralais car il ne fait que 25° dehors alors que le mec de la météo avait annoncé 26.5°)

Dj

Les actionnaires (via la bourse) pourrait râler car ils n'ont pas encore licencié "alors que les autres le font", et donc ils aimeraient réduire les couts pour espérer augmenter les dividendes.

On remarque aussi parfois des actions en bourse qui chutent car le bénéfice a été monstrueux mais pas exactement autant que celui prédit par les analystes. (un peu comme si tu ralais car il ne fait que 25° dehors alors que le mec de la météo avait annoncé 26.5°)
Les actionnaires (via la bourse)


Un actionnaire ne "râlent" pas via la bourse. Ils arbitrent vers une autre valeur qui leur semble meilleure.

Par contre, ils peuvent "râler" en votant lors de l'assemblée générale.

Dj

Les actionnaires (via la bourse) pourrait râler car ils n'ont pas encore licencié "alors que les autres le font", et donc ils aimeraient réduire les couts pour espérer augmenter les dividendes.

On remarque aussi parfois des actions en bourse qui chutent car le bénéfice a été monstrueux mais pas exactement autant que celui prédit par les analystes. (un peu comme si tu ralais car il ne fait que 25° dehors alors que le mec de la météo avait annoncé 26.5°)
On remarque aussi parfois des actions en bourse qui chutent car le bénéfice a été monstrueux mais pas exactement autant que celui prédit par les analystes.


C'est un poil plus complexe que ça, les analystes cherchent la régularité et la prédictabilité. Quand une entreprise n'est pas capable de tenir ses engagements, c'est qu'elle ne maîtrise pas son business, et que donc elle perd en valeur.

Paradoxalement, générer plus de bénéfices n'est pas forcément une bonne nouvelle. Un exemple : Casino a lancé une promo pour facturer le plus possible les consommateurs sur décembre, en proposant des bons d'achats pour janvier, en jouant sur 2 années fiscales différentes; or, on voit bien dans la situation actuelle que ce comportement n'a rien de sain/bon/maitrisé.
Modifié le 31/01/2024 à 11h17

Dj

Les actionnaires (via la bourse) pourrait râler car ils n'ont pas encore licencié "alors que les autres le font", et donc ils aimeraient réduire les couts pour espérer augmenter les dividendes.

On remarque aussi parfois des actions en bourse qui chutent car le bénéfice a été monstrueux mais pas exactement autant que celui prédit par les analystes. (un peu comme si tu ralais car il ne fait que 25° dehors alors que le mec de la météo avait annoncé 26.5°)
Pour compléter, les analystes regardent aussi le structure des coûts. Si la masse salariale est plus importante dans une société plutôt qu'une autre, toute chose égale par ailleurs, c'est considéré comme une anomalie pouvant avoir un impact sur la performance future de l'entreprise.
Par exemple, sur la réactivité de la société pour sortir un nouveau produit, l'hypothèse étant que tu as un SI "moderne" assez flexible corrélé à ta masse salariale car les gains de ton SI ce sont traduit dans une trajectoire de réduction d'effectif, in fine ton time to market sera réduit. Après tu peux sortir un produit à l'arrache, on verra son impact au niveau de la dette technique qui sera plus important si ton SI n'a pas été considéré correctement dans le développement de l'entreprise.
Je ne sais pas d'où viennent les 2500 même s'ils reviennent un peu partout (via l'AFP).

En fait, ce qui est surprenant, c'est qu'il y avait plus de 27000 employés dans une société de ce type où tout doit quand même être bien automatisé.
https://www.macrotrends.net/stocks/charts/PYPL/paypal-holdings/number-of-employees

En effet, ce n'est pas 27000. On est plus du côté de 29000.

alex.d.

https://www.macrotrends.net/stocks/charts/PYPL/paypal-holdings/number-of-employees

En effet, ce n'est pas 27000. On est plus du côté de 29000.
Tes chiffres datent de 2022 et comme dit dans la brève, il y a eu environ 2000 employés de moins il y a un an.

On peut donc considérer que il y a un an, il y avait après ces licenciements 2000/0,07x 0,93 = 26570 employés. Mon 27000 n'est pas loin, peut-être quelques embauches depuis.

Mais pour l'annonce des 9 %, qui concerne à la fois des postes occupés et des embauches à faire, comme on ne connaît pas la répartition entre les 2, on ne peut pas savoir combien de postes occupés ça fait. Il nous manque une information.

D'ailleurs, le titre est faux, puisque qu'une partie des 9% des postes supprimés ne sont pas encore dans les effectifs.

"PayPal (Europe) S.à r.l. et Cie, S.C.A., est un établissement de crédit (ou une banque) autorisé et encadré par le régulateur financier luxembourgeois, la Commission de Surveillance du Secteur Financier (ou CSSF)"

Peut-être que son rôle va bien au-delà des système de paiement automatisés. Et puis, 27000 personnes à travers le monde, j'imagine. je ne pense pas que tout soit automatisé pour gérer les litiges, les réclamations, etc. Sans compter les prérogatives qui vont de pairs avec une société de "crédit (ou une banque)": contrôle du blanchiment, des fraudes, rapports interbancaires.
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