Orange célèbre les 30 ans du Bi-Bop

Orange célèbre les 30 ans du Bi-Bop

Orange célèbre les 30 ans du Bi-Bop

C’est en effet le 1er octobre 1991 que l’ancêtre du téléphone portable a été commercialisé de manière « expérimentale » à Strasbourg. Il est ensuite arrivé à Paris en 1993.

Ce terminal mobile était certes capable de passer des appels, mais il fallait se trouver dans la zone de couverture d’une borne, qui n’opérait que sur un rayon de 100 à 200 m seulement.

Cette « cabine téléphonique transportable » était facturée 1 890 francs à son lancement (environ 300 euros avec une conversion bête et méchante), auxquels il fallait ajouter un abonnement mensuel (54,50 francs) et payer les minutes de communication (83 centimes de franc).

Le Bi-Bop a rapidement été enterré par le GSM. Son aventure s’est terminée en 1997.

Commentaires (18)


Si vous avez de bons yeux et êtes attentifs, il est possible à certains endroits de repérer de petits « drapeaux » à bandes horizontales bleu blanc vert : ce sont les signes qu’une borne bi-bop était à proximité.


en prenant en compte l’inflation : 433 € l’achat
Abonnement à 12,50 € et 0.19 € la minute.


Le dernier Canard PC Hardware en parle d’ailleurs, pour les personnes intéressées :-)


Dire que les personnes avec des Bip Bop étaient vues comme des extra terrestres alors que c’était un passage obligé vers le GSM. Comme quoi, sans petits sauts la technologie stagne.



(reply:1904395:GérardMansoif)




Les premiers GSM datent de la fin des années 80, et il y avait déjà des cellulaires “1ere génération” dès le début de la décénie. C’est arrivé en France au début des années 90, peu ou prou en même temps que le Bi-Bop.


Mon père avait un radiocom pour son travail au début des années 90, il y avait une énorme batterie sous la base du téléphone. Lorsqu’il captait mal il pouvait déployer une antenne fouet, ça parraissait tellement révolutionnaire à l’époque.


Si je comprend bien c’est l’équivalent téléphonique des hotspots Wifi (faible portée, maillage de la ville très partiel)
Bref le but n’était pas de concurrencer directement le GSM mais de fournir une alternative low-cost (à l’époque le GSM était encore très cher)



(reply:1904395:GérardMansoif)




Les anglais étaient déjà au GSM quand le bi-bop a été lancé en France… le bi bop était moins cher et avec de meilleures communications mais tellement moins pratique au final. Une relique de quand la France faisait régulièrement bande à part sur les telecoms.


Tout à fait.
Je compare ça au minitel ;)


gg40

Tout à fait.
Je compare ça au minitel ;)


Sauf que le minitel était fonctionnellement génial -et d’ailleurs pas encore tout à fait remplacé en termes de fiabilité/simplicité 40 ans après- était novateur quand il est sorti etc.
Le bi-bop c’était une technologie pas tellement novatrice et pas spécialement bien pensée à l’usage comparé au combo pager/cabines téléphoniques/répondeurs qui finalement suffisait aux pros en général.


Cela permettait aux bobos parisiens de ‘faire genre’, aujourd’hui les mêmes ont des iPhone.


Edit : Erreur



sylvere a dit:


Si je comprend bien c’est l’équivalent téléphonique des hotspots Wifi (faible portée, maillage de la ville très partiel) Bref le but n’était pas de concurrencer directement le GSM mais de fournir une alternative low-cost (à l’époque le GSM était encore très cher)




J’ai pas souvenir que ce soit une alternative low-cost destinée à cohabiter avec les autres réseaux.



Dans mon souvenir c’était présenté comme LA solution made-in-france au problème de communication mobile: donc bel et bien une spécification concurrente du GSM.


Ah non, on ne peut pas dire ca !
Le GSM est une construction européenne (c’est un standard ETSI à la base… ETSI dont le siège est à a Sophia Antipolis, juste en face d’un labo Orange) et la France, à commencer par France Telecom et Alcatel ont joué un role clé dans la création du GSM. Le design radio du GSM par exemple a été piloté par un ingénieur de France Telecom (qui y fera une très brillante carrière par la suite, soit dit en pasant)



Une mine d’info là http://www.gsmhistory.com/



Donc non la, France n’a pas tourné le dos au GSM, au contraire, la France était parmis les pionners !



Et le bip-bop n’avait pas vocation à concurrencer le GSM, c’était “autre chose”… plus simple, moins cher… un peu comme les pagres type tatoo et tam-tam. Et au final, bip-bop n’aura pas servit à rien : le DECT que vous avez peut etre bien chez vous (si il vous reste un fixe…), c’est l’héritage du bip-bop !


“Le Bi-Bop a rapidement été enterré par le GSM.”



De 91 à 97, c’est pas si rapide à mon avis.


Une bonne partie des brevet GSM sont l’oeuvre de France Telecom. Ils ne faisait pas bande à part, ils étaient parmi les leaders…



sylvere a dit:


Si je comprend bien c’est l’équivalent téléphonique des hotspots Wifi (faible portée, maillage de la ville très partiel)




Bah ça ne gérait pas le roaming : donc si tu commençais un appel sur une borne il ne fallait plus bouger. (de toute manière les cellules ne se superposaient pas). Pas de répondeur ou SMS non-plus donc pour attendre un appel il fallait se placer sur une terrasse de café ou tu captais et attendre l’appel :-/



FT parlait de cabine téléphonique mobile (mêmes contraintes). Techniquement, c’est quasiment du DECT que l’on trouve dans nos tel sans fil fixe.



(quote:1904652:John-Ib)
Et au final, bip-bop n’aura pas servit à rien : le DECT que vous avez peut etre bien chez vous (si il vous reste un fixe…), c’est l’héritage du bip-bop !




Le bip-bop, c’était du CT2 qui était la première norme numérique pour téléphone sans fil, à part le côté numérique, c’était assez différent du DECT d’un point de vue protocole.


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