Orange Cash passe sous giron allemand pour contourner le Brexit

Orange Cash passe sous giron allemand pour contourner le Brexit

Orange Cash passe sous giron allemand pour contourner le Brexit

Comme d'autres, le FAI se repose sur le géant mondial du paiement Wirecard pour ce service. Dans un email envoyé à ses clients, il indique que c'est désormais la branche allemande qui sera en charge.

En effet, Orange Cash était précédemment opéré à travers Wirecard Card Solutions Ltd, basé au Royaume-Uni. Brexit oblige, le transfert sera opéré dès le 29 mars prochain. C'est alors Wirecard Bank A.G. qui prendra le relais.

Il s'agit d'un établissement « agréé par l’Office Fédéral Allemand de Surveillance des Services Financiers ("BaFin") » précise Orange qui prévient que « cette évolution est sans incidence sur l’accès et l’utilisation de votre service Orange Cash ».

Au passage, on apprend que les comptes sans activité pendant 12 mois pourront désormais être irrévocablement fermés si leur solde est nul.

Commentaires (30)


Encore un exemple parmi tant d’autres des effets avant terme du brexit. Encore un peu plus d’activité qui ne passera plus par la case Royaume-Uni.


Pour l’instant le chômage est à un plus bas historique. Wait and see.


Grâce aux contrats zéro heure et autres emplois précaires mal payés, avec un taux de pauvreté qui ne diminue pas. Faut arrêter avec cette rengaine des chiffres du chômage, les chiffres on leur fait dire ce qu’on veut !








v1nce a écrit :



Pour l’instant le chômage est à un plus bas historique. Wait and see.





Comme dit ci-dessus, un chiffre de chômage très bas n’est pas un indicateur de bonne santé économique. En gros, le souhait de chacun n’est pas de travailler, mais d’avoir les moyens de vivre confortablement (Peut de monde continuerait son job, si il était possible de toucher son salaire sans poursuivre son emploi). Par ailleurs, on peut travailler et ne pas avoir les moyens de vivre (cf: USA, Allemagne, …, les gilets jaunes.)



Le pourcentage de population vivant sous le seuil de pauvreté est un indicateur bien plus fort.









kwak-kwak a écrit :



Le pourcentage de population vivant sous le seuil de pauvreté est un indicateur bien plus fort.







Le seuil de pauvreté étant en général défini aux alentours de 15% de la population ça ne fait pas avancer le schmilblick 









CounterFragger a écrit :



Grâce aux contrats zéro heure et autres emplois précaires mal payés, avec un taux de pauvreté qui ne diminue pas. Faut arrêter avec cette rengaine des chiffres du chômage, les chiffres on leur fait dire ce qu’on veut !







On leur fait dire ce qu’on veut avant ou après le Brexit ? 









v1nce a écrit :



On leur fait dire ce qu’on veut avant ou après le Brexit ? 





Dans ce cas pourquoi le prendre comme un exemple ? 

Si c’est nawak comme référence, autant ne pas en parler justement…..









v1nce a écrit :



Pour l’instant le chômage est à un plus bas historique. Wait and see.





Pour l’instant, le brexit n’a pas encore eu lieu. On en reparle dans un an.









Alain EtCo a écrit :



Dans ce cas pourquoi le prendre comme un exemple ? 

Si c’est nawak comme référence, autant ne pas en parler justement…..





Apparemment c’était un bon indicateur avant le Brexit. 



Jusqu’à preuve du contraire, le Brexit n’a pas encore eu lieu et on s’oriente fortement vers un no-deal. Et pour l’instant, c’est toi qui leur fait dire ce que tu veux en brandissant les chiffres du chômage pour conforter ton opinion pro-brexit, en te gardant bien d’aller rechercher la réalité derrière ces chiffres…








v1nce a écrit :



Apparemment c’était un bon indicateur avant le Brexit.





Le Brexit n’est pas encore là… à part peut-être dans le domaine politique puisque le Royaume-uni se désengagera en mars prochain des institutions européennes (si le délai des négociations n’est pas prolongé: la diplomatie s’exerce souvent sur le long ou très long terme, sauf “énorme catastrophe” d’état de guerre et retrait diplomatique).



En tout cas, concernant ses relations avec les Etats-membres, le Royaume-uni reste sur les traités européens existants (avec tout ce que cela comporte de désaccords diplomatiques, de dissensions d’intérêts, de conflits, etc) en l’absence de traités bilatéraux, soit avec l’Union européenne, soit avec chacun des Etats-membres (“no-deal”).



NB: j’imagine mal le “no-deal” correspondre à une énorme catastrophe comme les négociateurs européens souhaitent le faire croire : le Royaume-uni n’est pas la Corée du Nord ou l’Érythrée : c’est un Etat-allié et puissant et avec des appuis commerciaux et militaires dans le Monde (notamment les Etats-unis).









kwak-kwak a écrit :



Le pourcentage de population vivant sous le seuil de pauvreté est un indicateur bien plus fort.





Oui et non, car il faut voir la définition du seuil de pauvreté :



“Un individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs soit à 855 euros, soit à 1 026 euros (Insee, données 2016), selon la définition de la pauvreté utilisée (respectivement au seuil à 50 % et à 60 % du niveau de vie médian). Ces revenus sont mesurés après impôts et prestations sociales.”







v1nce a écrit :



Le seuil de pauvreté étant en général défini aux alentours de 15% de la population ça ne fait pas avancer le schmilblick





cf plus haut.









Radithor a écrit :



NB: j’imagine mal le “no-deal” correspondre à une énorme catastrophe comme les négociateurs européens souhaitent le faire croire : le Royaume-uni n’est pas la Corée du Nord ou l’Érythrée : c’est un Etat-allié et puissant et avec des appuis commerciaux et militaires dans le Monde (notamment les Etats-unis).





Un vrai “no-deal” est plutôt une catastrophe, étant donné le nombre d’accords remis en cause du fait de la sortie de l’Union. Quand on voit une partie du contenu de l’accord négocié, il y a beaucoup de domaines concernés, dans des domaines divers, et rien que l’alimentaire (une majorité de ce qu’ils mangent viennent de l’extérieur). Même dans le domaine du trafic aérien ça aurait une incidence.









v1nce a écrit :



Pour l’instant le chômage est à un plus bas historique. Wait and see.





Oui enfin, les petits boulots c’est limite de l’esclavage 

C’est un peu comme l’argument “mais regardez comme ils sont contents de venir travailler le dimancche mes salariés .. c’est x% en plus de paye ….

Paye normalement tous les mois et tu verras combien viendront le dimanche&nbsp;<img data-src=" />



Oui, le “no-deal” a sûrement des conséquences majeures pour quelques acteurs économiques, quelques administrations qui devront jongler entre les textes et les habitudes, mais le “no-deal” n’est certainement pas une catastrophe dans le sens où sans accord, le droit positif (le droit qui s’appliquait habituellement) continue de s’appliquer de facto. Ce n’est pas parce que ce n’est plus écrit que les habitudes commerciales, diplomatiques, etc, cesseront du jour au lendemain. Les relations diplomatiques et les relations commerciales, ce n’est pas soit ouvert, soit fermé (sauf avec des pays particulièrement isolés comme la Corée du Nord, par ex.).



Pour que ce soit une catastrophe, il faudrait que l’Union européenne ou que le Royaume-uni ait une forte volonté politique de passer à des mesures radicales (ce que personne ne veut) : si l’UE se met à boycotter le RU ou si les Etats-membres de l’UE se mettent à rappatrier leurs diplomates, oui ce sera une catastrophe. Mais ça n’existera jamais, soyons sérieux, tout ce petit monde préférera continuer cahin-caha à se parler et à commercer.


Pas une catastrophe ? Le no deal, c’est le rétablissement des droits de douane, de files d’attente monstrueuses aux frontières, la fin pour le RU du bénéfice des traités bilatéraux entre l’UE et d’autres pays…



Et ce que les Brexiters égoïstes ont l’air d’oublier, c’est le retour d’une frontière Irlande-Irlande du Nord. Et ça, c’est vraiment une catastrophe.








v1nce a écrit :



Le seuil de pauvreté étant en général défini aux alentours de 15% de la population ça ne fait pas avancer le schmilblick





Non, le seuil de pauvreté est défini à 60% du revenu médian.



En France oui. Ailleurs, pas forcement, et là on parle bien du Royaume-Uni. Même remarque pour (OlivierJ).&nbsp; On ne transpose pas forcement le cas français et les indicateurs INSEE à d’autres pays / contextes.


Après ça dépend de ton GINI


Il y a vraiment un problème avec le mot “Brexit” : le Brexit sera effectif dans une bonne dizaine d’années (si il va jusqu’au bout). Et non, il n’y aura pas de rupture dans les relations diplomatiques ou commerciales avec le RU. Arrêtez de rêver !



Quant à savoir si le RU doit avoir peur de quitter l’UE : la Suisse vit très bien ses traités bilatéraux avec les différents Etats voisins, en étant située en plein coeur de l’UE. C’est un Etat-allié et tout se passe bien. Pourquoi le RU serait moins futé que la Suisse ?


Si Orange Cash, Sony et d’autres quittent le RU, c’est seulement pour sécuriser leurs capitaux, et certainement pas par peur de ne plus pouvoir vendre en UE depuis leur siège européen situé en Angleterre.


Si le peuple anglais a choisi de quitter l’UE, c’est bien qu’il avait plus d’avantages AVANT d’y entrer, il a DÉJÀ vécu les 2 situations concrètement <img data-src=" />








CounterFragger a écrit :





Et ce que les Brexiters égoïstes ont l’air d’oublier, c’est le retour d’une frontière Irlande-Irlande du Nord. Et ça, c’est vraiment une catastrophe.





Mais dans ce cas, toute frontière est un problème. Oui, c’est peut-être une peur momentanée et une incertitude pour des autochtones et quelques PME locales. Mais ce n’est certainement pas un problème pour les Etats d’Irlande et du RU qui ont tout loisir de s’accorder de manière bilatérale.



Et en attendant un accord bilatéral futur entre l’irlande et le RU, on ne va pas empêcher des avions, des trains, des voitures, des marchandises d’aller et venir entre l’irlande et le RU : les habitudes juridiques sont déjà là. Aucun gouvernement ne va du jour au lendemain fermer une frontière au prétexte qu’un papier a été déchiré : le RU n’est pas la Corée du Nord, le RU est un allié commercial de 1er plan, personne ne va fermer aucune frontière… en tout cas pas avant plusieurs années et des négociations longues et sûrement incertaines.









Radithor a écrit :



Il y a vraiment un problème avec le mot “Brexit” : le Brexit sera effectif dans une bonne dizaine d’années (si il va jusqu’au bout). Et non, il n’y aura pas de rupture dans les relations diplomatiques ou commerciales avec le RU. Arrêtez de rêver !





Mais où as-tu lu qu’il sera effectif dans une bonne dizaine d’années ? Tu affirmes bien des conjectures, mais la réalité est que c’est le flou le plus total. On n’a jamais parlé de rupture des relations diplomatiques, mais il n’y a aucune raison que l’UE tolère le RU dans le marché unique si le RU ne fait plus partie de l’UE et qu’aucun traité ne définit l’après-Brexit. Et ce d’autant plus si le RU supprime la libre circulation des citoyens de l’UE !



&nbsp;





Radithor a écrit :



Quant à savoir si le RU doit avoir peur de quitter l’UE : la Suisse vit très bien ses traités bilatéraux avec les différents Etats voisins, en étant située en plein coeur de l’UE. C’est un Etat-allié et tout se passe bien. Pourquoi le RU serait moins futé que la Suisse ?





La Suisse n’a jamais fait partie de l’UE, elle n’aura donc jamais à s’intégrer dans l’UE pour ensuite en ressortir. Et, dans une moindre mesure, elle a failli être dans la même problématique que le RU quand elle a voulu limiter l’immigration des citoyens de l’UE via une votation populaire, ce qui aurait remis en cause les traités si celle-ci avait été totalement suivie par le gouvernement suisse…



Les pro-Brexit ont donc examiné tous les avantages et inconvénients de rester ou sortir de l’UE ? Ou ont-ils plutôt cédé aux sirènes populistes du “Y nous volent notre travail” et autres “Y’aura plus de sous pour le NHS” ?



La vérité, c’est qu’ils n’ont foutrement aucune idée de tous les tenants et aboutissants, et il se murmure que le résultat du référendum serait tout autre s’il était fait aujourd’hui…


On se demande bien pourquoi la frontière irlandaise est une pierre d’achoppement dans les négociations actuelles si c’est si simple que ça. Au passage, vu que l’Irlande est membre de l’UE, un accord bilatéral entre les deux pays ne suffit pas. C’est pour ça que le sujet reste très délicat si on veut éviter le retour des effusions de sang…


Merci pour tes réponses.



Suis scié quand même que des gens ne comprennent pas qu’une sortie d’une union économique et monétaire (et douanière etc. il y aussi des aspects de santé publique) pose des problèmes divers, que ce soit le RU de l’UE ou bien n’importe quel pays d’une autre union (ALENA par exemple pour Mexique/USA/Canada).









ProFesseur Onizuka a écrit :



Si le peuple anglais a choisi de quitter l’UE, c’est bien qu’il avait plus d’avantages AVANT d’y entrer, il a DÉJÀ vécu les 2 situations concrètement <img data-src=" />





Comme d’habitude : “LOL”…

(ou pas drôle en fait)







Radithor a écrit :



Mais dans ce cas, toute frontière est un problème. […]. Mais ce n’est certainement pas un problème pour les Etats d’Irlande et du RU qui ont tout loisir de s’accorder de manière bilatérale.



Et en attendant un accord bilatéral futur entre l’irlande et le RU, on ne va pas empêcher des avions, des trains, des voitures, des marchandises d’aller et venir entre l’irlande et le RU : les habitudes juridiques sont déjà là.





Comment fais-tu pour ne pas comprendre que tous les traités et accords négociés dans le cadre de l’UE ne s’appliqueront plus quand le Royaume-Uni en sortira ? Et qu’ils sont nombreux.

Il n’existe pas “d’habitude juridique”, pas plus que quand tu quittes un boulot avec une lettre de démission, tu ne restes salarié.

(“au prétexte qu’un papier a été déchiré” : sérieusement… Les contrats et accords ont une valeur, figure-toi)



Et si le RU a souhaité quitter l’UE, c’est justement pour remettre en cause une partie des accords, d’où les nécessaires négociations pour conserver des liens un minimum fluides, limiter la casse.



Fermer une frontière ne se fait pas d’un claquement de doigt. Fermer une frontière subitement, il faut une volonté politique, un engagement logistique.











OlivierJ a écrit :





Et si le RU a souhaité quitter l’UE, c’est justement pour remettre en cause une partie des accords, d’où les nécessaires négociations pour conserver des liens un minimum fluides, limiter la casse.





Je ne dis pas le contraire, il faut que le RU signe des accords bilatéraux soit avec l’UE, soit avec chaque Etat-membre. Mais que se passe-t-il en attendant ?



Vous croyez sérieusement que pendant plusieurs années de négociation, ces pays alliés vont s’interdire subitement de commercer entre eux pour une absence d’accord écrit ? Oui, il y a négociation. Oui, il y aura des difficultés de fonctionnement (il y a tout à renégocier, des droits de douanes à recréer, des statuts de travailleurs frontaliers à recréer, et que sais-je encore). Mais, dans cette histoire de Brexit, aucun de ces pays n’a intérêt à boycotter les uns ou autres. Aucun intérêt ! Pourquoi le faire alors ? Je vous pose la question, répondez-moi concrêtement : où est l’intérêt dans la pratique, pas dans l’absolu de textes juridiques que le RU ne souhaite plus appliquer.









Radithor a écrit :



Fermer une frontière ne se fait pas d’un claquement de doigt. Fermer une frontière subitement, il faut une volonté politique, un engagement logistique.





Mais personne ne parle de frontière fermée…

D’où sort cette idée ?

J’ai connu la frontière avec l’Espagne du temps de Franco, et pendant la décennie qui a suivi, c’était autre chose que maintenant.







Radithor a écrit :



Je ne dis pas le contraire, il faut que le RU signe des accords bilatéraux soit avec l’UE, soit avec chaque Etat-membre. Mais que se passe-t-il en attendant ?





Franchement, si tu veux savoir, c’est facile à notre époque <img data-src=" />

Il suffit de regarder 5-10 min de la conférence de Michel Barnier quand l’accord a été défini, il y a quelques semaines, pour comprendre toute la complexité des accords et tous les domaines touchés.







Radithor a écrit :



Oui, il y aura des difficultés de fonctionnement (il y a tout à renégocier, des droits de douanes à recréer, des statuts de travailleurs frontaliers à recréer, et que sais-je encore).





Mais c’est justement de ça dont on parle depuis le début <img data-src=" />



Content de voir que ça a finit par pénétrer ton entendement.







Radithor a écrit :



Mais, dans cette histoire de Brexit, aucun de ces pays n’a intérêt à boycotter les uns ou autres.





Oui ça merci tout le monde le sait.







Radithor a écrit :



Aucun intérêt ! Pourquoi le faire alors ?





ça tombe bien, personne ne le fait ni ne le souhaite.









CounterFragger a écrit :



Mais où as-tu lu qu’il sera effectif dans une bonne dizaine d’années ? Tu affirmes bien des conjectures, mais la réalité est que c’est le flou le plus total. On n’a jamais parlé de rupture des relations diplomatiques, mais il n’y a aucune raison que l’UE tolère le RU dans le marché unique si le RU ne fait plus partie de l’UE et qu’aucun traité ne définit l’après-Brexit. Et ce d’autant plus si le RU supprime la libre circulation des citoyens de l’UE !







J’affirme que le Brexit est loin d’être négocié. Il faudra plusieurs années pour qu’il soit totalement effectif.



Pour sortir de l’UE, il faut mettre d’autres standarts en pratique. Vous êtes marrant avec cette idée que l’UE ne va pas tolérer le RU dans le marché unique plus longtemps. Ca ne se fait pas d’un claquement de doigt.



Sans accord = Les anciens accords s’appliquent dans la pratique (c’est ce qu’on appelle le droit positif, le droit qui s’applique dans la réalité et pas forcément dans les textes).



NB: la libre circulation des citoyens de l’UE, c’est de la diplomatie (des relations entre Etats).



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