Orange Cash passe sous giron allemand pour contourner le Brexit
Le 04 février 2019 à 09h21
1 min
Société numérique
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Comme d'autres, le FAI se repose sur le géant mondial du paiement Wirecard pour ce service. Dans un email envoyé à ses clients, il indique que c'est désormais la branche allemande qui sera en charge.
En effet, Orange Cash était précédemment opéré à travers Wirecard Card Solutions Ltd, basé au Royaume-Uni. Brexit oblige, le transfert sera opéré dès le 29 mars prochain. C'est alors Wirecard Bank A.G. qui prendra le relais.
Il s'agit d'un établissement « agréé par l’Office Fédéral Allemand de Surveillance des Services Financiers ("BaFin") » précise Orange qui prévient que « cette évolution est sans incidence sur l’accès et l’utilisation de votre service Orange Cash ».
Au passage, on apprend que les comptes sans activité pendant 12 mois pourront désormais être irrévocablement fermés si leur solde est nul.
Le 04 février 2019 à 09h21
Commentaires (30)
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Abonnez-vousLe 04/02/2019 à 09h47
Encore un exemple parmi tant d’autres des effets avant terme du brexit. Encore un peu plus d’activité qui ne passera plus par la case Royaume-Uni.
Le 04/02/2019 à 10h25
Pour l’instant le chômage est à un plus bas historique. Wait and see.
Le 04/02/2019 à 10h51
Grâce aux contrats zéro heure et autres emplois précaires mal payés, avec un taux de pauvreté qui ne diminue pas. Faut arrêter avec cette rengaine des chiffres du chômage, les chiffres on leur fait dire ce qu’on veut !
Le 04/02/2019 à 13h23
Le 04/02/2019 à 14h31
Le 04/02/2019 à 14h36
Le 04/02/2019 à 14h40
Le 04/02/2019 à 14h46
Le 04/02/2019 à 14h47
Le 04/02/2019 à 14h50
Jusqu’à preuve du contraire, le Brexit n’a pas encore eu lieu et on s’oriente fortement vers un no-deal. Et pour l’instant, c’est toi qui leur fait dire ce que tu veux en brandissant les chiffres du chômage pour conforter ton opinion pro-brexit, en te gardant bien d’aller rechercher la réalité derrière ces chiffres…
Le 04/02/2019 à 17h10
Le 04/02/2019 à 17h30
Le 04/02/2019 à 17h33
Le 04/02/2019 à 18h19
Le 04/02/2019 à 19h03
Oui, le “no-deal” a sûrement des conséquences majeures pour quelques acteurs économiques, quelques administrations qui devront jongler entre les textes et les habitudes, mais le “no-deal” n’est certainement pas une catastrophe dans le sens où sans accord, le droit positif (le droit qui s’appliquait habituellement) continue de s’appliquer de facto. Ce n’est pas parce que ce n’est plus écrit que les habitudes commerciales, diplomatiques, etc, cesseront du jour au lendemain. Les relations diplomatiques et les relations commerciales, ce n’est pas soit ouvert, soit fermé (sauf avec des pays particulièrement isolés comme la Corée du Nord, par ex.).
Pour que ce soit une catastrophe, il faudrait que l’Union européenne ou que le Royaume-uni ait une forte volonté politique de passer à des mesures radicales (ce que personne ne veut) : si l’UE se met à boycotter le RU ou si les Etats-membres de l’UE se mettent à rappatrier leurs diplomates, oui ce sera une catastrophe. Mais ça n’existera jamais, soyons sérieux, tout ce petit monde préférera continuer cahin-caha à se parler et à commercer.
Le 04/02/2019 à 19h26
Pas une catastrophe ? Le no deal, c’est le rétablissement des droits de douane, de files d’attente monstrueuses aux frontières, la fin pour le RU du bénéfice des traités bilatéraux entre l’UE et d’autres pays…
Et ce que les Brexiters égoïstes ont l’air d’oublier, c’est le retour d’une frontière Irlande-Irlande du Nord. Et ça, c’est vraiment une catastrophe.
Le 04/02/2019 à 23h51
Le 05/02/2019 à 08h03
En France oui. Ailleurs, pas forcement, et là on parle bien du Royaume-Uni. Même remarque pour (OlivierJ). On ne transpose pas forcement le cas français et les indicateurs INSEE à d’autres pays / contextes.
Le 05/02/2019 à 09h12
Après ça dépend de ton GINI
Le 05/02/2019 à 12h51
Il y a vraiment un problème avec le mot “Brexit” : le Brexit sera effectif dans une bonne dizaine d’années (si il va jusqu’au bout). Et non, il n’y aura pas de rupture dans les relations diplomatiques ou commerciales avec le RU. Arrêtez de rêver !
Quant à savoir si le RU doit avoir peur de quitter l’UE : la Suisse vit très bien ses traités bilatéraux avec les différents Etats voisins, en étant située en plein coeur de l’UE. C’est un Etat-allié et tout se passe bien. Pourquoi le RU serait moins futé que la Suisse ?
Le 05/02/2019 à 12h57
Si Orange Cash, Sony et d’autres quittent le RU, c’est seulement pour sécuriser leurs capitaux, et certainement pas par peur de ne plus pouvoir vendre en UE depuis leur siège européen situé en Angleterre.
Le 05/02/2019 à 12h59
Si le peuple anglais a choisi de quitter l’UE, c’est bien qu’il avait plus d’avantages AVANT d’y entrer, il a DÉJÀ vécu les 2 situations concrètement " />
Le 05/02/2019 à 13h06
Le 05/02/2019 à 14h24
Le 05/02/2019 à 14h33
Les pro-Brexit ont donc examiné tous les avantages et inconvénients de rester ou sortir de l’UE ? Ou ont-ils plutôt cédé aux sirènes populistes du “Y nous volent notre travail” et autres “Y’aura plus de sous pour le NHS” ?
La vérité, c’est qu’ils n’ont foutrement aucune idée de tous les tenants et aboutissants, et il se murmure que le résultat du référendum serait tout autre s’il était fait aujourd’hui…
Le 05/02/2019 à 14h39
On se demande bien pourquoi la frontière irlandaise est une pierre d’achoppement dans les négociations actuelles si c’est si simple que ça. Au passage, vu que l’Irlande est membre de l’UE, un accord bilatéral entre les deux pays ne suffit pas. C’est pour ça que le sujet reste très délicat si on veut éviter le retour des effusions de sang…
Le 07/02/2019 à 14h38
Merci pour tes réponses.
Suis scié quand même que des gens ne comprennent pas qu’une sortie d’une union économique et monétaire (et douanière etc. il y aussi des aspects de santé publique) pose des problèmes divers, que ce soit le RU de l’UE ou bien n’importe quel pays d’une autre union (ALENA par exemple pour Mexique/USA/Canada).
Le 07/02/2019 à 15h01
Fermer une frontière ne se fait pas d’un claquement de doigt. Fermer une frontière subitement, il faut une volonté politique, un engagement logistique.
Le 07/02/2019 à 15h14
Le 07/02/2019 à 15h17