Mike Ryan spécialiste des urgences sanitaires à l’Organisation mondiale de la santé n’y va pas par quatre chemins, comme le rapporte Reuters : « Il est important de mettre cela sur la table : ce virus pourrait bien s’ajouter à la liste des virus endémiques circulant dans nos communautés, et pourrait bien ne jamais disparaître ».
« Je pense que nul ne peut prédire quand cette maladie disparaîtra », mais il ajoute que la communauté internationale a été en mesure, au prix d’un « effort massif », d'adapter sa réponse face à ce risque sanitaire
Nos confrères ajoutent que, selon un décompte de l'Institut Pasteur, « 4,4 % de la population française, soit 2,8 millions d’individus, avait été infectée par le nouveau coronavirus », mais avec une marge d’erreur importante puisque la fourchette va de 2,8 à 7,2 %. Dans les régions Île-de-France et Grand Est (les plus touchées), « la proportion est estimée respectivement à 9,9 %(dans une marge de 6,6 à 15,7) et 9,1% (dans une marge de 6,0 à 14,6) ».
Les chercheurs expliquent qu’il « faudrait qu’environ 65 % de la population soit immunisée pour que l’épidémie soit maîtrisée par la seule immunité […] Nos résultats indiquent par conséquent que sans vaccin, l’immunité collective seule sera insuffisante pour éviter une seconde vague à la fin du confinement. Des mesures de contrôle efficaces doivent donc être maintenues au-delà du 11 mai ».
Commentaires (33)
#1
Rien de vraiment étonnant, je crois que beaucoup de monde a envisagé cette possibilité. Par contre, si on ne trouve pas de vaccin… Cela va être une horreur : impossible de rester en télétravail (pour ceux qui peuvent) toute l’année 😢
#2
L’humanité s’adaptera au prix d’énormes efforts, pour pouvoir continuer à vivre et travailler. On recentrera nos priorités sur ce sujet, avec un peu de chance au détriment des guerres.
#3
Pour le moment le virus exacerbe les tensions plus qu’il ne les apaise :/
#4
Mortalité de 1% et R0 à 3 sans confinement ça donne quand même des sueurs froides dans le dos, c’est pas loin des chiffres de la grippe espagnole (Plus mortel mais avec la médecine de 1918).
Si le virus devient saisonnier ça va piquer la prochaine décennie pour les personnes agées et fragiles.
#5
L’état actuel du télétravail massif me semble un peu comme après un déménagement.
On est au milieux des cartons, installé «Le temps de tenir» quelques semaines. Mais ça n’empêche pas qu’un nouveau modèle de télétravail positif peux émerger, loin du fouillis merdique actuel.
Réorganiser les structures informatiques pour qu’elles soient ouverte vers l’externe, réorganiser financièrement pour que les salariés aient un logement plus adapté (Une pièce en plus, du meilleur matériel) plutôt que l’immobilier collectif. Avec à la clef une déconcentration de la population.
La technologie permet des choses extraordinaires que nous n’exploitons aujourd’hui que très mal. Et mieux l’exploiter peux au final beaucoup rapporter à l’humain.
Ça demande du temps, de l’énergie et des changement que nous ne somme pas prêt à accepter au vu de son impact à court terme sur la productivité et la croissance. Cette crise nous y obligera peu être - pas forcément pour un mal - mais nous ne le saurons que d’ici 10 ou 20 ans, quand on arrivera à avoir un peu de recul sur tout cela.
#6
Si j’étais cynique, je dirais que au moins ça améliorera le problème des cotisations retraite !
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#7
Si tout les vieux claquent il ne restera que 65% de la population, voir un peu moins, fra ça tombe bien.
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#8
#9
Par contre l’associatif en prendrait un sacré coup en France…
#10
Enfin le crack immobilier français
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Enfin des prix immobiliers en rapport avec les salaires
#11
Sachant que ces chiffres ne sont qu’une estimation, en l’absence de test fiable et massif, et de la prise en compte de tous les morts en EHPAD ou à la maison. Mais ce virus semble en effet largement plus contagieux et un peu plus mortel qu’une grippe habituelle… à condition que les quelques 15% de malades qui nécessitent d’être hospitalisés plusieurs semaines et qui en ressortent avec des séquelles dont certaines, comme la perte de goût, dureront on ne sait pas combien de temps, puissent être admis en réanimation, avec le personnel et le materiel suffisant.
C’est là tout l’enjeu du confinement et des “gestes barrière”, parce que même si l’hôpital public n’avait pas été mis à mal depuis des années, la France (par exemple) ne pourrait pas hospitaliser simultanément 10 million de personnes.
#12
Je ne pense pas que l’on puisse le dire comme ça, certains risquent de partir sur de la théologie.
Je propose de dire plutôt que l’espèce humaine s’est adaptée et a dérangé énormément d’écosystèmes et que cela augmente les interactions avec beaucoup de choses qui nous sont inconnues jusqu’à maintenant. Ces “choses” - pour rester sur une généralité - cherchent à s’adapter à la modification de leur environnement. Et comme nous n’y sommes pas allés avec le dos de la cuillère, il y a un nombre incalculable de nouveaux agresseurs potentiels contre nous., s’il suffit d’un seul agresseur pour nous mettre à genoux, nous sommes mal parce que statistiquement le risque de s’en prendre plusieurs en même temps ne doit pas être négligeable.
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#14
Le sars-cov-2 (covid19) est de la famille des coronavirus, Ebola est de la famille des filovirus et le VIH des rétrovirus.
Ils n’ont donc rien a voir.
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#16
frag a écrit :
Le sars-cov-2 (covid19) est de la famille des coronavirus, Ebola est de la famille des filovirus et le VIH des rétrovirus.
Ils n’ont donc rien a voir.
Oui, désolé, tapé trop vite ! Je voulais simplement dire virus xD
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#21
Plus le trou de la sécurité social que les retraites ( l’age médian étant de 84 ans ca allait pas économisé beaucoup d’années de pensions) au vu des 65 % de morts en situation de comorbidité la plupart étant des ALD ( Pathologie cardiaque, pulmonaire, neurologique et diabète).
Mais bon vu le déficit de cotisations sur 2020 pas sur que l’opération financière soit rentable.
#22
On arrive à la 2ème phase de leur stratégie : dire que même quand l’épidémie sera finie, le virus sera toujours là donc qu’il faut continuer de contrôler les populations !
On dirait de plus en plus que le virus a été prévu par les états pour être un moyen de se débarrasser une fois pour toute de la démocratie.
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#24
Ou alors il y a la version Raoult, dans laquelle il n’y a pas de seconde vague.
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#26
Non mais pour lui, c’est limite n’y a même pas eu de première, donc logiquement peut pas y avoir déjà la deuxième 
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#28
Outre ta confusion entre coronavirus et virus, ce que tu dis est faux.
Pas de vaccin ne veut pas dire pas d’immunité. On développe généralement une immunité (notre système immunitaire apprend à fabriquer les bons anticorps) lorsqu’on est malade ! Varicelle, entre autres, en est un bon exemple.
Et c’est d’autant plusffaux qu’on a un vaccin pour Ebola.
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tu as loupé le pluriel sur le mot précédent “les bottins” … Il n’y en avait généralement qu’un seul dans la plupart des départements.
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#32
Merci
#33
avec une généralisation pareille, tu vas récupérer un bon paquet de maladies. Ajoute les bactéries (allez, on peut parler de “microbes” pour être tranquilles) et tu es bon
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