Nouvelle alerte sur des « tsunamis » de déchets électroniques
Le 27 octobre à 15h34
2 min
Hardware
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L‘organisation non gouvernementale Basel Action Network (BAN) a publié le résultat d’une enquête sur les déchets électroniques de dix entreprises américaines. L’ONG parle d’un « tsunami caché d’exportations de déchets électroniques vers l’Asie ».
Pour BAN, des « volumes importants d’électronique des États-Unis continuent d’être exportés vers des pays qui ont interdit leur importation et manquent souvent de capacités pour les gérer ». Selon leur enquête, cela pourrait représenter « environ 2 000 conteneurs (représentant 32 947 tonnes métriques) qui pourraient être remplis de déchets électroniques abandonnés ».
Parmi les destinations mises en avant par BAN, on retrouve la Malaisie, l’Indonésie, la Thaïlande, les Philippines et les Émirats arabes unis. Dans les entreprises identifiées, Best Buy est citée. Sur les dix entreprises, huit étaient certifiées R2V3 pour… « responsible recycling », affirme l’ONG.

La situation n’a malheureusement rien de nouveau. En 2021 déjà, l’OMS alertait sur un « tsunami de déchets électroniques », comme le rapportait Le Monde. Un exemple au Ghana : « Des adolescents, parfois très jeunes, brûlent les déchets électroniques pour en récupérer le cuivre, le cobalt, le platine et autres métaux précieux. Des fumées noires et âcres rendent l’air irrespirable. Plomb, mercure, arsenic, cadmium se répandent dans le sol, contaminent l’eau », expliquaient nos confrères.
Le Temps parlait aussi de tsunami en 2024, suite à la publication d’un rapport de l’Institut des Nations unies pour la recherche et la formation (Unitar) : « Les "e-déchets" augmentent cinq fois plus vite que leur recyclage ». En 2022, selon le rapport, 62 millions de tonnes d’e-déchets ont été produits, en « hausse de 82 % par rapport à 2010. Ce chiffre est même en passe d’atteindre 82 millions de tonnes d’ici à 2030 ». Il y a de fortes disparités : « un Européen en produit environ sept fois plus qu’un Africain ».
Pour l’ONU, « les métaux – notamment le cuivre, l’or et le fer – représentent la moitié des 62 millions de tonnes, pour une valeur totale de quelque 91 milliards de dollars. Les plastiques représentent 17 millions de tonnes et les 14 millions de tonnes restantes comprennent des substances telles que les matériaux composites et le verre ».
Le 27 octobre à 15h34
Commentaires (5)
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Abonnez-vousLe 27/10/2025 à 16h51
Modifié le 27/10/2025 à 17h40
Le 28/10/2025 à 18h05
C’est une proposition à peine voilée pour un article de suivi à l’attention de l’équipe de Next, pour tenter un bilan d’ici quelques mois, voire à l’issue de l’année supplémentaire finalement accordée (sous pression de l’UE ? Pas sûr !). On verra bien le résultat.
Je précise ne pas être concerné, étant sous Linux depuis plus de 15 ans au moins, et n’étant pas joueur (ça ne m’a jamais attiré, désolé pour les fans !). Et je rajoute avoir les compétences nécessaires.
Ma modeste machine actuelle, montée en janvier 2018, est dotée d’un simple Pentium G4560 (équivalent d’un i3-7100 2 cœurs avec hyperthreading, 2C/4T, sans l’AVX, mais deux fois moins cher) avec 8 Go de RAM et utilisant la (très modeste) carte graphique du Pentium (HD Graphics 610), et complétée avec un SSD SATA de 128Go et un HDD de 2To.
Elle me permet tout de même de faire tourner simultanément :
— Thunderbird (toujours lancé)
— Firefox, avec une bonne cinquantaine d’onglets ouverts (toujours lancé)
— GIMP 2.10.36 (ponctuellement)
— une machine Virtualbox Windows 10 ou 11 non activée, pour des tests et captures d’écrans (ponctuellement)
Bon, cette machine virtuelle, la plus gourmande en mémoire, génère une utilisation de RAM supérieure à 4Go et provoque au final des ralentissements.
Mais cette utilisation simultanée d’application gourmande n’est que ponctuelle.
Pour mes besoins futurs, j’ai déjà choisi de passer au mini-PC : on trouve des modèles très puissants au niveau CPU, RAM et SSD NVME pour moins de 500 euros.
Et pourtant ma config actuelle est toujours suffisante. Je peux encore y installer un SSD NVME pour des débits multipliés par 10.
J’ai lu dernièrement les réticences pour les joueurs alors qu’une simple carte graphique à 500 euros est presque le bas de gamme actuel, d’où un prix de config complète avec CPU puissant et RAM démesurée à plus de 1200/1 500 euros au moins.
Aussi, je suis preneur de toute config de joueur remplacée pour passer à W11. Elle me permettra de prolonger encore bien plus longtemps la mienne, pour ma propre utilisation (bureautique, navigation, films et TV, traitement d’image léger).
Le 27/10/2025 à 18h21
Le 27/10/2025 à 20h04