Nombreuses nouveautés pour Google Maps, dont une Live View améliorée

Nombreuses nouveautés pour Google Maps, dont une Live View améliorée

Nombreuses nouveautés pour Google Maps, dont une Live View améliorée

Live View est une fonction permettant d’afficher des informations en surimpression sur l’image de la caméra pour fournir des renseignements sur ce qui nous entoure, une illustration classique de ce que permet la réalité augmentée.

Google vient de lui ajouter des informations directionnelles pour un certain nombre de centres commerciaux à Chicago, Long Island, Los Angeles, Newark, San Francisco, San Jose et Seattle. On peut par exemple choisir un magasin et se laisser guider, Live View pointant la direction et indiquant quand il faut prendre un ascenseur ou un escalator.

Au cours des prochains mois, Live View sera étendue aux aéroports, centres commerciaux et stations de transit à Tokyo et Zurich. La liste des villes prises en charge grandira ensuite avec le temps.

Maps reçoit également deux nouveaux filtres, pour la météo et la qualité de l’air, afin d’aider à la planification des déplacements. La météo est disponible partout, mais la qualité de l’air n’est pour le moment accessible qu’en Australie, aux États-Unis et en Inde, d’autres pays devant arriver plus tard.

Autre ajout, une fonction intéressante et destinée aux personnes soucieuses de leur impact écologique : la proposition d’une route la plus efficace en termes de consommation de carburant, en plus de la plus rapide et de la plus courte. Elle sera disponible aux États-Unis cette année et plus tard dans d’autres pays.

Pour rester dans le thème, Maps sera capable bientôt de prévenir l’utilisateur quand il se trouve dans une ville possédant une zone à basses émissions, lui permettant de savoir s’il a le droit de s’y rendre avec son véhicule. La fonction arrivera en juin en Allemagne, aux Pays-Bas, en France, en Espagne et au Royaume-Uni. 

Maps recevra également une mise à jour pour les transports en commun. L’application pourra ainsi rassembler dans une seule page l’ensemble des différents moyens pour se rendre quelque part, en étiquetant les trajets les plus « verts ». Elle apprendra des habitudes des utilisateurs et classera les itinéraires en fonction.

Commentaires (15)


“Autre ajout, une fonction intéressante et destinée aux personnes soucieuses de leur impact écologique :”



La meilleure proposition que pourrait faire Google c’est de leur dire d’éteindre leur smartphone :mdr2:


À propos d’impact écologique ce serait bien qu’ils indiquent l’impact d’une recherche sur Google Map en terme de tasses à café chauffées. Il y a quelques années une recherche sur le moteur consommait de quoi faire bouillir une demi tasse en terme d’énergie. Depuis ça a dû augmenter…


J’ai énormément de mal à voir comment un tel calcul peut-être fait, ainsi que l’équivalence en chauffes de tasses à café…..


Surement moins cher que d’imprimer des milliards de cartes en papier pr tout le monde et pour des dizaines de destinations potentielles, sans compter les multiples appels téléphoniques pour savoir l’adresse exacte, les heures d’ouverture, allumer sa TV pour avoir les condition météo et rester tanqué dans un bouchon à la suite d’un accident impossible à signaler sans outils comme Maps (et ses concurrents).



DanLo a dit:


J’ai énormément de mal à voir comment un tel calcul peut-être fait, ainsi que l’équivalence en chauffes de tasses à café…..




Ce sont des choses qui se mesurent et/ou s’estiment.



Deux projets sont en cours sur ce sujet :



Le premier, par le CNRS : https://ecoinfo.cnrs.fr/
Le second, par le projet open Source Hubblo : https://github.com/hubblo-org/scaphandre



Pour une tasse à café, on mesure son volume, le différentiel de température entre l’eau froide et la température du café quand il sort de la cafetière, donc on sait quelle énergie mettre dans le système. Ca n’est pas très compliqué.



tiret a dit:


À propos d’impact écologique ce serait bien qu’ils indiquent l’impact d’une recherche sur Google Map en terme de tasses à café chauffées. Il y a quelques années une recherche sur le moteur consommait de quoi faire bouillir une demi tasse en terme d’énergie. Depuis ça a dû augmenter…




Les journalistes aiment bien le terrain de foot comme unité de surface, plutôt que les unités SI. Toi tu proposes la tasse à café comme unité d’énergie. Étant donné que la cup vaut 8 fl.oz., il y a en effet sans doute moyen de raccrocher tout ça au système d’unités US.
Moi je reste au SI. Les Joules, c’est pas mal pour mesurer l’énergie :D



(reply:1864450:Mr Patator)




Ce serait peut-être vrai si on gardait nos smartphones 10 ans ou plus.
(d’ailleurs si je ne me trompe pas, on regarde aussi la TV et la météo dessus, et parfois on téléphone même!)



(reply:1864450:Mr Patator)




Pas sûr en fait. Il a été démontré que presser le dvd d’un jeu pollue moins que le télécharger sur Steam si c’est un gros jeu. Après ça implique nécessairement que les gens ne renouvellent pas trop souvent leurs cartes…


L’enquête la plus récente que j’ai lu sur Gamekult dit exactement l’inverse : https://www.gamekult.com/actualite/le-cloud-gaming-la-meilleure-solution-pour-preserver-l-environnement-3050835759.html



En conséquence, même avec un mix électrique européen moyen, il n’y a en 2020 aucun scénario où acheter un jeu en boîte est une meilleure opération pour l’environnement que le télécharger – c’est d’autant plus vrai en France, où l’électricité du téléchargement est encore plus décarbonée.



L’enquête compare le disque vs téléchargement vs cloud gaming selon le temps de jeu et la taille du jeu. Très intéressante !


Omnisilver

L’enquête la plus récente que j’ai lu sur Gamekult dit exactement l’inverse : https://www.gamekult.com/actualite/le-cloud-gaming-la-meilleure-solution-pour-preserver-l-environnement-3050835759.html



En conséquence, même avec un mix électrique européen moyen, il n’y a en 2020 aucun scénario où acheter un jeu en boîte est une meilleure opération pour l’environnement que le télécharger – c’est d’autant plus vrai en France, où l’électricité du téléchargement est encore plus décarbonée.



L’enquête compare le disque vs téléchargement vs cloud gaming selon le temps de jeu et la taille du jeu. Très intéressante !


Pas très RGPD la façon de gamekult d’obliger à accepter les cookies pour lire leur article.



Tant pis.



De toute façon, avec des jeux en boite qui sortent pas finis et les tailles des patches nouvelles versions, une version en boîte et un téléchargement, ça doit être pareil, la fabrication et le transport de la boite en plus.


fred42

Pas très RGPD la façon de gamekult d’obliger à accepter les cookies pour lire leur article.



Tant pis.



De toute façon, avec des jeux en boite qui sortent pas finis et les tailles des patches nouvelles versions, une version en boîte et un téléchargement, ça doit être pareil, la fabrication et le transport de la boite en plus.


Ah ? Je ne vois pas l’acceptation des cookies, j’ai dû valider il y a longtemps. C’est un article réservé aux abonnés, je ne suis pas sûr qu’on puisse le lire en tant que visiteur.



En résumé, l’article analyse une thèse d’un ingénieur de chez Sony parue en février 2020 et disposant donc de toutes les informations pour la PS4 via ses sources internes. Il y a donc le détail des émissions de carbone dans le cycle de vie de la console, la comparaison avec les autres appareils (téléphone, tablette, client léger, petit PC, PC de bureau, PC de gamer).



Ensuite il a comparé le coût carbone des différentes façons de jouer avec par ordre croissant : téléchargement (0,047 kgCO2), disque (0,055 kgCO2) et cloud gaming (0,151 kgCO2) avec le sous-détail pour chacun.



Enfin il analyse la meilleure option en fonction de la taille du jeu (4, 10, 20 et 50 Go, taille maximale d’un Blu-Ray pour les jeux PS4) et du nombre d’heures de jeu. Plus le jeu est gros et plus le cloud gaming est intéressant, mais il se fait toujours dépasser par le téléchargement. Pour 4 Go après 1 heure de jeu, pour 10 Go 2 heures, pour 20 Go 4 heures et enfin pour 50 Go 10 heures. Le disque est toujours moins intéressant que les deux autres.



L’étude est basée sur des données de 2017 mais il a extrapolé les données pour 2019 en tenant compte de de l’évolution de l’intensité électrique du téléchargement (chaque année, il faut moins d’énergie pour télécharger une même quantité de données), des capacités améliorées des serveurs et des tailles des jeux. Le cloud gaming devient de plus en plus performant avec une diminution de moitié de l’émission de gaz à effet de serre : 0,086 kgCO2e par heure jouée en 2019 contre 0,151 en 2017.



Il faut donc doubler les temps indiqués précédemment pour que le téléchargement devienne plus vertueux que le cloud gaming.



Avec ces données et pour un jeu énorme de plus de 140 Go sur PS4, comme le dernier Call of Duty, il faudra 200 heures avant que le téléchargement ne soit plus intéressant que le cloud gaming.


Omnisilver

Ah ? Je ne vois pas l’acceptation des cookies, j’ai dû valider il y a longtemps. C’est un article réservé aux abonnés, je ne suis pas sûr qu’on puisse le lire en tant que visiteur.



En résumé, l’article analyse une thèse d’un ingénieur de chez Sony parue en février 2020 et disposant donc de toutes les informations pour la PS4 via ses sources internes. Il y a donc le détail des émissions de carbone dans le cycle de vie de la console, la comparaison avec les autres appareils (téléphone, tablette, client léger, petit PC, PC de bureau, PC de gamer).



Ensuite il a comparé le coût carbone des différentes façons de jouer avec par ordre croissant : téléchargement (0,047 kgCO2), disque (0,055 kgCO2) et cloud gaming (0,151 kgCO2) avec le sous-détail pour chacun.



Enfin il analyse la meilleure option en fonction de la taille du jeu (4, 10, 20 et 50 Go, taille maximale d’un Blu-Ray pour les jeux PS4) et du nombre d’heures de jeu. Plus le jeu est gros et plus le cloud gaming est intéressant, mais il se fait toujours dépasser par le téléchargement. Pour 4 Go après 1 heure de jeu, pour 10 Go 2 heures, pour 20 Go 4 heures et enfin pour 50 Go 10 heures. Le disque est toujours moins intéressant que les deux autres.



L’étude est basée sur des données de 2017 mais il a extrapolé les données pour 2019 en tenant compte de de l’évolution de l’intensité électrique du téléchargement (chaque année, il faut moins d’énergie pour télécharger une même quantité de données), des capacités améliorées des serveurs et des tailles des jeux. Le cloud gaming devient de plus en plus performant avec une diminution de moitié de l’émission de gaz à effet de serre : 0,086 kgCO2e par heure jouée en 2019 contre 0,151 en 2017.



Il faut donc doubler les temps indiqués précédemment pour que le téléchargement devienne plus vertueux que le cloud gaming.



Avec ces données et pour un jeu énorme de plus de 140 Go sur PS4, comme le dernier Call of Duty, il faudra 200 heures avant que le téléchargement ne soit plus intéressant que le cloud gaming.


Merci de ton résumé.



Il confirme entre autre ce que j’avais lu par ailleurs et posté dans un de mes commentaires récents : le gain très fort en quelques années sur l’énergie consommée dans les centres d’hébergement de serveurs qui rendent obsolètes toutes les données de The Shift Project et de l’ADEME qui s’appuie sur ses travaux.


Ah oui et tu l’achemine comment ton jeux physique ? A pied depuis l’usine ?



(reply:1864790:Mr Patator)




Oui, à pied par la Chine.



(reply:1864790:Mr Patator)




J’ai lu ça dans le mag JV et vu la pollution générée par les routeurs et autres ça ne m’étonne pas vraiment en fait…


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