Model S en feu à Shanghai : Tesla dévoile des résultats préliminaires de l’enquête
Le 01 juillet 2019 à 09h43
1 min
Sciences et espace
En avril, une Model S prenait feu dans un parking à Shanghai. Après un autre incendie en mai à Hong Kong, le fabricant avait déployé une mise à jour logicielle pour « mieux protéger » la batterie.
Dans un message publié sur Weibo et repris par Electrek, Tesla revient brièvement sur cet incident. Le constructeur affirme avoir travaillé de concert avec les autorités chinoises et américaines. Les trois parties n'auraient « pas trouvé que le système avait des défauts ».
Les résultats préliminaires indiqueraient que la source du problème serait un « module unique » de la batterie à l'avant de la voiture. Aucun détail supplémentaire n'a pour le moment été donné.
Le 01 juillet 2019 à 09h43
Commentaires (26)
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Abonnez-vousLe 01/07/2019 à 09h00
#1
Les résultats préliminaires indiqueraient que la source du problème serait un « module unique » de la batterie à l’avant de la voiture.
Selon la police scientifique chinoise, le module d’interfaçage assise-roue de contrôle serait défaillant, les procédures de sécurité minimums ne s’activant pas en cas de fumée de cigarette dans l’habitacle.
Le gouvernement chinois devrait bientôt décider de supprimer ledit module ainsi que tous les autres modules défaillants, notamment ceux utilisant les interfaces communication GSM en cours de conduite.
Le 01/07/2019 à 09h37
#2
Ah encore un fameux cas de combustion spontanée, vite envoyons Mulder & Scully enquêter " />
Le 01/07/2019 à 10h02
#3
La combustion spontanée, plus connue comme “le mal du batteur”.
Un mal qui affecte des douzaines de personnes chaque année, mais dont personne ne parle dans les médias!…
Le 01/07/2019 à 10h10
#4
Les trois parties n’auraient « pas trouvé que le système avait des défauts ».
Tout va bien alors : c’est donc le fonctionnement normal d’une Tesla.
Le 01/07/2019 à 11h38
#5
Perso, je me sentirai pas en sécurité dans une voiture pilotée par des millions de codes.
Ok, un etre humain peut être défaillant.
Mais un logiciel, c’est pire. Aucun logiciel de cet ampleur n’est exempt de bugs.
Et surtout aucun système n’est pas piratable, surtout s’il est connecté.
Pour le moment, on parle des PC piratés, des sites piratés, des compagnies piratées.
Bientôt, on parlera des voitures piratées et controlées à distance…
Ok, on ne peut aller contre le progrès. Mais peut être il faut instaurer des mesures de sécurités appropriées.
Car pour le moment, au nom de l’innovation, le constructeur met ce qu’il “veut” dedans…
Le 01/07/2019 à 11h57
#6
suffit de comparer le % de morts sur la route causés par une voiture pilotée par un humain VS celui d’une voiture piloté par une machine pour voir que les humains sont beaucoup plus faillibles, pourtant… " />
Le 01/07/2019 à 12h07
#7
Oui, on imagine aisément une grosse attaque coordonnée commandant aux véhicules en marche de ne plus tourner dans les virages… Et paf un beau chaos !
Bon ok, c’est surement plus facile à dire qu’à faire, mais pourquoi pas ?
Le 01/07/2019 à 12h12
#8
Le 01/07/2019 à 12h42
#9
Un peu comme dans un des épisodes de South Park où les vieux prenaient tous le volant en même temps " />
Le 01/07/2019 à 12h42
#10
Le 01/07/2019 à 12h52
#11
" />
Le 01/07/2019 à 12h59
#12
dit autrement, ce serait le module d’interface situé entre le fauteuil et les pédales
Le 01/07/2019 à 13h51
#13
Le 01/07/2019 à 14h19
#14
Ça fait un bout de temps que les voitures sont conduites “par des lignes de code”. Les Tesla n’en sont que l’aboutissement ultime.
Depuis un certain temps déjà le volant n’est plus directement connecté aux roues par ex. Seul le frein l’est encore obligatoirement (mais le gros de la force de freinage réellement exercée est appliquée par la mécatronique de la voiture)..
Par ailleurs, bien sûr, le constructeur n’a pas du tout intérêt à voire ses voitures piratées, et le législation peut instaurer des gardes fous ou des responsabilités, mais ne peut pas établir l’architecture ou le niveau de sécurité à la place du constructeur.
Le 01/07/2019 à 14h23
#15
Le 01/07/2019 à 14h35
#16
Le 01/07/2019 à 18h05
#17
Ce qui va conforter la Chine dans sa décision prise la semaine dernière de laisser tomber la rechercher sur la propulsion électrique telle qu’on la pratique aujourd’hui qu’ils considèrent comme une techno de transition sans avenir, principalement à cause des problèmes de batteries insolubles à grande échelle, pour tout miser sur l’hydrogène que ce soit en adaptant des moteurs à explosion ou via l’utilisation de piles à combustible.
Sachant que c’est le 1er marché automobile mondial, et de très très loin, si c’est eux qui ont raison il y a quelques constructeurs “historiques” qui risquent de se mordre les doigts de s’être entêté dans une technologie morte née et dont de toutes façons les gens ne veulent pas.
Le 01/07/2019 à 18h08
#18
Bah voyons… Plusieurs marques se sont lancés dans la pile a combustible. Sauf que ça coûte une blinde… Sans parler des difficultés de stockage de l’hydrogène.
Le 01/07/2019 à 18h47
#19
Entre une voiture à pile qui peut éventuellement prendre feu et me balader sur une bombe d’hydrogène sous pression, mon choix est vite fait.
Ce n’est pas parce que vous ne voulez pas d’une voiture électrique que personne n’en veut. Essayez d’abord d’en conduire une avant de parler.
Le 01/07/2019 à 18h57
#20
Le 01/07/2019 à 19h57
#21
Le 02/07/2019 à 05h57
#22
Le 02/07/2019 à 10h07
#23
Précisément, non, parce qu’actuellement, nous n’avons aucune donnée sur une voiture totalement autonome qui circulerait sur les routes de France. C’est bien simple, il n’y en a pas encore, donc elle ne peut pas être dans les stats, de plus (surtout celles de la sécurité routière qui sont publiées tardivement chaque année), il faudrait qu’un échantillon suffisant des voitures en circulation soient des voitures totalement autonomes pour commencer à pouvoir appeler ça des statistiques et en faire une étude correcte.
Donc, non, pour le moment, on ne peut pas se prononcer. Et les essais de voitures autonomes menés avec un conducteur qui peut reprendre la main, étant des prototypes qui ne seront jamais commercialisées à l’identique ne peuvent être considérées comme un échantillon statistique suffisant.
Et en plus, plusieurs constructeurs ont dit qu’ils ne mettraient pas de voiture totalement autonome sur le marché dans les années à venir, seulement des voitures presque autonomes, mais elles auront toutes l’obligation d’avoir un conducteur attentif au volant. Notons qu’une tesla est une voiture semi autonome quand tu as pris toutes les options et qu’elle peut demander au conducteur de reprendre le volant.
Donc, je suis d’accord sur une chose, les voitures qui n’existent pas encore n’ont pas pu causer de morts dans le passé.
Le 02/07/2019 à 10h42
#24
De ce que j’ai trouvé ici :https://energies.airliquide.com/fr/mediatheque-planete-hydrogene/comment-stocker…
On a un réservoir de 125 litres à 700 bar permettant de faire entre 500 et 600 KM
Personnellement je préfère les batteries, l’hydrogène est une plaie à stocker, ce n’est pas comparable au GPL ou gaz naturel
Comparaison hydrogène / méthane (aucune idée si elle est fiable par contre) :https://eduscol.education.fr/orbito/pedago/pileh2/pile31.htm
Le 03/07/2019 à 08h54
#25
La chaine complète de l’hydrogène est lamentable en rendement (si on le produit proprement, c’est à dire par hydrolyse avec une source d’électricité décarbonée donc vent, solaire, hydro ou nucléaire). Il est plus rentable (énergétiquement) et du coup plus crédible de faire du VE sur batterie : par rapport à notre consommation annuelle nationale de carburant, si on passe toutes les voitures à la pile à combustible, il nous faudra 600 TWh d’électricité (autant que ce qu’on achète et consomme de carburant). Avec le rendement du VE à batterie, on est plutôt de l’ordre du 200 à 250 TWh. Ces chiffres sont à comparer à la production annuelle actuelle du réseau français d’environ 500 TWh…
Concernant la sécurité des véhicules autonomes, il y en a effectivement trop peu en circulation, et ils profitent de deux biais (très importants) en leur faveur : ce sont des véhicules récents, donc au top des dispositifs de sécurité, et le roulage en autonomie se fait uniquement sur des axes faciles (autoroutes / nationales bien délimitées et marquage au sol de bonne qualité), là où la mortalité routière “normale” est déjà extrêmement basse, mais c’est sûr que c’est plus facile pour les vendeurs de tapis de la silicon valley de comparer la mortalité de leur production high tech récente sur ce type de routes avec des stats globales qui contiendront ce type de profil mais des profils type vieille 205 GTI mal entretenue qui roule sur les départementales pourries de la Haute Saône…
Le 04/07/2019 à 18h16
#26