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Microsoft retire une mise à jour faisant redémarrer en boucle Windows 11

Le 28 juin à 10h33

Il y a deux jours, Microsoft a diffusé la mise à jour KB5039302 pour Windows 10 et 11. Contrairement aux mises à jour mensuelles (chaque deuxième mardi de chaque mois) dédiées à la sécurité, elle apportait plusieurs améliorations fonctionnelles pour Windows 11.

Le bouton permettant d’afficher rapidement le bureau est ainsi revenu par défaut. L’Explorateur de fichiers a gagné la capacité de créer des archives 7-Zip et TAR, le menu Partage reçoit une fonction Copier, le support de la norme Emoji passe à la version 15.1 (mouvements de tête, citron vert, phénix…) ainsi qu’un certain nombre de corrections de bugs.

Mais cette KB5039302 introduit un loup. Comme pointé par Neowin et confirmé par Microsoft dans la liste des problèmes connus pour les versions 22H2 et 23H2 de Windows 11, la nouvelle mise à jour peut entrainer des redémarrages en boucle chez certains utilisateurs.

« Ce problème est plus susceptible d'affecter les appareils utilisant des outils de machines virtuelles et des fonctions de virtualisation imbriquées, telles que CloudPC, DevBox, Azure Virtual Desktop. Nous enquêtons pour déterminer les conditions précises dans lesquelles ce problème peut se déclencher », indique Microsoft.

« Les utilisateurs de l'édition familiale de Windows sont moins susceptibles de rencontrer ce problème, car la virtualisation est moins répandue dans les environnements domestiques », ajoute l’entreprise. Elle a donc décidé de suspendre le déploiement de la mise à jour. Une nouvelle version sera proposée quand la cause du problème aura été déterminée.

Heureusement, cette mise à jour n’est pas déployée automatiquement, contrairement aux correctifs de sécurité. Pour l’obtenir, il faut avoir cliqué sur le bouton « Rechercher des mises à jour » dans Windows Update et activé le réglage « Recevez les dernières mises à jour dès qu’elles sont disponibles ».

Le 28 juin à 10h33

Commentaires (29)

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Question bête mais si ta machine reboot en boucle. Tu fais quoi ? Mode sans echec et uninstall de l'update en question ?
(Je sais même plus comment aller dans le mode sans echec de Windows 11 tellement le boot a changé ^^' )
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Je me demande aussi.. désinstaller une mise à jour c'est pas non plus très évident. Utiliser un point de restauration ?
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En pratique, Windows te propose un menu après quelques démarrages infructueux, où tu peux redémarrer en mode sans échec, revenir à un point de restauration, ouvrir une console, etc.

Et normalement, il y a un point de restauration créé avant chaque installation de mise à jour.
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Y'avait pas un truc dans Windows que quand le boot a fonctionné, c'est considéré comme une bonne config par Windows. Et si on choisis "revenir a une configuration fonctionnelle" en mode sans echec, il va juste revenir a une config problématique :fou:

Dans ce cas on sait pas si le reboot se fait une fois dans Windows ou avant le login.


Il faut encore espérer que le mode sans echec ne soit pas affecté par cette update :D
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Il m'est effectivement déjà arrivé de voir Windows 10 restaurer un point de sauvegarde sans rien demander après un BSOD. Je pense que c'était dû à un driver nvidia, c'était le seul changement de config que j'avais identifié.
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Ah Nvidia... Cela fait des années que je n'avais pas acheté une Nividia, je tournai sur Radeon depuis 15 ans. Le BSOD suite à la maj du driver m’était arrivé souvent.
Cela fait 1 an que j'ai une petit CG Nvidia GT1030. Ils se sont améliorés, je n'ai plus eu de BSOD après mise à jour du driver (2 fois), mais un affichage qui saute environ toute les 6 secondes pour une dizaine de secondes, avec les 2 maj de drivers installées depuis 1 an :( Mauvaise pioche?
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Vu que ça n'est arrivé qu'une seule fois, j'ai pas cherché à savoir.

Et d'ordre général, quand ça concerne ma seule machine sous Windows qui n'est qu'une console Steam / FFXIV, je cherche pas à savoir plus. En dehors de ça, j'ai eu toute ma vie des Nvidia et ne m'en suis jamais plaint. Mon seul GPU ATI fut celui de la Gamecube !
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Ça dépend d'à quel moment ça redémarre (si ça se trouve le mode sans échec ne sera même pas accessible), ce que je ferais c'est d'utiliser une clé USB de dépannage avec un mini-OS (Win10PE SE par exemple pour Windows 10, à voir ce qui existe comme équivalent pour le 11) et ensuite je tenterais de restaurer les choses plus ou moins à la main, plus ou moins par dichotomie aussi (d'abord en bourrin, et dès que ça marche, on annule et affine pour tenter d'annuler le moins de choses possible).

Ça m'était arrivé une fois, après une mise à jour Windows, de restaurer comme ça des ruches de registres (venant de feu le dossier RegBack), ce qui a fonctionné, puis par essais en machine virtuelle à partir d'une image disque du système défectueux, d'affiner jusqu'à trouver LA clé de registre que la mise à jour avait corrompu (supprimée alors qu'apparemment indispensable pour démarrer).
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On peut donc être concernés même si on n'utilise pas directement la virtualisation.

Perso, j'utilise les outils de virtualisation pour pouvoir faire enfin un truc banal depuis des années sous linux: ajouter une carte réseau sur un VLAN tout en conservant la carte principale pour les paquets sans l'entête 802.1q

C'était une galère sans nom quand seuls deux fabricants de cartes réseaux (intel et realtek), permettaient de le faire via un des pilotes spéciaux et une configuration un peu compliquée.

Pour ceux qui se demande pourquoi faire une telle chose, cela permet de circonscrire le traffic SMB au réseau local Ethernet. Ce qui est dans un VLAN n'est pas routé par les box et n'est pas disponible sur le wifi.

Attention de ne pas utiliser le VLAN 100 cependant avec une freebox car c'est celui utilisé entre le serveur et le lecteur multimédia: un préfixe IPv6 global y est annoncé et il est partagé sur le Wifi et les ports Ethernet.
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Ni le vlan 400, d’ailleurs. Je ne sais pas pour quoi il est utilisé exactement mais la Freebox Révolution cherche en permanence une autre machine dessus.

Côté Orange, le vlan 835 (reliquat d’une vieille configuration 8/35 de je-ne-sais-quoi) est utilisé pour l’accès à la fibre via l’ONT (mais je crois que c’est uniquement quand on se passe de la Livebox).

Édit : correction du numéro de vlan Orange, merci @renaud07
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Le 8/36 n'a jamais existé chez Orange, c'est le 8/35 qui est pour le PPPoE (avec son homologue 835 en fibre si on en a besoin). Actuellement il ne faut pas utiliser : 832 (internet/VoIP DHCP) et 840 (TV). On peut aussi ajouter par précaution le 838 (ancien VOD) et le 851 (ancien VoIP) qui ne sont normalement plus utilisés.
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C'est pour parer au risque de piratage de ton wifi ou simplement limiter l'accès aux personnes à qui tu fournis ta clée wifi ?
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je pense qu'il veut juste isoler son réseau local de la box car il n'a pas confiance dans la box pour assurer l'étanchéité 'réseau local' vs 'extérieur' (internet, voisins...).

Les plus vieux paranos d'entres-nous (donc moi) utilisent leur propre routeur et font du bridge/double-NAT avec la box. Mais le VLAN est une solution moderne élégante.
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Vivement le full IPv6.
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Dit-il à un localhost IPv4 ! :D
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"640K 4 Bytes ought to be enough for anyone."
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Je suis déjà en full IPv6: sur mes VLAN, l'IPv4 est coupé et j'utilise des préfixes ULA donc je n'ai pas de problème de fuite vers l'extérieur.

le SMB sur IPv6 fonctionne très bien et permet de couper définitivement l’infâme service de nom netbios qui est mécaniquement incompatible IPv6.

Côté serveur, mes machines virtuelles sont quasiment à 100% en IPv6: c'est un mandataire inversé nginx qui reçois les connexions en IPv4 et les retransmet par détection de flux au bon serveur en IPv6 avec le protocole proxy.

Le traffic reste chiffré jusqu'au serveurs finaux car l'aiguillage se fait sur le flux lors de la phase de connexion SSL avec le paquet HELO. Pas besoin de gérer les certificats sur l’hôte.

Il me reste encore une dernière chose à faire pour bouter l'IPv4 de ces machines: mettre en place un NAT64 et un DNS64. Mais tayga est chiant à configurer donc je n'ai pas encore résussi.
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J'ai l'impression de lire/entendre un collègue ! 😅

Et d'être retourné en cours de réseau.
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C'est cool de lire cela. Je me sent moins seul. :yes:
IPv4, c'est le passé, et il est plus que temps de passer à la suite.
De mon côté, je m'active à lui creuser sa tombe et je fêterai dignement son enterrement. :fume:
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SSL, paquet HELO, what? De quel paquet parles-tu ici? Tu confonds avec SMTP. Et j'espère que tu n'utilises plus SSL!

J'imagine que tu parlais de SNI dans le ClientHello de TLS.
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évidemment que j'utilise TLS et au minimum 1.2

Globalement, le message que j'essaye de faire passer est pour ceux qui n'ont pas ton degré de compétences. Je reformule donc:

Avec les modules de type flux de nginx, il est possible de router automatiquement les connexions https vers la bonne destination et le protocole proxy sans sacrifier la confidentialité des échanges.

Le mandataire inverse est capable de déterminer cela à partir du tout premier paquet envoyé par le client https car ce paquet est en clair.

Le protocole proxy permet de transmettre au serveur destinataire l'adresse ip du client et d'autres informations.

Du coup, les flux https IPv4 arrivent au mandataire qui les renvoie en IPv6 au serveurs IPv6 only par protocole proxy sur des adresses ULA. Les flux IPv6 arrivent directement aux serveurs.

Bref, il est possible et même très simple d'arrêter de faire du NAT44 comme des idiots pour des serveurs en conteneurs ou en machines virtuelles en migrants sur IPv6
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Merci pour ces détails! :)

Mon degré de compétences comme tu dis s'arrête à TLS; niveau réseau je suis une bille (j'espère que mes profs d'école d'ingé TelCo ne me liront pas ici 😬).

Globalement je fais transporter mes paquets avec IPv6 (VPN, réseau local), mais j'ai encore beaucoup de mal à manier tout ça, parce que je ne trouve pas l'IPv6 super intuitif, les adresses sont terribles à parser pour le grep-with-my-poor-human-eyes

Il faudrait que j'essaie de jouer avec tout ça et essayer de reproduire ton setup. Ça pourrait être un projet cool.

Sinon, pour ce qui est du routing niveau applicatif, nginx c'est super mais je trouve sa configuration un poil primaire.
J'utilise Envoy personnellement, c'est assez avancé, la configuration s'écrit dans un peu n'importe quoi qui peut se mapper en protobuf.


EDIT: t'as une RFC[1] pour des ClientHello chiffrés en TLS 1.3, c'est cool, et ta confidentialité s'en retrouve encore plus grandie. D'un point de vue on-path attack, il n'y aurait plus que le routing qui pourrait leaker des informations.
Manque plus que OpenSSL le supporte pour l'avoir de-facto dans nginx (BoringSSL le supporte déjà, Envoy utilise BoringSSL).

[1]: https://www.ietf.org/archive/id/draft-ietf-tls-esni-18.txt
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Vu que tu as l'air calé en IPv6, quelle technique tu préconiserais pour un LAN connecté à plusieurs accès Internet avec chacune son propre préfixe IPv6 ? Autant pour les clients que pour les serveurs hébergés sur le LAN et qui doivent être accessibles depuis tous les WAN ?

J'avais expérimenté de ne plus distribuer les préfixes des WAN vers le LAN et de n'utiliser que des adresses locales sur le LAN, et ensuite soit de faire du NTP (qui me paraissait plutôt élégant), soit de faire du NAT66 (qui l'est beaucoup moins).

Dans les deux cas cependant le routeur doit faire du suivi de connexion pour que chaque connexion ouverte continue de passer par le WAN par lequel elle est passée au moment de son ouverture. Je précise que chaque machine du LAN n'a pas de WAN assigné et que ça peut changer dynamiquement au choix du routeur en fonction de la charge. Bien sûr au moment d'un changement brusque, typiquement en cas de panne d'un WAN, on accepte que des connexions ouvertes soient cassées mais les suivantes sortantes ou entrantes doivent fonctionner.

Le LAN n'a donc plus d'adresse publique, ce qui peut peut-être gêner certains serveurs, mais peut-être pas. Y a-t-il un autre moyen de faire ou est-ce que c'est la bonne (le NTP je suppose) ?
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Je ne connais NTP que pour la synchronisation des horloge et NAT66 à tendance à me faire saigner les yeux.

Je ne comprend pas très bien pourquoi tu cherche à casser l'intérêt d'IPv6 et te limiter en type d'adresses avec du NAT66. Pour information, sous linux, un port réseau peut avoir jusqu'à 16 adresses simultanément (aucune idée pour windows). Tu as au minimum une adresse de lien local qui se crée toute seule et des adresses ULA ou globales qui peuvent être ajoutée de plusieurs manières en même temps.

En laissant IPv6 fonctionner en SLAAC, les mécanismes de roaming intégrés fonts que la transition d'un routeur à un autre en fonction de la qualité de service s'opère automagiquement.

Tu peux ainsi cumuler des adresses locales ULA pour les services internes et des adresses globales pour tout le reste: avec IPv6, tu as le beurre, l'argent du beurre et les faveur du crémier ou de la crémière (c'est selon).

Si tu cherche à protéger les machines du LAN, le firewall des routeurs est là pour cela. Pour anonymiser le traffic http, tu peux utiliser un proxy web à qui tes clients peuvent se connecter via une adresse ULA indépendante de tes adresses globales.

Là encore, pas besoin de s'encombrer avec un NAT66 qui n'a pas pour vocation de protéger quoi que ce soit et qui va donc te créer plus de problèmes que de gains.

Côté serveurs, s'ils doivent être accessibles de l'extérieur, il faut à un moment donné une ou des adresses globales et fixes pour les renseigner dans un DNS. Les serveurs peuvent se voir attribuer des adresses fixes de services en plus des adresses qui seraient auto attribuées par la configuration automatique. Cela permet aux serveurs d'utiliser l'adresse aléatoire pour les connexions sortantes et l’adresse fixe pour être contactés.
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Pardon, c'était NPT (Network Prefix Translation), pas NTP. Et pour le NAT66 j'ai dit que j'avais testé mais que c'était effectivement pas élégant. Le NPT l'est beaucoup plus.

Je ne comprends pas comment le SLAAC peut fonctionner, il faudrait envoyer plusieurs RA, un par préfixe (je sais pas si on peut faire ça) ? Ca va vraiment créer une adresse par préfixe sur chaque machine ? Si oui, j'ai l'impression que je vais tomber plus ou moins vite sur une implémentation à la con qui supportera pas plusieurs préfixes.

Je ne vois pas non plus comment va être choisi la connexion de sortie. Si une machine à une adresse par préfixe, c'est donc elle qui va choisir laquelle utiliser et donc par où elle va sortir, mais sur quel critère ? Elle n'a aucune information sur les capacités, l'état de charge et de fonctionnement des connexions de sortie. Tu parles de roaming automagique, tu peux préciser (et ça a l'air aussi dépendant de la qualité de l'implémentation) ?

Et non je ne cherche pas pour l'instant à protéger les machines de l'extérieur, mais déjà de faire un truc qui fonctionne de la meilleure manière possible, ensuite je m'attaquerai aux firewalls.
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L'annonce de plusieurs préfixes ne pose pas de problèmes aux machines clientes, que ce soit sous linux qui gère jusqu'à 16 adresses IPv6 par port réseau ou sous windows dont je ne connaît pas la limite (elle est de manière sûre > 12).

Attention toutefois car une annonce de préfixe ajoute une route par défaut. Si tu annonce un préfixe local en // des préfixes globaux, il te faut impérativement mettre à 0 le temps de vie de la route par défaut correspondante. Sinon, du trafic à destination d'Internet va être envoyé au serveur qui annonce ce préfixe et ne sera pas en mesure de le router.

Si on en reviens à ton besoin, les couches réseau des machines clientes sont capables de noter dynamiquement la qualité de service des différents préfixes et vont naturellement prioriser les routes en fonction des « métriques », les notes de priorité attribuées à chaque route.

Le problème ne devrait donc pas se situer côté clients mais côté routeurs. Quand j'ai expérimenté la mise en parallèle d'une freebox et d'un routeur 4G, j'ai constaté que la freebox n'annonçait plus de préfixe si elle était démarrée après le routeur 4G.
Je n'ai pas pu expérimenter plus sur cette problématique car Bouygues a modifié ses APN et mon routeur ne peut plus être connecté en IPv6 sur décision unilatérale et débile de l'opérateur car il n'est pas compatible 464XLAT. Sachant que je voulait de l'IPv6 only, je me contre fout du 464XLAT.

Pour en revenir à la freebox, j'imagine qu'il s'agit pour free de pousser les entreprises à passer sur des offres pro et ce sont majoritairement les entreprises qui ont recours au « multi homing ».

En synthèse: IPv6 permet sans problèmes de mixer les routeurs directement et assurer une redondance sans nécessiter quoi que ce soit mais les opérateurs peuvent nous mettre des bâtons dans les roues et empêcher la redondance chez les particuliers.

La solution la plus en phase avec les principes de l'iPv6 est donc le NPT qui est sans état, ce qui est toujours préférable.

Après, tu as la possibilité de mettre en place un proxy web et proposer le service proxy sur un préfixe ULA aux machines clientes. Le proxy peut se trouver sur un serveur connecté aux routeurs et faire la balance de charge de son côté.
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J'ai quand-même un doute sur la capacité des diverses implémentations (notamment du Android ou autres trucs moins courants) à mesurer la qualité de connexion et à leur vitesse de réaction. Alors que quand c'est fait par un routeur central c'est plus précis et par connexion et non par machine, une même machine peut par exemple utiliser le débit de 2 accès si elle fait 2 téléchargements en même temps (ou 1 seul multi-connexion). Mais ça reste intéressant et je ferai des essais maintenant que je sais que ça marche d'envoyer plusieurs RA, ça a le mérite de la simplicité suivant les cas.

Pour ce qui est des routeurs des FAI, quelle que soit la technique utilisée je privilégie de passer quand-même par un routeur intermédiaire entre le réseau et les routeurs des FAI, pour maîtriser ce que je fais, quitte à ce que ce soit lui qui envoie les RA de tous les préfixes, et qu'il puisse aussi faire firewall.

Il y a aussi la solution de mettre ce routeur et ceux des FAI directement sur le réseau local en désactivant les RA des routeurs des FAI (quand on le peut), notre routeur restant alors chargé de la config du réseau par l'envoi des RA (enfin du moins si on peut envoyer des RA avec comme passerelle autre que soi-même, je le fais en DHCPv4 mais pas testé avec les RA) et d'autres services annexes comme le DNS mais n'a plus à router le trafic, ce qui diminue sa charge mais on perd la fonction firewall. C'est la solution que j'utilise pour l'instant car mon routeur OpenWRT actuel est vieux et ne supporte pas du tout le débit de ma fibre, il faut que je le remplace.

Merci en tout cas pour les explications, je note qu'il existe donc la solution multi-RA ou la solution NPT. Pour le proxy, je n'aime pas car ça ressemble trop à du NAT pour moi et que c'est surtout prévu pour du Web alors que je préfère plutôt une solution universelle basée sur la couche IP pour supporter tous les types de trafic.
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Je n'ai aucune confiance dans les périphériques wifi y compris les miens (téléphone, tablette, aspirateur robot, caméra IP). Pour regarder des trucs sur le NAS avec VLC, il y a le DLNA qui fonctionne très bien
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