Le patron de Facebook livre une nouvelle tribune dont il a le secret, se positionnant comme penseur de l'avenir d'Internet. Son sujet du jour ? La vie privée et son respect, considéré comme vital.
« Il y a fort à faire » déclare celui dont la société est au cœur de certains des plus gros scandales liés à l'exploitation des données personnelles ou à la manipulation de l'information de ces dernières années.
Tout y passe : chiffrement, stockage sécurisé, interopérabilité, aspect éphémère des échanges. En fait, à peu près tout ce qui manque à Facebook depuis sa mise en ligne.
Certains y verront un mea culpa, d'autres de simples promesses en l'air. Mais à lire entre les lignes, en s'attardant sur certains passages, on comprend mieux certaines des motivations du PDG.
La confiance accordée au réseau social par ses utilisateurs est en effet sérieusement ébréchée. Elle est pourtant cruciale pour les affaires. Or, comment faire de Facebook le supermarché du futur, si ses utilisateurs ne s'y sentent pas en sécurité ?
Tout l'enjeu est là, plus que dans la sécurité des échanges avec vos amis ou la protection des lanceurs d'alerte. Il faut continuer à vous donner envie de rester dans les services de Facebook plutôt que d'aller voir ailleurs, afin que les entreprises puissent vous y trouver.
Ainsi, le plus gros défi pour Mark Zuckerberg et ses équipes sera de mettre en musique ces belles paroles. Ce, sans que l'aspect fondamentalement commercial de la démarche ne vienne entamer le projet.
Ainsi, l'interopérabilité sera-t-elle totale, ou limitée aux différentes messageries de Facebook ? L'accès aux conversations sera-t-il totalement privé, ou le réseau pourra-t-il s'en servir pour de la publicité ciblée ? Le confort des utilisateurs sera-t-il de mise, où la place laissée aux entreprises et leurs produits sera-t-elle toujours aussi importante ?
Les réponses apportées feront toute la différence.
Commentaires (32)
#1
C’est aussi que la Federal Trade Commission s’apprête à infliger à FB une amende de plusieurs milliards de dollars…
#2
Il y a encore des gens qui croient se que ce monsieur dit ?
Le seul et unique objectif de Zuckerberg c’est de faire du pognon, il n’en a rien à cirer de l’éthique.
#3
Tiens donc ! un titre Dauphinoâ " />
#4
Pas uniquement, tu oublies le besoin permanent de nourrir son égo surdimensionné.
#5
« Il y a fort à faire » déclare celui dont la société est au cœur de certains des plus gros scandales
liés à l’exploitation des données personnelles ….
j’ai arrêté là…ma lecture !
(ça m’a suffit—>pfff ! )" />
#6
+1
Il essaye de se refaire une virginité après les différents scandales.
Seuls les plus crédules se feront avoir…
#7
http://www.quitfacebookday.com/ C’était en 2010. Il est peut-être temps de relancer ce genre d’opération pour réveiller la conscience des gens…
#8
Pas que Facebook. Messenger… Instagram… WhatsApp… Ou toutes les saloperies qu’ils ont racheté entre temps.
C’est pas gagné.
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Vous préférez :
A . Un web qui peut à peut va devenir payant ou aucune innovation par un nouvel acteur ne sera possible ?
B . Un web qui pompe vos données pour cibler des campagnes de pub dans leur propre produit ?
C . Un web qui ne pompe aucune donnée et vous spam non stop de tout et n’importe quoi ?
Gardez en tête que les données ne sont jamais revendues directement, c’est l’utilisation qui est payante !
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Le “pour mieux vous y vendre des trucs”, bof, vous aurez pu vous en passer…
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Je suis pour le A, il faut bien payer l’infrastructure et je suis contre l’utilisation des mes données pour un profilage très précis. Par contre, pour l’arrêt de l’innovation si le web devient payant, source? Il y a déjà plein de choses qui sont payantes sur le web et ça n’empêche pas l’innovation : au hasard, Netflix, Spotify ou encore tout les logiciels open source qui eux ne sont, dans la plupart des cas, même pas payants et ne récoltent pas de données.
Je rajoute que je ne suis pas contre un modèle publicitaire raisonnable, c’est-à-dire pas 5 pubs par pages et 3 pop-up qui sont responsables de la moitié du poids de la page web, qui sont mal optimisées et parfois même créent des failles de sécurité.
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Et pas des pubs qui me traquent à travers tout le web.
D’ailleurs je dirais même que pour certains sites web, on est dans la situation B avec du spam de tout et n’importe quoi donc la situation C sans son avantage, à savoir l’absence de tracking.
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C’est le même Zuckerberg qui déclarait que “la vie privée est un concept dépassé”, il n’a pas peur du ridicule au moins " />
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Or, comment faire de Facebook le supermarché du futur, si ses utilisateurs ne s’y sentent pas en sécurité ?
Facebook ne veut pas devenir le supermarché du futur mais le lieu de e-résidence du futur.
Un truc dans ce gout là.
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Je ne pense pas qu’ils soient considérés comme des réseaux sociaux.
Mais je peux vous rejoindre ?
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ASV ?
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Au même moment Twitter se fait prendre la main dans le sac. Sur le plateau de Joe Rogan, Jack Dorsey disait que les messages privées n’était pas lu. Quelque semaine plus tard, un employée interne à l’entreprise disait que plusieurs équipe étaient dédiés à la lecture de message privée.
La vidéo du project veritas
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