L’Open Document Format (ODF) a 20 ans
Le 13 mai à 07h52
2 min
Logiciel
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L’ODF a fêté son vingtième anniversaire le 1ᵉʳ mai. L’occasion pour la Document Foundation, qui édite aussi bien le format que la suite LibreOffice, de rappeler ses objectifs.
À sa création, la situation était très différente. La suite Office de Microsoft régnait en maitre et les usages étaient bien moins connectés. L’offre de Microsoft était la seule garantie d’ouvrir correctement les documents associés. Mais Sun rachète l’éditeur allemand Star Division en 1999, et avec lui sa suite bureautique StarOffice, qui deviendra OpenOffice.
En 2002, Sun propose à l’OASIS (Organization for the Advancement of Structured Information Standards) de standardiser son format de document, basé sur le XML. L’organisme va aller nettement plus loin, créant une nouvelle norme, publiée dans sa forme finale le 1ᵉʳ mai 2005 : l’ODF ou Open Document Format. L’année suivante, il devient une norme ISO/IEC.
De son côté, Microsoft a voulu faire de même, car le danger était grand. Son format Office Open XML a ainsi d’abord été validé par l’ECMA, avant de devenir à son tour une norme ISO/IEC en 2008. Problème, comme le souligne la Document Foundation, ce standard n’a pas été implémenté dans Office, c’est une autre version d’OOXML que l’on y trouve.
« Le format Open Document (ODF) a été conçu comme une norme documentaire pour les 20 à 50 prochaines années, afin de libérer les utilisateurs de la stratégie de verrouillage des formats propriétaires d'hier et d'aujourd'hui et de favoriser l'interopérabilité », affirme ainsi la fondation. Par opposition, elle évoque une « stratégie de verrouillage pour les 20 à 50 prochaines années » pour l’OOXML de Microsoft.
Bien que Microsoft continue de régner en maitre sur la bureautique, l’ODF a remporté quelques succès notables. Il est ainsi le format de document par défaut dans certaines administrations, dont l’OTAN, le Brésil, l’Inde ou encore l’Afrique du Sud. En France, le référentiel général d’interopérabilité préconise également l’ODF dans les administrations.
Le 13 mai à 07h52
Commentaires (9)
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Abonnez-vousLe 13/05/2025 à 08h48
Je pense que tout le monde a peu ou prou LibreOffice installé désormais comme c'est distribué gratuitement, seul ou avec la suite office de Microsoft en complément.
D'ailleurs, les PC de la région fournis aux étudiants en région Occitanie contiennent une énorme flopée de logiciels libres, et pas de Microsoft Office. Seul LibreOffice est préinstallé...
Ce qui ne m'a pas empêché d'y coller Ubuntu + Dnsmasq pour constituer une Whitelist, car le contrôle parental est absolument absent par défaut, un comble pour des PC prévus pour des mineurs... Et pour les trucs très spécifiques à Windows (un scanner portable pour compenser une dysgraphie ici), c'est une VM Windows qui prend le relais avec un accès direct au dossier home sous Linux.
Le 13/05/2025 à 09h26
Tout calé dans Azure avec un compte user basique (aucun droit d'admin), le BIOS est verrouillé complètement (même pas la possibilité d'accéder au menu de boot), obligé d'attendre la fin des 3 ans pour que la mise à jour enlève le mot de passe du BIOS.
De plus le seul compte sur le Win11 est le compte scolaire du domaine Azure. Soit on se crée un compte perso M$ ... ou plus simple, on bascule la bécane sous Linux.
Le 13/05/2025 à 19h24
Le 14/05/2025 à 09h12
Cependant, certains outils pour les dys ne fonctionnent que sous MSO.
Le 14/05/2025 à 14h04
Le 13/05/2025 à 08h54
Comment ça ? Pourrait-on avoir plus de détails ?
Le 13/05/2025 à 09h18
Le 13/05/2025 à 09h31
Le 13/05/2025 à 09h49
- odt/docx (ods/xlsx, ...) quand c'est un partage pour édition.
- PDF quand c'est un partage pour lecture seule et signature.
Chez nous, la bataille se joue pour les revues/révisions:
- annotation/modification directement dans le document source (si tout le monde utilise LO ou MSoffice)
- annotation dans le PDF (quand on ne sait pas trop ce que les gens utilisent)