#LIDD : les mégaconstellations sont-elles des bombes à retardement ?
Le 03 octobre à 06h00
1 min
Sciences et espace
Sciences
Via le chercheur Irénée Régnauld qui salue le travail de cette chaine YouTube :
« L'effort est d'autant plus remarquable que cette chaîne suit aussi de près les développements en cours à la "Starbase" de Musk, et vise une communauté qui peine parfois à regarder avec critique l'industrie astronautique, et à mettre à distance son enthousiasme de principe. Ce travail de vulgarisation "sans œillères", expose factuellement à l'audience "la face cachée de leurs rêves".
C'est aussi une des forces dans le milieu spatial : nul ne peut feindre le problème ni mettre à l'écart une nécessaire rigueur scientifique ».
Le Journal de l'Espace assume prendre là « un peu le contre-pied de [leurs] histoires habituelles », mais comme le dit Quentin Leicht (fondateur du Journal de l'Espace), « il serait mal honnête de nous voiler la face sur les conséquences de ce domaine qui nous passionne tous sur le Journal de l'Espace » :
Le 03 octobre à 06h00
Commentaires (16)
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Abonnez-vousLe 03/10/2024 à 07h14
Et que Next le souligne, encore mieux.
Merci à vous.
Le 03/10/2024 à 07h27
En pointant du doigt le fait que le seul avantage de ces constellations sur l´Internet par satellites géo-stationnaires, c´était la latence plus faible. Or les personnes ayant généralement besoin de faibles latences sont plutôt dans des zones où ils ont accès à de l´Internet par la fibre, et donc n´ont pas besoin de cette faible latence des constellations.
Bref! Business as usual, on détruit toujours plus pour créer artificiellement un besoin et donc un marché.
Le 03/10/2024 à 07h29
Le 03/10/2024 à 09h09
La plupart des gens isolés ayant besoin d'Internet ont certainement besoin de débit et de stabilité, pas viscéralement de latence ultra basse.
Comme pour tout, on trouvera toujours LE cas exceptionnel ("oui, je suis trader en télétravail depuis le sommet du Kilimandjaro") mais le rapport utilité réel / effets néfastes ne paraît pas super vertueux, si?
Le 03/10/2024 à 12h50
Le 03/10/2024 à 08h28
J'ai un copain qui tenait une entreprise : bout de ligne ADSL 2mb/s, 4G flutuante, fibre promie qui n'arrivait pas.
Il est passé chez Starlink, le jour et la nuit pour un investissement minime.
Pour avoir testé le satellite pré Starlink, la latence avait de quoi t'arracher les cheveux et ce juste pour afficher des pages Web.
Le 03/10/2024 à 09h13
Le 03/10/2024 à 10h57
Là, avec une densité de sources augmentés, tu ne perds "quasi" jamais le signal et une latence presque comme du terrestre.
Pas mal pour des besoins temps réel, des communications, etc...
Tu verras tu seras content d'avoir ton wifi réactif quand tu prendras ton vol dans un beau avion Air France
La seul chose que je trouve dommage c'est qu'on se pose pleins de questions maintenant, sur les nuisances pour les astronomes amateurs par exemple, alors que ça fait presque 10 ans que Starlink/SpaceX ont eu les autorisations de lancer tout cela.
Et pour le risque du syndrome de Kessler pour l'orbite basse...bon ben il est déjà en oeuvre sur l'orbite géostationnaire et on commence à peine à voir des programmes de remorquage ou désorbitage se dessiner...
Le 03/10/2024 à 11h16
On n'est pas seulement en train de parler de syndrome de Kessler ou des nuisances pour les astronomes. C'est déjà très grave en soi, bien plus que de ne pas avoir un wifi réactif dans son avion, mais effectivement ça fait 10 ans que l'arbitrage par le silence des autorités a été fait: "on s'en cogne."
Mais la potentielle atteinte aux couches supérieures de l'atmosphère est encore pire. Alors que machin au milieu du Sahara ait de la latence ou que l'entreprise de bidule soit toujours sur une adsl moisie, on devrait je pense reléguer ça au rang du "tant pis".
Mais le marketing faisant mieux son taf que quiconque, c'est nez dans le guidon qu'on lance un nouveau marché basé sur un besoin spécieux, peu importent les risques.
Côté SpaceX c'est compréhensible: leurs rentrées de cash sont liées au bon vouloir politique de Washington. Si demain les commandes de la NASA et de l'armée se tarissent, ils sont morts. Donc ils font leur possible pour rentrer du flouze par eux-mêmes.
C'est la totale complaisance autour qui peut surprendre. Au nom d'une amélioration technique, grandement de confort, les boussoles se dérèglent comme un premier jour de soldes venu.
Ça ressemble à NordVPN qui fait croire aux gens qu'ils ont besoin d'eux et qu'ils ne peuvent pas vivre en allant sur Internet sans eux. Là, d'un coup, Starlink et consorts, c'est La Réponse. Quoi qu'il en coûte. Parce que tu comprends, Internet stable et sans latence partout tout le temps, et particulièrement au milieu de nulle part, c'est indispensable et ça n'a littéralement pas de prix.
Faut croire que brûler la chandelle par les deux bouts est toujours autant d'actualité.
Le 03/10/2024 à 18h21
Le 03/10/2024 à 12h49
Le 03/10/2024 à 14h06
On lance depuis plus de 50ans des objets dans l'espace, plus au moins loin, les preuves factuelles et démonstrations techniques on les a déjà.
Comme tout dans ce monde, si ça sert une idéologie, un état, une politique ou une économie, les preuves, on s'assoit dessus.
Modifié le 03/10/2024 à 14h29
Faut vraiment voir les arguments avancés sur la vidéo du vidéaste Stardust.
Une fois la constellation terminée, Il faudrait lancer 1260 satellites par an pour renouveler le parc. C'est donc 1260 satellites en fin de vie et c'est sans compter ceux HS par collision ou autres.
Et là on ne parle que de StarLink.
Le 03/10/2024 à 14h43
Et demain, avec les smartphones (Android/Apple) qui sont directement compatibles avec ces nouveaux moyens de communication, de nouveaux besoins vont émerger.
Est-ce qu'il faut pour cela interdire cette technologie ? ces pratiques ?
Elle est là maintenant, il faut la contrôler, la réglementer.
Si à un moment donné ce n'est plus rentable, ces entreprises ne produiront plus ce type de constellation et par corolaire moins de soucis de pollution atmosphérique ou de débris orbitaux.
Le 03/10/2024 à 16h14
Le 04/10/2024 à 08h42