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L’European Chips Act arrivera en 2022, avec « un mécanisme de préférence européenne en cas de crise »

L’European Chips Act arrivera en 2022, avec « un mécanisme de préférence européenne en cas de crise »

Le 30 novembre 2021 à 08h51

En septembre, la Commission européenne rappelait à juste titre que « les semi-conducteurs sont au centre de forts intérêts géostratégiques et au cœur de la course technologique mondiale ». Dans son discours de politique générale de l’État de l’Union, Ursula von der Leyen était d’ailleurs revenue sur ce sujet : « Nous sommes dépendants des microprocesseurs les plus avancés fabriqués en Asie. Il ne s'agit donc pas seulement de notre compétitivité. L'enjeu est aussi notre souveraineté technologique ».

Pour rappel, y a quelques jours, Samsung a choisi le Texas pour installer une nouvelle usine à 17 milliards de dollars, alors qu’Intel annonçait un investissement de 20 milliards de dollars pour la construction de deux nouvelles « fab » en Arizona. 

Une nouvelle législation européenne est actuellement en préparation afin de « créer ensemble un écosystème européen des semi-conducteurs à la pointe du progrès, intégrant la production ». Dans une interview accordée à plusieurs médias européens, Thierry Breton annonce que cette disposition sera présentée début 2022, comme le rapporte l’AFP.

« L'Europe supportera les investissements, notamment de rupture, et plus largement l'ensemble du secteur en assouplissant les règles de concurrence relatives aux aides d'États. En contrepartie de ce soutien public, nous instaurerons un mécanisme de préférence européenne en cas de crise », ajoute le commissaire européen. 

« C'est, je le rappelle, ce que les Américains ont fait à propos des vaccins produits sur leur sol. Nous devons retenir la leçon. Les semi-conducteurs sont aussi un enjeu d'équilibre des pouvoirs. Ce n'est pas du protectionnisme mais de la souveraineté géopolitique ». Il sera d'ailleurs intéressant de voir de quelle manière un acteur comme Intel sera intégré (ou non) à cette stratégie, alors qu'il fait depuis des mois le tour des pays d'Europe pour choisir où sera implantée sa prochaine usine.

« L'objectif de l'UE est de doubler les capacités de production de puces en Europe d'ici à 2030 pour parvenir à produire 20% des semi-conducteurs dans le monde, selon la feuille de route de l'UE présentée en mars », ajoute l’AFP.

Pour Thierry Breton, « l'Europe a des atouts majeurs à faire valoir : la qualité et la robustesse de sa production électrique », mais aussi « un excellent vivier de talents et de compétences dans un secteur où les difficultés de recrutement sont aujourd'hui le plus grand frein au développement »… encore faut-il se donner les moyens de les garder.

Pour rappel, les questions de souveraineté numérique sont au cœur de notre magazine #3, dont la campagne de financement est en cours sur Ulule

Le 30 novembre 2021 à 08h51

Commentaires (30)

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Rien de nouveau,fabriquer sous licence c’est pas du souverainisme.
Aucune décision qui aurait permis de s’affranchir des USA.
L’Europe est à la botte des US dans tous les domaines, rien de plus normal vu que c’est sa création.

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C’est, je le rappelle, ce que les Américains ont fait à propos des vaccins produits sur leur sol. Nous devons retenir la leçon.


C’est très bien de parler de ça aujourd’hui. Mais il faut aller au bout du raisonnement : pourquoi l’UE interdit-elle toujours un critère de fourniture locale dans les marchés publics ?

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car le capitalisme libéral c’est super bien :)

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Parce que l’OMC l’interdit ?
En pratique tu dois avoir très peu d’appels d’offre en Europe avec des réponses non-européennes. On parle d’1 à 3 % et juste pour le pays, alors que les pays européens sont inclus dedans. Ça doit être bien moindre pour le hors-européen, et j(imagine que Suisse ou Royaume-Uni doivent être surreprésentés…

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Sauf qu’il faudrait les chiffres en valeur et pas en nombre (typiquement, Microsoft Irlande qui décroche le marché de la défense, c’est un marché mais beaucoup de pognon).

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Je traduis pour vous: «en cas de crise» → «trop tard»

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Pourquoi l’Europe n’impose pas des produits made in Europe avec transferts de technologie comme le font les pays émergents ? Parce qu’on en est là au niveau des microprocesseurs



Il me semble que c’était le cas il y a 20 ans pour les téléviseurs. Rien n’empêche de faire de même un fois sorti de l’idéologie du marché “libre”

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C’est bien pour cela qu’il faut miser sur les technologies ouvertes (RISC-V par exemple). On a des entreprises capables de fondre (même si pas à 7nm, c’est pas grave), et des entrepreneurs capables de faire tourner des soft dessus ;)

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Je ne sais pas s’ils se rendent comptent de ce que ça implique. Des acteurs comme TSMC ont des années voire des décennies d’avance, les ordres de grandeur de prix sont énormes, les marges pas forcément évidentes à dégager pour des pays développés…



Toutes proportions gardées on peut comparer ça à Irkout et Comac qui ont le plus grand mal à rattraper Boeing et Airbus



Après bien sûr que ça peut être pertinent d’avoir sa production de semi-conducteurs sur place, mais c’est bizarre de se réveiller maintenant

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Souveraineté par ci, souveraineté par là….décidément si un politicien dit quelque chose il faut caler le mot souveraineté dedans…..ah et “digital” aussi car ça sonne bien



Je plussoie sur le fait que dire “faut qu’on produise les processeurs en Europe” c’est une utopie compte tenu des difficultés à atteindre le même niveau de savoir faire
Et le coût d’exploitation en “pays riche” ça doit crever le plafond…



C’est comme si demain la birmanie décidait de produire des avions de chasse équivalents au rafale, Il y arriveraient peut être mais ça prendrait du temps et beaucoup (trop) d’argent….

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Bon petit brief, merci. Si je peux me permettre une toute petite remarque de forme : l’article fonctionnerait tout aussi bien sans la présence d’un “pour rappel” un paragraphe sur deux.

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Ce n’est pas du protectionnisme mais de la souveraineté géopolitique


C’est pas du protectionnisme parce que l’UE produit seulement 10% des semi-conducteurs. Même en passant à 20%, on sera toujours dépendant des importations car y a peu de chance que parmi ces 20% on ait un panel complet de l’offre des semi-conducteurs.

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tpeg5stan a dit:


Je ne sais pas s’ils se rendent comptent de ce que ça implique. Des acteurs comme TSMC ont des années voire des décennies d’avance, les ordres de grandeur de prix sont énormes, les marges pas forcément évidentes à dégager pour des pays développés…


TSMC ils ont surtout des moyens d’investissements énormes.
Parce que les unités de production , elles ne sont pas conçus par les chinois ou les taiwanais , mais par d’autres pays (l’allemagne notamment).
Allemagne qui, quand elle veux, peux très bien faire sortir de terre une usine de batteries au lithium.



La seule question est : est-ce que nous, en Europe, on veux acheter ces machines ? Et est-ce qu’on veux en payer le surcoût environnemental et en main-doeuvre (cad re-former les gens qui faisaient avant des pièces de moteur diesel, certains emplois très qualifié et d’autres non, bref recréer de 0 une filière industrielle).
Quand on voit ce qui a été fait avec la filière fibre optique, j’ai des doutes non pas sur la technologie, mais sur la logistique et la vision des dirigeants à ce sujet.



Dit autrement, très clairement en terme purement financier ce serait une perte : On serait plus cher sur le marché mondial pour une production plus faible.
La question est de décider si, malgré ça, le fait d’être en mesure de produire à coté de chez nous a un intérêt stratégique de long terme.



Pendant des années la réponse a été clairement non, et c’était même un gros mot de l’envisager.
Ces derniers temps on en a vu les conséquences. Demain en cas de crise avec l’asie, en 2 mois on a plus de composants électroniques.
A nous de choisir.

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De plus, cela signifie aussi produire avec les normes environnementales européennes, donc un surcoût aussi par rapport à d’autres pays.

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Sur ce point ce n’est pas forcément une mauvaise chose si les puces sont produites en respectant les normes environnementales…



Mais oui, le surcoût va faire mal

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C’est une très bonne question. On peut être compétitif pour l’utilisateur final en augmenter les taxes sur les produits importés/fabriqués dans des conditions différentes (droit social, dictature, droit de l’environnement) et au contraire favoriser les « circuits courts », c’est à dire plus proches et fait avec une législation européenne.



Même sans imposer des pénalités trop importantes, favoriser et pénaliser certains critères pourrait permettre de remettre le consommateur dans la boucle. En plus, économiquement, c’est toujours mieux de perdre un peu en taxe si derrière ce sont des emplois/R&D en Europe/France.



Et pour répondre à la question de l’importance stratégique vs le coût, mon opinion c’est que oui, si on est plus capable de maîtriser ce genre de choses en Europe, on est mal. Mais genre vraiment mal. Le financier « court terme » est apparu au grand jour comme une ineptie pour l’approvisionnement, et je pense que le coût financier n’est plus le seul critère, ou alors est en train de perdre de l’importance.

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Je suis d’accord avec toi, je résumerais ainsi : c’est un choix courageux et visionnaire, mais coûteux.

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Plam a dit:


C’est une très bonne question. On peut être compétitif pour l’utilisateur final en augmenter les taxes sur les produits importés/fabriqués dans des conditions différentes (droit social, dictature, droit de l’environnement) et au contraire favoriser les « circuits courts », c’est à dire plus proches et fait avec une législation européenne.


Et qué s’appelerio “protectionnisme” .
Je suis d’accord, mais c’est tout le problème justement.
On arrête pas de signer des “accords bilatéraux” ou tripartite avec X Y et Z , et on adhère à l’OMC qui vise justement à abolir tout protectionnisme et à “fluidifier” le commerce international…
=> Il ne faut pas croire qu’il ne s’agit que de le décréter pour que ça puisse arriver.
Oh on peux le dire, on peux même le mettre dans les programme politique (coucou méluche).
Mais bon , à la fin des fin ce sont les actes (effectifs comme juridiques) et là, c’est tout de suite moins facile.
Il ne me semble pas qu’à l’heure actuelle, au-delà des mots, il y ait grand chose qui change. On délocalise toujours les industries françaises, et on achète toujours 99% de nos babioles en chine, +/- directement.




Même sans imposer des pénalités trop importantes, favoriser et pénaliser certains critères pourrait permettre de remettre le consommateur dans la boucle. En plus, économiquement, c’est toujours mieux de perdre un peu en taxe si derrière ce sont des emplois/R&D en Europe/France.


C’est ce qu’on essaie de faire +/- avec les “scores”: Nutriscore, Cyberscore…
Mais ça reste très léger à mon sens : Difficile de se préoccuper de tout ce qu’on achète.
Quant aux taxe vs emplois / R&D , il y a tellement de “distance” économique entre les 2 que les gens , même éduqués, ont du mal à le voir. Tout le monde aimerais bien être “passager clandestin” et profiter des services sans les financer… mais à un moment, le bateau craque.



(Il y a aussi une certaine perte de sens / de crédibilité du gouvernement quant à l”utilisation de cet argent : Tu paies les radars automatique qui te pompe de l’argent, les LBD et les flics qui t’oppressent, et les vaccins à des actionnaires milliardaire. Où est le sens ? )




Et pour répondre à la question de l’importance stratégique vs le coût, mon opinion c’est que oui, si on est plus capable de maîtriser ce genre de choses en Europe, on est mal. Mais genre vraiment mal. Le financier « court terme » est apparu au grand jour comme une ineptie pour l’approvisionnement, et je pense que le coût financier n’est plus le seul critère, ou alors est en train de perdre de l’importance.


J’aimerais bien . C’est ce qui est dit dans les média, et dans les discours.
Mais quand on regarde les flux économiques et les courbes c’est “business as usual”, pire encore depuis le covid. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient , pas ceux qui les font.



Je n’arrive pas encore à savoir si c’est un problème de pyramide des ages (ie ceux qui prennent les décisions sont dans leurs 60 ans, issues des 30 glorieuse où le plastique était fantastique et où on remplaçais le pétrole par des idées) et que cette population n’arrive pas à “changer de logicel”.
Ou bien si c’est “juste” un problème de classe , beaucoup plus ancien.

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Je suis assez optimiste. On a déjà des façons de faire du protectionnisme qui fonctionnent (la subvention, l’aide à la R&D par exemple, qui marche pas trop mal quand c’est pas siphonné par des grands groupes qui n’innovent pas).



Comme d’habitude, l’enfer est pavé de bonnes intentions (dans un monde que je connais : GAIA-X, SecNumCloud etc.). Il faut trouver le bon levier qui ne soit pas détourné/miné de l’intérieur par des forces extra-européennes, la commande publique est une façon de faire aussi (en France, on a un biais très fort pour les grosses boîtes par contre).



Moi en tout cas, je vois la prise de conscience, on verra si ça se traduit concrètement en « commandes », mais en tout cas en parler c’est un premier pas. Ce n’était même pas un sujet avant le COVID. Que ça prenne du temps à changer, c’est une chose, mais j’ai l’impression qu’on prend le bon chemin en tout cas.

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OB a dit:


Je n’arrive pas encore à savoir si c’est un problème de pyramide des ages (ie ceux qui prennent les décisions sont dans leurs 60 ans, issues des 30 glorieuse où le plastique était fantastique et où on remplaçais le pétrole par des idées) et que cette population n’arrive pas à “changer de logicel”. Ou bien si c’est “juste” un problème de classe , beaucoup plus ancien.


C’est juste “humain” et comment est fait notre cerveau : La résistance au changement devient de plus-en-plus importante à mesure qu’on prend de l’âge car nos capacités cognitives déclinent (et notre volonté/motivation avec, on est de plus en plus blasé avec l’âge).



SI tu regardes l’histoire passé, tu remarqueras que tout est un éternel recommencement, tu as beau avoir eu les “jeunes” de Mai 68 et consorts à tous les postes à responsabilités il y a quelques années (si ils avaient 20ans dans les année 70, ils ont ~70ans aujourd’hui, eux qui criait aux changements et aux progressisme qui disent maintenant exactement ce que disaient ceux qu’ils combattaient à leur âge…
C’est plus facile de demander une meilleure répartition des richesses quand tu es toi-même pauvre (ie : bénéficiaire) que quand c’est toi le riche qui va “perdre” ton argent/pouvoir.
Plus facile de dire de vivre dans un 30m² avec une twingo quand tu as toi-même 30m² et une twingo (jeune…) que quand tu as 200m² en plein Paris avec une Tesla X et un Q7 (“vieux” ou riche hérité, qui vote bien à droite pour surtout rien changer).



Et ne jamais oublié que la proportion de “psychopathe/sociopathe” dans les hautes sphères est plus élevé que dans le reste de la population, de même que les profils psychologique égoïste/Hédoniste/Extraverti (car ils vont naturellement s’orienter vers des positions qui correspondent à leurs besoins), qui vont donc chercher à maximiser LEURS intérêts, et pas celui de la population/Pays (qui n’est pas possible d’ailleurs, les soutiens financiers qui te font gagner la campagne n’étant PAS la population, ce n’est pas à eux que tu dois rendre des comptes…).



Dans tous les sociologue/politologue/philosophes (des vrais, pas ceux de la TV je précise)que je suis, il n’y en a pas un seul qui te dira qu’un profil scientifique/posé/honnête qui pose les sujets clairement avec une vraie volonté altruiste a la moindre chance de devenir président ou même d’avoir 1% d’intention de vote. La population générale n’ayant aucune envie/volonté de se fatiguer à “comprendre les sujets”, c’est trop fatiguant donc on vote pour celui qui parle le mieux et est le plus visible dans les médias (cf tous les vieux qui ont voté Macron parce qu’il était “beau”).
Quiconque a essayé d’expliquer un sujet “important” dans un repas de famille ou à un quelconque rassemblement, même vitale (santé/vaccination), sait bien que la capacité de compréhension et de remise en question des acquis est globalement très limitée dans la population et que ça prend un temps et une énergie folle pour un résultat souvent incertain (“on ne rempli par un verre déjà plein”, il faut le bon “mindset” pour apprendre).

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Plam a dit:


Je suis assez optimiste. On a déjà des façons de faire du protectionnisme qui fonctionnent (la subvention, l’aide à la R&D par exemple, qui marche pas trop mal quand c’est pas siphonné par des grands groupes qui n’innovent pas).


Non. C’est justement ce qui NE fonctionne PAS. On est trop lâches pour dire m*rde aux critères de l’OMC et les faire réviser en incluant les critères sociaux et environnementaux. Donc ,comme on produit “trop cher”, on essaye de s’en sortir malgré tout avec des rustines (subventions) et 3 ans après on se fait rattraper par la patrouille et on est condamné à des mesures de rétorsion par l’OMC.

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Oui enfin dire « merde » à l’OMC ça peut aussi nous retomber sur la gueule, je peux comprendre qu’on cherche pas à le faire de manière aussi frontale :) Enfin on en est pas encore là de toute façon…

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Plam a dit:


Oui enfin dire « merde » à l’OMC ça peut aussi nous retomber sur la gueule, je peux comprendre qu’on cherche pas à le faire de manière aussi frontale :) Enfin on en est pas encore là de toute façon…


A un moment, le bricolage, ça suffit!
Il y a un problème (delta entre les normes de production européennes vs le reste du monde), il faut le poser.
Notre marché = nos règles du jeu.
Là on va encore jouer petit bras avec les taxes carbone aux frontières de l’Europe. Et encore même ça c’est pas gagné.

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On va manger des chips ? :pastaper:

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v1nce a dit:


A un moment, le bricolage, ça suffit! Il y a un problème (delta entre les normes de production européennes vs le reste du monde), il faut le poser. Notre marché = nos règles du jeu. Là on va encore jouer petit bras avec les taxes carbone aux frontières de l’Europe. Et encore même ça c’est pas gagné.


Il y a des gens qui passent leurs vie dans des négociations sur ce problèmes de normes différentes, et même pas avec la chine : Regarde le CETA.
Alors vu les normes chinoise, on est pas prêt de trouver un accord.



Moi ça me va, note, sauf qu’en vrai ce qui va se passer c’est qu’un bidule à 12€ fabriqué en EU coûtera 120€ et donc…. se vendra pas : On s’en passera, ou bien on en achètera 1 et on se le partagera entre 10 voisins.
Au total on va venir te dire que ça va contracter l’activité économique des pays de l’EU (ce qui est vrai, vu que cette activité, et les TVA qui vont avec, sont indexé sur les ventes).
Et ça…. ca s’appelle la décroissance, et c’est encore un trop vilain mot dans la bouche des politiques mais aussi d’une grande partie des gens qui les élisent.

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OB a dit:



Moi ça me va, note, sauf qu’en vrai ce qui va se passer c’est qu’un bidule à 12€ fabriqué en EU coûtera 120€ et donc…. se vendra pas : On s’en passera, ou bien on en achètera 1 et on se le partagera entre 10 voisins. Au total on va venir te dire que ça va contracter l’activité économique des pays de l’EU (ce qui est vrai, vu que cette activité, et les TVA qui vont avec, sont indexé sur les ventes). Et ça…. ca s’appelle la décroissance, et c’est encore un trop vilain mot dans la bouche des politiques mais aussi d’une grande partie des gens qui les élisent.


La décroissance de quoi, et en quelle dimension ?



Si tu évoques nos planaires (2D) il est évident que c’est un drame pour eux : ils finissent tous par finir en petit point.
En 3D le problème de décroissance disparaît. On peut même dire que la pointe du progrès est vue d’en haut, en raccourci… il ne manque plus qu’à voir la décroissance d’en haut. C’est facile pourtant…

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(reply:1915417:Idiogène)


Moi pas comprendre… C’est sûrement une belle analogie, mais je dois avouer qu’ici ça dépasse mes capacités d’abstraction.

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Version courte : la perspective est déterminante : vue de face, le fuselage d’un avion a moins de surface que ses côtés. Tout comme vues d’en haut et par avion, les montagnes apparaissent plates. C’est littéralement une question de point de vue !



Version longue : c’est par ici

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OB a dit:


Il y a des gens qui passent leurs vie dans des négociations sur ce problèmes de normes différentes, et même pas avec la chine : Regarde le CETA. Alors vu les normes chinoise, on est pas prêt de trouver un accord.



Moi ça me va, note, sauf qu’en vrai ce qui va se passer c’est qu’un bidule à 12€ fabriqué en EU coûtera 120€ et donc…. se vendra pas : On s’en passera, ou bien on en achètera 1 et on se le partagera entre 10 voisins. Au total on va venir te dire que ça va contracter l’activité économique des pays de l’EU (ce qui est vrai, vu que cette activité, et les TVA qui vont avec, sont indexé sur les ventes). Et ça…. ca s’appelle la décroissance, et c’est encore un trop vilain mot dans la bouche des politiques mais aussi d’une grande partie des gens qui les élisent.


Ça possède d’autres noms, beaucoup plus concrets : krach, crise économique, effondrement, …

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flan_ a dit:


Ça possède d’autres noms, beaucoup plus concrets : krach, crise économique, effondrement, …


Tout dépends de la pente de la courbe….



La question est de savoir si lorsqu’on monte pas , on descends forcément.

L’European Chips Act arrivera en 2022, avec « un mécanisme de préférence européenne en cas de crise »

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