Les licenciements massifs et des problèmes de leadership affectent les employés de Meta

Les licenciements massifs et des problèmes de leadership affectent les employés de Meta

Les licenciements massifs et des problèmes de leadership affectent les employés de Meta

« Moral à zéro, licenciements, ambiance délétère : c’est la cata chez Meta », titre 01Net, pour qui, sur fond de crise chez les Big Tech', et d'échec du métavers, « rien ne va plus chez Meta », qui a également raté le virage de l'IA, où le cours en bourse a chuté de 43 % en 19 mois, et où « plus personne n’est à l’abri d’un renvoi ». 

Un article du New York Times rappelle en effet que Mark Zuckerberg a déclaré que 2023 serait « l'année de l'efficacité ». Et ce, alors qu'il a déjà procédé à deux vagues de licenciements ces 6 derniers mois, congédiant 21 000 de ses 76 000 salariés, tout en renonçant à 5 000 embauches supplémentaires initialement planifiées.

Si les deux premières salves de licenciements ont surtout visé les équipes commerciales et de recrutement, les prochaines devraient se concentrer sur les départements techniques, notamment les ingénieurs, chose inimaginable jusqu'alors.

Plusieurs cadres dirigeants auraient par ailleurs quitté la Silicon Valley et déménagé à New York, Tel Aviv ou Londres, préférant télé-travailler. Et ce, alors que Mark Zuckerberg, lui-même en congé parental suite à la naissance de son troisième enfant, réclame à ses employés de revenir travailler au siège social, qui serait lui aussi affecté, relève 01Net : 

« Travailler pour une grande entreprise comme celle de Mark Zuckerberg signifiait pour tous ses salariés bénéficier de mille et un avantages, difficilement imaginables pour les salariés français : service de blanchisserie gratuit, dîner pris au bureau avec la possibilité de le ramener à la maison, service de collation à toute heure de la journée, large choix de menus à la cafétéria, primes en tout genre… Deux ans plus tard, ces avantages n’existent presque plus. »

Commentaires (12)


Les salariés de Meta reviennent dans le monde réel, enfin ceux qui restent !


MZ a parié son argent sur le Metavers… et c’est l’IA qui est arrivé sur le podium.
Il a perdu son argent et doit donc couper dans ses dépenses.



Bref, une journée normale dans la vie d’un parieur.


Sans ces avantages et l’attractivité de la boite, quel intérêt d’y rester? Les Big tech ne font plus réver


L’IA Galactica et le métaverse Horizon Worlds rejoignent Tay accompagnés de Bard et bientôt de ChatGPT. On a des nouvelles de la voiture autonome de Uber ?


À se demander si le journaliste de 01Net travaille en France



Je pourrais divisier les avantages avancés entre: ceux qui sont dans la loi en France; ceux que j’ai eu (ou un équivalent), et pas forcément en étant dans une grande société; et ceux qui ne font pas réver.


Et la bulle elle fait ‘plop’ !



 



Et moi, je peux te donner les avantages en tant que fonctionnaire : rien ! :craint:


La fin de l’argent magique ?



C’est sûr que l’éclatement d’une bulle fait mal et occasionne des dommages collatéraux. Mais c’est, globalement, un bien pour un mal. Le temps réglera le reste.



En attendant je souhaite bon courage (et le meilleur) à tous ces salariés licenciés, dont l’impact du licenciement peut être fort sur leur vie. Ils paient malheureusement de mauvais choix stratégiques et une vision trop souvent court-termiste des événements…



Furanku a dit:


La fin de l’argent magique ?



C’est sûr que l’éclatement d’une bulle fait mal et occasionne des dommages collatéraux. Mais c’est, globalement, un bien pour un mal. Le temps réglera le reste.



En attendant je souhaite bon courage (et le meilleur) à tous ces salariés licenciés, dont l’impact du licenciement peut être fort sur leur vie. Ils paient malheureusement de mauvais choix stratégiques et une vision trop souvent court-termiste des événements…




En un sens j’y vois quand même quelque chose de positif. Ces boites ont mis le paquet pour embaucher des gens très bons et leur a fait faire des trucs inutiles. La bonne nouvelle c’est qu’on va se trouver avec des dizaines de milliers de gens plutôt bons techniquement et qui ont probablement un peu d’épargne pour oser se lancer dans des petits trucs qui ont du sens pour eux.



Parce que faut pas se leurrer, beaucoup de ces ingés ont mis leurs idéaux et leur morale de côté en échange du gros chèque. Donc ces licenciement vont aussi créer des envies de se racheter.



Il peut en ressortir des projets positifs je pense.



donwar a dit:


Sans ces avantages et l’attractivité de la boite, quel intérêt d’y rester?




Peut-être le salaire, sachant que la médiane chez Meta est autour de 300K dans la Bay Area?


Concernant la réduction des avantages, ça reste nettement mieux que ce que propose le reste du marché. Par exemple 4 mois de congé parental pour le père ou la mère.



Sur le plan financier je me fais pas trop de souci pour l’entreprise, qui bénéficie de l’effet réseau de ses plateformes. En fait je commence à me dire qu’elle peut faire n’importe quoi, tant que whatsapp, facebook et insta fonctionnent, avec leurs milliards d’utilisateurs y’a qu’a mettre un seau en dessous pour récolter l’argent.



donwar a dit:


Sans ces avantages et l’attractivité de la boite, quel intérêt d’y rester? Les Big tech ne font plus réver




Ce qui m’impressionne moi c’est la vitesse avec laquelle tout ça arrive.



Une année c’est le paradis, l’année d’après tous les avantages disparaissent. Et demain, ça va revenir? Dans ce cadre, il parait compliqué de se projeter à long terme.



La tendance de perte d’avantages est lourde dans tous les domaines (la sous-traitance existe aussi pour éviter aux grands groupes d’avoir de gros effectifs donc de gros avantages, avec les conséquences qu’on connais désormais). Faire carrière dans une entreprise est devenu anectdotique aujourdhui contrairement aux boomers.
Mais là on parle de renversement en quelques années, voire mois.



A la limite, comme l’on dit certains ça permettra peut-être de la créativité à venir, mais ça complique la vie des personnes.



jpaul a dit:


En un sens j’y vois quand même quelque chose de positif. Ces boites ont mis le paquet pour embaucher des gens très bons et leur a fait faire des trucs inutiles. La bonne nouvelle c’est qu’on va se trouver avec des dizaines de milliers de gens plutôt bons techniquement et qui ont probablement un peu d’épargne pour oser se lancer dans des petits trucs qui ont du sens pour eux.



Parce que faut pas se leurrer, beaucoup de ces ingés ont mis leurs idéaux et leur morale de côté en échange du gros chèque. Donc ces licenciement vont aussi créer des envies de se racheter.



Il peut en ressortir des projets positifs je pense.




J’aime beaucoup ta vision. Et je pense qu’effectivement, elle va (au moins partiellement) se réaliser. Imaginons ces cerveaux au service de la terre, de la paix.
J’y crois !


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