Les communications de Donald Trump seraient espionnées par les Chinois et Russes
Le 26 octobre 2018 à 09h37
3 min
Internet
Internet
La sécurité des communications du président américain serait compromise, pointe le New York Times.
Selon plusieurs sources officielles (mais anonymes), des rapports du renseignement montreraient par exemple une présence continue de la Chine dans ces écoutes.
La situation serait particulièrement tendue. Trump utiliserait ainsi trois iPhone, un classique et deux modifiés par la NSA pour en renforcer les défenses : un pour les applications (dont Twitter), l'autre pour les appels. Ces smartphones étaient déjà un progrès comparés à l’ancien Samsung Galaxy utilisé jusqu’en 2016.
Mais que l’environnement logiciel soit « blindé » ou pas, les appels classiques et les SMS – que le président ne se refuse pas – sont vulnérables car basés sur d’anciens protocoles. Les problèmes soulevés à l’époque sur SS7 sont toujours valables.
Selon les sources du NYT, l’entourage de Donald Trump ne pourrait qu’espérer la discrétion du président sur les affaires en cours, afin qu’il ne discute d’aucun sujet sensible sur ces téléphones.
La Chine serait particulièrement présente sur ces écoutes. Menant un programme d’influence auprès de personnes importantes susceptibles d’approcher la Maison Blanche, ces écoutes permettraient d’avoir une idée plus claire des relations de Trump et son entourage, et surtout de mesurer le succès de la campagne.
La solution pour le président américain serait de passer exclusivement par les téléphones fixes prévus à cet effet. La situation est d’autant plus piquante que Trump n’hésitait pas à critiquer ardemment Hillary Clinton pour son utilisation d’un serveur non sécurisé pour stocker ses emails, quand elle était secrétaire d’État.
Hier, Trump a démenti : « Le New York Times a écrit article long et ennuyeux […] si incorrect que je n’ai pas le temps de le corriger. Je n’utilise que les téléphones du gouvernement, et n’ai qu’un téléphone mobile gouvernemental, rarement utilisé ». Un message publié avec l'application Twitter… pour iPhone.
Côté Chine, on dément aussi bien sûr, avec une pointe d’humour. Porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunying a parlé de « fake news », avant de proposer deux solutions à ce problème : abandonner ses iPhone pour un Huawei ou arrêter tout simplement de communiquer.
Il n’est cependant pas dit que le constructeur chinois ait apprécié cette « recommandation » officielle d’un membre du gouvernement en pleine affaire d’espionnage.
Le 26 octobre 2018 à 09h37
Commentaires (15)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 26/10/2018 à 08h53
“Les communications de Donald Trump seraient espionnées par les Chinois et Russes” QUOI??? les chinois et russes lisent twitter ?
Le 26/10/2018 à 09h02
Et dire que pour moins que ça on exigeait l’emprisonnement d’hilary…
Le 26/10/2018 à 09h31
Le 26/10/2018 à 09h41
« abandonner ses iPhone pour un Huawei »
Ils ont de l’humour ces chinois
Le 26/10/2018 à 09h59
Pfff je voulais la faire celle là…
Le 26/10/2018 à 10h03
Chinois et Russes peuples courageux (et fier), risquer une lobotomie en écoutant ses conneries à la source " />
Le 26/10/2018 à 10h22
On attends toujours son emprisonnement.
Puis il a pas encore fini (ni commencé ?) de “drain the swamp”.
Mais je n’en doute pas que, grâce à des pirouettes verbales, il arrive a convaincre ses “fans” qu’enfaite c’est la faute du “deep state” si il n’a pu rien faire pendant 4 ans.
Le 26/10/2018 à 12h14
légèrement plus que ça " />
Le 26/10/2018 à 12h29
J’ai aussi lu ceci : The Verge
En éclairant des documents confidentiels avec la diode flash de son mobile, la caméra du mobile a tout à fait pu filmer ou photographier, et les infos récupérée si le mobile était compromis.
Le 26/10/2018 à 13h55
lol (?)
Le 26/10/2018 à 14h07
Le 26/10/2018 à 22h34
Multiples meurtres
Le 05/11/2018 à 21h28
Le 06/11/2018 à 09h23
Le 06/11/2018 à 18h19