L’Éducation nationale lance un appel d’offres pour des assistants pédagogiques dopés à l’IA
Le 24 janvier à 06h33
2 min
IA et algorithmes
IA
En décembre, le ministre de l'Éducation Nationale d'alors, Gabriel Attal annonçait la mise à disposition aux « outil d'IA de remédiation ou d’approfondissement », MIA. Selon Acteurs publics, ce ministère prévoit de mettre en place d'autres outils d'assistance pédagogique intégrant de l'IA.
Le média explique que la Banque des territoires, a lancé un appel d’offres le 10 janvier dernier « d’un montant estimé de 13 millions d’euros, afin de développer des “assistants pédagogiques” dopés à l’intelligence artificielle (IA) pour l’enseignement et l’apprentissage par les élèves des mathématiques, du français et des langues vivantes ».
En 2018, le ministère a mis en place des « partenariats d’innovation pour l’IA » (P2IA) pour financer ce genre de projets de R&D. Et cinq solutions avaient été sélectionnées en 2019, rappelait Campus Matin, « Lalilo et Navi pour l’enseignement du français ; Mathia, Smart enseigno et Adaptiv’Math (EvidenceB) pour les mathématiques », se concentrant sur le cycle 2 (du CP au CE2).
Le nouvel appel d'offres s'inscrit dans le même cadre, mais pour le cycle 3 (du CM1 à la sixième) en ajoutant les langues étrangères.
“On dispose désormais d’algorithmes qui permettent de renseigner l’enseignant sur l’état des parcours d’apprentissage de ses élèves, mais aussi de personnaliser ces parcours et de valoriser la progression de l’élève”, explique Audran Le Baron, directeur du numérique pour l’éducation, à Acteurs Publics.
Le média explique qu'il est « difficile néanmoins de mesurer l’appétence des enseignants et des élèves pour ce type de logiciels et d’étudier leur fonctionnement » et ajoute que le ministère ne compte « effectivement pas publier le code source et le détail du fonctionnement des algorithmes ainsi déployés, ces derniers appartenant aux entreprises partenaires ».
Audran Le Baron affirme au média qu' « il est encore trop tôt pour évaluer scientifiquement la valeur ajoutée de ces outils numériques, d’autant qu’ils viennent compléter la palette pédagogique des enseignants et que de nombreux facteurs, comme l’environnement de l’élève ou le professeur, jouent sur la qualité de l’apprentissage ».
Rappelons que Next a saisi la CADA à propos de MIA.
Le 24 janvier à 06h33
Commentaires (13)
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Abonnez-vousLe 24/01/2024 à 07h34
from openai import OpenAI
...
Le 24/01/2024 à 08h24
Pour ma part, je trouve totalement déraisonnable de la part d'un gouvernement (que ce soit le notre ou non), financer par l'argent de ses contribuables, de ne pas faire preuve de transparence sur les outils demandées et développées sur mesure dans le cadre d'un appel à projet.
Le 24/01/2024 à 10h12
Un peu honteux d'utiliser nos finances pour des IP.
Je me bats tous les jours au travail pour eviter ce genre d'anomalie, quand tu paye un travail pour un developpement, tu doit etre maitre du resultat et donc du code source. Cela a un coup mais ça permet de monter en competence au sein de l'entreprise, voir même permettre des rachats de startup qui bossent bien. M'enfin c'est l'histoire de ma vie dans le milieu de la defense :)
Le 24/01/2024 à 10h27
À partir de là, il est difficile de publier quelque chose en respectant la PI utilisée. On devrait quand même pouvoir au minimum avoir des infos sur la partie développée sur demande.
Le 24/01/2024 à 09h01
Désolé, c'est pas nouveau mais je découvre.
Il y a assez d'enseignants avec un niveau d'anglais suffisant pour se sentir insultés j'espère !
Par ça et par la version wish d'AOC qu'on se fade. Cf l'originale, là, y'a du level.
Le 24/01/2024 à 09h29
Le 24/01/2024 à 10h22
Le 24/01/2024 à 09h43
Les chatbot où l'on tourne en rond pendant des minutes sans obtenir la réponse attendue commencent à me ........ !!!
Modifié le 24/01/2024 à 12h27
Ca c'est le prérequis pour avoir des profs motivés (pour ceux qui sont déjà là) ou des jeunes motivés pour devenir profs (pour les jeunes).
Parce que pour avoir des profs en nombre, il faut déjà des candidats. Et dejà aujourd'hui on en manque. Même si on voulait recruter massivement demain matin, on ne saurait pas. Et donc on engage n'importe qui, par définition pas bien formés, pour revenir à ton assertion initiale.
Le 24/01/2024 à 14h22
Dans le recrutements, ils sont allés pêcher dans les listes complémentaires qui n'avaient même pas eu la moyenne au concours. Tu imagines "ça" arriver devant des élèves sans avoir ne serait-ce qu'un niveau correct en orthographe et en grammaire ?
Le 24/01/2024 à 16h38
Pour te consoler, dis toi que c'est une accélération de l’évolution naturelle de la langue qui est en marche. Les linguistes te diront que c'est pas grave
Le 24/01/2024 à 10h46
Le 24/01/2024 à 12h00