Le Pentagone suggère l’arme nucléaire contre les auteurs de grandes cyberattaques
Le 19 janvier 2018 à 09h08
1 min
Droit
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Les États-Unis possèdent une liste très courte de circonstances dans lesquelles des ogives nucléaires peuvent être tirées contre un pays ennemi. Parmi elles, l'utilisation des armes biologiques (bactéries et virus).
Selon le New York Times, une révision de cette liste est actuellement à l'étude. Sur proposition du Pentagone, les auteurs de vastes cyberattaques contre les États-Unis seraient donc susceptibles de recevoir des bombes nucléaires sur la tête... pour autant qu'on puisse les viser avec précision.
La suggestion du ministère montre une évolution marquante dans la prise en compte de ces menaces, les agressions électroniques devenant aussi graves que des armes de destruction massive. Le changement - qui doit encore être accepté et signé par la Maison Blanche dans les semaines qui viennent - enverrait en outre un signal fort à certains pays, comme la Russie, la Chine ou la Corée du Nord.
Peut-être est-ce d'ailleurs là toute l'ambition du projet. Car prouver qu'un pays se tient bel et bien derrière une cyberattaque est particulièrement difficile, en dépit parfois de lourds faisceaux d'indices.
Le 19 janvier 2018 à 09h08
Commentaires (25)
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Abonnez-vousLe 19/01/2018 à 08h59
2)Lancer une grosse cyber-attaque
3)Revendiquer l’attaque en donnant toutes les infos sur sa position
Le 19/01/2018 à 09h43
Je vais peut-être désinstaller nmap …
Le 19/01/2018 à 09h58
[Troll Incoming] Le pentagone préconise le bombardement nucléaire pour lutter contre la prolifération des fakes news
Le 19/01/2018 à 10h29
Si l’attaque est lancée via le cloud, où ira le missile ? " />
Le 19/01/2018 à 10h53
Le 19/01/2018 à 10h56
Du coup, la Syrie peut légitimement s’équiper en têtes nuclaires pour les envoyer sur la gueule des USA suite à l’intrusion de la NSA dans son réseau national et la mise à l’arrêt dudit réseau par ses mêmes agents de la NSA qui ont foutu la merde dedans ? " />
Le 19/01/2018 à 11h29
pour autant qu’on puisse les viser avec précision
Ca me rappelle un sketch des Guignols en 2003, avec le commandant Silvestre qui disait :
On va faire des frappes chirurgicales : ablation de l’Afghanistan ! " />
Le 19/01/2018 à 11h34
Et pour l’attaque avec Mirai, ils vont bombarder l’Alaska, du coup ?
Le 19/01/2018 à 12h16
Le 19/01/2018 à 14h05
Le 19/01/2018 à 14h08
Le 19/01/2018 à 14h37
Le 19/01/2018 à 16h50
Le 19/01/2018 à 21h24
Quand la Syrie s’est retrouvée couper du net fin 2012. Une équipe de la NSA a voulu placer un malware dans un routeur et ça a brické la machine. A l’époque la faute à été imputé au vilain bachar, et bachar accusait les rebelles. Snowden à dit que non, c’est l’oeuvre de la NSA qui voulait avoir accès à ce réseau, celui de l’un des plus gros FAI du pays, pour espionner les mails et la majeur partie du traffic Syrien.
Il a aussi ajouté qu’au cas où on penserait à eux, la NSA accuserait Israel comme étant le coupable de ce bordel.
Le 19/01/2018 à 23h36
Dans les nuages
Le 20/01/2018 à 14h00
La NSA qui accuserait Israël ? La NSA n’a pas pour habitude de communiquer. Et qu’en a-t-il été ?
PS : c’est bien ce que je me disais, tu affabules un peu et simplifie beaucoup.
cfhttps://www.numerama.com/magazine/30250-nsa-coupure-syrie.html
Parmi toutes les coupures qui ont eu lieu, une seule serait due aux US, par erreur. Par ailleurs les US (ou des ONG US) ont plusieurs fois fourni des moyens de communication aux rebelles.
« Cet épisode raconté par Edward Snowden paraît crédible, dans la mesure où la NSA n’a pas d’intérêt à couper les télécommunications de la cible qu’elle veut écouter. »
« Les informations données par Edward Snowden donnent un éclairage nouveau sur certains incidents qui ont frappé les télécommunications de la Syrie ces trois dernières années, même si seul l’un d’entre eux a manifestement été causé par la NSA. Les autres en revanche ont vraisemblablement été décidés par le pouvoir en place, pour limiter la capacité de l’opposition à s’organiser. »
Quand à la mention d’Israël, c’est une boutade (lis l’article).
Le 21/01/2018 à 15h31
Je me demande comment tout le monde réagirait si c’étaient les services nord coréens qui préconisaient ça.
Le 22/01/2018 à 09h00
J’affabule pas c’est même dans la partie que tu cites. La NSA à voulu espionner, son malware à brické une machine qui a plantée le réseau de la Syrie… Ce plantage a été foutu sur le dos de bachar et lui accusait les rebelles. Elle est où l’affabulation ?
Une attaque reste une attaque qu’elle réussise ou qu’elle échoue. Ou comment vouloir dédouaner les USA des crimes qu’ils commenttent…
Le 22/01/2018 à 09h28
Bon sang…
Ce n’était pas une attaque visant à faire tomber le réseau syrien, c’était une intrusion ratée " />
Ta présentation des faits est fallacieuse, encore une fois.
Le 22/01/2018 à 10h16
Vu la difficulté qu’il y a à attribuer avec certitude une cyber-attaque à un organisateur, c’est soit la solution la plus débile qui soit (genre je nucléarise la Corée du Nord mais en fait l’attaque venait de Chine, donc bon, j’ai nucléarisé des innocents et je n’ai toujours pas résolu mon souci…), soit c’est juste un effet d’annonce pour dire “on prend ce genre de cas au sérieux et malheur à celui qui jouerait au plus malin avec nous”.
Dans les deux cas, ça montre bien à quel point les réseaux sont devenus vitaux pour les nations modernes !
Le 22/01/2018 à 13h04
Faut apprendre à lire ?
“Une équipe de la NSA a voulu placer un malware dans un routeur et ça a brické la machine.” A quel moment je dis qu’ils ont fait ça pour faire tomber le réseau Syrien ?
Surtout quand j’mets “la NSA qui voulait avoir accès à ce réseau, celui de l’un des plus gros FAI du pays, pour espionner les mails et la majeur partie du traffic Syrien. ” à la fin. Mais bon pour avoir raison certain sont prêt à dire n’importe quoi. " />
Le 22/01/2018 à 15h26
Le 22/01/2018 à 17h18
Malware est un terme générique qui englobe la totalitée des logiciels malvaillants… Ca va de l’exploit jusqu’au scumware, en passant par la backdoor, le rootkit et tout un tas d’autres pourriciels. " />
Un keylogger est un malware, qui sert à récupérer ce qui est saisi au clavier et n’est pas la pour faire des dégâts.
Une backdoor est un malware, qui s’introduire en douce dans un système informatique, pour espionner majoritairement plutôt que faire des dégâts.
Un dropper est un malware, qui sert à installer des copains malwares plutôt que faire des dégâts.
Un exploit est un malware, qui sert à exploiter une faille de sécurité dans des buts divers et variés.
Un dialer est un malware, qui sert à te faire appeler des n° surtaxés pour te faire cracher des € plutôt que faire des dégâts.
Je continue ou ?
La qualité du code du malware ou son indetectabilité non rien à voir avec le terme générique employé pour désigner l’ensemble des programmes néfastes. " />
Le 22/01/2018 à 18h29
Tu as ta définition large du malware, apparemment.
Ça ne change pas ce que je disais sur ta présentation des faits. Tu présentais une intrusion ratée comme une (cyber)attaque sur l’infrastructure, ce qui n’a aucun rapport.
Le 22/01/2018 à 18h52
Malware étant le terme générique qui désigne l’ensemble des logiciels malveillants, normal qu’il ratisse large… C’ptête toi qui en a une trop réduite. Les pourriciels qui ne font pas de dégâts t’appels ça comment ? " />
Raté ou pas ça reste une cyberattaque.
Bref on va pas s’éterniser plus longtemps. " />