Le navigateur Vivaldi disponible sur iOS
Le 29 septembre 2023 à 05h10
1 min
Logiciel
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Après de longs mois de travaux, Vivaldi vient enfin de sortir sa version pour iOS, sur iPhone comme sur iPad. Cette version vient boucler la boucle de disponibilité, puisqu’il s’agissait de la dernière grande plateforme à ne pas avoir été servie. La synchronisation est bien sûr de la partie.
Comme on peut s’y attendre, toutes les fonctions habituelles de Vivaldi sont présentes, comme le Speed Dial, les panneaux, le bloqueur de publicités, les listes de lecture et, bien sûr, les onglets, d’ailleurs présentés comme les versions pour ordinateurs.
Vivaldi oblige, plusieurs thèmes sont fournis, et même plusieurs icônes. Sur iPad, le navigateur prend un peu plus ses aises, permettant par exemple d’ajouter plusieurs Speed Dial sur la page d’accueil, ou d’organiser les liens comme on le souhaite.
S’agissant d’un navigateur sur iOS cependant, le moteur est celui de Safari, et non Blink, Vivaldi étant normalement basé sur Chromium.
Le 29 septembre 2023 à 05h10
Commentaires (13)
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Abonnez-vousLe 29/09/2023 à 10h23
En voilà une bonne nouvelle! J’aime bien ce navigateur qui pour moi est vraiment dans la lignée de ce que fut Opera avant que l’éditeur en face ce qu’il est aujourd’hui, et qui ne me convient pas du tout, surtout sur mobile.
Opéra aurait dû être ce que Vivaldi apporte aujourd’hui.
D’ailleurs si je me souviens bien, les personnages à l’origine de Vivaldi sont des anciens d’Opera.
Avec ceci sur iOS comme le dit l’article, la boucle st bouclée. 👌
Le 29/09/2023 à 13h36
Sept ans (et même huit si on compte la période des préversions publiques) que des gens réclamaient cette version i(Pad)OS à chaque nouvelle actu sur Vivaldi. Et maintenant qu’elle est enfin sortie, aucune réaction ou presque (en tout cas, ici) ? Vous êtes sérieux, les gens ?! J’aurais pensé voir davantage d’enthousiasme à la hauteur des réclamations passées, je vous le dis !
Bah, oui, puisque Vivaldi est la vraie continuation de l’Opera d’avant la bascule sur Chromium.
Tout juste !
Ben, c’est une demande de très longue date qui prend enfin fin, on va pas se mentir. Mais je trouve surprenant (autant que très bien) qu’ils aient sorti une version basée sur WebKit (au passage, elle est numérotée 6.3, comme la future version à venir sur les ordis, mobiles et voitures), alors que l’entrée en vigueur du DMA dès l’année prochaine leur permettra normalement de proposer une version i(Pad)OS elle aussi basée sur Chromium et donc Blink, comme partout ailleurs. Quoique d’aucuns se disent déjà qu’à ce moment-là, une bascule vers un simple portage de la version Android sera facile.
Mais ça reste un bel exploit technique que d’avoir pu adapter l’essentiel de leur interface et fonctionnalités à un autre moteur de rendu, même s’il est proche de Blink car étant son parent direct.
Le 29/09/2023 à 16h36
Honnêtement, un navigateur semi-proprio, ça m’enthousiasme autant qu’une bouteille de lait semi-périmée.
Si au moins ça venait avec un moteur différent pour un peu diversifier et pérenniser les standards du web… mais non, juste la soupe webkit, encore et toujours…
Le 29/09/2023 à 16h47
Pareil. Non seulement c’est non libre (faut avoir confiance), mais ils n’ont même pas pris la peine de proposer un Flatpak, histoire d’avoir quelque chose d’un minimum cloisonné, avec les autorisations qui vont bien pour l’accès aux fichiers, aux périphériques, à la géolocalisation…
Vais donc plutôt rester fidèle à mon bon vieux Firefox 🙂
Le 29/09/2023 à 16h53
Pourquoi tu parles de Flatpak alors que l’on parle d’iOS ? iOS, non libre lui aussi, même s’il y a des bouts de libre dedans.
Le 29/09/2023 à 17h19
Quand on aime bien un navigateur, et pour bénéficier en plus de la synchronisation, on a tendance à l’utiliser sur nos différentes machines. Mais puisque c’est mort sur PC, ça ne me viendrait même pas à l’idée de l’utiliser sur mobile…
Accessoirement, Flatpak ne se limite plus aux distributions Linux. J’ai ouï dire que ChromeOS et le SteamDeck l’utilisaient aussi (bon, ok, ChromeOS est basé sur Linux et le SteamDeck utilise Arch Linux, mais on se comprend 😁)
Le 29/09/2023 à 18h35
En fait, c’est juste la licence d’utilisation de cet enthousiasmant navigateur qui est propriétaire (et pas qu’à moitié).
Comme celle de beaucoup d’autres logiciels ou systèmes, toujours pas périmés.
Après, oui, le code source des versions #Desktop est disponible, en grande partie sous licence libre. Mais c’est finalement l’autre partie de ce code qui est la plus lue, analysée, bidouillée et redistribuée par les plus experts des utilisateurs de Vivaldi, va comprendre…
À part le projet Chromium (et Webkit peut-être ?), il n’y a visiblement pas tellement d’autres moteurs disponibles pour faire des navigateurs Web, voire des clients mails ou des agrégateurs de flux…
Le 29/09/2023 à 21h27
L’utilisation de Webkit est dû aux limitations d’Apple. Vivaldi aurait préféré utiliser le même moteur qu’ils utilisent pour toutes les autres versions…
Si un flatpak de Vivaldi était fourni, tu serais moins en sécurité que si tu lançais Vivaldi de manière normale : flatpak ne permet pas au navigateur l’isolation inter-processes qu’il utilise habituellement, l’obligeant a désactiver son isolation, et donc le rendant moins secure.
Yep.
Si tu veux plus de détails, je te recommande la lecture de https://forum.vivaldi.net/post/669805, et des quelques posts suivant.
Comme quoi, s’attacher à un format coûte que coûte n’est pas une bonne idée ;)
Sinon, si tu souhaite juste une install standalone, Ruarí a fait un script pour ça : GitHub
Le 29/09/2023 à 23h50
Limitations qui devraient disparaître à l’entrée en vigueur du DMA si Apple ne veut pas se prendre une amende à plusieurs millions ou se voir privée du marché européen.
Pour le reste… Encore et toujours les mêmes rengaines ! Pfff… Allez vous renseigner avant de parler de ce que vous ne connaissez pas (oui : à cette heure-ci, et je vais bientôt aller me pieuter, la diplomatie fait dodo) : ils se sont fendus de deux articles pour expliquer leur choix. Oui, c’est discutable. Oui, on pourrait espérer que ce soit entièrement libre plutôt qu’à 95% (sachant que les modifications de la seule partie proprio, à savoir l’UI, sont pourtant encouragées par l’équipe qui a pour devise « que chacun fasse sien son navigateur ») ! Mais arrêtez de vous répéter comme de vieux disques rayés, surtout pour ne faire que ça et ne pas écouter les réponses faites depuis des années à ce sujet, merci.
Le 30/09/2023 à 08h45
Maintenant que la nuit est passée, je reprends :
Bah, tu vois, vu qui compose l’équipe de Vivaldi et les valeurs qu’ils prônent, je leur fais bien davantage confiance qu’à Mozilla pour ce qui est d’être réglos. Déjà parce que, contrairement à ces derniers, ils ne sont pas financés par Google (ni même Microsoft, d’ailleurs), que c’est une société européenne n’appartenant pas à un groupe US ni chinois (salut, Opera post-Presto !), et qu’ils ont à cœur de défendre les droits de tous les humains, sans chercher à en priver ceux qui ne leur plaisent pas en finançant la haine (celle-là, elle est pour Brave). Leur positionnement anti-FloC/Topics et cryptomonnaies a toujours été constant et sans la moindre équivoque. Quant au reste, c’est toujours l’intérêt des utilisateurs (ils ne les appellent pas « leurs amis » pour rien) qui prime, pas le compte en banque des actionnaires.
Alors, oui : même s’ils placent leur logiciel phare sous une licence proprio (mais dans les faits, c’est seulement la licence ; car le code est entièrement disponible et modifiable, on peut juste pas le recompiler depuis les sources parce qu’ils veulent pas être potentiellement tenus pour responsables de forks foireux ou malveillants avant tout), je leur fais confiance dans la mesure où ils n’ont jamais agi de façon à la trahir, et ont toujours été transparents et accessibles (tu peux parler aux devs de Mozilla personnellement en personne et tu connais leurs noms ? Ceux de Vivaldi, oui, et ils répondent !). Et crois-moi qu’ils savent qu’ils ont aucun intérêt à nous faire un sale coup, parce qu’ils savent trop bien ce que ça peut faire, rien qu’en observant la concurrence (et de ce côté-là, Mozilla n’a plus un casier vierge depuis un moment, avec toutes les lignes jaunes, voire orange, qu’ils ont déjà franchies).
Le 01/10/2023 à 16h12
Pour ce qui est du code source, je rejoins @Trit’ : en pratique, le code est ouvert. Il n’y a donc pas de problèmes de confiance à avoir. Si t’as un doute, tu vas voir le code et tu reviens après.
C’est pas libre pour autant (pas la possibilité/droit de modifier), mais le « faut avoir confiance » n’est pas un argument.
Concernant la société derrière, pareil. Vivaldi est indépendante, sans investisseurs et gagne de l’argent via les marques-pages et les moteurs de recherche pré-installés. Pas de tracking. D’ailleurs, leur site même n’a aucun tracker.
Mozilla fonctionne comme ça aussi, mais par défaut, y a (ou y avait) des requêtes Google constamment pour les sites non-fiables, tout ça.
Mozilla (.com et/ou .org) a connu quelques « scandales » lié à la rémunération monstre de son CEO y a quelques temps, malgré une grosse perte de vitesse, et divers choix techniques et fonctionnels très contestés.
Pour ce qui est de l’orientation vers les utilisateurs, Vivaldi est nettement au dessus de Mozilla de ce côté là, j’en suis convaincu. La philosophie et l’éthique derrière Vivaldi, je l’approuve à 100 %.
En ce qui me concerne pour tout ça, j’étais un GRAND fan et promoteur d’Opera avant que ça ne soit vendu. J’y suis resté des années, à une époque où Firefox était devenu lent et lourd. Quand ça a été vendu, je suis repassé sous Firefox (qui depuis Quantum a bien changé aussi, pour le mieux).
Depuis, j’ai bien essayé Vivaldi (et c’est mon navigateur secondaire), y compris en situation réelle durant des semaines. Je pense que ça vient du fait que j’utilise Linux, mais c’est d’une lenteur incroyable par rapport à Firefox aujourd’hui. Chrome, Chromium et compagnie, pareil. Ce n’est juste pas possible pour moi.
Chromium et ses dérivés sont hyper rapides après une installation fraîche, même si Firefox semble les avoir rattrapé sur ça aussi, mais une fois qu’ils sont encrassés, ils sont lents et lourds, alors que Firefox reste véloce. Par conséquent, le choix est vite fait.
C’est mon ressenti : c’est lent, les CSS s’affichent parfois mal, et surtout les outils de dév sont mauvais (surtout à côté de ceux de Firefox, et même à côté de ceux du vieil Opera, Dragonfly). Je suis habitué à ceux de Firefox, y a aussi de ça, mais ces derniers sont bien plus complets.
Ce que je reproche à Vivaldi, et la raison de tout ça, c’est son cœur basé sur Chromium et Blink (le moteur de rendu). S’ils utilisaient le moteur de rendu de Firefox (Gecko/Quantum), ça serait le meilleur navigateur du monde, à la fois pour le rendu, et pour le “chrome” (l’interface et les fonctionnalités), mais pour l’instant je ne lâche pas Firefox.
Bien que j’utilisais Vivaldi sous Android, étant sous iOS désormais depuis 2 ans, je me suis habitué à Safari. Je n’utilise pas de synchronisation entre mobile et PC, mes usages ne sont juste pas les mêmes.
Les seuls reproches de Safari concernent Webkit (le moteur de rendu). Avoir un Vivaldi avec Webkit n’apporterait donc rien pour moi aujourd’hui. Même remarque pour Firefox sur iOS. Autant rester sur Safari de base, qui restera plus rapide et mieux intégré.
Ça reste néanmoins une bonne nouvelle pour ceux qui utilisent Vivaldi et voudrait avoir de la synchronisation entre leur appareils. Et peut-être un jour cette histoire de Webkit obligatoire changera. Mais sinon, ça m’en touche une sans bouger l’autre.
Le 01/10/2023 à 17h22
Vivaldi est une exception à cette règle, puisque tu as la possibilité de modifier l’interface au-delà de ce que la page (déjà bien remplie !) des options permet de base, soit depuis un fichier CSS perso (comme sur Firefox), soit en allant modifier directement les fichiers de Vivaldi (c’est que du HTML, CSS et JS), sauf que ça sera remis à l’état d’origine à la chaque mise à jour.
En tout cas, il existe une section dédiée aux personnalisations, et l’équipe encourage cette pratique. On peut donc dire que c’est une exception dans le monde des logiciels propriétaires.
Ouais, mais je pense que c’est la base Chromium qui est lourdingue au départ. Mais à Vivaldi, ils essaient autant que possible de compenser ça (l’histoire des onglets qui s’ouvrent 37% plus vite qu’avant…), même si ça reste limité. On peut au moins saluer l’effort.
Ils ont considéré Gecko, mais à l’époque (est-ce toujours le cas aujourd’hui ?), il était pas aussi adaptable que Blink, d’après leur réponse à ce sujet. Mais ça a été un choix pragmatique avant tout, et j’avoue que ça m’ennuie aussi qu’ils participent ainsi à l’hégémonie de Blink.
Comme j’ai dit : normalement, le DMA qui entrera en vigueur dès février obligera Apple à accepter d’autres moteurs que WebKit, avec sanctions à la clef s’ils persistent à refuser. Donc, les chances ne sont pas nulles.
Le 02/10/2023 à 11h05
En fait, pour pouvoir utiliser un autre moteur de rendu pour faire du navigateur ou toute autre appli qui doit faire du rendu Web, il faut que le dit moteur de rendu soit prévu pour être embarqué, avec des API et un suivi qui va bien.
Là, il semblerait que Mozilla ne fait plus grand chose pour que son bon vieux Gecko soit réutilisable, comme dans l’temps, dans des Camino, K-Meleon ou Flock, voire dans des logiciels comme BlueGriffon ou Songbird.
Même Brave avait essayé, au début, d’utiliser Gecko, mais ils ont laissé tomber rapidement.
Il semble donc que si « tout le monde » utilise le projet Chromium, ce n’est pas forcément pour participer à son hégémonie et cirer les pompes à Google, mais parce qu’il n’y a pas concrètement d’autres choix…
Il y a bien servo qui semble prévu pour être embarqué, mais il y a encore du taf pour le rendre utilisable dans un vrai navigateur ou un client mail, et rien ne dit que ceux qui font le Web accueilleront à bras ouvert un nouveau moteur qu’il faudra tester et supporter, et qu’il aura donc un avenir…