La calculatrice Numworks débarque sur Android et iOS sous la forme d'une application gratuite

La calculatrice Numworks débarque sur Android et iOS sous la forme d’une application gratuite

La calculatrice Numworks débarque sur Android et iOS sous la forme d'une application gratuite

En septembre 2017, Numworks lançait sa « calculatrice réinventée » (lire notre analyse). Au fil des mois et des mises à jour du firmware, elle s'est enrichie de nouvelles fonctionnalités et de corrections de bugs, toujours avec une approche open source et open hardware.

Aujourd'hui, le constructeur propose gratuitement une application mobile : « Ne nécessitant pas de connexion à Internet, l’application réunit l’intégralité des fonctionnalités de la calculatrice, sans aucune limitation ».

Le fabricant en profite pour tacler ses concurrents, des « mastodontes américains ou japonais [qui] restent sur un ancien "business model" ultra conservateur ».

Commentaires (24)


Ce n’est pas nouveau, je l’ai sur mon téléphone depuis quelques semaines… et je n’en comprends pas bien l’intérêt en l’état, tant l’ergonomie est catastrophique.

 

Je suis pourtant emballé par leur calculatrice, j’essaie de leur faire de la pub auprès des collègues qui ont des enfants au collège ou surtout lycée ; mais cette application n’est pas mûre du tout : il faut adapter l’ergonomie au média !



Avez-vous prévu de faire un nouveau test de la calculatrice ? Votre dernier était prometteur mais on sentait que vous en attendiez plus… et il me semble qu’il y a eu de grosses mises à jour de ce côté. Me trompé-je ?


J’ai du mal à comprendre l’intérêt dans la mesure où les smartphones sont pas autorisés à l’examen alors que ça peut l’être pour la numworks. J’ai raté un truc ?


Le but est de créer une communauté autour de leur calculatrice et pousser son adoption ainsi

En effet, elle n’a quasiment aucune chance de s’imposer simplement en proposant “mieux” face à TI (et casio dans une moindre mesure) qui est le standard dans tous les lycées. En prenant une calculette TI, tu sais que tous les enseignants de tous les lycées seront faire leurs enseignement dessus. Si tu prend autre chose, tu risque de devoir te démerder par toi même.


Je viens de l’installer et je confirme que côté ergonomie, ça pique un peu.

Ceci dit, je pense que cette interface se doit être présente, plutôt comme une alternative.

On devrait pouvoir avoir une interface simple et épurée, et pouvoir basculer sur l’interface complexe si nécessaire (un peu comme la calculatrice sur Windows).


Il me semble que NumWorks démarche justement les professeurs, ce qui est la meilleure stratégie. Convainquez-les de la valeur du produit, du prix raisonnable, ajoutez un support gratuit… quand un prof recommande un modèle, c’est presque une classe entière qui est gagnée ! Et ensuite le bouche à oreille fait son effet…



Je crois avoir lu que les professeurs d’Henri IV l’avait adoptée, c’est un joli coup de pub !


Une bonne alternative à Graph89 qui émule une Ti-89.








tnetennba a écrit :



Il me semble que NumWorks démarche justement les professeurs, ce qui est la meilleure stratégie. Convainquez-les de la valeur du produit, du prix raisonnable, ajoutez un support gratuit… quand un prof recommande un modèle, c’est presque une classe entière qui est gagnée ! Et ensuite le bouche à oreille fait son effet…



Je crois avoir lu que les professeurs d’Henri IV l’avait adoptée, c’est un joli coup de pub !





A H4 de mon temps on utilisait sa tete, pas besoin de calculette… <img data-src=" />

Tout se perd



C’est plutôt en cours d’année l’intérêt: il arrive souvent que les élèves oublient leur calculatrice mais très rarement leurs smartphones.


Et de mon temps à LLG, on savait utiliser les deux <img data-src=" />



C’est très bien le calcul mental, ou même à la main, mais une fois qu’on a compris, il n’y a pas beaucoup d’intérêt à calculer sinus et logarithmes à trois chiffres significatifs près <img data-src=" />


Et du mien à LLG, on utilisait la règle à calcul ou les tables de log. <img data-src=" />








tnetennba a écrit :



Avez-vous prévu de faire un nouveau test de la calculatrice ? Votre dernier était prometteur mais on sentait que vous en attendiez plus… et il me semble qu’il y a eu de grosses mises à jour de ce côté. Me trompé-je ?





Je suis curieux également, je n’ai pas vu de changelog sur leur site, donc pas trop moyen de voir ce qui a été amélioré depuis 1 an.



Je vais essayer l’app, mais en relisant l’article de 2017, où les mecs sortent “nan mais le fait que 1.0 - 0.8 - 0.2 ! =0 c’est voulu hein, on n’a pas de moteur de calcul exact” je me suis pissé dessus… Les mecs font une calculatrice qui donne des résultats foireux je suis à genoux XD

Après c’était y’a 2 ans… Du coup je DL l’app quand même <img data-src=" />



[EDIT] OK je comprends que l’app est pas le but principal de l’opération. Mais sérieux changez l’UI les gens. C’est juste pas possible là…








tnetennba a écrit :



Il me semble que NumWorks démarche justement les professeurs, ce qui est la meilleure stratégie. Convainquez-les de la valeur du produit, du prix raisonnable, ajoutez un support gratuit… quand un prof recommande un modèle, c’est presque une classe entière qui est gagnée ! Et ensuite le bouche à oreille fait son effet…



Je crois avoir lu que les professeurs d’Henri IV l’avait adoptée, c’est un joli coup de pub !





Si un enseignant arrive à imposé ça à une classe en 2nd, ses collègues qui récupèrent ses élèves en 1ère et n terminale risque de lui faire sérieusement la gueule. Et ça impact aussi les prof de physique chimie qui parfois veulent utiliser des fonctionnalités “avancées”.



Donc tout d’abord, ça impose que l’ensemble du lycée doivent se mettre d’accord. Mais ça impacte aussi les élèves qui, s’il change de lycée risque de devoir changer de calculette.



TI s’est imposé en France (casio semble avoir pas mal perdu) et pour ces raisons il va être très difficile de les virer.



Je viens de l’installer, je confirme que c’est une horreur à utiliser ! Pourquoi avoir reproduit la calculatrice dans l’interface ??? Je comprends pas là. T’as tous les inconvénients de la calculatrice physique et aucun avantage, c’est juste stupide.

On ne peut même pas cliquer sur l’écran de sélection du menu… Obligé d’utiliser la croix directionnel et le bouton ok. Et le bouton off ne ferme pas l’appli !

&nbsp;


Dans notre lycée, nous ne faisons (surtout) pas acheter de calculatrice graphique en 2de, car elle sera inutile pour ceux qui ne feront pas la “spé” maths en 1ère.

Certains de mes élèves de 2de ont rapidement adopté l’émulateur Numworks sur smartphone, et je l’autorise dans les devoirs où ils ont besoin de la calculatrice (maximum 2 devoirs par an, en “probas-stats”… le reste du cours de 2de ne nécessitant nullement la calculatrice, au contraire…) Avantage aussi : la console Python.



Au passage, un expert en Python peut-il m’expliquer pourquoi le script suivant ne donne pas toujours les carrés parfaits dans l’ordre, suivant l’environnement choisi (problème à partir de n = 6) :

def carrparf(n):



 list={k**2 for k in range(n+1)}   

return list



carrparf(10) renvoie {0, 1, 64, 4, 36, 100, 9, 16, 49, 81, 25}








serpolet a écrit :



Au passage, un expert en Python peut-il m’expliquer pourquoi le script suivant ne donne pas toujours les carrés parfaits dans l’ordre, suivant l’environnement choisi (problème à partir de n = 6) :

def carrparf(n):



   list={k**2 for k in range(n+1)}     

return list



carrparf(10) renvoie {0, 1, 64, 4, 36, 100, 9, 16, 49, 81, 25}





list = {} crée un set, par définition non ordonné, d’où le problème rencontré (qui du coup n’en est pas un :) ).

Pour obtenir la même chose avec une liste, il faut remplacer les {} par []:



&nbsp;list=[k2 for k in range(n+1)]



   return list


Un grand merci… Pourquoi n’y ai-je pas pensé tout seul… Ça sert à ça, les forums !


Je ne me rappel pas avoir eu un modèle recommandé par les professeurs de calculatrice au lycée.

Au collège oui mais au lycée non.

C’était un peut “demerdes-toi mon gars” en dehors de la fonction de base pour faire une courbe et ça les profs savait te l’expliquer sur toutes les marques.

Après l’intérêt c’était surtout de prendre le même modèle que les copains s’y connaissant pour pouvoir récupérer les programmes qu’ils faisaient.



Mais je suis convaincu par l’idée de ce modèle : open source et open hardware.



J’airais adoré avoir pu l’utiliser pendant mes études.




Ne nécessitant pas de connexion à Internet



Je ne connais pas l’appli ni cette marque de calculatrices mais je ne vois pas pourquoi une calculatrice nécessiterait une connexion internet.



Sinon à lire les commentaires précédents ça m’étonne un peu d’entendre que TI “a prit le pouvoir” dans ce secteur : quand j’étais au lycée la très grande majorité avait des Casio, moi j’étais limite un original avec ma TI81 (avec quelques uns avec des HP), en fait j’étais juste en avance sur mon temps <img data-src=" />


Personnellement, si c’est un script à donner au élève, j’éviterai d’utiliser la compréhension de liste de python, ça risque de complexifier inutilement le compréhension du code. Non pas que ce soit mauvais en soit (c’est tellement pratique), mais que c’est très spécifique, bon nombre de langage n’ont pas ça. A ceci surtout, s’ajoute que la syntaxe qui est inversée (le corps de la boucle se trouve avant la boucle, avec l’utilisation d’une variable qui n’est pas encore défini) risque de rendre les choses très confuses.



De plus, je déconseille de nommer ta variable “list”, c’est déjà le nom de la classe pour la liste.

du coup :



.def carrparf(n) :

. “””

. Retourne la liste de n premier carrée dans l’ordre

. “””

. l=[] #l=list() fonctionne aussi

. for k in range(n+1):

. l.append(k2)

. return l



et avec numpy ça aurait été encore plus simple car on peut appliquer une opération à l’ensemble d’un tableau (après, on manipule des array proche du array en C, qui est un espace continue dans la mémoire, ce qui implique l’impossibilité d’étendre):



.import numpy as np

.def carrparf(n):

. “””

. Retourne la liste des carrés des n premiers entiers dans l’ordre

. “””

. l=np.arange(n, dtype=np.int)
2

. return l.tolist()



Mais j’ai cru voir qu’il n’y a pas numpy sur Numworks.









Guinnness a écrit :



Je ne connais pas l’appli ni cette marque de calculatrices mais je ne vois pas pourquoi une calculatrice nécessiterait une connexion internet.



Sinon à lire les commentaires précédents ça m’étonne un peu d’entendre que TI “a prit le pouvoir” dans ce secteur : quand j’étais au lycée la très grande majorité avait des Casio, moi j’étais limite un original avec ma TI81 (avec quelques uns avec des HP), en fait j’étais juste en avance sur mon temps <img data-src=" />





Quand j’étais au lycée, c’était déjà déséquilibré en faveur de TI (j’avais récupéré la Casio 35 de mon grand frère) et déjà j’étais attitré par le prof de math à aider mes camarades sur les casio. La casio graph 2535 contre les TI stat 8283, Je crois que ça s’est jouer par le fait que les secondes était moins cher (choix des parents) tout en restant dans les le matos conseillé. Il me semble que quelque années plus tard, mon petit frère lui n’a pas eu le choix.



J’avoue ne plus me souvenir des prix de l’époque mais peu importe la marque c’était de toutes façons très cher.

Perso j’avais choisi ça un peu au pif et parceque j’avais toujours eu des TI en non graphique et que c’était super fiable (j’en ai d’ailleurs une ou deux qui traînent quelquepart et qui marchent toujours, tout comme ma TI81 d’ailleurs)



Ensuite un truc que j’aimais beaucoup c’est la programmation avec un langage très proche du basique donc très simple à appréhender et facilement lisible pour peu que tu ne programme pas comme un porc, comparé au langage imbitable à base de sigles mathématique des Casio c’était le jour et la nuit (des potes me disaient que non c’est facile à lire aussi, c’est juste une question d’habitude, le jour où ils sont passés sur TI ils ont compris la différence)



Il y avait aussi un truc sympa sur la TI par rapport aux Casio c’est qu’on pouvait lui faire allumer mais aussi éteindre des pixels, ça n’apportait pas grand chose dans le cadre du travail scolaire mais ça permettait de programmer des jeux avec des animations, chose impossible sur une Casio <img data-src=" />


Perso, j’utilise l’émulateur HP48g sur android et PC en plus de la vraie. Et vu que les ROM sont disponibles légalement maintenant, on est dans la situation de Numworks.



Niveau programmation, j’ai pu la programmer en assembleur (enfin, en language machine en fait), en plus du RPL.



J’aurai préféré la TI92 tout de même sur l’assembleur car le 68000, c’est la crème.


Ha … l’époque ou j’en arrivais à avoir deux calculatrice (Changement de lycée au cour de la scolarité) pour conserver la TI que je savais mieux utiliser, mais avoir la Casio quand je devais faire un truc que je comprenais pas.



Par contre je ne comprend toujours pas comment on peux taper un programme avec le clavier de la calculatrice …


Pour avoir pas mal retourner la Casio graph 35, le langage est aussi un langage proche du basic (j’ai commençais à apprendre la programmation avec ça en lisant les programmes que j’avais récupéré), et quand j’ai choppé un livre sur QBasic, je n’ai pas été trop dépaysé. Mais en faite, c’est surtout un version light (les “variables” étant limité au 28 mémoires et seulement numérique, pas de fonction à proprement parlé, seulement 10 “label” possible pour les goto) qui sert de suport pour les fonctionnalité de la calculatrice en elle même (par exemple, le nombre de variables pouvait être largement augmenter en utilisant à bon escient les 6 listes et la matrice, et même la mémoire graphique).

Pour les graphismes, les casio ont une “mémoire” dédié avec une vue sur une “image”. C’est celle-ci qui est utilisé pour tracer les graphs et elle est totalement différente de l’affichage “texte”. On pouvait faire aussi des “dessin” sur l’image, avec la possibilité d’allumé ou d’éteindre un seul pixel, tracer un trait, une ligne (verticale ou horizontale) ou ecrire un texte. De plus il était possible de tester l’état d’un pixel (j’ai fait des jeux qui utilisé ça). Cependant c’était vraiment pas efficace, et dessiner prenait un temps fou. Cependant, à coté le mode “texte” lui permettait de placer n’importe où dans l’écran un texte et c’était beaucoup plus rapide, J’avais codé un snake ainsi (que j’ai supprimé car j’avais besoin de place).









slow brain a écrit :



Par contre je ne comprend toujours pas comment on peux taper un programme avec le clavier de la calculatrice …







Généralement, les mots clés et les fonctions sont accessible dans les menus (pour une casio Graph 35 : chaque instruction était unitaire, et non un texte : “for” ou “while” était considéré comme une seule “lettre”), ce qui évite de devoir les taper. Ensuite, traditionnellement, on utilise qu’une seul lettre pour les variables (les mémoire des calculatrice étant ainsi).

Python sur calculatrice, j’avoue avoir un doute, l’indentation risque de poser problème sur de petit écran.



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