Instagram nuisible aux adolescents ? Le Congrès américain va ouvrir une enquête

Instagram nuisible aux adolescents ? Le Congrès américain va ouvrir une enquête

Instagram nuisible aux adolescents ? Le Congrès américain va ouvrir une enquête

Il y a quelques jours, le Wall Street Journal publiait une enquête sur le réseau social prisé par les jeunes, affirmant que la société était consciente qu’elle pouvait « causer du mal aux adolescentes », avec des documents internes à l’appui comme le rapporte The Verge.

Les politiques se sont rapidement saisis de cette affaire pour lancer une enquête, notamment les sénateurs Richard Blumenthal et Marsha Blackburn : « Il est clair que Facebook est incapable de se tenir responsable », affirment-ils.

« Lorsqu'on lui a donné l'occasion de nous dire franchement ce qu'il savait de l'impact d'Instagram sur les jeunes utilisateurs, Facebook a fourni des réponses évasives qui étaient trompeuses et dissimulaient des preuves évidentes de dommages importants », ajoutent-ils.

 Facebook n’a pas souhaité répondre à nos confrères.

Commentaires (9)


Instagram n’est qu’un outil. C’est l’utilisation qu’en font les utilisateurs qui génère du malheur chez les adolescents : à savoir le fait de sublimer son quotidien à l’aide de photographies savannement embellies et sélectionnées.



A moins qu’Instagram propose des outils et fonctionnalités qui encouragent ce type de comportement je ne vois pas en quoi ils seraient responsables (du moins en grande partie).



Le monde de la mode et la publicité qui va avec génère, je pense, le même genre de malheur (c’est un exemple parmis tant d’autres).



Loin de moi l’idée de défendre Facebook, mais j’ai l’impression que l’analyse et la critique est biaisée parce qu’il s’agit d’un GAFAM déjà mal aimé (la plupart du temps à raison).


La mode c’est exactement la même merde. Faire croire aux gens qu’ils seront plus heureux pour les faire entrer, jouer sur la dopamine pour les faire rester.



Mais 1) du fait de son caractère gratuit l’impact sur le cerveau est différent. Un ado de 13 ans aura du mal à s’acheter des chaussures à 150 balles tous les jours.




  1. on est sur nextinpact et pas modeimpact.


Je n’utilise pas instagram, donc difficile de juger, mais ils n’ont sans doute pas uniquement joué le rôle d’une plateforme “neutre”
C’est un réseau social peuplé d’influenceurs, et je suppose que comme pour youtube, on suggère aux gens de regarder en priorité ces contenus addictifs et rémunérateurs.
A priori on leur a demandé de faire une étude pour voir si c’était pas “dangereux” pour les jeunes publics, et ils ont bidonné les résultats.



Anony a dit:


Instagram n’est qu’un outil.




Trop simple, l’algo fait en sorte de rester addict
L’influence de l’entourage (proche ou pas) fait le reste



elticail a dit:


Trop simple, l’algo fait en sorte de rester addict L’influence de l’entourage (proche ou pas) fait le reste




Exactement. L’outil est optimisé pour l’addiction afin de faire regarder un maximum de publicité ciblée à l’utilisateur.


Tout à fait, et je rajouterais que le métier d’influenceur est né quand Google s’est rendu compte qu’utiliser une poignée de neuneus adorant étaler la médiocrité de leur existence sur internet comme support publicitaire, quitte à leur reverser quelques miettes des revenus engrangés sur leur dos, était largement mieux accepté par “la masse” et donc bien plus rentable que la publicité directe, le but premier étant comme toujours de pouvoir proposer aux annonceurs, les vrais clients de Google/FB/etc … , le maximum de temps de cerveau disponible, au meilleur prix, et avec la meilleure efficacité du lavage de cerveau.



Qruby a dit:


Exactement. L’outil est optimisé pour l’addiction afin de faire regarder un maximum de publicité ciblée à l’utilisateur.




Ouais, mais l’outil redevient neutre (inutile, en fait) si on interdisait les pubs aux ados et enfants. Mais ça n’arrivera jamais.



Sinon, c’est la même chose que la TV : des machines à pub entrecoupées de programmes addictifs pour qu’on reste scotché devant : télé-réalité, séries, films coupés en morceaux, compétitions sportives, dessins-animés…



Tout n’est pas à jeter (il faut du divertissement), mais le modèle publicitaire fait que le format doit être addictif si l’on veut générer du pognon.



Netflix, qu’on regarde un épisode par mois ou 30 par jour, ils gagnent autant. C’est donc moins le cas.



Guinnness a dit:


utiliser une poignée de neuneus adorant étaler la médiocrité de leur existence sur internet comme support publicitaire, quitte à leur reverser quelques miettes des revenus engrangés sur leur dos




C’est pas déjà le modèle de la TV, ça ?



De vrais copieurs chez Google…


S’pafo, c’est un peu le concept de base de la programmation de certaines chaines comme C8 et NRJ12 :transpi:


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