Flickr va fortement limiter le stockage du contenu NSFW sur les comptes gratuits

Flickr va fortement limiter le stockage du contenu NSFW sur les comptes gratuits

Flickr va fortement limiter le stockage du contenu NSFW sur les comptes gratuits

Changement de conditions d’utilisation chez Flick, qui n’en finit plus de serrer la vis de ses comptes gratuits pour pousser les utilisateurs vers des formules payantes.

On ne pourra donc plus stocker prochainement que 50 images non publiques sur un compte gratuit. Tout cliché supplémentaire risque la suppression.

Autre changement de taille dans les conditions, la permission explicite de stocker des contenus ayant trait à la nudité ou à la pornographie. Pourquoi ne pas imaginer dès lors que les comptes Pro puissent plus tard proposer des abonnements pour accéder à leurs contenus, à la manière d’un OnlyFans ?

SmugMug, qui a racheté Flickr en 2018, cherche bien sûr à rentabiliser son produit. Dans un communiqué, l’éditeur a beau insister sur son respect de la liberté d’expression, il est surtout question de maximiser ses abonnements Pro, vendus 7,49 euros par mois, ou 5,49 euros avec un engagement de deux ans.

Commentaires (16)


J’ai des vieux relants de Picasa, Imageshack et consort dans la bouche… Qui étaient top au point de rassembler énormément d’utilisateur pour l’hébergement en ligne, jusqu’à un virage violent (Google Photo qui est pourri et passage en payant pour Imageshack) qui a complètement défoncé des années de travail pour certaines personnes qui utilisaient ces solutions dans divers blogs/forum/pages perso…


Serait-il temps que les personnes prennent conscience de l’instabilité d’un système que l’on ne maitrise pas ?



Il est portant simple et à très bas prix de se créer un serveur d’hébergement de photo.



Personnellement, j’utilise pour mon association (FOKUZA) le système PIWIGO, hébergé sur PlanetHoster depuis maintenant 5 ans sans aucun soucis (la galerie comprend aujourd’hui plus de 75000 photo :windu: ) .



Si jamais le système de l’hébergeur changeait, il me suffirait de déplacer mon hébergement soit chez moi, soit chez un autre hébergeur. Et ce, sans perdre l’existant.



Et ceux qui désirent une solution clé en main, Piwigo propose une solution dans sa branche commerciale, basée bien sûr, sur son logiciel libre :D



(reply:2062321:David-GDE)




Ce n’est pas tant une question d’hébergement qu’une question de visibilité.



(reply:2062321:David-GDE)




Il faut quand même avoir les compétences techniques, le temps de le faire, l’argent aussi (la plupart hébergent des contenus gratuitement), et sécuriser son propre serveur est complexe.



(reply:2062325:M’enfin !)
Pour cela, il suffit par la suite de partager le lien de la galerie :mdr:
Rien n’empêche par la suite de créer des montages photo (assemblages) pour les publier sur une version gratuite de Flickr pour rediriger vers la véritable galerie ^^




SomeDudeOnTheInternet a dit:


Il faut quand même avoir les compétences techniques, le temps de le faire, l’argent aussi (la plupart hébergent des contenus gratuitement), et sécuriser son propre serveur est complexe.




D’où la solution clé en main proposé par Piwigo comme alternative (ou par un CHATON ou une personne de confiance connaissant un minimum ce domaine)



(reply:2062331:David-GDE)




Ca c’est la théorie. En pratique ça ne fonctionne pas. L’intérêt de ces plateformes pour les créateurs de contenus c’est la visibilité qu’elles offrent. Avoir sa galerie photo perdue quelque part sur le net c’est une chose. Gagner en visibilité en est une autre. Note que je parle ici d’une démarche un tant soit peu “pro” (gagner des clients, prospects, notoriété, etc). Pour les autres cas, effectivement, il existe beaucoup de solutions.


La tumblerisation du net 😅



Blague a part on parle d’un service qui était majeur et qui est réduit à peau de chagrin
C’est fou quand on y pense


La fin du web gratuit…



Entre les adblocks, les réglementations sur la vie privée et l’augmentation des volumes de données, c’est de plus en plus difficile d’avoir un business-model qui propose de la gratuité. Et pour ceux qui y arrivent, ils se feront surement racheter par les mastodontes du web.



(reply:2062339:M’enfin !)




Je pense que le sujet porte surtout sur la pérennité des données dans le cadre d’une offre gratuite, comme ImageShack qui est cité précédemment et pour être raccord avec la brève, les restrictions successives aux comptes Flickr gratuits.



L’auto hébergement ou l’achat de service avec Piwigo répond à cette problématique de maitrise de ses propres données.



Maintenant le pro qui veut à la fois le service clé en main, la pérennité et la visibilité, devra mettre la main au portefeuille.



(quote:2062375:127.0.0.1)
La fin du web gratuit…



Entre les adblocks, les réglementations sur la vie privée et l’augmentation des volumes de données, c’est de plus en plus difficile d’avoir un business-model qui propose de la gratuité. Et pour ceux qui y arrivent, ils se feront surement racheter par les mastodontes du web.




Eh bien c’est pas trop tôt. Le tout gratuit est une horrible illusion en train de détruire un paquet de choses dans notre société.



En moins de deux décennies ces entreprises ont distordu le marché et fait croire au monde entier que c’était normal que le stockage, les mails, la modération, le journalisme, les applications, les jeux … soient des choses gratuites. Sauf qu’on en voit maintenant le vrai coût.




c’est de plus en plus difficile d’avoir un business-model qui propose de la gratuité.




Sérieusement ? Relis cette phrase trois fois et parles-en à ton boulanger voire si ça le fait pas rigoler. Rien, en dehors du bénévolat, n’a vocation à être gratuit. Si tu veux du web gratuit, go chercher des bénévoles qui sont prêts à payer à ta place (et ça existe, je l’ai moi même été).



(reply:2062325:M’enfin !)




C’est sûr que le principe de Flickr repose avant tout sur la visibilité offerte par la plateforme. Parce que pour ce qui est du stockage de photos ou du partage, j’ai toujours trouvé ça plutôt obscur comme mode de fonctionnement.
Pourtant, apparemment aux US, c’était un système très populaire, pas forcément utilisé uniquement par des photographes comme en France.



D’accord avec toi sur la notion de gratuité de services complexes. Mais, le problème c’est aussi le virage très (uniquement ?) commercial pris par internet qui, à la base, a été popularisé par une poignée de gens altruistes qui voyaient dans cet outil un formidable moyen pour échanger, communiquer et diffuser GRATUITEMENT la “connaissance”.
Donc, en quelques sortes, la gratuité est un peu dans les gènes d’internet. Et ça, le marketing l’a bien compris…



(reply:2062321:David-GDE)




Je ne connaissais pas Piwigo. Je le mets de côté, ça peut servir. Merci pour la découverte ! :D


A noter qu’une version Yunohost est disponible pour les personnes qui souhaitent s’auto-héberger de manière simple.



(reply:2062579:Jeannot Pinpin)




L’ADN commercial d’internet c’est la facturation des moyens de communication, qu’il y ait des gens plus doué pour tirer profil de ces moyens de communication ne change rien.



En 90 si t’avais fournis une connexion fibre 300Mbps au gagnant d’une loterie en ligne le gagnant serait passé de simple utilisateur a hébergeur soit par l’évolution de ses propres compétences soit par l’intermédiaire de prestataires ou de proche capables de mettre cette connexion a profil.



Aujourd’hui t’a des millions de connections 300Mbps et tout autant de personnes qui ne savent pas quel service gratuit utiliser.



C’est pas internet qui devient payant c’est la part d’internautes capables d’autonomie qui a trop diminuée.



(reply:2062814:j34n-r0x0r)




C’est assez vrai, oui… De fait, quand on n’a pas les compétences pour faire ce qu’on veut, on achète ce savoir. Et puis, on a de moins en moins envie de prendre le temps de monter en compétence. L’accès aux services en ligne est tellement simple, et les services en question sont tellement variés et évolués (la plupart du temps), qu’il n’y a aucun bénéfice réel à développer soi-même ses solutions.



Quand je parle du marketing qui a bien compris que la gratuité est dans l’ADN d’internet, c’est que la majorité des services, et notamment dans le cloud, propose une offre gratuite pour attirer le client. Flickr réduit cette part gratuite, d’autres l’augmentent (je suis sur Joomeo.com et ils ont passé leur offre gratuite de 2 Go à 5 Go), mais dans tous les cas la gratuité est la porte d’entrée. Ce qui est beaucoup moins vrai dans le monde “réel”.


Fermer