« Empreinte carbone » du numérique : les opérateurs réunis par le gouvernement

« Empreinte carbone » du numérique : les opérateurs réunis par le gouvernement

« Empreinte carbone » du numérique : les opérateurs réunis par le gouvernement

La secrétaire d’État en charge de la Transition écologique, Brune Poirson, organise cette rencontre cet après-midi, « afin de lancer les travaux de méthodologie avec l’Ademe sur l’obligation de rendre disponible et public l’impact carbone de sa consommation numérique à chaque consommateur dès fin 2021 ».

Cette réforme, programmée par la récente loi « anti-gaspillage », obligera en effet les opérateurs et fournisseurs d’accès à Internet à informer chacun de leurs clients, à compter du 1er janvier 2022, quant à « la quantité de données consommées dans le cadre de la fourniture d’accès au réseau » (vraisemblablement sur leurs factures), et surtout sur l’équivalence en émissions de gaz à effet de serre.

Commentaires (28)


et surtout sur l’équivalence en émissions de gaz à effet de serre.



On va bien rigoler quand on aura des chiffres négligeables en rapport à notre électricité très peu carbonée.



Tout ça pour ça ! Elle n’a jamais appris que l’on s’applique d’abord des efforts d’amélioration aux sources les plus importantes d’un problème plutôt qu’à celles qui sont plusieurs ordre de grandeur en dessous ?



Sa ministre de tutelle qui est polytechnicienne devrait le lui dire.


Ils vont aussi calculer l’efficacité ou pas ?

Un même fichier envoyé en PJ d’un mail ou via FTP consomme plus ou moins de bande passante.

 








fred42 a écrit :



et surtout sur l’équivalence en émissions de gaz à effet de serre.



On va bien rigoler quand on aura des chiffres négligeables en rapport à notre électricité très peu carbonée.



Tout ça pour ça ! Elle n’a jamais appris que l’on s’applique d’abord des efforts d’amélioration aux sources les plus importantes d’un problème plutôt qu’à celles qui sont plusieurs ordre de grandeur en dessous ?



Sa ministre de tutelle qui est polytechnicienne devrait le lui dire.



Elle est juste à l’image du reste du gouvernement : totalement incapable, quelque soit le sujet…









fred42 a écrit :



et surtout sur l’équivalence en émissions de gaz à effet de serre.



On va bien rigoler quand on aura des chiffres négligeables en rapport à notre électricité très peu carbonée.



Tout ça pour ça ! Elle n’a jamais appris que l’on s’applique d’abord des efforts d’amélioration aux sources les plus importantes d’un problème plutôt qu’à celles qui sont plusieurs ordre de grandeur en dessous ?



Sa ministre de tutelle qui est polytechnicienne devrait le lui dire.





Ce n’est pas négligeable du tout, on est sur 1kgCO2eq pour 10Go environ en France. On arrive facilement à 100Go par mois, voir plus soit 10Kg/mois ou 120Kg/an.



Moui, et le bilan carbone sur la publicité dans les espaces publics et dans notre boite aux lettres, c’est prévu aussi <img data-src=" /> ?


Oui soit 1000 km/an en voiture (ou 400 km/an en avion) ce que fait tout le monde ou presque&nbsp;<img data-src=" />


source avec détail des calculs ? Parce que j’ai bien peur que ça extrapole avec des chiffres mondiaux qui sont avec électricité carbonée.



Et en comparaison, quel est la production de GES par personne par an en France pour comparer ?



émission par personne 7,3 tonne /hab/an en France.



Je maintiens donc à 100 % mon commentaire. Ce n’est pas par là qu’il faut commencer.


Comment ils calculent leur équivalent CO2 ? Comment se répartie le CO2 entre les différents maillons de la chaîne ?&nbsp; Ca me semble particulièrement foireux comme calcul…

Des exemples :

&nbsp;&nbsp;




  • J’accède à des données sur un serveur français, mon empreinte est plus faible que si mon serveur était en Pologne (car électricité 10x moins carbonnée) –&gt; quelle valeur retiennent-ils ?&nbsp;&nbsp;

    &nbsp;&nbsp;

  • Je regarde une vidéo sur Youtube, jusqu’où s’arrête la comptabilisation de mon empreinte CO2 ? A l’entrée chez mon opérateur ? A l’entrée des serveurs de Google ? En prenant en compte la conso des serveurs de Google ? La logique voudrait qu’on ne compte pas deux fois le même CO2. Donc si je suis responsable de la conso des serveurs de Google, autant dire que Google n’est responsable de 0 CO2. Pareil pour mon opérateur. En final il y a rejet parce que je les sollicite, mais pas parce que je les produis moi-même.



  • Question bonus-troll : Suis-je responsable de l’empreinte CO2 des services que je ne sollicite pas et qui me pistent ?&nbsp;<img data-src=" />


Vous la sentez la jolie petite taxe qui va nous arriver dessus ?&nbsp;<img data-src=" />



Une fois notre empreinte carbone personnelle mesurée et transmise pendant qques mois, il sera extrêmement facile de nous faire payer une taxe individuelle sur notre consommation de DATA…



  • 12 000

    &nbsp;

    &nbsp;Mention spéciale aux écrans publicitaires, qui ont un bilan dégueulasse, mais le public n’est pas informé de leur « consommation carbone », du coup #toutvabien.

    &nbsp;D’ailleurs, si quelqu’un a des données sur le nombre de ces salop#ries au niveau national (métropolitain) ou d’une ville en particulier, ça m’intéresse.








Jossy a écrit :



Oui soit 1000 km/an en voiture (ou 400 km/an en avion) ce que fait tout le monde ou presque&nbsp;<img data-src=" />





Je ne le fais pas personnellement. Et peu importe, cela vient s’additionner au reste. L’idée est pas de pointer du doigt, mais plutôt de s’assurer que tout le monde comprend l’impact bien matériel du numérique. (rien qu’à voir les commentaires, ce n’est pas le cas).

&nbsp;



fred42 a écrit :



source avec détail des calculs ? Parce que j’ai bien peur que ça extrapole avec des chiffres mondiaux qui sont avec électricité carbonée.



Et en comparaison, quel est la production de GES par personne par an en France pour comparer ?



émission par personne 7,3 tonne /hab/an en France.



Je maintiens donc à 100 % mon commentaire. Ce n’est pas par là qu’il faut commencer.





Ma source c’est Carbonalizer qui prend en compte le lieu de production de l’électricité. De plus, il ne faut pas oublier que l’électricité du client final est vraiment marginale dans le calcul d’impact carbone du numérique. L’impact c’est la construction des serveurs et l’utilisation d’électricité pour les refroidir et pour assurer la bande passante.



Tu peux maintenir à 100% ton commentaire, mais ça serait à l’encontre des résultats de n’importe quelle analyse sérieuse du sujet.









Vinzenz-o a écrit :



Vous la sentez la jolie petite taxe qui va nous arriver dessus ?&nbsp;<img data-src=" />




Une fois notre empreinte carbone personnelle mesurée et transmise pendant qques mois, il sera extrêmement facile de nous faire payer une taxe individuelle sur notre consommation de DATA...








Voilà ! Merci à toi pour ce commentaire. C'est le premier truc auquel j'ai pensé <img data-src=">  



Ils vont l’avoir leur facture en fonction des données consommée le tout bien drapé dans l’écologie.



Je ne dis pas que c’est négligeable mais comme dit plus haut, on devrait s’attaquer en priorité au plus émetteurs de GES&nbsp; : centrale thermiques, transports (tous), élevage animal.

&nbsp;



Je crains surtout qu’avec numérique, l’ADEME va tourner en rond durant de longs mois avant de savoir quoi compter exactement.


L’empreinte carbone prend tout en compte, et donc chez nous, ce sera principalement l’achat et le renouvellement des équipements, l’impact de la consommation étant dérisoire.



Après, il est question de confier l’étude à l’ADEME, quand on voir leur scénario 100% renouvelable, on est en droit d’être inquiet.









Vinzenz-o a écrit :



Vous la sentez la jolie petite taxe qui va nous arriver dessus ? <img data-src=" />



Une fois notre empreinte carbone personnelle mesurée et transmise pendant qques mois, il sera extrêmement facile de nous faire payer une taxe individuelle sur notre consommation de DATA…







En fait, ce qu’il nous faut surtout, c’est une taxe carbone mondiale sur tous les carburants (gaz et pétrole) et toute la production d’électricité. Pour le moment, seul le Royaume Uni a mis ça en place sur l’électricité (d’où le succès de leur bascule du charbon vers le gaz, ce qui n’est pas parfait mais largement plus efficace que l’Energiewende en Allemagne). Et surtout, ça touche l’industrie en direct, là où les décisions sont beaucoup plus rationnelles que dans les ménages (il y a des comptables pour tout calculer, y compris le coût des taxes, ce qui est un levier efficace pour faire évoluer les choses).



Ça adresserait du coup peut être les trucs non sollicités à qui ça pourrait coûter trop cher pour être rentables.









deathscythe0666 a écrit :



Et surtout, ça touche l’industrie en direct, là où les décisions sont beaucoup plus rationnelles que dans les ménages (il y a des comptables pour tout calculer, y compris le coût des taxes, ce qui est un levier efficace pour faire évoluer les choses).







Les ménages ne sont pas plus stupides que les autres. On a vu le résultat de la taxe pour les routiers. Et maintenant, ils sont plus nombreux à ne pas être cons et à rire jaune. <img data-src=" />



Ensuite l’Industrie dispose de lobbyistes prêts à tenter de réécrire les seuils réglementaires si la taxe ou les taxes ont trop d’impact sur l’investissement. Ce qui sera rarement le cas d’un ménage type qui ne va pas passer une semaine à décortiquer la réglementation “verte” anti-pollution auto ou celle du bâtiment.



Une taxe carbone mondiale ne changera pas grand chose. En revanche, développer des réseaux spécialisés à l’échelle de 3 ou 4 pays ce n’est pas totalement con, et c’est raccord avec le projet de taxe à l’import en ce moment débattue pour l’europe.



Et m’indiquer la taxe carbone en utilisant les services dématérialisés de l’état ?


Cette manie qu’a ce gouvernement de culpabiliser et infantiliser les français me dépasse.<img data-src=" />


Ça n’a aucun rapport, les ménages (même CSP+ et tout ce que tu veux) ne sont pas rationnels, ils ne font pas des comptes au centime près en faisant des simulations de dizaines de variantes possibles pour optimiser leurs dépenses. C’est un boulot à part entière (et ça prend un temps tel qu’il est matériellement difficile de s’adapter aux changements de taxes, de coûts, etc. quand ce n’est pas un job à temps plein)


C’est pourtant ce que je fais dès que je le peux. La raison instrumentale est à portée de clic… je n’importe certes pas de charbon, ou de gaz mais je sais à mon niveau te dire à combien me revient ceci ou cela. Je n’ai pas besoin d’un calcul complexe vu mon taux de renouvellement, mais ce sont des opérations comptables très similaires.



Tu le défendais toi-même dans d’autres posts : il faudrait changer notre mode de vie… quand les comptes sont transparents des deux côtés, c’est possible.








Qruby a écrit :



Ma source c’est Carbonalizer qui prend en compte le lieu de production de l’électricité. De plus, il ne faut pas oublier que l’électricité du client final est vraiment marginale dans le calcul d’impact carbone du numérique. L’impact c’est la construction des serveurs et l’utilisation d’électricité pour les refroidir et pour assurer la bande passante.





Carbonalizer est une extension pour navigateur. Ce n’est pas une source qui justifierait les chiffres sortis par une étude contrôlable et que l’on peut réfuter si les données utilisées ne sont pas fiables.



Juste un truc, Carbonalizer donne-elle des résultats différents suivant que tu télécharges les mêmes données sur un serveur français, chinois ou des USA ?



Je n’ai pas trouvé sur quoi cette extension s’appuyait pour faire ses calculs.










fred42 a écrit :



Carbonalizer est une extension pour navigateur. Ce n’est pas une source qui justifierait les chiffres sortis par une étude contrôlable et que l’on peut réfuter si les données utilisées ne sont pas fiables.



Juste un truc, Carbonalizer donne-elle des résultats différents suivant que tu télécharges les mêmes données sur un serveur français, chinois ou des USA ?



Je n’ai pas trouvé sur quoi cette extension s’appuyait pour faire ses calculs.





C’est un modèle macro qui ne donne pas de résultats différents en fonction du routage. Cela a juste l’avantage de donner une approximation, la seule chose que l’on sait faire si on n’est pas un opérateur.



Je ne te parle pas de comparer des prix à l’achat, mais d’ajuster tes dépenses en temps réel en fonction de nombreux paramètres : est-ce que tu ré-examines tes choix quotidiennement par exemple quand le prix du litre de carburant augmente ou baisse de 2 centimes, est-ce que tu remets en question ton choix de station service en fonction de la distance qu’il te faut faire pour y aller, croisée avec le coût du carburant de l’instant et la consommation de ton véhicule ? Est ce que tu compares les coûts du covoiturage, du transport en commun, ou d’autres moyens de locomotion pour tes trajets domicile-travail (ou d’autres).



Cette veille permanente des coûts, c’est ce que font la majorité des entreprises pour conserver leur rentabilité. C’est pour ça que “s’attaquer” aux entreprises est souvent un moyen plus efficace que de taxer directement les particuliers (pour eux, les effets sont souvent différés dans le temps, les investissements pour s’adapter n’étant pas déclenchés par les changements de réglementation).


Oui. Sur l’automobile je pense que je ne suis pas le seul à faire ce petit calcul… il n’y a pas besoin d’une taxe pour stresser le conducteur en le forçant presque à penser au moindre décilitre… les gens le font déjà pour 10 centimes. La fourchette est correcte pour de l’optimisation au doigt mouillé. Et pire : entre l’éco-conduite obligatoire et la concurrence des stations il n’y a pas de problème… ou alors il faut vraiment faire de l’idéologie à deux sous comme Royal.



Ensuite les entreprises répercutent les taxes supplémentaires sur leurs clients. Cela ne change rien au problème, sauf cas particulier spécifique où derrière la taxe il y a une contre-partie clairement définie à court terme que l’entreprise et le client peuvent voir et accepter sans trop de contestation.



Financer la transition écologique avec une nouvelle taxe n’est pas la bonne approche si il n’y a pas de marché équivalent en usage et plus avantageux fiscalement à courte échéance. Là dessus personne ne contestera, sauf les plus imbéciles ou pollueurs en chef et fiers de l’être.








Idiogène a écrit :



Oui. Sur l’automobile je pense que je ne suis pas le seul à faire ce petit calcul… il n’y a pas besoin d’une taxe pour stresser le conducteur en le forçant presque à penser au moindre décilitre… les gens le font déjà pour 10 centimes. La fourchette est correcte pour de l’optimisation au doigt mouillé. Et pire : entre l’éco-conduite obligatoire et la concurrence des stations il n’y a pas de problème… ou alors il faut vraiment faire de l’idéologie à deux sous comme Royal.







Je vois au contraire beaucoup de gens focaliser uniquement sur le prix au litre, et oublier ce qu’ils font comme déplacement pour aller faire un plein à qql centimes de moins (gain qui disparaît assez vite avec les km parcourus pour aller chercher la “bonne affaire”)







Idiogène a écrit :



Ensuite les entreprises répercutent les taxes supplémentaires sur leurs clients. Cela ne change rien au problème, sauf cas particulier spécifique où derrière la taxe il y a une contre-partie clairement définie à court terme que l’entreprise et le client peuvent voir et accepter sans trop de contestation.







Les entreprises ont plus de moyens d’actions pour éviter la taxe en se reportant sur une autre source d’énergie, un autre fournisseur, un autre procédé de fabrication, etc.

En témoigne l’efficacité de la transition du charbon au gaz au Royaume Uni (qui n’aurait rien donné en taxant directement les chaudières des particuliers qui en changent tous les 50 ans)

La répercussion des taxes sur les prix fait malheureusement partie de la transition écologique qui est par essence, et sans mauvais jeu de mots, une contraction du PIB. Ceux qui vantent des lendemains qui chantent avec des moulins à vent et du PIB à gogo sont juste des charlots ou des menteurs.







Idiogène a écrit :



Financer la transition écologique avec une nouvelle taxe n’est pas la bonne approche si il n’y a pas de marché équivalent en usage et plus avantageux fiscalement à courte échéance. Là dessus personne ne contestera, sauf les plus imbéciles ou pollueurs en chef et fiers de l’être.







S’il y a une alternative moins carbonée (donc moins taxée), c’est ok. Sinon la taxe peut aussi servir à mettre en œuvre cette alternative.









deathscythe0666 a écrit :



Je vois au contraire beaucoup de gens focaliser uniquement sur le prix au litre, et oublier ce qu’ils font comme déplacement pour aller faire un plein à qql centimes de moins (gain qui disparaît assez vite avec les km parcourus pour aller chercher la “bonne affaire”)







Oui et là c’est un autre problème, celui de l’aménagement du territoire et la densité.







deathscythe0666 a écrit :



Les entreprises ont plus de moyens d’actions pour éviter la taxe en se reportant sur une autre source d’énergie, un autre fournisseur, un autre procédé de fabrication, etc.

En témoigne l’efficacité de la transition du charbon au gaz au Royaume Uni (qui n’aurait rien donné en taxant directement les chaudières des particuliers qui en changent tous les 50 ans)

La répercussion des taxes sur les prix fait malheureusement partie de la transition écologique qui est par essence, et sans mauvais jeu de mots, une contraction du PIB. Ceux qui vantent des lendemains qui chantent avec des moulins à vent et du PIB à gogo sont juste des charlots ou des menteurs.







Plus de moyens c’est en premier lieu plus de choix. Cela rejoint mon premier point, la diversité de l’offre territoriale permet des ajustements individuels tout comme la mondialisation permet des ajustements entrepreneuriaux.

Le problème c’est que cela ne marche pas à tous les coups ! Tu ne peux pas généraliser l’exemple anglais vu la configuration géographique et l’abondance de gaz Russe en Europe.

Par exemple : une taxe carbone au Maroc aurait du sens si c’est pour faire des centrales solaires, une taxe en Islande pour forcer la géothermie etc. Des exemples d’utilité il y en a plein avec ce que l’on connaît déjà.







deathscythe0666 a écrit :



S’il y a une alternative moins carbonée (donc moins taxée), c’est ok. Sinon la taxe peut aussi servir à mettre en œuvre cette alternative.







Oui, à condition d’avoir une caisse spécifique séparée des autres. Mais comme il faudra aussi financer de la recherche, des entreprises spécialisées car marché nouveau, des rédacteurs de norme ou filer des subventions… bref.

C’est le même problème qu’avec les pollueurs sont des payeurs, ce n’est pas faux, mais c’est beaucoup plus difficile à faire passer que d’incanter vert comme c’est souvent le cas. Et il y aura toujours du PIB… moins, mais toujours. Sinon autant ne plus faire de gosses. <img data-src=" />



@Idiogène



On peut tout à fait généraliser l’exemple anglais, c’est d’ailleurs ce que tu fais (on en change les modalités, mais le principe est bien d’imposer un surcoût à un comportement qu’on souhaite éviter pour rendre plus rentable un comportement que l’on souhaite au contraire encourager)

D’ailleurs, la logique en France serait d’assassiner de taxes tout ce qui est fossile et d’alléger au contraire les charges et taxes sur l’électricité (qui est, je le rappelle, actuellement plus chère que le pétrole ou la gaz bien que très décarbonée).









Idiogène a écrit :



C’est le même problème qu’avec les pollueurs sont des payeurs, ce n’est pas faux, mais c’est beaucoup plus difficile à faire passer que d’incanter vert comme c’est souvent le cas. Et il y aura toujours du PIB… moins, mais toujours. Sinon autant ne plus faire de gosses. <img data-src=" />







Pollueur payeur, ça suppose qu’on peut payer pour réparer les dégâts causés. Dans le cas du changement climatique, on ne peut pas revenir en arrière, il n’y a aucun sens à faire payer pour la réparation du dommage.



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