La filiale numérique de La Poste explique que cette acquisition « vient renforcer le pôle secteur public de Docaposte et consolide sa position d’acteur majeur de la confiance numérique ». Elle précise au passage que la Banque des Territoires prend une participation minoritaire. Le montant de la transaction et les parts respectives ne sont pas précisés.
But de cette opération : « développer de nouveaux services digitaux à destination des établissements scolaires en mobilisant les solutions de confiance de Docaposte, telles que la signature électronique, et son savoir-faire dans la création de plateformes numériques et documentaires ». Pour Olivier Calderon, président d’Index Éducation, ce rachat permettra à sa société de disposer « des moyens et des compétences nécessaires à la poursuite de son développement ».
Actuellement, Index Éducation revendique « plus de 10 000 établissements de l’enseignement secondaire (collèges, lycées), en France et [à] l’étranger » pour un total de « plus de 15 millions de personnes (enseignants, élèves, parents) ». Sur l’année 2020, les confinements ont largement contribué à une utilisation plus massive de Pronote, parfois avec des couacs.
Commentaires (24)
#1
Aaarrgh!
Ah, non, au temps pour moi, ça colle bien en fait.
#1.1
#2
#3
Grosse base de données élèves, enseignants, parents… Aucun soucis RGPD.
Dormez tranquille…
#3.1
Le service Pronote permet le self-hosting.
Ce qui est le cas de la mise en place dans les services scolaires cantonaux en Suisse (c’est géré par l’IT cantonale).
#3.2
Pronote est souvent hébergé au sein des établissements. Et sinon si tu dois interdire le rachat de boites qui ont de la donnée ben tu interdis tout en fait…
#4
pronote ça marchais déjà pas terrible avant … si c’est la poste qui gère on est pas dans la merde !
la poste ils nous envoie des fichiers, nom_du_fichier_XXXXXXX, où X est un nombre aléatoire ! et ils change de numéro quand bon leur semble !
super pratique à intégrer dans un SI quand il faut charger la dernière version …
#5
Ah, la poste. J’ai une anecdote personnelle. J’ai un fils, qui était préado à l’époque, il n’utilisait pas encore beaucoup son adresse email quand on la lui a créée, juste un peu, pour communiquer avec des membres de la famille, ce genre de trucs.
Un matin “heu, papa ?” - sa boîte aux lettres était vide.
Renseignements pris, ça faisait quatre mois et une semaine qu’il ne l’avait pas ouverte, et laposte avait conclu que c’était une inactivité trop longue, et l’avait automatiquement, je cite, “archivée”.
Le contenu de la b.a.l. avait été automatiquement supprimé. Définitivement. Sans recours.
Les mails de copains d’été avec leur téléphone pour se retrouver l’été suivant. Le mail d’au revoir et de conseils pour plus tard de son grand-père à l’article de la mort. Les coucous de parents. Tout.
Et, contactée pour se plaindre, réponse copiée-collée, ils s’en battent des parties intimes.
Cela m’a suffi, qu’ils aillent se faire voir, et tant pis si l’on confie nos données personnelles aux silos d’une multinationale américaine.
#5.1
Ils sont sérieux ?? Quelle bande de nuls, je suis dégoûté pour ton gamin…
Ma première adresse mail, créée en cours de techno au collège (ahhh ça remonte
#5.2
Il y a quelques mois si je me souviens bien, Laposte.net a rénové son webmail ainsi que la messagerie. À ce moment-là il s’est passé quelque chose qui a obligé les clients de messagerie à rapatrier tout le contenu IMAP. En effet les courriers n’étaient pas perdus, mais une métadonnée a manifestement été réinitialisée.
#5.3
J’ai eu la même chose sur ma boîte @laposte.net, à la différence que ma boîte n’était pas inutilisée, elle était simplement consultée uniquement par IMAP et pas par le portail web. Boîte fermée, contenu supprimé, impossible de dépasser le bot pour avoir accès au SAV.
Quand j’ai ouvert mon compte, il était bien précisé que c’était “à vie”. Bah non, on dirait.
#6
C’est plutôt original comme définition d’“archiver”
#6.1
Bah c’est du classement vertical.
#7
Renovation foirée, la page de connexion est juste moisie et ne sert que pour du placement de produit.
le webmail est lent et la synchro avec thunderbird merdique mais d’après la Poste c’est normal car “seul l’accès par navigateur permet une expérience enrichie, moderne et fluide de la messagerie”… je n’utilise plus que Gmail depuis.
#7.1
Je confirme vos dires, j’ai revu débarquer tous mes vieux mails il y a quelques mois, parce que j’avais droit à une resynchro de la plupart des mails. Ca m’a saturé mon espace de stockage de mon compte mail principal cette connerie…
Et oui je confirme que la synchro est archi lente, les mails mettent des plombes à arriver en synchronisation (parfois plusieurs dizaines de minutes)…
#7.2
Merci. Donc problème bien général. Un administrateur de messagerie de Lapeste.not a fait de la merde et c’est passé comme une lettre à la poste.
#8
Ou comment violer les principes de bases de l’email pour des raisons commerciales…
#9
Oui, mais nous en France, on fait mieux que tout le monde, le plan informatique pour tous, les tablettes Archos éducation, le cloud souverain, la french tech 100% digitale, les profs de maths convertis en prof d’info et admin réseau.
#10
Je dirais au contraire que ça marche pas mal actuellement et que l’arrivée de la poste me donne des frissons.
+1. sur les 10000 fichiers en cours d’utilisation, combien sont déclarées à la CNIL ?
#10.1
ouai ça dépends des collège aussi je pense, nous ils sont même pas foutus d’y mettre un nom de domaine ….
ça va mieux cette année mais avant c’était une catastrophe.
alors avec la poste j’ai très très peur !
#10.2
Heink ? les noms de domaines pour les établissements sont pas gérés par l’IT de la Région (ou du département je sais plus) ?? tout ce qui touche au service public n’est pas géré par l’IT ?
#10.3
c’est un sac de noeuds l’éducation nationale … entre les trucs gérer par l’établissement, d’autres gérés par l’académie et autres …
alors je sais pas qui gère ça mais avant on y accédais via une IP publique et qu’ils ont fini par changer d’ip publique et mettre un NDD
#11
Ça ne se déclare plus à la CNIL, un fichier de données personnelles. Et ce depuis le RGPD. Auparavant, il y avait déjà pas mal de cas où il y avait dispense de déclaration.
#11.1