Dissolution du collectif Collectif Cheikh Yassine, la loi Renseignement parée
Le 22 octobre 2020 à 08h04
3 min
Droit
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Dans un décret signé par Emmanuel Macron, Jean Castex, et Gérald Darmanin, le « Collectif Cheikh Yassine », en tant que groupement de fait, a été officiellement dissout.
La décision a été prise en vertu de l’article L212-1 du Code de la sécurité intérieure qui permet de viser les associations ou groupements de fait qui, soit provoquent à la discrimination, à la haine ou à la violence, soit propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encourager ces infractions.
Le collectif « organise, depuis 2009, de multiples actions virulentes et mobilisations à l'occasion desquelles des discours du Hamas ont été diffusés », « de nombreux chants et paroles à la gloire de la branche armée du Hamas, prônant l'anéantissement d'Israël, des États-Unis ou encore la mort des juifs ont été scandés » par ses « militants radicaux ».
Israël est « qualifié de "cancer qu'il faut éradiquer" et les sionistes accusés de profaner Al-Aqsa », « ces actions et propos sont ouvertement antisémites et appellent à la destruction d'Israël ».
Toujours selon le gouvernement, ce groupement « intervient également sur le thème de l'islamophobie en tenant des propos de nature conspirationniste ». Dans la longue liste des justifications, le décret indique encore qu’« il a accusé le gouvernement français d'être "à la solde du lobby sioniste" ».
Selon le texte au Journal officiel, il est susceptible, par la diffusion de propos de son dirigeant sur les réseaux sociaux « d'avoir facilité l'acte de terrorisme commis le 16 octobre dernier », à savoir l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty.
La dissolution de ce groupement va entrainer d’autres moyens dans son sillage. La loi de 2015 permet en effet de déployer des mesures de surveillance électronique pour recueillir des renseignements relatifs aux « actions tendant au maintien ou à la reconstitution de groupements dissous en application de l'article L. 212 - 1 ».
En clair, des outils vont pouvoir être mis en oeuvre pour surveiller davantage encore les personnes dans le sillage de ce mouvement.
Le 22 octobre 2020 à 08h04
Commentaires (25)
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Abonnez-vousLe 22/10/2020 à 08h32
Et depuis 2009 ils n’ont jamais été intrigué par le nom “Collectif Cheikh Yassine” ???
Si on en est rendus à ce niveau là, il faudrait qu’ils vérifient si on ne sponsorise pas un “Comité Vérité pour Oussama Ben Laden”
Le 22/10/2020 à 08h46
Oh merde, l’exécutif qui exécute une loi plutôt que d’en pondre une nouvelle, c’est le monde à l’envers (de l’envers).
Le 22/10/2020 à 08h49
Prochaine étape dans la lutte contre la haine, dissolution de la police nationale
Le 22/10/2020 à 09h32
Excellente idée, comme cela les délinquants et autres tocards de gilets jaunes pourront nous pourrir la vie en toute liberté, ça donne envie !
Le 23/10/2020 à 04h08
Les tocards ils t’en…
mec.
Parle pas de ce que tu ne connais pas, blaireau
Le 22/10/2020 à 09h33
Ça a tellement bien fonctionné à Seattle…
Le 22/10/2020 à 09h37
C’est clair que Filmore Graves fait un excellent boulot de police…
Le 22/10/2020 à 09h21
Le 22/10/2020 à 09h22
Tiens je crois qu’on vient d’atteindre le niveau maximal de la connerie de la part d’un bon petit extrémiste de gauche (source: tes propres commentaires)
Le 22/10/2020 à 10h28
Je suis partagé
Autant au vu de la description, il n’y a pas de problème à dissoudre cette association.
Autant le lien avec l’assassinat de Samuel Paty est ténu.
Ça donne l’impression d’une dissolution pour l’exemple plus que sur le fond. Sans cet assassinat, le collectif aurait-il été dissous ?
Le 22/10/2020 à 10h49
Réponse : non.
Aucune preuve de ce que j’avance mais vu les coups similaires dans le passé j’en reste persuadé.
A chaque événement choc on a des décisions de ce type qui suivent. C’est pour donner l’impression d’agir, ça fait un bon coup de comm. Mais le fond du problème, lui, n’est toujourspas résolu.
Ce type d’associations sont dans le viseur depuis plusieurs années. Ils auraient pu agir bien avant.
Tout ça, amha, est du brassage de vent pour occuper la plèbe et faire croire que la classe politique agit.
Comme les nouvelles lois pondues à chaque événement tragique…
Le 22/10/2020 à 11h03
Ce genre d’association est toujours borderline, jouant avec les limites de nos lois. Pour les dissoudre il faut effectivement un motif.
Le 22/10/2020 à 12h39
Je crains que cela ne dure pas longtemps, un prête nom et ce sera un autre collectif.
J’espère que ce n’est pas un coup d’épée dans l’eau
Le 22/10/2020 à 14h11
Tu as parfaitement raison. C’est un “geste” médiatique pour dire : Regarder on prend des décisions. Sauf que des décisions à postériori ça n’a aucun sens, c’est même totalement contre productif à long terme. Gouverner c’est prévoir, pas réagir.
Le 22/10/2020 à 15h52
Bien sur que si mais je pense que l’état n’a jamais voulu ajouter de l’huile sur le feu et à toujours préféré mettre la poussière sous le tapis. Ça permet à chaque étape dans l’escalade du terrorisme d’avoir quelques heures plus tard des arguments.
Avec le coup du prof je pense pas qu’il est possible d’aller plus loin ( même si c’est du pipi de chat ) et donc l’état est forcé d’abattre ces dernière cartes.
Le fait d’attendre le plus longtemps possible permet aussi de décrédibiliser la gauche ( islamo gauchisme ) et de racoler des voix à l’extrême droite ( les fachos ).
Reste à savoir si les gauchiste vont changer d’avis… Mais pour n’avoir quasiment que ça dans mon entourage je peut quasiment assurer que non. Même avec une grosse bite de migrant au fond du cul il chercheront encore des excuses.
Valable pour quasiment tous les domaines. Ces gens ne réfléchissent que en mode 1%. Tu leur dis qu’il à fait beau cet été et il vont te sortir “oui mais ça dépend mardi il y à eu de la pluie”. Un jours de plus en trois mois, mway…
Le 22/10/2020 à 16h10
waoooo
Le 22/10/2020 à 16h13
Je pense qu’ils étaient sur la sellette depuis un moment, avec Baraka et le CCIF (ce dernier s’étant ici impliqué, l’erreur de trop… tout ce petit monde se soutenant). Et avec le procès Charlie en ce moment, ca partait en live.
Le 22/10/2020 à 19h39
Quelles cartes l’État avait-il abattu lorsqu’en 2012 le professeur s’appelait Jonathan Sandler ? Ou alors les écoles libres ne comptent pas ?
Même question pour Jacques Hamel, pour le chef d’entreprise décapité dans l’Isère, etc.
J’ai vraiment le sale goût dans la bouche que l’État se bouge uniquement lorsqu’il s’agit de ses « protégés », dont les « profs gauchistes » font partie.
Ils n’ont pas changé d’avis de toute la guerre froide, et préféraient jusqu’au bout avoir tort avec Sartre que raison avec Aron. Si leurs pensées sont en désaccord avec les faits, c’est les faits le problème avec eux. Alors !
Le 23/10/2020 à 07h01
Des cartes en mode com…
Ça me fait penser à ce film ou le mec dis à son successeur “ lors de ta première boulette ouvre la première lettre dans le tiroir. Dedans il y aura écris ” fait moi porter le chapeau “. Et lors de ta deuxième boulette sort la deuxième lettre ou dessus sera écrit ” démission et écrit deux lettres.
C’est un peu le problème quand les gouvernement ce succèdent et qu’ensuite à l’intérieur de ceux ci les mecs ce succèdent. Du coup t’a aucune possibilité de faire sur le long terme, et encore une fois ce sujet ne devrait pas être politique.
A mon avis le prof est le dernier rempart d’une société civilisée. Même si logiquement ce n’est pas son boulot d’éduquer les gamins, mais celui des parents. Je m’étendrais pas sur le sujet car je suppose que tu le connais.
Pour résumer, le prof c’est le gauchiste pur ! Un bon mouton “ ferme ta gueule et va te faire la main dans le neuf trois. “.
Le 23/10/2020 à 07h17
Le 23/10/2020 à 08h46
C’est bien ce que je pensais, je ne vais donc pas perdre plus de temps avec un égoïste.
Pense bien à ta petite personne, le monde ira bien mieux comme ça.
On continuera à suivre ton exemple et aller droit dans le mur
Le 23/10/2020 à 08h30
Etrangement, vu le niveau de réflexion que tu montres ici, je suis absolument persuadé que tu ferais bien pire si tu avais le même niveau de revenus qu’eux.
Le 23/10/2020 à 12h47
Ah oui, totalement !
Je n’ai pas vu ce film, mais c’est effectivement l’idée.
Il y a de ça, quel système vicieux…
Je pensais plus à l’hypocrisie typique « j’aime la mixité sociale mais moi-même je triche sur la carte scolaire pour l’éviter ». Sous-entendu : c’est les enfants des autres qui doivent
prendre chers’assimilerTous les profs ne sont pas comme ça, j’en connais qui enseignent dans le privé par exemple
Ces articles sont des aveux :
https://www.liberation.fr/debats/2017/09/18/a-mes-amis-qui-trichent-avec-la-carte-scolaire_1597237
Le Mondehttps://www.20minutes.fr/societe/1449075-20140925-bobo-parisien-contourne-carte-scolaire-logique-ouvrier-henin-beaumont-vote-fn
https://www.paris-normandie.fr/ouverture/l-art-et-la-maniere-de-contourner-la-carte-scolaire-DA12307949
Le 23/10/2020 à 15h25
Le 24/10/2020 à 15h07
Ce qu’ils aiment surtout dans la mixité sociale c’est le fait d’avoir des loyers extrêmement bas mais par la suite ça gruge à mort avec genre les grand parents pour avoir des dérogation.
Le mouvement des giltets jaune à surtout prouvé que malgré un mouvement social de grande ampleur le gouvernement ne lache pas de lest et surtout fait la sourde oreille. Le pire à été de laisser trainer les choses avec la violence qui s’installe.
Sans parler du fait que ça été open bar sur le lbd.