Deux lancements réussis par SpaceX ce week-end : CRS-14 (vers l'ISS) et Iridium-5

Deux lancements réussis par SpaceX ce week-end : CRS-14 (vers l’ISS) et Iridium-5

Deux lancements réussis par SpaceX ce week-end : CRS-14 (vers l'ISS) et Iridium-5

Hier soir, une fusée Falcon 9 décollait du Space Launch Complex 40 (SLC-40) à Cape Canaveral, direction la Station spatiale internationale pour une mission cargo.

Le premier étage était recyclé de la mission CRS-12 (aout 2017), tandis que la capsule était récupérée de CRS-8 (avril 2016). La mission est pour le moment un succès et aucune tentative de récupération du premier étage n'a été effectuée.

Quelques jours auparavant, une autre fusée Falcon 9 décollait du Space Launch Complex 4E (SLC-4E) à Vandenberg en Californie. Cette mission Iridium-5 est le cinquième pour le compte d'Iridium, avec dix satellites à bord. Le lancement s'est déroulé sans encombre.

Là encore, le premier étage était recyclé d'une précédente mission : SLC-4E (octobre 2017). Aucune tentative de récupération n'a été menée.

Ce week-end encore, SpaceX a réussi son pari en faisant décoller deux premiers étages et une capsule déjà éprouvés en vol.

Commentaires (17)


Ça veut dire que les premiers étages sont recyclés une fois, pas plus ?

 


+1. On sait pourquoi, les étages ne font pas plus de 2 vols pour l’instant ?


Je me posais la même question ! Elle est où la promesse de plusieurs dizaines d’utilisations ?


Non, ça veut dire qu’en fonction des missions il n’est pas possible/trop couteux de récupérer certains composants. 


Et il me semble que les booster de la Falcon Heavy ont été récupérés alors qu’ils avaient déjà été réutilisés


Chaque étape en son temps.



D’abord, on lance.

Ensuite, on lance et on récupère.

Puis, on lance, on récupère et on relance.

Après, on lance, on récupère, on relance et on re-récupère.

Etc…



Le but, ce n’est pas de lancer pour récupérer.

C’est d’obtenir un process sur et viable pour que les futurs lancements soient le plus économique possible.

Il ne sert à rien de griller les étapes, ça couterait plus cher et engendrerait des retards supplémentaires.








alex.d. a écrit :



Ça veut dire que les premiers étages sont recyclés une fois, pas plus ?









SirGallahad a écrit :



+1. On sait pourquoi, les étages ne font pas plus de 2 vols pour l’instant ?









secouss a écrit :



Je me posais la même question ! Elle est où la promesse de plusieurs dizaines d’utilisations ?







Les lancements de ce weekend ont concernés la version “block 4” de la falcon 9.

Actuellement le gros du travail est orienté vers la future version “block 5” qui permettra (en théorie) une réutilisation x10. Du coup Space X n’a pas d’intérêt de dépenser dollars et énergie pour récupérer des 1st stage qui lui resteront sur les bras ensuite









Mintsugar a écrit :



Les lancements de ce weekend ont concernés la version “block 4” de la falcon 9.

Actuellement le gros du travail est orienté vers la future version “block 5” qui permettra (en théorie) une réutilisation x10. Du coup Space X n’a pas d’intérêt de dépenser dollars et énergie pour récupérer des 1st stage qui lui resteront sur les bras ensuite





Le soucis vient d’un fait simple, actuellement Space X ne communique absolument pas sur le coût de la remise en état des étages récupérés. On retombe sur les 2 choix de modèle économiques actuels, moyenne série (Ariane) et récupération (Space X) là différence vient du fait que les moyens de Space X lui permettent de faire une fusée en constante évolution, ce que les européen ne savent/veulent pas faire.









secouss a écrit :



Le soucis vient d’un fait simple





Quel soucis ?

Le soucis que de nos jours le moindre commentateur de news veut avoir accès à tout ce que ses lubies souhaiteraient avoir accès ?

 

SpaceX est une entreprise privée, pas un service public.

Elle mène sa barque comme elle l’entend et proliférera ou coulera en fonction de sa capacité à tenir les coûts.

Si SpaceX ne souhaite pas communiquer là dessus, en quoi ça nous regarde ? 

 



C’est une différence dans notre vision du monde, il y à quelques article tu me faisais justement remarqué une erreur sémantique, l’espace n’appartient pas à tous, il n’appartient à personne.



Sauf que l’accès à l’espace lui est en train de se privatiser, on en créer une course entre pays, entre philosophie, entre technologies, …



Et ce genre de course fini toujours de la même manière, l’intérêt général disparaîtra au profit de l’intérêt du plus riche ou puissant…



La course à l’espace, c’est pas une course économique, c’est une course sur l’avenir des Hommes.








secouss a écrit :



Sauf que l’accès à l’espace lui est en train de se privatiser



 

L’accès à l’espace n’a jamais été mondial.

Il a toujours été l’apanage de quelques nations qui y envoyaient leurs militaires à eux et c’est à peu près tout.



Quant à l’accès à l’espace, il n’est pas en train de se privatiser.

L’accès à l’espace reste libre pour tous ceux qui sont prêts à y mettre les moyens. Et nombreux sont les pays à lancer des programmes d’état pour accéder à l’espace.

Ce n’est pas parce que SpaceX a la cote médiatique actuellement que c’est le seul projet spatial au monde.





La course à l’espace, c’est pas une course économique, c’est une course sur l’avenir des Hommes.



Belle phrase, mais complètement fausse.

L’avenir de l’homme se joue sur Terre pour les siècles à venir. L’espace sera un avenir dans excessivement longtemps.

 

Vouloir anticiper dès maintenant un avenir plus éloigné de nous que la Renaissance n’a aucun sens pragmatique, c’est une position idéologique rigide qui dessert la cause qu’elle affirme soutenir.

Aujourd’hui (plusieurs siècles avant la possibilité de coloniser l’Espace), nous avons besoin de toutes les bonnes volontés, quelles quelles soient, pour viser l’espace.



Si tu avais vécu en 17001800, aurais-tu pu être pertinent sur un quelconque sujet de notre société actuelle ?



À l’époque l’enjeu c’était la colonisation de l’Amérique. Par manque de vision historique, les français n’ont pas hesité à lâcher ce qui n’était que “quelques arpents de neige ” (pour Voltaire et d’autres commentateurs de l’époque).



En 1898 suite une défaite militaire les chinois négocient avec les anglais la rétrocession de Hong Kong pour 99 ans plus tard en 1997, une fois la ville richissime et developpée.



Anticiper sur plusieurs siècles n’est pas une position idéologique rigide, c’est un signe l’intelligence..


Deux beaux exemples… Mais pour combien d’exemples inverses, totalement oubliés de l’histoire ? Combien de tentatives de prévoir l’avenir à plusieurs siècles soldée par un échec cuisant et la disparition pure et simple ?

Les différents entêtement coloniaux, par exemple. Toutes les anticipations technologiques depuis toujours également…





Par manque de vision historique, les français n’ont pas hesité à lâcher ce qui n’était que “quelques arpents de neige ”



Et qu’ont gagné les anglais, espagnols, etc à s’accrocher ? Une guerre, perdue.








Faith a écrit :



Deux beaux exemples… Mais pour combien d’exemples inverses, totalement oubliés de l’histoire ? Combien de tentatives de prévoir l’avenir à plusieurs siècles soldée par un échec cuisant et la disparition pure et simple ?

Les différents entêtement coloniaux, par exemple. Toutes les anticipations technologiques depuis toujours également…





Et qu’ont gagné les anglais, espagnols, etc à s’accrocher ? Une guerre, perdue.





La domination culturelle mondiale pour les 500 ans qui suivent ? Même pour la France l’existence d’une province francophone en Amérique du nord est une richesse inouïe.

 

Nous avons déjà consommé la majorité des ressources sur cette planète. Les seules issues pour notre espèce à long terme sont de coloniser l’espace ou de disparaitre, c’est une réalité physique.









wagaf a écrit :



La domination culturelle mondiale pour les 500 ans qui suivent ?





Pas pour les anglais, non.

 



Nous avons déjà consommé la majorité des ressources sur cette planète.

Les seules issues pour notre espèce à long terme sont de coloniser

l’espace ou de disparaitre, c’est une réalité physique.



A très long terme, ce que tu appelles “consommé” n’est pas perdu et pourra être réutilisé à volonté. 



 Par ailleurs, il existe énormément de matériaux n’ayant besoin que d’énergie et de carbone/hydrogène/oxygène pour être produits.

 









Faith a écrit :



Pas pour les anglais, non.






Aujourd'hui la culture anglo-saxone domine nettement à tous les niveaux. Langue, bouffe, manière de penser... Le Royaume-Uni profite de la situation de nombreuses manières (éducation, sciences, cinéma, culture, renseignement...), et garde un lien privilégié avec US et Canada.    



 





Faith a écrit :



A très long terme, ce que tu appelles “consommé” n’est pas perdu et pourra être réutilisé à volonté.  





À très long terme on saura créer des trous de ver dans le continuum espace temps, ou pas… à vrai dire on n’en sait rien.

 

Les nouvelles manières de vivre et d’exploiter des ressources que nous imaginerons risquent d’être toujours plus contraignantes, complexes, et limitées en énergie. Au final il ne me semble pas clair qu’il sera possible de maintenir un niveau civilisationnel suffisant pour fabriquer des processeurs 10nm, communiquer par Internet, et envisager de poursuivre la recherche spatiale.









wagaf a écrit :



Aujourd’hui la culture anglo-saxone domine nettement à tous les niveaux.





La culture Américaine.

 Les anglais en bénéficient marginalement, et ça leur a couté TRES cher.





A très long terme on saura créer des trous de ver dans le continuum espace temps, ou pas… à vrai dire on n’en sait rien.



Sauf que la récupération des ressources en cas de besoin, on l’a déjà fait pendant la WWII avec des moyens technologiques ridicules par rapport à ce qu’on fait aujourd’hui.





Au final il ne me semble pas clair

qu’il sera possible de maintenir un niveau civilisationnel suffisant

pour fabriquer des processeurs 10nm, communiquer par Internet, et

envisager de poursuivre la recherche spatiale.



Si c’est ta façon de penser, alors ce n’est même pas la peine d’envisager de quitter la planète.

La conquête spatiale nécessite une Terre au top de la technologie pendant encore des siècles. Et si la Terre devait décliner, on ne voit pas trop par quel miracle des installations interplanétaires ne subiraient pas le même sort, beaucoup plus rapidement.

 



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