C'est une manière comme une autre de fêter 10 ans de collaboration entre les deux entités. Depuis 2009, les financements apportés à Iliad par la Banque européenne d'investissement sont ainsi de 850 millions d'euros. Ce nouvel accord de 300 millions s'inscrit dans le cadre du Plan Juncker, précisent les deux protagonistes.
La maison mère de Free en profite pour revendiquer « plus d’1 million d’abonnés Fibre répartis sur 10 millions de prises raccordables dans plus de 90 départements et confirme son objectif de disposer de 20 millions de prises raccordables à la fibre à fin 2022 ».
Lors de son dernier bilan, Bouygues Telecom faisait état de 7,2 millions de prises commercialisées, avec comme objectif d'arriver à 12 millions fin 2019 et 20 millions en 2022. Orange est par contre toujours en tête avec 11,8 millions de foyers raccordables et 2,6 millions de clients.
Cette annonce est également l'occasion pour Free de rassurer sur le fixe, le groupe ayant perdu des abonnés au cours des neuf premiers mois de l'année 2018. Dans le même temps, son cours en bourse a chuté, passant de plus de 200 euros à moins de 100.
L'annonce de ses résultats annuels le 19 mars avant l'ouverture de la bourse est donc attendue de pied ferme.
Commentaires (7)
#1
Et chaque citoyen européen va toucher une partie des intérêts de ce prêt fait avec LEUR argent? " />
#2
Le citoyen européen va grâce à cela avoir accès à de nouveaux services proposés (entre autres) par Iliad, et avec les intérêts va voir ses services du quotidien (transports en commun, recherche, services sociaux…) financés.
#3
#4
LEUR argent ?
La BEIa pour principal but d’emprunter sur les marchés financiers pour financer des projets au sein de l’Union européenne.
C’est le fonctionnement habituel d’une banque d’investissement.
#5
J’ai l’impression que le déploiement de Free sur la fibre c’est principalement du co-investissement ou des accords sur des RIP. Ils ont combien de lignes en propre ?
#6
#7
Le réseau de Free est constitué principalement des zones très denses (la dizaine de métropoles de l’Hexagone) dont les infrastructures FTTH sont mises en concurrence.
Dans les zones moyennement denses (les zones “AMII”), seuls Orange et SFR ont répondu aux appels des collectivités locales à couvrir des zones (parfois en solo, parfois en co-financement avec un autre opérateur, dont parfois Free).
Dans les zones peu denses (les zones dont les opérateurs privés n’ont pas d’intention, pour le moment, d’investir), ce sont des RIP (réseaux d’initiative public) développés et exploités souvent par un opérateur privé : Axione (groupe Bouygues Construction), Covage, Orange, SFR, etc. A ma connaissance, Free n’exploite aucun RIP et fournit, sur quelques-uns de ces réseaux, ses services de FAI/diffuseurTV.
Sauf erreur de ma part, les réseaux FTTH Free concernent, pour le moment, seulement les zones très denses :
https://observatoire.francethd.fr
https://www.free.fr/freebox/informations/carte-des-debits.html