Atos annonce un projet de scission, Rodolphe Belmer démissionne de son poste de directeur général

Atos annonce un projet de scission, Rodolphe Belmer démissionne de son poste de directeur général

Atos annonce un projet de scission, Rodolphe Belmer démissionne de son poste de directeur général

Dans un communiqué, la société annonce qu'elle étudie « une possible séparation en deux sociétés cotées ». Le but serait de créer « deux grands leaders sur leurs marchés respectifs, chacun avec une stratégie propre, une équipe de management dédiée, un Conseil d'administration indépendant et une structure financière adaptée ».

Il y aurait d'un côté SpinCo (Evidian), « un acteur de premier plan sur les marchés de la transformation numérique, du big data et de la cybersécurité » et de l'autre TFCo (Atos), « un leader dans les services d’infogérance, les espaces de travail numériques (Digital Workplace) et les services professionnels ».

Le premier serait doté de 400 millions d'euros pour « accélérer sa croissance rentable », le second de « 1,1 milliard d'euros pour mener à bien un redressement complet d'ici 2026 ». De plus amples détails sont disponibles par ici.

Pour être mené à bien, ce projet nécessite une réorganisation interne qui serait achevée au second semestre 2023. La cotation en bourse de SpinCo est envisagée d'ici la fin de l'année prochaine.

Dans le même temps, Atos annonce le « départ de Rodolphe Belmer à l’issue du lancement d’un projet de séparation du Groupe ». Sa démission sera effective au plus tard le 30 septembre 2022. Il est précisé que le projet de séparation a pour conséquence une « réduction significative du périmètre des fonctions et la redéfinition de la mission du directeur général d’Atos ».

D'autant que la scission entraîne la nomination de deux directeurs généraux délégués : Nourdine Bihmane en charge de Tech Foundations (TFCo) et Philippe Oliva prend de son côté la direction de ce qui est appelé à former SpinCo.

Commentaires (26)


Au passage Rodolphe Belmer bénéficiera de son parachute doré même s’il a échoué au redressement d’Atos… Top.
La scission permettra aux deux nouvelles entités d’être rachetables.


Pour rebondir/paraphraser sur le commentaire précédent et ce qu’annonce la presse, c’est une tentative de sauver les meubles en scindant les activités qui ont une chance de s’en sortir des autres. La boîte n’est pas sur la meilleure pente



Oliewan a dit:


La scission permettra aux deux nouvelles entités d’être rachetables.




Oui Thales annonce depuis des mois être chaud pour racheter la branche “cyberdéfense”


A moins de 15€ l’action rien n’interdit non plus une opa “hostile” d’un concurrent bien avant tout achat/vente civilisé…


L’aventure américaine coûte cher au groupe et la situation actuelle en est la conséquence.
Belmer souhaitait vendre les bijoux de famille pour redresser la situation ce qui allait à l’encontre de la volonté du board et du gouvernement malgré le lobbying de Thalès.



On sait que de toute façon c’est toujours les mêmes qui vont trinquer…



Argonaute a dit:


L’aventure américaine coûte cher au groupe et la situation actuelle en est la conséquence. Belmer souhaitait vendre les bijoux de famille pour redresser la situation ce qui allait à l’encontre de la volonté du board et du gouvernement malgré le lobbying de Thalès.




Est-ce qu’il existe une seule entreprise française qui a tenté “l’aventure américaine” sans s’y brûler les ailes ? (OVH ptet ?)
J’ai l’impression que ces “aventures américaines” servent surtout à ce que les cadres dirigeants touchent un énorme bonus ( / parachute/prime /…) , tout en coulant la boite derrière (ce qui plante les clients, en plus des employés lambda bien sur)


Airbus?
Effectivement les exemples sont rares où ça se passe bien.


On notera l’utilisation de “numérique” en lieux et places de “digitale”, revenant tout juste de la JFTL où une pluie de “digitalisation du” s’est déversée pendant 2 jours.



OB a dit:


(OVH ptet ?)




OVH a fait une boite totalement séparé, isolée même. Pour cause de patriot act.


Ils ont scindé la boîte avec d’un côté les activités rentables, de l’autre côté les activités déficitaires. On se demande quelle idée ils ont derrière la tête.


C’est la mode. SNCF, EDF…


Cumbalero

C’est la mode. SNCF, EDF…


La comparaison est tout de même limité par le fait que les exemples cités sont des entreprises dont l’état est actionnaire. Ceux d’Atos sont privés. S’ils certains veulent acheter une structure déficitaire pour tenter de la rentabiliser, c’est leur décision/prise de risque.


Govrold

La comparaison est tout de même limité par le fait que les exemples cités sont des entreprises dont l’état est actionnaire. Ceux d’Atos sont privés. S’ils certains veulent acheter une structure déficitaire pour tenter de la rentabiliser, c’est leur décision/prise de risque.


La démarche est la même: l’entité bénéficiaire pour l’actionnaire d’un côté, l’entité déficitaire pour le contribuable de l’autre.


Cumbalero

C’est la mode. SNCF, EDF…


Ca c’est l’Europe et l’idéologie que même si la concurrence ne marche pas, il faut la créer, fut-ce sur argents publique et sous perfusion permanente, et en cassant les monopoles public au passage (pourquoi ? Parce que le public c’est le mal bien sûr).



Rien à voir avec ce sujet donc.


Ramaloke

Ca c’est l’Europe et l’idéologie que même si la concurrence ne marche pas, il faut la créer, fut-ce sur argents publique et sous perfusion permanente, et en cassant les monopoles public au passage (pourquoi ? Parce que le public c’est le mal bien sûr).



Rien à voir avec ce sujet donc.


Mouarf.
C’est exactement la même chose. J’ai cité EDF et la SNCF parce que c’est les plus récents, mais c’est pas les exemples qui manquent dans le pur privé. Filialiser les activités non rentables, puis découper la boîte et venir pleurer auprès de l’Etat en faisant du chantage à l’emploi, c’est un des jeu préféré des grands patrons.
Certains repreneurs de groupes en ont fait une grande spécialité. Tu fais un LBO, puis tu fais de la vente à la découpe des boites qui gagnent de l’argent et celles qui supportent le LBO viennent pleurer ou se retrouvent en liquidation.


Privatiser les bénéfices des activités rentables et pleurer pour obtenir un soutien de l’état via du chantage à l’emploi pour le reste ?


De recréer Bull (dont sont issues les activités rentables) ;)



Gamble a dit:


Privatiser les bénéfices des activités rentables et pleurer pour obtenir un soutien de l’état via du chantage à l’emploi pour le reste ?




https://www.youtube.com/watch?v=U2BqY_d_72U
“Même joueur joue encore”…



Après, voilà, ils jouent sur du velours avec Macron aux finances, ils savent qu’ils ont 5 ans. Ça fait mal mais bon ça fait 25 ans qu’on élit des présidents de droite donc après tout , c’est , collectivement, ce qu’on a choisi.


Mitterrand, de gauche économiquement parlant quand il était au pouvoir ? :mdr:



Argonaute a dit:


L’aventure américaine coûte cher au groupe et la situation actuelle en est la conséquence. Belmer souhaitait vendre les bijoux de famille pour redresser la situation ce qui allait à l’encontre de la volonté du board et du gouvernement malgré le lobbying de Thalès.



On sait que de toute façon c’est toujours les mêmes qui vont trinquer…




Atos a grandit très vite en reprenant beaucoup d’entreprises et a connu des très gros revers sur des entreprises privées comme des gouvernements (français comme l’ants en 2015 pour ou autre, comme par exemple le scandale atos healthcare pour le Royaume-Uni en 2012 qui a conduit à une grosse crise sociale et une mauvaise image de marque). Et malheureusement, ils n’ont pas pris le virage pour certaines technologies.



Après que va devenir chacune de filiale, c’est bien compliqué, mais bon là ce sont des décisions d’investisseurs privés.


Juste un nom. Thierry Breton.
De rien.



ndjpoye a dit:


Mitterrand, de gauche économiquement parlant quand il était au pouvoir ? :mdr:




Oui…. c’est vrai que sur son second mandat…. :-/




Cumbalero a dit:


Filialiser les activités non rentables, puis découper la boîte et venir pleurer auprès de l’Etat en faisant du chantage à l’emploi, c’est un des jeu préféré des grands patrons. Certains repreneurs de groupes en ont fait une grande spécialité. Tu fais un LBO, puis tu fais de la vente à la découpe des boites qui gagnent de l’argent et celles qui supportent le LBO viennent pleurer ou se retrouvent en liquidation.




Dans le même genre t’a la drahisation….


Faut pas oublier que dans le premier mandat, t’as entre autre la période de cohabitation ;}


Depuis que le Président de Gaulle a été viré de l’entreprise France, la descendance des tenants de la collaboration Allemande n’a de cesse de saboter l’industrie française. Il ne reste pas grand chose qui permette à la France de garder la tête hors de l’eau et pourtant, il faut, à tout prix, casser ce qui en reste avec la complicité des américains qui récupèrent les meilleurs morceaux. Nous l’avons vécu récemment avec Alstom ; maintenant, c’est la société Atos qui est dans leur viseur. Bien sûr, là ou il faudrait que le président Macron intervienne pour mettre un terme à ce sabotage, il n’y a personne. Et c’est normal puisque ce président est un haut-fonctionnaire qui, comme tous les hauts-fonctionnaires, en veulent héréditairement au Président de Gaulle d’avoir effacé les actes de collaborations aigües des 95 % d’individus de leur corporation ! Là ou la France était la cinquième puissance industrielle mondiale il y a 52 ans, aujourd’hui, grâce à ces sabotages pilotés par des voyous , nous sommes descendu à la 26ième position mondiale ; parmi les tous derniers !


J’ai l’impression que la scission stratégique des activités est un mouvement globale dans les entreprises IT (ex:IBM). L’infogérance étant avalée tout crue par le Cloud Computing.
Les entreprises migrent toutes vers un modèle DevOps complet. qu’en dites-vous?



matheysin a dit:


26ième position mondiale ; parmi les tous derniers !




Tiens, un confrère d’hansi. Qui tout comme son comparse raconte n’importe quoi dans son délire.
26eme serait dans les tous derniers ?
L’Organisation des Nations unies (ONU) reconnaît 195 pays indépendants, dont ses 193 membres et deux États observateurs permanents (Vatican et Palestine). Soit environ 170 derrière nous, quoi…


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